A Dowry of Blood – S.T Gibson

Mon amie Sous le Ciel m’avait dit que ce roman, c’était pour moi because gothique. Comme c’est une histoire de vampires, je n’aurais pas du tout été tentée sans elle, même si j’avais reçu le roman dans une box. Oui, un autre. Ça a au moins eu comme effet de me faire lire l’un de ces livres qui s’entassent – mais s’entassent joliment – chez moi!

De quoi ça parle

Constanta nous offre ici sa confession. Elle a été sauvée par un être fabuleux mais aussi sombre et dangeureux. Éveillée à la vie éternelle, au cours des siècles s’ajoutent à leur couple une belle femme aristocrate ainsi qu’un jeune artiste… et dès le départ, nous savons que le créateur est mort. Tué par elle.

Mon avis

Cette autrice a une plus, mais une plume! C’est poétique, riche, imagé et j’ai eu l’impression de voir se peindre devant mes yeux des images somptueuses et sirupeuses, toutes en rouge et or. Un peu comme le film de Coppola mais avec un peu de Van Helsing. L’atmosphère est hyper réussie et je voyais vraiment les personnages évoluer en marge du monde qui change autour d’eux. La mythologie vampire a aussi un petit quelque chose d’Anne Rice.

Entendons-nous, pour moi, ce roman est une allégorie de la violence conjugale avec un petit côté queer et polyamoureux. Tout y est, c’est même un peu « in your face ». La jeune femme au bord de la mort sauvée par un homme trop beau pour être vrai, à qui elle doit tout. Rapidement, elle est sous son emprise, perdant le contrôle de sa vie. J’ai adoré la première partie, même si j’aurais aimé que la lune de miel soit plus longue un peu, pour que bous comprenions mieux la fascination que tous éprouvent pour ce personnage dont elle a choisi de voler le nom.

Certes, ça va un peu vite. Plusieurs siècles sur 300 pages, c’est rapide. J’aurais peut-être aimé un peu plus de profondeur dans les personnages et j’aurais aussi aimé voir les relations entre eux se développer mais le choix de l’auteur est logique également. En effet, le vampire originel les dépouille rapidement d’une partie de leur individualité, ce qui les rend plus difficile à connaître réellement. Nous comprendrons donc petit à petit ce qui a pu arriver et comment les relations ont pu évoluer jusqu’au point de non-retour. Avouez que les romances queer entre les fiancés de Dracula… c’est fascinant, non?

Le récit prend la forme d’une longue lettre écrit par Constanta à son créateur. Elle s’adresse à lui à la 2e personne et comme je le m’entionnais en ouverture, l’écriture est juste magnifique. Une autrice que je le relirai définitivement. Lucky me, j’ai 2 autres livres de l’autrice dans ma pile… merci les boxes!

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