Québec en avril. Pour le salon du livre, of course!

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Ceux qui sont des amis-facebook reconnaîtront la photo.  C’est un peu la seule que j’ai prise, d’ailleurs, pour envoyer à Fashion-chérie.   Mais bon, le vendredi – matin – c’est super agréable au salon du livre de Québec.  Calme, tout le monde est à notre disposition… quand on n’est pas comme moi, bien trop nounoune pour parler à qui que ce soit!

 

La visite de cette année a été un peu coup de tête.  En fait, j’avais surtout envie de voir Jules et Abeille, mes deux comparses blogueuses québécoises.   Pourtant, le salon, qui n’était au départ qu’un prétexte, s’est révélé bien agréable.  Je suis plus que ravie de mon petit périple…

 

Mais bon.  voici ce salon du livre, en quelques mots…

 

…  Un salon du livre, ça débute par un projet d’aller-retour, puis finalement, un projet d’aller-retour, mais incluant un souper chez Jules.  Et finalement, ça devient un deux jours à Québec, avec hôtel, brunch et magasinage.  Madame Master Card me fait encore des gros yeux.

 

… Un salon du livre, ça commence par une loooogue balade dans un stationnement sous-terrain, en visitant des sorties de secours et des escaliers pas stables, en passant par une incursion au débarcadère à marchandises où nous avons fait des plans ma foi risqués pour passer par une porte qui risquait de se refermer.  Le tout… parce qu’on ne trouvait pas la sortie.  How surprising.    C’est aussi une question 10 fois répétée dans le salon en tant que tel : « Elle est où la sortie? » et « Heu… on arrive d’où, là? ».  Si on ajoute une petite crainte dans les labyrinthes d’autoroutes de Québec (je ne comprendrai JAMAIS comment ça marche.  Ni pourquoi ces c… d’autoroutes passent leur temps à changer de nom. Idéalement juste quand je commence à connaître le nom d’avant), une exploration un peu trop en détails des dédales de corridors de notre hôtel – parce qu’on ne trouvait pas notre chambre (par là?  Heu non, par là?  rock paper scisors lizard spock?) – nous en déduirons que je n’ai AUCUN mais ma foi AUCUN sens de l’orientation. 

 

…  Un salon du livre, dans mon cas, c’est être beaucoup, beaucoup trop timide pour parler à quelque auteur que ce soit.  C’est aussi dire à Jules qu’on envie son assurance.  Jusqu’à ce qu’on voit qu’elle est rouge TOMATE à chaque fois qu’elle tente le coup! 

 

… Un salon du livre, c’est se faire convaincre par un certain Eric Simard d’acheter un roman qu’on ne connaît ni d’Eve ni d’Adam.  Juste un, par contre.  Même si à l’entendre parler, on aurait le goût d’acheter toute sa collection.  Et se trouver suuuper raisonnable, du coup.  C’est manquer Julie Gravel-Richard mais se dire qu’on va la revoir bientôt.  C’est ne pas oser aller voir Marie-Renée Lavoie parce qu’on a rien à acheter d’elle, même si elle est toute seule à son stand et qu’on a beaucoup aimé ses romans et qu’on aurait envie de le lui dire.  C’est tenter d’aller voir un auteur qui est un bon ami d’une bonne amie à moi pour acheter son roman, mais ne pas le trouver à son kiosque pendant sa séance de signature parce qu’il est trop occuper à cruiser une jolie blonde (yep.  blonde.)  C’est texter à la dite amie au Saguenay pour rire un bon coup!

 

… Un salon du livre, le vendredi en après-midi, c’est soudain avoir l’impression d’être transposé dans une fourmilière de petites bestioles écolières qui courent partout, juste devant des profs rouges, en sueur et dans tous leurs états qui tentent de les ratrapper.  C’est se faire passer entre les deux jambes et bénir le ciel de ne pas être en jupe.  C’est manger un nombre incroyable de coups de sacs à dos et se faire heurter par d’inombrables poussettes.   Mais c’est se dire, en voyant les 60 autobus qui attendent en file, qu’il y a peut-être un de ces cretons-là qui va découvrir LE livre de son enfance dans ce salon.

 

Mais un salon du livre, c’est surtout papoter avec des copines, commenter non stop sur ce qu’on a lu, pas lu, aimé, pas aimé.  C’est s’extasier sur des couvertures, faire des promesses de lectures communes (oui, vous pouvez rire) en achetant toutes le même livre, c’est se rappeler de bons souvenirs de lecture et rire comme des folles en voyant certaines autres couvertures.   C’est voir en plein milieu de l’étalage, en tout plein d’exemplaires, le roman qu’a traduit notre amie et se dire que ouiiiii, ça va fonctionner pour elle.  Et le soir, c’est boire des bulles, papoter vernis (et, dans mon cas, tenter d’en appliquer après une bouteilles de bubulles… je passe vite sur le résultat), jouer aux superhéros avec un adoooorable petit creton de 3 ans trop mignon.  C’est revenir sous la neige (20 cm, pour être précise) à l’hôtel et oublier momentanément qu’on est en avril et trouver ça beau.   C’est dévaliser le Simons le lendemain matin, manger des oeufs bénédictine, acheter  des collants fantaisie et des jupes dignes de Julia Roberts dans Pretty Woman.  Au début du film (Et oubliez la photo!), des chaussures… mais pas les rideaux qu’on était venue chercher.

 

C’est revenir avec seulement quatre romans (yep, raisonnable is my middle name) mais de super souvenirs.  Et une hâte folle de revoir les copines!

 

Mes-images-13-0405.JPGMes achats…

– Les laboureurs du ciel – Isabelle Forrest

– On ne rentre jamais à la maison – Stéfani Meunier

– Reine de mémoire – 2 – Elisabeth Vonarburg

– Si tu passes la rivière – Geneviève Damas

20 Commentaires

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  1. ça devait être sympa! Encore 20 cm de neige, bouhhhh 🙁 Ici, c’est enfin le printemps! 🙂

    1. Violette: Ces temps-ci, Dame Nature a fumé, je pense!  On a des températures vraiment bâtard!

  2. Quel beau billet Karine … Je n,ai qu’un mot à dire pour résumer ma lecture de ce dernier CRAMPÉE !!! une chance que N’amour est à côté, ce qui m,a permis d’avoir un peu de retenue C’est tout un vendredi… euh… enfin un week-end en bout de ligne …. !!! Contente que tu as aimé ton séjour avec nos super autoroutes… mais perso, je trouve que c’est pire à Mtl… avec tout vos bouchons, votre traffic et les sens uniques !!!

    Bonne lecture à toi cocotte xxx

    1. Froggy: Attends, la seule autoroute qu’on a ici, elle est droite et n’a même pas de nom!  Super facile! Saguenay Power!  L’an prochain, on essaiera de se croiser au salon!

  3. Un peu déçu, Le Papou, malgré tout il ne s’est pas passé grand chose sinon l’amitié. D’accord tu t’es perdu dans des couloirs, sur les routes etc.. mais tu nous avais habitué à mieux, à plus irrationnel, à plus super-hyper et over extraordinaire. Je ne vois rien là que du normal, du sensé, du posé en un mot que du calme (d’accord ça fait 3 mots)

    Bises

    Le Papou

    1. Le Papou: Ben oui, des fois, je sors de chez moi, et je ne provoque pas de catastrophe nationale!  Fait en profiter hein!

  4. Jolie moisson !

    1. Bladelor: N’est-ce pas!

  5. Oh, j’aurais aimé ça parler avev Marie-Renée Lavoie ! Faut oser, Karine. Moi aussi, je suis réservée mais plus j’ose, plus je me rends compte que les auteurs sont comme nous. Timides, réservés, balbutiants… Il y a plus d’auteurs sympathiques que des acariâtres. Et c’est tellement fun de pouvoir échanger avec eux !
    J’aime bien tes achats. J’ai hâte de lire tes avis.

    1. Argali: Je sais, je sais… mais je n’ose jamais, on dirait.  Je suis une grande timide.  Et jamais je n’oserais parler du blog!  À part à ceux qui me connaissent déjà et me lisent!

  6. C’est si grand que ça le Salon de Québec ?

    1. Argali: Nope… mais je réussis toujours à me perdre dans 4 mètres carrés!  Surtout quand c’est quadrillé… je ne savais jamais de quel côté je me dirigeais!

  7. C’est vrai qu’il est sympa le salon de Qc. Je suis allé à celui de ma ville il y a quelques semaines, et nous sommes ressortis au bout de 20 minutes… trop de gens, pas assez de livres, peu de place pour se déplacer. Ouf. Je m’étais pourtant promis d’essayer de découvrir quelques auteurs québécois, que je lis peu.

    1. Maribel: Celui de ma ville, je l’évite aussi ou alors sur semaine.  Mais là, il n’y a personne.  Je me rappelle d’uen visite où on pouvait à peine marcher!

  8. Ca a l’air très sympa ce salon, plus que celui de Paris qui est devenu assez commercial ces dernières années…et vous avez eu l’air de bien vous éclater !

    1. Jaina: Bon, don’t worry, c’est commercial aussi!  Mais j’aime bein aller y flâner de temps en temps!

  9. Bon, quand est-ce qu’on change le nom du pont aussi?

    Sinon, sympathique billet et je ne connais aucun de tes achats, et j’espère en apprendre davantage en septembre sur eux

    Bonne lectures!

    1. Isallysun: S’ils changent le nom du pont, je pense que je suis fichue!! :))  Et pour les achats, bientôt bientôt!  Mais là, je suis dans une passe jeunesse… après n’avoir strictement rien lu de jeunesse pendant presque un an!

  10. J’adore toujours tes expressions locales ! Effectivement, dans un salon, pas toujours évident d’aller vers un auteur que l’on « connait » quand on a rien à acheter. Effectivement, j’ai du mal a aller dire « j’aime bcp ce que vous faites ! »

    1. Géraldine: Moi, je suis juste incapable!  Je perds tous mes moyens, en fait, et je devien une véritable machine à rougir et à raconter n’importe quoi.  Alors je me tais.

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