Jour 84 – Westminster Abbaye and Defiying Gravity

Hello London! Quel plaisir de s’y réveiller pour l’explorer avec Lau et Maïka. Étrangement, Laurence et moi n’avions jamais visité Londres ensemble. Incredible, non?

Ce matin, les filles ont pris un petit déjeuner de la mort qui tue. Et moi… j’ai bu du thé et j’ai pris une poire pour la route. Je sens encore le souper d’hier dans mon estomac, en fait. On prend donc nos pattes et on se dirige vers Westminster Abbey, qui sera LA visite du séjour. Au prix que ça coûte, il faut que ça vaille le coup hein. Nous voulions arriver à l’ouverture pour éviter la file et savez-vous quoi?  C’était pas une bonne idée. Il faut acheter les billets d’avance. Conseil d’ami. J’ai le temps de visiter St Margaret church 3 fois!

La construction de l’abbaye a débuté au 13e siècle, sur les ordres d’Henry III pour honorer Edward le confesseur, et les couronnements des rois s’y sont déroulés depuis Guillaume le conquérant. Comprendre, on a vu beaucoup d’images de l’endroit. On n’a pas le droit d’en prendre, des images par contre.  Interdit. J’ai essayé une fois, juste une, et je me suis fait RAMASSER là, sans bon sens. Tellement bête alors que la fille était super gentille avec les monsieurs qui ont fait la même chose que limite que je vais la mettre ici.  Pffffff…  non, je vas en prendre une sur le net, idéalement libre de droits. Voilà.

Westminster est magnifique et grandiose. Toutefois, l’audioguide est NULLISSIME. Aucun moyen de savoir ce qui est quoi et très peu d’informations en fait.  Laurence et moi étions vraiment déçues. On aurait dû prendre un tour guidé tant qu’à payer ce prix, sérieux. C’est que c’est une vraie nécropole et que trouver qui était où était un vrai casse-tête.

Le coin des poètes est bien entendu mon favori, avec Dickens et Chaucer… et plusieurs autres. Récemment, Stephen Hawkins y a eu sa place. C’est très décoré et, sincèrement, la vue du 2e étage est celle que j’ai préférée. Ils ont réaménagé l’étage supérieur où on peut voir l’historique de l’Abbaye, un très beau triptyque ainsi qu’une expo très intéressante sur les masques mortuaires et les effigies mortuaires.

On y a passé 4 heures hein. Parce qu’on a aussi visité les jardins (la plus belle vu du parlement ces temps-ci) et la Chapter House (je pense qu’on pouvait prendre des photos là) où il y avait une animation pour les enfants et où il y a un très beau plancher d’origine. On n’en voit qu’un bout mais bon. Les peintures murales semblent parler de l’apocalypse et c’est émouvant de voir tout ça aujourd’hui.

Je pense que j’ai déjà dit qu’on était fort lentes!

Mais là, j’ai faim. Vraiment faim. On prend nos pattes et on se dirige vers Trafalgar Square, où se trouve la National Gallery (et Pikachu)(et Lord Nelson) et l’église St-Martin-in-the-fields et son café crypte, dont les scones à la clotted cream me plaisent beaucoup.  C’est donc ce qu’on mange… avec en plus une tartine au saumon pour moi. Le cadre est quand même agréable, bien qu’un peu bruyant. Mais les scones, quoi!!

On fait un tour dans l’église, juste en haut et notre prochain arrêt, c’est Leicester square, parce qu’il y a TKTS… et qu’on aimerait bien voir un musical.  Ce soir, c’est compliqué un peu et il y a relativement peu de places pour les shows que nous voulons voir. Par contre, il en reste pour Wicked, que j’ai déjà vue (et adorée) il y a 8 ans, je pense.  Je pense que ça va le faire. Et watch out les oreilles ensuite.

Avant la pièce, on a encore un peu de temps pour magasiner et après avoir passé dans Picadilly Circus, nous choisissons d’aller magasiner à Soho, dans Carnaby street. J’adooooore ce coin, que je ne connaissais pas vraiment. Comment j’ai réussi à manquer tout un quartier alors que j’y suis allée quand même souvent, à Londres.  Bref, Maïka se trouve des chaussures qu’elle voulait trop, je résiste à tout, et on profite de l’atmosphère en faisant des singeries. Sinon c’est pas drôle.  Maïka a même un peu honte de nous.

À Londres, il y a des choses bizarres. Comme cette boutique de chaussures. Ma nièce, à qui j’ai envoyé les photos, a-do-re tout, tout, tout! Of course. Moi, je suis… sur le derrière, pour ne pas dire autre chose. Je suis surtout découragée de voir qu’il y a vraiment des gens qui ACHÈTENT ces choses, et qui paient hyper cher pour ça. Pas les plus soft, en plus!

On se rend au théâtre à pieds, en passant par Buckingham palace, on observe les mecs qui sortent du boulot et qui envahittent les pubs, on prend une assiette végé apéritive en face, et on s’installe dans nos très bonnes places du théâtre.

Vous savez quoi? C’était top. J’ai encore une fois pleuré. Of course. Et on revient en bus en chantant « popular » pour Maïka et « defying gravity » pour moi. Pauvres oreilles. Oui, vous pouvez imaginer le truc. La catastrophe! On ne peut pas boire à l’auberge mais il était un peu trop tard pour aller au pub (tout était fermé) alors on finit par boire du vin au goulot. Pas dans la chambre, of course. On aurait pas osé! On a l’air sérieuses, mettons! Et demain, ça recommence!

Pour la prochaine fois… I’ll be back!

Jour 83 – London baby and Fish and chips

Ce lundi, on part à Londres. Je suis arrivée tard hier et disons que ce matin, c’est organisation du sac, préparation et repos repos pour être fin prête pour rejoindre Lau et sa nièce Maïka (15 ans depuis quelques jours), que j’accompagne dans leur trip londonien. Je nous apporte de quoi boire (le vin anglais, non merci… j’ai testé) et je me mets en route, à pieds, direction gare du Nord. Le but, avoir le temps de manger rapidement avant le train et comme les filles arrivent de Toulouse (rappelons que ce train arrive à l’autre bout de Paris… merci la ligne 4 d’être directe!), c’est précis comme horaire.

On mange donc des « croque-monsieurs-siciliens-pas-de-top » dans un endroit près de la gare (très fromagé et du coup très excellent à mon goût à moi… je veux pas savoir le nombre de grammes de gras, merci) et go pour l’Eurostar. Qui a la réputation d’être à l’heure. Sauf que non, en fait, pas cette fois. Bien sûr, on bougonne hein… on a tellement peu de temps à Londres! On arrive avec une heure de retard (on peut être dédommagé mais quand on a acheté le billet sur SNCF au lieu de Eurostar, c’est… compliqué.  Disons que j’ai un voucher à donner!). Bref, le sac est lourd, c’est long, et il y a des GENS. Beaucoup de gens.

Finalement, on part… et je réalise qu’en première classe, on a un repas. Alors que je viens de manger. Je me force un peu. Parce que faut rien perdre. Surtout pas le vin, en fait. Mais j’avoue que le thé fourni est un gros plus. Dommage que mon retour ne soit pas première! Par contre, les gens!  Entendu : « Non mais on est en première, incroyable que nous devions porter les bagages nous-mêmes » et « On devrait nous montrer plus de respect, je trouve, c’est la première, quand même ».  Heu… ooookay.

À Londres, on décide de marcher pour se rentre à l’auberge St-Paul, une auberge de jeunesse où on a pris une chambre privée. Ça s’appelle auberge jeunesse mais à part la formule « lits superposés et douches externes », c’est quand même assez straight comme endroit. Pas de réelles activités ou lieux communs, mais le petit déjeuner est possible sur place, dans une genre de cafétéria.  C’est très central, on peut tout faire à pieds et juste pour ça, ça vaut le coup. Vraiment pratique.

À l’arrivée, on admire la gare néo-gothique qui émerveille Maïka et on tente d’aller voir la plate-forme 9 ¾ à King’s Cross. Idéalement prendre la photo. Pour le voir, ok, pas de souci mais pour la photo… on oublie ça. Il y a une file de la mort, on a 4 secondes pour prendre la photo… bref, on ne se tape pas ça à l’arrivée comme ça. La boutique, par contre, oui pourquoi pas!

La fameuse file pour se faire prendre en photo!!

On dépose le tout à l’hostel et on se dirige vers la Tamise pour la balade traditionnelle sur le bord de l’eau. Nous traversons le Millenium Bridge et continuons sur le bord de l’eau en traînassant et en identifiant tous les buildings.  On va jusqu’à Wesminster, même si Big Ben est actuellement dans un cocon. En fait, tout le parlement est en grosses grosses restaurations. On savait hein… mais quand même, ça fait bizarre.

Nous n’avons qu’une hâte : FISH AND CHIPS! On se trouve une toute petite boutique près de la gare : La fishcothèque, présent depuis les années 70. C’est très très bon. Ils ne prennent pas la carte, mais c’est bon et on est ravies. Bon, j’ai trop mangé hein. Beaucoup trop. Mon estomac demande un peu grâce et imaginez à quel point il va se plaindre après la pinte de bière que je vais boire plus tard.

Parce oui, après le retour à pieds, on arrête à The Olde Cheschire Cheese, vieux vieux pub qui fut un jour fort bien fréquenté, tout près de Fleet Street.  Ce sont plusieurs salles en sous-sol, avec un bar tout en bas et de la bière. Des pancartes partout pour nous rappeler de faire attention à ne pas  nous cogner la tête et vraiment, ils sont prêts à tout pour donner un côté authentique. Vraiment.

C’est que nous n’étions pas seules dans les salles. Ils ont poussé le souci du détail jusqu’à intégrer… des souris!  Elles étaient vraiment choupinettes hein… et pas du tout peureuses. Mais mettons que je suis contente d’avoir seulement bu. En espérant que les futs de bière ne leur servent pas de piscine privée! Ceci dit, on a beaucoup ri, comme vous pouvez vous l’imaginer!

Comme tout ferme tôt… au dodo! Demain matin, on part tôt… et visite time!

Jour 82 – Condom et Baïse

Ok, désolée, elle était facile. Mais au moins, Mylène, tu as vu, j’ai mis les trémas. Pour ne pas avoir l’air TROP obsédée. Pas trop.

Dernière journée dans le Gers avant mon train du soir et Mylène, malgré le fameux genou, a l’air bien décidée à me faire faire le plus de choses possible. Nous nous sommes donc dirigées, de bon matin, vers le village de La Romieu, où nous nous sommes amusées à chercher les chats. C’est qu’il y en a un peu partout dans la ville et que même si la légende est hyper récente, je la trouve quand même cute. En effet, le sculpteur se serait inspiré de l’histoire d’Angéline, jeune fille qui aurait sauvé un couple de chats alors que les villageois avaient dû se résoudre à les manger en raison de la famine. Ces deux minets et leurs descendants auraient par la suite sauvé les récoltes des rats qui avaient proliféré et qui les dévoraient. Entendons-nous, les traces de cette histoire datent de la fin 20e. Mais on aimerait bien y croire!

Le village est construit autour de la collégiale St-Pierre, sur le chemin de St-Jacques de Compostelle, dont la construction a débuté au 14e. L’endroit est très beau, avec son unique nef, ses deux tours, et surtout son cloître. J’aime les cloîtres. Si j’avais un grand jardin, je me ferais un cloître dedans, je pense.

Je profite que nous avons le temps pour monter dans les tours. Quand je vois des escaliers, il FAUT que je les monte! Le plafond est hyper beau et travaillé et d’en haut, nous avons vraiment une belle vue sur la ville et sur la collégiale.

Nous profitons de la proximité des jardins de Coursiana pour aller s’y balader un peu, à travers les fleurs et les arbres. Ah oui, les moustiques et les abeilles aussi. Si Mylène est épargnée, moi, je me fais bouffer, as usual!

Ces jardins sont magnifiques et nous en profitons aussi pour boire du thé, manger des glaces… et acheter des pruneaux maison. L’arboretum est très beau, avec de nombreuses espèces d’arbres. Certains ont un peu souffert de la chaleur mais quand même, c’est beau et surtout très calme. Nous assistons à une parade de cygnes… et certaines fleurs me font penser à mon amie Angéla Morelli… devinez lesquelles. On a aussi une très belle vue sur la collégiale, au loin.

Je pense que j’ai mis un peu trop de photos. Mais bon, je ne peux pas résister. Entre fleurs, jardins de simples et roses, il y a beaucoup à voir. Et bon, c’est beau, des photos de fleurs!

Prochaine étape, Condom sur Baïse. Oui, avec des trémas. Mais comme c’Est beaucoup plus drôle sans, je me suis obstinée à les ignorer tout le long, au grand désespoir de Mylène. Mais je peux avoir une mautadite tête de cochon, surtout quand je me trouve drôle! Mais bon, oui, je sais, la Baïse, c’est la rivière qui coule dans la ville. Qui la mouille, comme qui dirait. Sorry, elle était facile!

L’existence d’une ville à cet endroit remonte à il y a très longtemps, même si son origine n’est pas hyper claire selon les historiens. Nous avons profité du temps que nous avions pour nous promener dans la rue principale (en plein dimanche, c’Était plutôt calme, mettons), pour poser avec les statues des mousquetaires (j’ai chanté la chanson de la série avec des chiens pendant 2 jours ensuite… vive moi) et pour visiter la cathédrale St-Pierre de Condom. Amorcée au 14e, plusieurs fois détruites et terminée au 16e, elle comporte aussi… un cloître. Lucky me! Bon, celui-ci est un peu envahi par des sièges, ce qui fait que c’est pas mal moins cute que ça pourrait être!

Et c’est l’heure du train… ces journées auront passé hyper vite. Mais bon, de nouvelles aventures commencent bientôt… et ya rien qui dit que je ne peux pas revenir!

Québec en novembre 2019 – Récapitulatif des billets

Encore une fois, pour tenter de s’y retrouver… voici ce que j’ai repêché à date! Ça inclut les billets dédiés au challenge mais aussi quelques liens que je trouverai sans doute au hasard et qui auront participé sans le savoir! Gnak gnak! Ça vous fera peut-être découvrir d’autres personnes qui parlent de littérature québécoise et c’est ça le but!

1e novembre 2019 – Top 10 à la québécoise

2 novembre 2019

3 novembre 2019

4 novembre 2019

5 novembre 2019

6 novembre 2019

8 novembre 2019

Québec en novembre – Top 10 des nouveautés québécoises repérées alors que j’étais à l’autre bout du monde.

Je viens juste de remettre les pieds dans ma belle province et je n’ai pas encore fait le tour de ma boîte aux lettres, mais je pense déjà à mes futures lectures québécoises. Vous pouvez vous imaginer que je n’ai pas eu le temps de regarder tous les catalogues, mais j’ai quand même spotté des nouveautés que je veux vraiment lire… et ce sera mon top du jour!

Oui, je sais, ce sont souvent des « gros » noms… mais que voulez-vous, je n’ai pas encore eu le temps de fouiner en librairie. Ça ne saurait tarder!

1 – Kukum – Michel Jean (Groupe Librex) – Parce que c’est Michel Jean. Et que ce roman, je sais qu’il m’attend dans ma boîte (mais sans la dédicace… ma mère a bien vérifié!! Lol). Il nous raconte son arrière-grand-mère innue et j’ai bien hâte de la découvrir. (Sur le blog: Elle et nous, Le vent en parle encore, Tsunamis, La belle mélancolie, Amun, Un monde mort comme la lune)

2 – Ta mort à moi – David Goudreault (Groupe Librex) – Encore une fois, pour l’auteur, que je trouve hyper inspirant, hyper drôle, et que sa fille s’appelle du prénom que je préfère sur la terre et que j’aurais utilisé si j’avais eu des enfants. Et on en parle, de cette couverture? Voilà. (Sur le blog : La bête à sa mère, La bête et sa cage… et je n’ai pas chroniqué son recueil de poésie. Oups. Mais j’ai aimé.)

3 – Le poisson et l’oiseau – Kim Thuy et Rogé (La Bagnole) – Parce que c’est Kim Thuy. Parce que c’est Rogé. (Sur le blog de Kim Thuy : Man, Ru, Vi, À toi; De Rogé : Le gros monstre qui aimait trop lire (illustrations)

4 – La grosse laide (graphique) – Marie-Noëlle Hébert (Quai numéro 5) – Parce que je suis fan des dessins au crayons et que le thème – la grossophobie – m’interpelle.

5 – Cuba libre! – Gabriel Anctil (XYZ) – Parce que j’ai envie de Cuba, parce que je reviens de voyage et que j’ai envie de lire des impressions de voyage.

6 – Shuni – Naomi Fontaine (Mémoire d’encrier) – Encore une fois, pour l’autrice… et parce que le thème, des lettres à une jeune blanche, me tente énormément. (Sur le blog : Kuessipan, Manikanetish)

7 – Les abysses – Biz (Leméac) – J’ai tellement été virée de bord par « Naufrage » que je ne peux que continuer à lire l’auteur. (Sur le blog : Naufrage)

8 – Une fille pas trop poussiéreuse – Matthieu Simard (Stanké) – Encore une fois, je suis l’auteur depuis 15 ans. Il faut bien continuer hein! (Sur le blog : Les écrivements, Ici, ailleurs… et les autres, ce sont des billets pré-blog recopiés que je ne ferai pas remonter ici merci!)

9 – Le coeur en bandoulière – Michel Tremblay (Leméac)- Un nouveau Michel Tremblay. Ya que ça à dire. Même si je suis toujours un peu déçue par les rencontres avec lui, je vais toujours continuer à le lire, je pense! (Sur le blog: La grosse femme d’à côté est enceinte, Thérèse et Pierrette à l’école des Saints-Anges, Bonjour, là, Bonjour, La maison suspendue, Un ange cornu avec des ailes de tôle, À toi pour toujours, ta Marie-Lou, Nelligan, Conversation avec un enfant curieux, Le cahier noir, Les héros de mon enfance)

10 – Tempête – Andrée A. Michaud – Pour participer au Black November de Séverine, mois thématique beaucoup plus récent mais beaucoup plus populaire que le nôtre! (Sur le blog: Bondrée)

11 – Pour mémoire – Dominique Fortier – Rafaelle Germain (Alto) – Je connais les deux autrices et leurs styles hyper différents… et je suis hyper curieuse de voir ce que le mix va donner. (Sur le blog, de Dominique Fortier – La porte du ciel, Les villes de papier, Révolutions, Au péril de la mer – De Rafaelle Germain – Soutien-gorge rose et veston noir, Gin tonic et concombre, Volte-face et malaises)

12 – Treize lune d’Okia – Yolande Okia Picard (Hannenorak) – des légendes Wendat, je ne dis pas non. Bon, je n’ai pas trouvé la couverture, par contre. Mais je veux le lire quand même!

Ouais, ça fait douze… je partage avec Laurence le fait de ne pas savoir compter! Mais on s’en fiche un peu! Et vous, quelles nouveautés avez-vous spotté cette année?

Jour 81 – Villa romaine et village gersois.

Aujourd’hui, on avait décidé de prendre ça relax parce que Mylène a à la fois mal au genou et un rhume. Ok, j’avoue, je dois FRÉQUEMMENT lui rappeler de prendre ça relax parce qu’elle veut tout me faire voir de son coin! À chaque demi-heure, elle a une nouvelle idée et je dois la gronder « t’étais pas malade, toi?  On devait pas être calmes? ». Et, POUR UNE FOIS, elle avoue que j’ai raison. Jour à marquer d’une pierre blanche!

Nous prenons donc le temps de traînasser un peu pour passer faire les courses (et à la pharmacie) en matinée (enfin, je traînasse… Mylène a lu 2 livres et écrit 4 chroniques) avant d’aller faire un tour au musée d’Éauze, où on expose les artefacts trouvés dans le coin. C’est que la région est habitée depuis 6 millions d’années. D’ailleurs, ça a longtemps été un endroit assez riche, on n’a qu’à regarder les maisons gasconnes aux alentours.

Le musée est intéressant, surtout la partie du trésor, installé dans le coffre-fort de l’ancienne banque où se trouve le musée. Les deux premiers étages sont surtout des outils préhistoriques (encore une fois, je lève mon chapeau à celui qui a réalisé que ce n’étaient pas des pierres normales) et sur l’histoire de la région, entre les gaulois, les romains, les wisigoths et les mérovingiens.  Elusa, ancienne ville romaine importante (d’ailleurs fidèle à Rome), était tout près de l’ancienne ville d’Éauze, qui est en fait la ville médiévale. Elle semble avoir été habitée à partir du premier siècle mais a décliné à partir du 5e. Le fameux trésor a été enterré au 3e siècle et déterré il y a quelques décennies seulement. Il semblerait que les propriétaires aient dû quitter la région et aient enterré leurs biens dans le quartier des potiers. Sont exposés une importante quantité de pièces de monnaie illustrées d’empereurs mais aussi de vertus, d’animaux et de monuments.  Le détail est impressionnant. Et je ne vous parle même pas des bijoux en émeraude, avec des nœuds d’Hercule.  Ils sont  fins, magnifiques et je les aurais bien portés encore aujourd’hui!

En après-midi, nous visitons la villa de Séviac, villa gallo-romaine découverte au milieu du 19e par un fermier en voulant construire sa maison, qui jouxte d’ailleurs le site . La villa fait 6500 mètres carrée et les thermes privées font 500 m2, sur un terrain de quelques centaines d’hectares, ce qui est d’ailleurs assez raisonnable pour l’endroit et l’époque.  On suit la visite guidée hyper intéressante (elle vaut le coup) et on y apprend qu’il y a d’abord eu, au 1-2e siècle, des bâtiments fermiers sur le site mais que la villa que nous visitons date davantage du 4e siècle.  C’est comme ce qu’on a appris à l’école. Une entrée monumentale qui ouvre sur une cour carrée, avec les pièces distribuées autour. En fait, comme il n’y avait qu’une porte et pas de fenêtres, la cour servait d’éclairage à la villa. À Séviac, il y a certes le dessin des pièces (souvent redessiné à l’époque mérovingienne, où elle a servi de village) mais surtout de magnifiques mosaïques de planchers, avec surtout des motifs floraux, végétaux et géométriques. Certaines sont hyper bien conservées et sont impressionnantes par leur taille et leur précision. La taille des pièces utilisées et la précision des motifs varient selon l’importance de la pièce et on tente souvent d’y insérer de la perspective. La guide nous mentionne que le motif est souvent associé à la fonction de la pièce.  Certaines colonnes sont encore visibles et l’un des bains des thermes a gardé sa mosaïque à vaguelettes. C’est beau, mais c’est beau!

Une partie de l’entrée a été transformée en chapelle à un certain moment donné. La présence d’un baptistère intrigue les archéologues car à l’époque, seul l’évêque avait le droit de baptiser. Est-ce que ça voudrait dire que l’évêque y aurait vécu à un moment? Ils ont aussi découvert une toute petite salle et ont émis l’hypothèse que ce serait l’une des premières douches… mais bon, rien n’est certain.

Bref, magnifique visite. Comme il fait 35 degrés, nous décidons d’aller prendre une citronnade (pour moi) et un thé glacé – et une gaufre – (pour My) sur la place du village de Fourcès, avec lequel je tombe en amour. C’est une bastide ronde, avec des passages à arcades, autour d’une grande place centrale. Aujourd’hui, c’est la fête du village et on a droit à un accompagnement musical over kitsch (ce que j’adore… je connais toutes les chansons) à l’harmonica sur fond de bande sonore. Bon, j’avoue que j’aurais aimé que les deux supports soient dans la même tonalité, mais c’est un détail n’est-ce-pas!  La dolce vita gersoise!

Un dernier petit stop dans le village de Montréal-sur-Gers (je pourrai dire que j’y suis allée) où il y a encore une fois une bien jolie place (mais carrée cette fois) mais beaucoup trop de voitures! On visite l’église gothique, on se balade un peu, on va voir la vue. Tranquillou. Il y a quand même pas mal moins de monde que dans « mon » Montréal.  Il doit y avoir 1000 habitants!

Ce soir, c’est souper pizza et comme ils n’ont pas de Tariquet rosé, je peux goûter au Pellehaut, qui est aussi très bon, je dois l’avouer. IL y a des musiciens plus haut dans Éauze et nous en profitons davantage que ceux de la place principale car nous, on les entend, mais on s’entend aussi! Bref, chouette soirée!

Ah oui, j’oubliais… on est passées chercher du vin au Tariquet. Je pars à Londres dans quelques jours… et mettons qu’on va tenter d’éviter le vin anglais!

Et vous savez pas quoi? J’AI FINI UN LIVRE! Call me the reading queen!

Jour 80 – Abbaye cistercienne et foie gras mi-cuit

Autre agréable journée dans le Gers, avec ses paysages vallonnés (et verdoyants cette année), ses petits villages hauts perchés et ses vieilles églises qui poussent au milieu de nulle part.  C’est vraiment un très beau coin, qui est joli partout où on regarde.  On profite de la route, mettons.

Le matin a débuté par un faux buzz qui a abouti à une réservation… pour les studios Harry Potter. À Londres. En septembre. Totalement imprévu et totalement chouette aussi! Un petit 2 jours à Londres, complètement out of the blue, comme ça.  Du coup, toutes nos réservations sont faites, question de ne pas avoir le temps d’y réfléchir et de changer d’idée!!

Nous partons donc sur les petites routes une demi-heure plus tard que prévu, direction château de Cassaigne pour profiter de la vue et faire le tour du village. Le jardin est très beau et la vue sur la campagne environnante est vraiment belle. J’ai aussi un petit crush pour la cour intérieure.

Puis, l’une des belles visites du jour, l’abbaye de Flaran, abbaye cistercienne fondée au 12e siècle mais terminée au 14e, avec des aménagements aux 17-18e siècles.  Elle était habitée par quelques moines… et je vous jure qu’à la grandeur de l’église, ils avaient de la place pour prier. Le cloître est aussi très beau, avec ses deux étages et tous les bâtiments monastiques sont encore en place.  L’abbaye présente une collection privée (la collection Simonow) de tableaux et de sculptures, dont plusieurs Dali, un Renoir, un Monet, un Bonnard, un Claudel… et je tombe en admiration devant une vue de Venise de Brangwyn. Bref, du beau monde.  Dans l’église abbatiale, une expo de Jean-Paul Chambras et des œuvres de Béatrice Tillier sont dans le réfectoire.  Très très joli.

Nous flânons un peu dans les jardins avant d’aller manger au Florida dans le village de Castera-Verduzan. Et c’est bon, c’est bon!  Je déguste avec délices mon tataki de thon (avec des fraises) tandis que Mylène préfère des cèpes. Bref, on se régale, sous le regard un peu ébahi des poules qui se baladent plus haut.  Par contre, je vous assure que les vieilles dames gersoises qui se parfument (au moins 4 fois) à la naphtaline avant de sortir déjeuner, c’est pénible!  Mon eau goûtait le parfum, je vous jure que je n’exagère même pas! Et My compte toutes les bouteilles de Tariquet qui sont servies ce midi-là! Je suis morte de rire!

L’après-midi est consacré au château de Lavardens, château du 17e ayant récemment été racheté par les actuels propriétaires – dont l’un, avec qui nous avons piqué une jasette, connaît vraisemblablement le Gers au complet et qui nous a bien fait rire (« non mais ces murs, ça a l’air d’une grange, impossible que le compte de Roquelaure ait habité dans un truc pareil! ou encore « Non mais vous avez vu ces deux beaux gosses ») – construit sur le site d’un ancien château médiéval ayant appartenu aux comptes d’Armagnac. Roquelaure était un proche d’Henri IV (encore lui) et l’une des pièces a un pavement en forme de marguerite en l’honneur de Marguerite d’Angoulême, la grand-mère du roi.

Le château est tout plein d’escaliers, n’est-ce pas Mylène? Celle-ci écarquillait les yeux à chaque volée de marche et tentait de les monter en sautillant tant bien que mal en s’excusant à chaque fois à son genou amoché. Il abrite des expos et nous en avons pris plein les yeux, surtout avec la verrerie d’art.  Mon coup de cœur du château? Les pavements originaux du 17e. Chaque salle est unique, avec un motif différent et je m’extasie à chaque fois.  Sérieux, c’est d’une beauté! Nous avons failli craquer pour des objets hors de prix (et, dans mon cas, intransportables dans une valise), mais ça valait le coup.  Clin d’œil à la chapelle qui a été transformée en boulangerie au 18e… ce qui fait qu’il y a une ancienne cheminée en plein milieu, au grand dam du propriétaire!

Une petite pause en terrasse plus tard, nous voilà reparties vers le village de Larressingle, petite bastide fortifiée faisant partie des plus beaux villages de France.  Les fortifications datent de la 2e moitié du 13e siècle tandis qu’il y a des traces du bourg à partir du 10e. Le pont et les fortifications sont super belles, très bien conservées, en particulier l’entrée, une porte fortifiée à brêtèche, avec un pont maintenant en pierre. On se balade, on en fait le tour, on visite l’église de St-Sigismond (on dirait une demi-église, c’est bizarre!), qui a droit à une statue à l’air assez vilain merci! Mylène lui a donné un autre qualificatif, mais nous passerons là-dessus!

Un petit stop au pont roman d’Artigues, probablement du 12e, sur la route de Compostelle et hop, retour pour nous reposer un peu (le genou de Mylène demande grâce) avant d’aller au resto La vie en rose. Je n’ai même pas le choix du menu. My a décrété que je DEVAIS manger du foie franc poêlé aux pêches! Et elle a bien raison parce que c’est bon! Et que dire de la croustade d’ici! Rien à voir avec ce qu’on mange chez nous. En fait, c’est pas du tout la même chose.  On se balade un peu dans « Éauze, ville fantôme pour un vendredi soir » avant de rentrer.  Pas mal non?

Jour 79 – Marché et gang de blogueuses

Les filles m’ont donné l’accord pour les réseaux sociaux… mais si ya un souci sur le blog, dites-moi… je vais l’enlever.

Journée surprise aujourd’hui, vu que Mylène avait organisé une petite rencontre de blogueuses chez elle, le tout dans mon dos, en cachette.  Vilaine!  Bon, ceci dit, elle avait quand même un peu vendu la mèche (tout lui paraît dans la face!) la veille et ce matin au marché, vu qu’autrement, je me serais bien demandé pourquoi elle achetait deux kilos et demi de fromage! J’adore les marchés, je ne me lasse pas, et celui d’Eauze est quand même assez gros, avec de la nourriture, des vêtements, des bebelles… bref, on se balade, on prend notre temps, on placote (Mylène connait TOUT LE MONDE)… et on finit en retard! Frankie et Azi Lis nous attendaient devant son entrée. Les voisins devaient bien se demander quel miracle était advenu pour que l’ermite du lotissement ait tant de voitures devant chez elle!

Les rencontres, c’est toujours le top et notre petit groupe, qui ne se connaissait pas vraiment, s’est rapidement formé et on a eu énormément de plaisir avec My, Frankie, Azi Lis et Hélène à discuter bouquins, blogo, voyages… et conneries, bien entendu.  Comme on avait 3 bouteilles de Tariquet pétillant pour 4, il fallait bien hein! On a bien mangé, bien ri, et j’ai été ravie de rencontrer tout le monde, que je ne connaissais que par voie virtuelle, depuis fort longtemps pour certaines. Ça faisait longtemps, en plus, que je n’avais pas rencontré de gens, et ça m’a fait un plaisir fou! Bref, on a passé une super journée… et toute velléité de ressortir pour aller au feu d’artifices le soir (ya des fêtes de village partout, partout partout… limite le bal des pompiers) s’est rapidement évaporée après tout ça! 

On a fini la journée de la meilleure façon qui soit.  Posées, avec un verre de rosé, nos ordis et un bouquin. Que demander de plus?

Ah oui, je sais quoi demander… la même soirée, moins les moustiques. J’ai l’air d’avoir la picotte!

Jour 78 – Nérac et magret de canard

Sitôt arrivée de Turquie… et sitôt repartie! J’ai quitté la maison en même temps que Delphine en direction de la gare Montparnasse où je devais prendre le train (un foutu OuiGo… je hais les OuiGo… on a le goût de dire POURQUOI cet enregistrement étrange… POURQUOI? Ça leur donne quoi par rapport à un train régulier?) pour Agen afin de retrouver Mylène en début d’après-midi.  Comparativement à l’avion, le train, c’est rien du tout. Limite que c’est reposant.

Ah oui, mais non. C’est un week-end de 4 jours. Ce qui veut dire que c’est bourré de familles. L’une joue au Rumi de façon très explosive (le père étant mauvais perdant), il y a 2 deux ans (ça dit tout, en fait) et trois gamins qui jouent à la cachette dans le wagon, sous le regard tendrement ému de leurs parents.  Bref, c’est le bordel mais je tape sur mon ordi et à part un gamin qui veut que je le lui prête pour jouer, je suis quand même tranquille. Je suis presque à jour dans mes billets Turquie.

Après un burger à la brasserie à Agen, Mylène arrive (on court comme deux poules pas de tête dans la gare en se textant sans réussir à se trouver, entre les toilettes, la voiture et la brasserie) et on part se balader un peu dans Agen. On va voir la cathédrale, quelques jolies rues, mais surtout la librairie, où travaille la libraire de Mylène, qui la voit arriver… et lui fout un panier dans les mains. Je me demande bien pourquoi.  Moi j’ai été sage. Je n’ai pris qu’un guide d’Alsace.

La cathédrale date du 12e et a été bâtie sur le site d’une ancienne basilique.  C’est un étrange mix de gothique et de roman, mais je ne suis pas totalement convaincue par la restauration, très flashy… bref, ce n’est pas la cathédrale la plus impressionnante que j’ai vue.

Le Gers, c’est beau. C’est vert, c’est vallonné, il y a des châteaux et des villages perchés un peu partout au milieu de nulle part et on a l’impression de rouler dans un livre d’images.

Nous nous arrêtons à Nérac, sur la route, pour visiter le château d’Henri IV et prendre un verre.  Le château a été achevé sous Jeanne d’Albret et on y raconte l’histoire de la famille d’Albret, qui est celle d’Henri IV, roi de France et de Navarre. Il n’en reste qu’une toute petite partie car il a été détruit à la révolution. On voit d’ailleurs un restant de cheminée sur un mur extérieur. Particulier!

La construction a été amorcée au 13e mais terminée au 16e, ce qui explique les éléments renaissance.  C’est bien agréable de se balader sur la galerie. À l’intérieur, c’est un musée avec de nombreux tableaux et objets. On est petit à l’époque est c’est une charmante bataille entre moi et les portes. Je vous vends le punch, les portes ont gagné! On y croise des italiens qui semblent tester les limites de l’acoustique du château ainsi qu’une expo d’odeurs… que j’ai rapidement abandonné. Il parait que Henri IV puait. Ben croyez-le ou non, on a reproduit l’odeur!

Après la visite, on se balade dans la ville et dans le jardin, pour voir les différents lieux relatifs aux légendes locales. Et je ne me fais même pas piquer!

Au retour, arrêt chez les parents de Mylène pour voir ses nièces, on arrête à Lagraulet où j’admire un château d’eau peiturluré remanié en location de vacances et on part pour Lannepax pour manger à La Falène bleue, où on se régale. Je sens que ce n’est que le début d’une orgie de bouffe, moi… En tout cas, la magret est bon! Le décor est très sympathique en plus.  Ça commence bien!

Jour 77 – Photo mentale et retour à Paris

C’est déjà le moment de dire au revoir à Istanbul et à la Turquie. Il me semble que ça a passé trop vite et que ce voyage a changé plusieurs de mes perceptions. Une chose est certaine, je reviendrai. C’est étrange de quitter tous ces gens avec qui j’ai partagé mon quotidien pendant 19 jours, en sachant que pour plusieurs, nous ne nous reverrons pas. Mais c’était une très belle parenthèse.

J’ai donc passé le moment du petit déjeuner à me faire une photo mentale de la ville et de la vue du resto-terrasse de notre hôtel.  Un peu nostalgique je suis et j’ai l’impression qu’il y a encore TELLEMENT de choses à voir. Bref, ce n’est qu’un au revoir! 

Bizarrement, le vol de retour se passe très bien.  Aucun stress, aucune folie, aucune panique.  J’ai cessé d’essayer de me comprendre moi-même! J’ai – encore une fois – dormi tout le long et je me suis réveillée à Paris, mon deuxième chez moi.  Ceci dit, je n’allais pas passer toute une journée sans faire de folies hein… imaginez-vous que je ne me souvenais plus duuuu tout où j’avais foutu les clés de Delphine. J’ai vidé le sac à main et le bagage à main à l’aéroport d’Istanbul, pour réaliser que j’avais dû la ficher dans ma valise au début du voyage. Dans une autre vie quoi! Puis, à Paris, c’était opération valise.  Je me suis confortablement installée sur un siège et j’ai carrément VIDÉ ma valise – si bien faite – sur le plancher de l’aéroport. Préalablement couvert avec des sacs en plastique, of course. Rien à faire, pas de clés. Je m’étais presque résolue à attendre sur le pas de la porte en attendant que Delphine revienne du ciné quand j’ai eu un éclair de génie… LA TROUSSE DE TOILETTE!  Les clés étaient dedans. Dans la petite pochette. Fermée. Aucune idée de ce qui m’a passé par la tête pour le ficher là!

Ah oui, j’oubliais. Juste avant, en voulant prendre ma valise sur le machin qui tourne, je me suis trop penchée… et, avec horreur, j’ai vu mes lunettes tomber au ralenti sur le tapis roulant. Tous les gens ont donc pu me voir courir (avec ma valise) autour du truc pour tenter de récupérer les dites lunettes, que j’ai rattrapées juste avant qu’une valise ne les écrase en effectuant un magnifique plongeon vers l’avant.  Dix sur dix, je vous le dis!

La soirée fut assez tranquille merci. J’ai foutu tout le contenu de ma valise dans le bac à linge sale (je ne sais ben pas pourquoi) et lavé le plus urgent pour partir pour le Gers demain. Ok, Delphine a lavé. Je ne suis pas certaine qu’elle me fasse confiance avec sa machine à laver! Ah ou, j’oubliais, les pâtes Carbonara, quand même, c’est bon!