Pour le mois d’avril, j’ai choisi de vous parler de Arto Paasilinna, en me disant que, peut-être, si j’écrivais son nom 22 fois dans bon billet, je finirais par me souvenir de l’ordre des syllabes ainsi que du nombre de « s », de « l » et de « n » dans son nom… mais je crois que c’était viser un peu haut!!! En plus, les informations sur son compte dans une langue que je suis capable de lire sont relativement peu nombreuses… la majorité des infos que j’ai ici proviennent de la célébre encyclopédie en ligne… en espérant qu’elle ne soit pas trop dans le champ!
Arto Paasilinna est né le 20 avril 1942 (pour une raison ou pour une autre, j’étais certaine que c’était le 22… de là les deux jours de retard!), né en Finlande (plus précisément en Laponie finlandaise) en pleine 2e guerre mondiale. Sa famille (les parents et les 7 enfants) fuit les armées nazies et se réfugie en Norvège, puis en Suède… et dans d’autres endroits dont je n’avais jamais entendu le nom avant!
À l’adolescence, Paasilina a exercé plusieurs métiers avant de reprendre ses études de journalisme. Il a toujours été très proche de la terre, de la faune et de la nature. Il a en outre déjà été bûcheron et ouvrier agricole. Cette période a grandement influencé une bonne partie de son œuvre.
Il travaille comme journaliste de 1963 à 1988. Il commence à écrire de la fiction en 1972, en finlandais. Dans cette langue, il a écrit 31 romans (dont je vous épargnerai les titres… vos pauvres yeux me remercieront et je ne veux pas vraiment y passer la nuit!!) dont 11 ont été traduits en français, souvent plusieurs années après la parution originale. On dit de ses romans qu’ils sont remplis d’humour et sont parfois qualifiés d’écologiques. Citons entre autres « Le lièvre de Vanaten », « La douce empoisonneuse », « Petits suicides entre amis », et « Le bestial serviteur du pasteur Huuskonen ». Paasilinna aurait également écrit pour le cinéma, la radio et la télévision.
Il habite toujours en Finlande avec sa femme, avec qui il a eu deux fils (qui, je l’espère pour eux, n’habitent plus avec eux, étant respectivement âgés de 44 et 41 ans!). À noter que quatre des enfants Paasilinna sont écrivains. Il semblerait également que « Paasilinna » ait été inventé par le père de l’auteur suite à une chicane familiale. Il signifie « forteresse de pierre » en finnois.
Dans le cadre du challenge « Celebrate the author », je lirai « La douce empoisonneuse », déniché de justesse au salon du livre de Québec! Je vous jure, c’était une NÉ-CES-SI-TÉ, cette visite!!!
15 Commentaires
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J’ai trois de ses romans dans ma PAL, et grâce à toi, lorsque j’en ouvrirai un, l’auteur me sera déjà plus familier ! L’as-tu déjà lu ?
Décidément, on a des points communs : les visages des mangas et maintenant les syllabes de Paasilinna (que je viens de copier-coller de ton message) ! J’ai seulement lu « Le Lièvre de Vatanen », sans être convaincue. Mais je ne demande qu’à changer d’avis : j’attends donc ta critique avec impatience !
Voilà un auteur que j’aime beaucoup, j’ai dû lire 4 ou 5 de ses livres et « Le lièvre » est dans mon Challenge ABC. J’aime beaucoup son humour pince sans rire, parfois noir. « La douce empoisonneuse » est réussie de ce point de vue.
Merci pour ton article, j’aime beaucoup cet auteur. On parle souvent du Lièvre de Vatanen ou de Petits suicides entre amis, mais j’ai beaucoup aimé La douce empoisonneuse ! C’est mon préféré, je crois…
Ah ! J’étais pratiquement morte d’ennui avec « Petits suicides entre amis »… du coup, je me méfie grandement de cet auteur (qui doit faire exprès d’avoir un nom compliqué pour qu’on se trompe dans l’orthographe ! si c’est pas vache, ça, quand même). On aura ta critique dans quelques jours, c’est ça ? Eh bien, j’attends 🙂 Et bonne lecture !
Bladelor: Non, je ne l’ai jamais lu… ce sera une découverte pour moi! Aelys: Et moi, je l’ai copié-collé dans Wiki, le fameux nom!!! J’ai fait exprès de choisir autre chose que « le lièvre de Vanaten », que je lirai probablement si j’aime « La douce empoisonneuse ». Ys: J’aime bien l’humour et le pince-sans-rire. Ca me donne bon espoir d’aimer la fameuse empoisonneuse! Kathel: Ca m’encourage toujours quand quelqu’un a aimé! Je termine mon livre en cours et ensuite, je m’y mets!!! Erzébeth: C’est ça, billet dans quelques jours! Quant au papa de Paasilinna, je suis certaine que ça faisait partie de sa vengeance quand il a choisi le nom!!! Je n’arrive réellement pas à m’en rappeler, il faut que je vérifie à chaque fois!!!
Je n’ai encore rien lu de l’auteur, mais j’hésite à le faire de peur d’être déçue surtout après de nombreuses critiques pas très convaincantes !
Florinette: C’est un peu pareil pour moi. Au départ, j’avais bien hâte et ensuite, après des billets très mitigés, j’ai été plus perplexe. Je pars donc dans cette lecture avec une idée de « pas mal »… on verra ce que ça va donner!!!
C’est toujours sympathique des chroniques comme ça qui nous permettent de découvrir un peu plus la vie d’un auteur… Je n’ai encore rien lu d’Arto Paasilinna (vive le copier-coller 😉 ) mais je vais commencer « Le Lièvre de Vatanen » dans le cadre de mon petit bookclub du mois de mai.
» Il a en outre déjà été bûcheron et ouvrier agricole. Cette période a grandement influencé une bonne partie de son œuvre. » C’est effectivement très net que cet homme a connu la vie au grand air, et aime la forêt. J’ ai beaucoup aimé ceux que j’ai lu jusqu’ici.
Carine: J’aime bien ce challenge qui permet de connaître les auteurs. Ca donne une autre vision de ses romans, par la suite! Tu me diras ce que tu as pensé du lièvre de Vanaten! Commentaire à part… j’étais certaine que tu avais ouvert un blog quand j’ai vu le lien près de ton nom!!! Mais non 🙁 InFolio: C’est ce que j’ai cru remarquer de par les différents billets sur ses livres!
je n’ai pas accroché avec son dernier titre : »le bestial serviteur du pasteur Huuskarnen ». Par contre, je garde un très bon souvenir de la « douce empoisonneuse ». Bonne lecture !
Flo: Cool, un avis positif!!! Je le commencerai certainement demain!
J’ai trois romans de lui dans ma pal, et je n’arrive toujours pas à me décider… bizarre (tu as vu avec quel brio j’ai évité d’écrire son nom, les nom finlandais quelle torture ;-))
Yueyin: Ca arrive des fois… moi, ce sont trois romans de Philippe Claudel qui m’attendent sagement… et depuis un bon moment!!! 😉