J’ai décidé de finalement me grouiller un peu pour suivre les copines dans ce Super Challenge Un Peu – Si Peu – Désorganisé, qui voulait que chaque lundi, nous faisions un billet sur un épisode du Docteur en particulier. Nos préférés, of course. Fashion et Maijo, bonnes élèves, on bel et bien commencé alors que moi, prise dans d’autres préoccupations – genre « comment réussir à respirer à travers la poussière de plâtre à mon lieu de travail » – j’ai procrastiné un maximum.
Toutefois, comme ceci est mon épisode préféré de la saison 2 (avec la finale), je ne pouvais pas passer à côté. Attendez-vous donc à des tonnes de hiiiii et à des superlatifs à la tonne. Et à quelques spoilers, of course. Difficile de transmettre mon enthousiasme, sinon.
Cet épisode est l’un des épisodes historiques one shot de la saison 2. C’est tout à fait ce genre d’épisode qui me manque un peu dans la dernière saison du Docteur. De l’histoire, un peu de légèreté, beaucoup d’émotion, mais qui se tient tout seul et qui est tout aussi génial. C’est l’épisode où nous recontrons Madame de Pompadour et où un cheval galope dans la palais de Versailles. L’un de mes épisodes cultes, quoi.
Le setting, donc, complètement déjanté comme je les aime. Des portails temporels ouverts entre un vaisseau du 51e siècle et la vie de Mme de Pompadour. Des Clockwork robots qui tentent de réparer leur vaisseau par tous les moyens imaginables et qui semblent en vouloir à la dame. Ce n’est pas réellement steampunk mais quand même des éléments qui me plaisent beaucoup. Le Docteur a amené Rose et – pour la première fois – Mickey dans l’aventure et j’ai réellement pu prendre conscience à quel point la « Règle numéro 1 » a changé entre Ten et Eleven (de « Don’t wander off » à « The Doctor lies », il y a vraiment une marge). On explore également la relation entre Rose et le Docteur à travers leur relations aux autres (Mme de Pompadour et Mickey) mais en arrière plan. Leurs réactions sont très révélatrices (morte de rire quand le Docteur répond à Rose qui lui mentionne qu’il ne PEUT pas garder un cheval : « I let you keep Mickey ») et Rose est de plus en plus jalouse (mais pas trop hein) par rapport à Ten. Pourtant, ce n’est pas du tout le but de l’épisode, qui porte principalement sur la relation entre le Doctor et Reinette.
Impossible de ne pas sympathiser avec cette petite fille qui attend toute sa vie son ami imaginaire (tiens… ça me rappelle une autre petite fille plus tard dans la série, ça) et qui reste digne, malgré qu’au fond d’elle-même, elle soit toujours cette petite fille. Et ce même si elle embrasse le Docteur hein. Ne suis-je pas magnanime. La relation qui se bâtit est touchante et c’est jubilatoire d’observer Ten quand il réalise qui est la petite fille avec qui il parle à travers le foyer. Ou quand il la rencontre « grande » pour la première fois, le voir ainsi désarmé, c’est so cute. Et son « I just snogged Madame de Pompadour », comme un gamin… just lovely! J’aime comment on voit à quel point les courtes rencontres qu’ils ont ont marqué la vie de Reinette et de toutes ses compagnes, en fait. On comprend pourquoi les gens sont prêts à tout pour lui. Le sauveur qui arrive sur son cheval blanc. Le Docteur fascine, il fait rêver mais en même temps, il est terriblement seul et il vient avec les monstres, ça va ensemble. La scène où il communique avec Mme de Pompadour est magnifique car on le voit réellement vulnérable. Et bien entendu, David Tennant est tellement expressif que bien des fois, les mots ne sont pas nécessaires. Sa façon de changer d’expression, ses yeux qui s’allument ou qui comprennent soudain… j’adore (oui, vendue d’avance, je sais).
Et la finale est juste magnifique. La scène avec le roi, quand le Docteur cesse de parler mais que tout est dit. C’est émouvant et ce rendez-vous manqué est très triste. Et en même temps, la peine du Docteur est teintée de résignation et nous fait réaliser à quel point il a l’habitude de perdre ceux qu’il aime. A quel point il est seul, même s’il a des compagnes ou des compagnons parce que, inévitablement, ce n’est que pour un temps.
Ça paraît que j’aime cet épisode?
Pour ne pas quitter sur une note trop triste, je dirai que j’ai adoré les décors, adoré les répliques qui font sourire, adoré les situations comiques, adoré les commentaires un peu « off » du Docteur, adoré la scène ou Ten arrive en ayant l’air complètement saoul et en délirant et en chantant « I could have danced all night » et en radotant sur le daiquiri aux bananes (bananas are good) au milieu d’une situation périlleuse.
Un épisode dé-li-cieux.
Rien de moins! Et il y a trop de photos que j’aurais voulu placer… j’ai dû me limiter.
Je vous mets les liens vers les billets de Fashion et Maijo dès que je les trouve!
14 Commentaires
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Je pense que je ne vais pas écrire de billet mais renvoyer au tien, qui est dit exactement tout ce que je pense, as usual.
Fashion: Parce que pour une fois que j’écris un billet, toi, tu ne l,as pas fait? Vilaine, vilaine! ceci dit, je pense que l’on partage une partie de cerveau. C’Est pour ça que des fois, on dirait qu’on en a chacun la moitié d’un. Genre quand je fiche mes DVDs dans le congélateur. Et que c’est toi qui me dit de regarder là!
J’ai du mal à adorer cet épisode, il me rend tellement triste à chaque fois!Mais je l’ai revu pas plus tard qu’hier… Il me fascine! En même temps c’est bien le signe qu’il est terriblement réussi…
Enfin tu sais ce que je pense des histoires qui finissent mal!
Chi-Chi: yep, je sais! Moi j’adore avoir le coeur brisé… à la télé et dans les romans. Je suis fiction-masochiste, je pense. Mais oui, je trouve qu’il est fascinant et terriblement réussi. Comme David, quoi :))
Un de mes préférés aussi. Triste mais tellement fin. Et David est tout simplement gé-nial.
Maijo: David Tennant is a God. Voilà!
J’avais totalement adoré cet épisode moi aussi 🙂
Là, je suis dans mon revisionnage de DW, et j’en suis à l’épisode Father’s day de la saison 1 … Je vais pas très vite, vu que j’avais commencé ce revisionnage y’a un an pratiquement ! (Ahah).
Je vais essayer de me mettre un coup de fouet pour être plus assidue ^^
En tout cas, chouette article 🙂
Olya: Il est génial. Quand je veux faire aimer DW à quelqu’un je lui passe trois trucs: Celui à la guerre avec Captain Jack dans la saison 1, celui avec Shakespeare dans la saison 3 et celui-là! Steven Moffat a vraiment fait un épisode trop génial!
J’adore aussi cet épisode, et ça m’avait bienf ait rire de voir Rose de plus en plus jalouse 🙂
Sinon, les décors, les costumes, cette ambiance : Une merveille !
Cryssilda: Tout à fait. Versailles fait vraiment versailles et Rose qui prend de moins en moins le tout (Cleopatra.. he talked about her once… Yes but he called her Cleo)… j’étais morte de rire! Cet épisode fait rire et pleurer à la fois… et je sui smaso mais j’adore!
Je dois défintivement être la seule à ne pas adoré cette épisode…il serait parfait en stand-alone, mais voilà je trouve qu’il détonne un peu à ce moment-là de la saison et qu’on voit un peu le défaut de Moffat ici : excellent scénariste, il a du mal à travailler sur toutez une saison en cohérence avec d’autres…je m’explique : le Docteur agit de manière totalement égoïste vis-à-vis de Mickey et Rose : il va sauver Mme de Pompadour, mais pour ce qu’il en sait, il condamne ses deux compagons à rester éternellement sur ce vaisseau dangereux ! Ce n’est pas cohérent avec les épisodes précédents et suivants et sa relation avec Rose est trop vite oubliée/mise de côté…il faut dire aussi que je l’ai vu quand j’étais shipper à fond de Rose/Ten, ça a sans doute jouer, mais je maintiens mon jugement sur la cohérence des actions du Docteur !
Je préfère largement Blink, ou Silent Library/Forrest of the Dead comme épisodes de Moffat ! C’est dommage, cet épisode avait tout pour être un chef-d’oeuvre si Moffat avait tenu compte de contexte de la saison !
Va reste un très bon épisode, mais pas le meilleur de la saison à mes yeux !
En saison 2, j’adore évidemment le finale, mais je crois que mes préférés sont The Impossible Plant/The Satan Pit !
Jainaxf: J’avoue ne pas l’avoir analysé dans le contexte de la saison mais plutôt comme un stand alone. Mais je vois totalement ce que tu veux dire par rapport à Rose dans cet épisode. C’est étonnant et on a du mal à comprendre comme il peut l’oublier ainsi alors que la relation se développe. Mais de mon côté j’ai vu ça comme un pas dans le processus d’humanisation du Docteur, qui a un crush un peu instantanné et qui se met ainsi à négliger ceux qui comptent vraiment. Un gros gros high où il cesse de réfléchir et se laisse guider par ses émotions du moment en oubliant « the big picture ». Mais je conçois que dans le contexte de la relation qui se développe, c’est un peu weird…
je le disais chez Maijo, j’ai beaucoup beaucoup aimé cet épisode aussi ! Et alors que je commence tout juste la saison 3, tu me donnes envie de revoir cet épisode parce que… I miss Rose !!!!!!!!!!!! (en même temps je me suis arrêté à « I am a human dalek » et j’en suis donc à « to be continued »…. Et je fais durer le plaisir, je risque de ne pas regarder un seul épisode aujourd’hui !!!!
Emeraude: Oui, au début, Rose m’a manqué aussi. J’ai appris à aimer Martha mais j’aime plus ou moins un aspect d’elle… malgré que ça la rend vulnérable. Par contre, le Docteur aussi, il s’ennuie de Rose et ça, ça m’a plu 😉 Sinon j’aurais été fruuuustrée!