Aveu: j’ai pris ce roman tout de suite après avoir terminé « Me before you ». J’avais prévu de lire autre chose mais j’étais… perturbée par cette histoire. Du coup, j’ai décidé de rester dans l’univers et de lire la suite.
OK.. À PARTIR DE CE MOMENT, IL VA Y AVOIR DES SPOILERS SUR « AVANT TOI ». IMPOSSIBLE DE PARLER DU ROMAN SANS ÇA.
En plus, ça va me permettre d’expliquer pour de vrai ce qui m’a dérangée dans le premier tome. Alors bon, je risque de parler autant du tome 1 que tu tome 2. Mais ce n’est pas la première fois que je me taperai un petit délire ici hein!
Doooonc! Dans ce roman, nous retrouvons Lou environ un an et demi après la mort de Will. Elle a tenté de faire ce qu’il voulait qu’elle fasse (parce qu’elle n’a aucune idée de ce qu’ELLE, elle veut faire) mais se retrouve face à un vide intersidéral, à habiter dans l’appartement acheté avec les sous de Will en bossant dans un resto d’aéroport où elle doit se déguiser en danseuse irlandaise. La joie.
Soyons francs, ce roman n’a rien de l’intensité émotionnelle de « Me before you ». Malgré tout ce que je peux reprocher à ce roman, il faut avouer que certaines scènes étaient magiques (le concert, le mariage… ). Ce tome est plus traditionnel. C’est un roman sur le deuil, sur la reconstruction de soi. J’aurais peut-être aimé davantage si je ne l’avais pas comparé au premier tome.
Car voilà, ce que j’aimais dans Me before you, c’est Will. C’est Louisa avec Will. Louisa toute seule ne m’intéresse qu’à moitié. Après deux romans complets, j’ai encore du mal à cerner la personnalité de Lou, à part le fait qu’elle aime les vêtements bizarres et qu’elle aimait Will. Le personnage de la soeur me tape toujours autant et l’un des éléments-clé de l’histoire ne m’a pas vraiment convaincue et m’a semblé surtout placé là pour nous garder dans l’univers du premier. En fait, je ne suis pas du tout certaine que cette suite était nécessaire, même si certains éléments sont bien trouvés et si plusieurs écueils ont été évités et que, j’avoue, ça aurait pu être 100 fois pire! Ce roman aura au moins servi à me faire moins penser à la première histoire. Et là, je vais parler un peu de ce qui m’a dérangée.
Me before you est sensé être un roman sur le respect du choix de chacun. Je comprends tout ça. Mais bordel, ça ne fait que 2 ans… après 2 ans, un deuil aussi grand, ce n’est pas terminé. Et oui, ce qu’a Will est terrible. Mais pas mortel (enfin, pas directement). C’est pas la SLA. C’est pas un cancer en phase terminale. Oui, peut-être que je voudrais la même chose. Peut-être. Mais je vois tous les jours des gens aussi pris dans leur corps qui seraient prêts à tout pour un jour de plus. Alors j’ai du mal. J’ai du mal à lire que la vie en tant que personne handicapée ne vaut pas la peine d’être vécue. J’ai du mal à trouver naturel de demander une telle chose à ses proches (certains comprendront). Et je trouve ça d’une tristesse infinie. Vraiment.
Mais je sens que je suis partie ailleurs hein! Comme souvent. Résumons donc. Un roman sur le deuil, pas le meilleur mais looooin d’être le pire, avec des tentatives d’humour qui n’ont pas toujours bien passé (malgré que la maman qui se découvre féministe est assez drôle) et encore une fois un fond de jugement sur certains types de vie qui me dérange un peu. Ceci dit, certaines scènes sont encore une fois belles et touchantes. Pas mal!
1 Commentaire
J’ai peur que ce ne soit pas trop pour moi ce truc, et l’auteur en général 🙂