Le comment du pourquoi
Je ne lis pas souvent de poésie contemporaine mais quand j’ai vu ce titre dans la sélection de Babelio, alors que je trippais sur la couverture, je me suis dit que c’était un signe… et encore plus un signe quand j’ai été sélectionnée pour ce titre. Je l’ai donc lu. Deux fois.
Mon avis
Parler de poésie, ce n’est pas simple pour moi. Vous savez, cette petite sensation d’illégétimité? Ben c’est ça. Ici, difficile de discuter structure narrative ou personnages… c’est tellement personnel comme expérience de lecture. Ce long poème d’une soixantaine de pages parle d’un amour, des premiers regards jusqu’au salut final. Et moi qui n’est pas une grande amoureuse romantique, j’ai apprécié ces mots jetés sur la page et qui m’ont fait voir des flashes, ressentir des fulgurances par moments.
Ce poème au rythme haché, souvent un mot par ligne, parfois une phrase, m’a donné une impression de kaléidoscope d’instants volés à une relation complexe, qui ne semble pas exclusive. Les mots précis et évocateurs font ressurgir images et sensations, on a l’impression de voyager dans l’espace et le temps, les pronoms valsent et les perspectives changent, ce qui laisse une grande place au lecteur dans l’interprération. En effet, rien ne nous est servi sur un plateau.
Pas toujours simple, accessible par sa forme mais pas toujours si facile à comprendre. Je ne suis d’ailleurs pas certaine que j’ai appréhendé le récit de la façon dont l’autrice l’envisageait… mais est-ce si grave, au fond? Bref, une agréable surprise!
6 Commentaires
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tant mieux ! Je lis peu de poésie… j’ai du mal à me lancer!
Auteur
j’en lis beaucoup, mais je n’en parle jamais. Je ne sais jamais quoi en dire, en fait!
Le côté kaléidoscope est bien rendu sur la couverture !
Auteur
Oui, je trouve. J’aime toujours les couvertures de La Peuplade.
miam
Auteur
🙂