Vous le savez tous, je ne fais pas les choses à moitié, surtout quand il est question de ces monstres kulturels (copyright Fashion) que sont les Harlequin!! Comme il semblerait que j’aie eu un petit rôle à jouer dans cette idée folle initiée par Fashion et Chiffonnette – là, je parle des maintenant célèbres Harlequinades 2009 – j’ai décidé de ne pas faire les choses à moitié et je vous offre donc aujourd’hui cette:
« Étude comparative du Harlequin d’hier à aujourd’hui, dans une perspective sociologique, psychologique et… baisologique »
Ça fait sérieux, non??
J’ai donc lu non pas un mais QUATRE Harlequin!! Oui oui, quatre!! Un échantillon sooooo aléatoire (*tousse*) de deux Harlequin ayant été publiés en 1979 (les numéros 30 et 36) et de deux autres publiés en 2009, à trente ans d’écart. J’ai abouti avec la collection Azur parce que ce sont les seuls sur lesquels j’ai pu mettre la main mais selon le maintenant célèbre sondage, j’ai bien mal choisi car je serais plutôt de type « Black rose » ou « Historiques »… j’aurais dont du faire ça avant!!! (*insérer main qui se tape sur le front avec l’air d’être au désespoir*)
Et j’ai même apparié les thèmes à part de ça!
Dans la catégorie « mariages arrangés ou forcés », il y a eu:
« Mon mari, cet étranger » (Anne Mather, 1979): Jake Howard, millionnaire beau et cruel, a choisi Hélène comme épouse trois ans auparavant parce qu’elle avait la famille et la beauté qu’il fallait. Mais il la méprise pour avoir même accepté de l’épouser et Hélène lui est complètement insensible. Au point qu’ils vivent comme frère et soeur et ne s’en plaignent pas, ils ne se sont même jamais vus autrement qu’habillés pour sortir. Mais un jour, Jake revient de voyage et Hélène est sortie avec un ancien prétendant. Ôooo insulte suprême pour le Mâle possessif qui a selon lui acheté son épouse en l’ignorant superbement!! La colère de Jake ébranle Hélène, coeur de glace n’ayant rien ressenti depuis la mort de son père et soudain une terrible tension s’installe parce que bon, ils ne se fichent plus l’un de l’autre même si leur sport préféré est de se lancer des insultes par la tête! Mais ô malheur, ils se retrouvent soudain pris pour DORMIR DANS LA MÊME CHAMBRE! Hélène est scandalisée mais oups… elle réalise qu’elle n’est pas si froide qu’elle ne le croyait et qu’en fait, elle est la passion faite femme. Bon, il n’y a pas de problème à ça, bien entendu, vu qu’ils sont déjà mariés! Mais tous les deux ne veulent rien s’avouer et font comme si de rien n’était parce qu’ils sont soit totalement aveugles soit totalement stupides (ou un peu des deux) même s’ils sont terriblement blessés mais bien entendu, après une fuite chez la mère du monsieur et un retour en catastrophe, tout est bien qui finit bien! (je me moque… mais ça reste mon Harlequin préféré… à vie! J’aime et j’assume, malgré l’extrême kitchitude!!)
« Le fiancé d’une autre » (Michelle Reid, 2009): Lizzie, fille d’un homme d’affaire ruiné, est invitée au mariage de sa meilleure amie, Bianca, avec un millionnaire italien, le beau et ténébreux Luciano de Santis. Sauf qu’à quelques jours du mariage, la mariée fiche le camp avec le propre frère de Lizzie. Bien entendu, c’est la pauvre fille qui est prise pour aller le dire au mari abandonné, mari qu’elle a sur un coup de tête embrassé dans la cou pendant une réception! Et le mari insulté ne trouve rien de mieux à faire que de la garder prisonnière dans son domaine et de l’obliger à l’épouser à la place de Bianca. Ce qu’elle accepte de faire, après maintes protestations parce que monsieur menace de ruiner son père et son frère. Mais Lizzie n’est pas insensible au beau Luciano à qui, bizarrement, elle avait tombé dans l’oeil. Aussitôt à moins de 3 mètres de distance, ils se sautent presque dessus et réalisent que leurs anatomies sont faites l’une pour l’autre. Sauf que Lizzie est persuadée, malgré mille preuves du contraire, que Luciano se fiche de sa gueule et elle passe son temps à l’accuser de mille maux, jusqu’à ce qu’elle finisse par croire ce qu’il lui dit: il l’aime à mourir et, dans le fond, est bien content que Bianca ait foutu le camp!!
Dans la catégorie « Ancien amour retrouvé », j’ai:
« Le maître du manoir » (Anne Mather, 1979… je jure que c’est un hasard): Tamar (c’est quoi ce nom, sérieux??), peintre presque célèbre, décide d’aller se promener dans le village de son enfance, où elle a été cruellement trompée 7 ans auparavant. Mais Ross Falcon, l’homme riche et puissant qui en a épousé une autre, l’attend de pied ferme et, bien entendu, la hait visiblement pour une raison qu’elle ne comprend pas. Mais voilà que la maman du monsieur décide que Tamar doit convaincre Ross (qui la déteste, n’oublions pas) d’éduquer sa fille, qui est sourde et muette (parce que l’épouse est décédée) alors que monsieur, qui a une volonté de fer, ne veut rien savoir. Les deux décident donc de s’insulter joyeusement pendant 150 pages jusqu’à ce que Tamar reparte chez elle après s’être confiée au curé du village, qui se dépêche de tout raconter à Ross, qui repart illico la chercher parce qu’au fond, il l’a toujours aimée et que le tout était un malentendu (et ils n’avaient pas eu l’idée de s’en parler avant, bien entendu… trop orgueilleux!) Mais comme ils ne sont pas mariée, ils ne s’envoient pas en l’air.
Le milliardaire de Northcote » (Madeleine Ker, 2009). Penny a quitté Ryan, millionnaire et riche investisseur dans le domaine du cinéma, parce qu’elle a l’impression de ne pas être à sa place et qu’il descend tous ses amis, sa vie, ce qu’elle aime. Un an après, elle est la meilleure fleuriste du monde mais soudain, Ryan la retrouve, l’ayant cherchée sans relâche tout ce temps, toujours débordant de passion. Mais il la soupçonne d’un acte « terrible », « horrible », « cruel » et « dégoûtant »: d’avoir avorté. Malgré tout, il la séduit à coup de « Tu es belle », « tu es merveilleusement belle » et « tu es la plus belle femme du monde » et ils baisent joyeusement – mais sans attaches parce qu’il a changé et qu’il la laisse décider, maintenant – pendant tout le livre jusqu’à ce qu’elle finisse par décider qu’elle veut baiser avec des attaches, à la fin du livre, alors qu’ils se marient dans une cérémonie « simple, mais la plupart des invités leur dirent que c’était la plus belle à laquelle ils avaient jamais assisté ». Ah oui, j’ai oublié de préciser que les étreintes sont si fantastique que Penny pleure régulièrement après. C’est précisé. Plusieurs fois. C’est bien, non??
Comparons, maintenant!!!
Ce qui n’a pas changé:
– Les héroïnes sont toujours d’une grande beauté et ont souvent des yeux et des cheveux de couleur bizarre. Bien entendu, elle n’en sont pas conscientes, sont d’une grande naïveté, ont les intentions les plus pures de la terre et sont la gentillesse incarnée.
– Les héros sont idéalement millionnaires, grands, ténébreux, impassibles en apparence mais brûlants à l’extérieur. Ils tombent toujours en amour éternel avec la gentille héroïne un peu niaise, même s’ils pourraient avoir toutes les femmes de la terre!
– Les domaines sont paradisiaques. Chaque millionnaire a son – ou ses – châteaux personnels un peu partout sur la planète.
– Les héros et les héroïnes, après 30 ans, n’ont toujours pas comp
ris qu’au lieu de croire absolument tout que racontent tous et chacun, ils pourraient genre… faire un truc auquel ils n’auraient jamais pensé… SE PARLER! Mais bon, ça ne leur traverse toujours pas l’esprit!
– Depuis 1979, il semble toujours aussi évident de réaliser qu’en fait, on ne déteste pas l’autre, mais qu’on est en amour par dessus la tête!! Et bien entendu, on ne comprend absolument rien des intentions de l’autre, qu’on interprète TOUJOURS, TOUJOURS, TOUJOURS tout croche!!!
– Le fait de se chanter des bêtises les plus horribles les unes que les autres semble attiser l’amour!
– Depuis 1979, rien n’a changé. Leur première nuit d’amour leur procure toujours une expérience inoubliable et l’orgasme de leur vie. Bien entendu, le millionnaire est également l’amant du siècle et leur permet d’atteindre le septième ciel, le plus souvent à plusieurs reprises!
– Les Harlequin regorgent toujours de comparaisons boiteuses et faussement poétiques qui nous font écarquiller les yeux de découragement… Les romans pullulent de volcans en éruption et de fleuves bouillonnants (références pigées dans ces livres et aussi dans d’autres que j’ai feuilletés pour faire mon choix!).
Ce qui a évolué:
– En 1979, il fallait être marié pour faire « la chose ». Aucune importance si le mariage est de convenances, forcé ou tout autre synonymes! Il faut juste qu’ils aient signé le petit papier!! En 2009, c’est un petit « plus » mais bon, pas du tout obligatoire… sauf que ça finit généralement comme ça quand même!!
– En 1979, ils s’envoient en l’air à la fin du livre ou du moins aux alentours des trois quarts. On nous fait languir! En 2009, ça commence à la page 30 et ça continue jusqu’à la fin, sans relâche et intensément. Et bien entendu, chaque baise est mieux que la précédente!!!
– En 1979, on possède « le désir toujours vivace de goûter au fruit défendu » et, quand on se fait réveiller « par des baisers obstinés », on répond « avec auttant de passion que lui, sans se soucier des conséquences » (je jure que je ne niaise pas, c’est THE description sensuelle du livre, THE fois où ils LE font – alors qu’elle est « intacte », bien entendu). En 2009, c’est plus hard core. Pas mal plus hard core. On « embrasse le coeur de l’intimité », on « mordille les téton*s qui se dressent gorgés de désir », les doigts se glissent un peu partout, « chaque coup de rein procure une sensation indescriptible » et le plaisir assaillit « avec la même force que le fleuve qui coulait en bas de la colline ». Plusieurs fois dans le roman, à part de ça!
– En 1979, les femmes avaient des courbes voluptueuses et les hommes montraient « la preuve de leur désir » (probablement à travers leur pantalon mais ce n’est pas nommé ainsi… trop cru!) ou, à l’occasion, des « virilités ». En 2009, les femmes ont des « mam*lons durs et tendus de désir » et des « intimités féminines mouillées de désir », tandis que les hommes ont des « membres turgescents », des « ér*ctions impressionnantes et dures » qui « pulsent sous les doigts » quand on les saisit et des « s*xes durs qui s’apprêtent à pén*trer ». Bordel, je n’ose même pas voir tous les pervers qui vont se ramasser ici à cause de ce foutu billet… j’ajoute des *** ok??
– En 1979, on se disait des bêtises pendant les 8/9 du roman. Et ça se résoud pendant les dernières pages. En 1979, on s’insulte pendant les 5/6 du livre et on s’envoie en l’air entre les épisodes. Et les femmes de 1979 étaient beaucoup plus tolérantes qu’en 2009… on pouvait leur dire beaucoup plus d’horreurs, être beaucoup plus méchants avec elle et être beaucoup plus « rough »! Elles avaient aussi une tendance à lancer des « vous êtes infâme », « vous êtes odieux » ou « vous êtes méchant » à toutes les deux pages… En 2009, le registre d’insultes est plus varié!!
En résumé, en 30 ans, la société a évolué dans deux sens:
– On baise après moins de pages et avec plus de détails et moins de de mariages.
– Notre vocabulaire a augmenté et nous sommes plus a même de nous dire des bêtises… et pas toujours les mêmes! Quelle amélioration considérable!
Révélateur, non? Et avouez que ça fait un peu peur!!!
Vous pensez que je peux rédiger une thèse avec ça, moi??
PS: Je pense que je vais rester aux vieux Harlequin… je pense que c’est cette attente que j’aimais… je suis terriblement vieux jeu!!!
PS2: J’ai encore trouvé le moyen d’écrire un roman… qui veut me donner un cours de « résumé 101 »??
50 Commentaires
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Une étude sociologique édifiante et qui aura sa place sans aucun doute dans les anthologies des études sur l’évolution de la femme à travers les représentations littéraires… j’admire tout simplement ton sens du dévouement et ton sérieux dans la tâche que tu t’es fixée…
mes hommages, tu obtiens ton certificat Résumé 101 haut la main!!!!
Il faut remarquer quand même que, 30 ans après, les auteurs considèrent toujours que le mariage est l’aboutissement d’une vie. Aucun héros milliardaire qui se respecte ne proposerait à sa chère et tendre de simplement emménager chez lui. Et il y a généralement à la fin du bouquin une grossesse en route, ou un projet de grossesse, au minimum. Après tout, les femmes ne sont bonnes qu’à ça, surtout quand elles sont niaises et inexpérimentées.
C’est vrai que si moi j’épousais un milliardaire, je ne m’enquiquinerait pas à m’accrocher à tout prix à une carrière. Mais devenir une bobonne n’est pas obligatoire non plus.
Comparaison très intéressante !! Bravo Karine pour ton superbe billet 🙂
Je suis d’accord avec Nataka, il y a toujours le mot « mariage » ou « engagement à vie » qui est prononcé plusieurs fois même dans les romans modernes, je trouve ça aussi flippant que ces collections où les femmes sont forcément (très) inexpérimentées et où c’est tant mieux, l’homme ayant tant de choses à leur apprendre et se retrouvant être le seul homme de leur vie.
Sinon, ton article est très intéressant (et très drôle) et étant moi-même une aventurière d’après le test, je confirme que les Grands Romans Historiques sont manifestement plus mon truc, y a pas à dire : j’en ai lu un que j’ai carrément bien aimé et je pense que si je l’avais lu ado je me serais pâmée… Tsss, incorrigible.
Le truc sur l’avortement ça fait un peu peur quand même surtout quand on voit que ça date de 2009…ça jette un froid tout à coup dans la folle ambiance de ces harlequinades. Merci pour ton abnégation, je reste sans voix devant ton score de lecture, moi j’en suis à trois et je sature grave.
Je suis explosée de rire (en silence, car je te lis en douce au bureau)!!!
J’adore : « Bordel, je n’ose même pas voir tous les pervers qui vont se ramasser ici à cause de ce foutu billet… j’ajoute des *** ok?? »
Et tes conclusions sont ébouriffantes
J’ai une très grande préférence pour les « membres turgescents »
GRAND GRAND GRAND billet chère Karine. Le monde de la sociologie, de la psychologie (et de la baise) t’en sait gré.
Et moi aussi
Sacrée étude comparative! Et intéressante! Et drôle! Et whaaaa!
Et oui, ce sacro-saint mariage… Un peu effrayant quand même cette vision des relations amoureuses!
Karine, docteur ès Harlequin ! Ça en jette, non !
Bon, à ce que je vois, les Harlequins sont donc toujours les mêmes … tu en as lu 4 ! Bravo, j’applaudis !
Et voilà Karine, maintenant que tu as décortiqué toutes les ficelles des Harlequins on va bientôt te proposer d’en écrire!
J’ai bien ri en lisant ton billet 🙂
Si ça c’est pas de l’étude comparative ….. J’aime beaucoup.
Dans la collection Blanche, il n’y a pas de millionnaires! D’argent, il n’en est même pas question!
L’avortement est banni de tous les Harlequin semble-t-il. Mais la plupart de ces romans sont américains au départ.
Tamar est une femme de l’Ancien Testament. Deux hommes se sont battus pour elle : Absalon et Amnon. Le deuxième en est mort.
On nomme des filles Tamara mais Tamar, c’est plutôt rare…
Ah, merci Karine ! Une bonne tranche de rire dès le réveil (oui, tardif), ça fait du bien ! Je te félicite , 4 Harlequins, bravo d’avoir tenu jusque là. Ca fait un peu peur en effet cette vision charmante de l’Amoooour entre hommes et femmes !
des « baisers obstinés », j’adore! Mais où sont donc cachées ses pépinières de milliardaires ? Ils le disent ou pas ?
Karine, sache que le jour où tu écriras des billets de moins de dix lignes, je renierai ton blog ! 😉 Il fallait bien un looong billet pour développer ton étude comparative,qui me laisse bouche bée (et hilare, je le reconnais). « Le fiancé d’une autre » a une intrigue monstrueuse ! Mais il faudrait que je trouve de vieux Harlequins aussi, ça peut être marrant… Bref,MERCI pour cette étude brillante, et j’ai la même question que Cathulu : mais OU trouver un fichu milliardaire ?!
Décidément je vais lire TOUS les articles sur les Harlequinades et je sens que je vais bien rire, mieux que si je lisais les Harlequin eux-mêmes !!
J’ai adoré tes résumés et ton étude comparative est illuminante. C’est marrant la différence qu’il y a entre ceux que tu as lu de 1979 et ceux que j’ai lu de 1984, parce que dans les miens, l’héroïne n’est pas niaise et le héros n’est pas milliardaire, dans l’un c’est le propriétaire d’une distillerie et d’un chateau mais la distillerie a parfois des mauvaises années et dans l’autre c’est un joueur de base-ball futur retraité avec quelques investissements, ils sont riches mais sans excès. Et les héroïnes ne sont plus vierges, quand elles refusent l’homme ce n’est pas au nom de conventions sociales liées à la chasteté mais pour ne pas être de simples accessoires dans la satisfaction du désir masculin. Ton billet me donne envie de lire un des 2009, juste pour voir à quel point la représentation des scènes de copulation a évolué dans le vocabulaire et son rôle dans le roman. Mais sinon, je suis comme toi, je préfère les anciens, je trouve du charme à l’attente et dans les diverses scènes où le bellâtre trop sûr de lui se fait repousser.
MERCI!! j’ai beaucoup ri grâce à cette très sérieuse étude!!! 🙂 je n’en ai lu qu’un pour l’instant (collection Blanche, section Grand-Patron)… et ce fut… épique! Le prochain sera un milliardaire je pense!
Fabuleux ce billet !
Si j’ai bien tous compris des Harlequins (les miens datent de la fin des années 80 et ils resssemblent encore beaucoup à ceux de 1979 !), on est obligé de haïr l’homme avant de l’aimer à la folie :)) !
Bon je sens que je vais faire attention la prochaine fois qu’un mâle me manquera de respect… 😉
Tu es désopilante, ma chère, comme toujours. Je ne saurais choisir quel titre me plaît le plus. Chose certaine, il me rappelle les films (sans doute des adaptations, rien de moins) que j’aimais (voui, j’assume) parfois regarder l’après-midi, il y a une dizaine d’années. (En fait, je me demande pourquoi j’ai arrêté? Ah. Oui. Je suis devenue adulte.) Ça me manque. Tiens, je vais me taper quelques harlequins cet aprem’
Les résumés des deux premiers romans font limite froid dans le dos, est-ce qu’il existe une collection « château gothique » chez Harlequin ? On comprend que Bianca ait foutu le camp !
Sinon ton billet est mémorable, bien sûr !
Excellent ! Quelle étude ! Indispensable, franchement… enfin, indispensable parce que l’intitulé de tes recherches fait état d’une approche baisologique, bien sûr
Tes stats vont exploser. Tu peux craindre une invasion de pervers en tout genre !
Je souris en lisant ton message 😉 Quelle belle étude tu nous as fait là
Qu’ils soient petits, moyens, longs, très longs ou d’une seule ligne, lire tes mots est un sacré plaisir peu importe leur teneur.
Merci d’être là.
Euh nan, malgré que j’aime beaucoup cette étude, je ne me mettrai pas aux Harlequins. Lol! Belle journée
Pour la thèse, aucun problème, tu es plus que prête !!!
J’hallucine sur les »intimités féminines mouillées de désir » et tutti quanti. Je n’ai pas encore commencé un Harlequin, c’est vraiment comme ça maintenant ???
JE suis bien d’accord avec toi, il faut faire les choses s&rieusement (d’où les achats impulsifs : 6 harlequins d’un coup :-))… sacré analyse que tu nous fais là et qui correspond pas mal à mes lectures (quoique pour l’instant je n’ai qu’un milliardaire sur trois livres, pas une mauvaise moyenne je trouve :-))) J’avais eu l’idée de faire une analyse dans le temps mais je n’ai pas trouvé mon bonheur dans les bacs, à la place, je vais comparer les collections (enfin celles que j’ai trouvé :-))) hihi c’est n’importe quoi ces harlequinades…
je voulais écrire « MES achats impulsifs » bien sûr !
Je suis impressionnée par cette fascinante étude des moeurs harlequinesques. Sérieux et poilant vont ensemble ici. Quel exploit ! Tu me mets la pression là. Je n’ai pas encore écrit mon billet. Tu vas retenter une de ces lectures gorgées d’amour où tu es vaccinée pour de bon ?
J’ai en lu une couple quand j’étais adolescente et je me souviens de quelques-uns ou l’héroïne était une orpheline qui avait été élevée au couvent par des soeurs. Elles n’avaient que 18 ans et l’homme était toujours dans la trentaine… Quelqu’un m’a déjà dit que les auteures appliquaient toujours le même canevas pour leur histoire, un genre de « recette Harlequin »… Merci de m’avoir fait rire!
Je suis arrivée ici par hasard, et j’ai tellement ri toute seule en vous lisant. Quel humour vous avez! Ça fait du bien, d’autant que je vis une période sombre depuis des mois. Alors merci!
J’ai lu quelques-uns de ces livres au cours de mon adolescence, et la seule phrase qui m’est restée en tête est « Il prit son jeune sein dans sa main ». Je dois être perverse!!!
Lise pas de blogue
Pimpi: N’est-ce pas que j’ai pris ça au sérieux!! Le pire c’est que j’ai bien le goût d’un « historique »!!
Nataka: Eh oui… ya des choses qui ne changent pas!!! Et même mariée avec un milliardaire, je pnse que je trouverais bien bien pénible de rester tout le temps à la maison!!! Il me faudrait bien des déjeuners et des séances de magasinage!!
Fleur: Thanks! N’est-ce pas que cette comparaison vaut le coup!
Fashion: Je veux le titre de ce fameux roman!!! Ab-so-lu-ment!!
Chimère: Les deux bras ont failli me tomber quand j’ai vu ça!!! Incroyable, non!!! Quant à lire des Harlequin, aucun problème avec ça… quand c’est vraiment pénible, on peut lire vite… et on perd rien!!
Uncoindeblog: C’est fou comment on peut tirer les conclusions qu’on veut… et pas trop de pervers en vue, je pense…. oufffff!!
Ofelia: Aaaah, ces turgescences!!! Que serait le monde Harlequinesque sans elles! :))
Chiffonnette: C’est fou, quand même hein!! Pour moi, qui n’ai pas été élevée de façon très religieuse, ça fait un peu peur, j,avoue!!
Leiloona: Je suis à la veille de demander mon doctorat honorifique!! ;))
Tiphanie: Oh, My. God. Moi, écrire un Harlequin… ce serait la catastrophe assurée! Je me ferais mettre dehors en deux temps trois mouvements!!!
Hydromiel: C’est fou comme les choses ne changent pas tant que ça, en fait, version Harlequin!!
Dominique Poursin: Merci pour l’explication du nom! Je me demandais vraiment d’où ça sortait!! Au moins, dans le livre, personne n’en est mort, même s’ils se sont battus un peu!!!
Flo: Je n,ai aucun mérite… j’en ai lu des tas, de Harlequin… et ça me fait toujours un peu rire!!!
Cathulu: je voudrais bien le savoir, moi aussi! :)) Ils pourraient au moins nous donner la carte au trésor pour les trouver!!
Erzébeth: Il faudrait monter un groupe d’études et d’intérêt sur « comment trouver un milliardaire »!!! Ca en intéresserait plus d’une!! Quant à cette étude, elle ne pouvait se conclure en quelques lignes… ça n’aurait pas fait sérieux, sinon!!
Gio: C’est ce que j’ai entrepris de faire aussi! Je me suis littéralement tordue de rire!!
The Bursar: Dis donc, ça a évolué de 1979 à 1984!!! J’en ai tout un éventail entre 1979 et 1989 (l’année où grand-mère est décédée)… je vais donc pouvoir faire des comparaisons!!! Mais la différence de vocabulaire était frappante, dans ceux que j’ai lus!!
Choupynette: Épique, c’est le mot! Catégorie Grand Patron… c’est quand même pas mal!!! Même si bon, je ne pense pas que je serais tentée par mon patron!!
Iluze: Ouaip, je pense que c’est obligé! Il faut se dire bien des bêtises et tout mal intrepréter… et après, c’est le grand amour!!! du coup, je commence à me poser des questions sur certaines personnes!
Charlie Bobine: Rien de mieux pour se changer les idées, ces Harlequin! Mais je ne savais pas qu’il y avait des films, par contre… j’en apprends!!
Rose: Je ne sais pas s’il y a une collection château gothique… mais si c’est le cas, je suis preneuse!! Et cest vrai que ces histoires sont invraisemblables!!!
In cold Blog: L’invasion de pervers est encore sous contrôle… je croise les doigts! Et franchement, c’était une étude nécessaire, non?? Comment a-t-on fait pour vivre sans!!
Lilibook: Le pire, c’est que c’est à peine exagéré… je dis bien à peine!!
Suzanne: Thanks! Et non, tu n’es même pas tentée? Même pas un peu? Vraiment tu manques une énooooorme source de kulture! ;))
Restling: J’ai fait un saut aussi quand j’ai lu cette phrase, surtout qu’on parlait de doigt qui s’y amusait en même temps!! Du moins, c’était ça dans les deux que j’ai lus!!
Yueyin: oui, je veux une analyse parcollection!! Ca manque à ma culture!! Et quoi, UN SEUL milliardaire!! Mais tu t’es fait avoir, ma pauvre! ;))
Laetitia la liseuse: naaaaa. pas gavée encore! Je veux tenter un historique ou un black rose parce que ça semble être ça, mon truc… selon le grand Harlequin-Manitou!!
Nélimuse: Il me semble avoir lu ça aussi, dans un livre de lecture au secondaire, cette recette! Je l’ai bien recherchée ensuite, sans mettre la main dessus! Et oui, 18 ans pour la fille, 33-34 pour le gars, ça semble être la différence d’âge parfaite… Je vais proposer ça à mes copains célibataires, je pense!
Lise: Merci de votre passage!!! Et à l,adolescence, c’est une phrase qui frappe!!! Ah, ces fameux Harlequin!
J’adore ton biller! Encore un bon moment de rigolade pour moi, merci!
MErci beaucoup pour ce billet ! J’ai lu un Harlequin de la collection Luna (la suite est en cours) et c’est plus axé sur l’action que sur l’amour, comme quoi tout dépend des collections.
Ceci dit, je vais tenter un harlequin version 2009 pour en avoir lu au moins un dans ma vie…
(je suis morte de rire en écrivant… tu as bien fait de mettre des **** )
Ah, Anne Mather! Qu’est-ce que ce nom peut declencher des souvenirs! J’ai eu ma periode Harlequin vers 12 ans (oui, j’ai commence jeune, je piochais dans la collection de ma mere), je venais meme demander des explications sur des termes que je ne comprenais pas!
Le seul truc que je retiens des bouquins de Mather (auteure prolifique dans les annees 70) est le fosse qui existe entre le heros et l’heroine. Il a generalement 40 balais et la damoiselle 20 ans de moins.. La chair fraiche, tu comprends… Et surtout oie blanche comme c’est pas permis!
En tous cas, ton etude comparative a ete un delice a lire.. Ce me donnerait presque envie de replonger dans les vieux bouquins de ma mere.. 😉
Après un safari à Marakuda qui date de 1978, j’ai « Un célibataire très convoité » et « Souvenir d’une nuit d’été » qui date de la fin des années 90. Je ne manquerai pas de relever à quelle page a lieu la chose. Les tiens sont également en 11 chapitres à tous les coups ?
Pimprenelle: Les billets Harlequin sont encore mieux que les livres, je pense!!
Ankya: Je pense que les *** étaient nécessaires… pas de pervers en vue… mais de drôles de recherches, par contre!!! Dans les miens, pas vraiment d’action… pas du tout ou presque, en fait!!
Oopsgal: En effet… une bonne différence d’âge (et d’expérience) semble toujours nécessaire avec cette auteure!! Mais c’est une de celles que j’appréciais étant ado (car oui, j’avais mes auteures préférées… c’est terrible, non??)
Baudoin: Je n’ai pas vérifié pour les chapitres!! Je pense que je me pencherai bientôt sur le célèbre Harlequin numéro 1, que j’ai chez moi… juste pour ça, ça vaut le coup!! Et je suis curieuse de voir si le nombre de pages baisse graduellement avec le temps!! 🙂
Tu as eu un sacré courage. En même temps, certains Harlequin sont sans doute plus agréables à lire que certains livres dits de qualité !
Ahah, j’ai bien rigolé ! Dire qu’avant de lire mon premier Harlequin, je pensais que tout restait très prude et dans les convenances… alors qu’en fait ça frôle le porno! ah la la, ces femmes toutes bien mises qui lisent des harlequins dans le train….
J’ai commandé mon harlequin aujourd’hui sur amazon, je te raconte pas ce que amazon me conseille maintenant…
j’adore cette étude comparative !!! je commence à peine ma tournée des blogs à harlequins (!) et je sens que je vais me délecter !!! finalement c’est tout aussi drôle que d’avoir lu un harlequin (ce que je n’ai pas fait, je devrais peut être avoir honte?? ;-))
Géraldine: Bah… je ne le dirai pas trop fort mais bon, je n’ai pas besoin de tant de courage que ça ;)) Je ne déteste pas ça taaaaant que ça!!!
Cryssilda: Des fois, c’est assez particulier, disons!!! Bon, pas pire que bien d’autres choses « sérieuses » que j’ai lues! Mais disons que la pruderie a évolué avec le temps!!
Emeraude: C’est aussi drôle… sinon plus! J’adore ces billets et j’adore Harlequinades!!
Émeraude:
Et bien! quelle étude!
Edelwe: Hautement scientifique et kulturel, n’est-ce pas!
J’adore ce billet! j’adore les Harlequinades!
Et j’attends avec impatience ton étude du n°1…
Mo: Je les adore aussi!! Les billets sont mieux que les livres! Et bonne idée que cette étude du numéro 1! Soon, soon!!
Tu m’épates avec tes comparaisons à 30 ans d’écart ! Les choses ont pas mal bougé et les mentalités aussi … Les Harlequins sont toujours calqués sur le même canevas, il n’y a que les noms (et encore !) et les pays qui changent (quand ils ne les inventent pas !). Pour ce qui est de s’envoyer en l’air, j’ai raté le mien. Parce que de mon côté, les deux futurs tourtereaux s’ignorent tant et plus et s’entendent comme larrons en foire … Je suis à mi-parcours, et rien de ce côté-là ! je suis chez Sissi impératrice, donc difficile de sortir des convenances dans ce milieu guindé ! Mais j’espère que tu vas continuer ton introspection chez harlequin, pour nous offrir d’autres analyses aussi … pertinentes !
Nanne: Mon introspection devrait se poursuivre… je ne sais pas si ce sera aussi sociologique par contre!!! Ca m’amuse et ces billets un peu partout sont délirants!!!
Arf! Il va falloir que je m’y mette aussi, à cette étude hautement kulturelle…
Keisha: Certainement… faudrait pas être en manque de kulture!! ;))
L’étude sociologique la plus drôle jamais lue, et ma première étude baisologique, passionnante en tous points ! Bravo, surtout ne fais pas trop court la prochaine fois, on se régale à te lire !