Le comment du pourquoi
Si vous me suivez depuis un moment, vous savez que j’ai eu des hauts et des bas avec cette série. Ok, non. Des moyens et des bas. Mais dès le tome 1, je voulais savoir une chose : qui était la soeur disparue et pourquoi Pa Salt avait adopté 6 filles un peu partout sur cette planète. Spoiler Alert… je n’ai toujours pas la réponse à cette dernière question. Il va y avoir un autre livre. Et j’avoue que j’en suis un peu insultée!
De quoi ça parle
Nous sommes près d’un an après la mort de Pa Salt, événement qui a engendré tous les événements de la série. Les soeurs d’Aplièse ont planifié une croisière dans la méditérannée pour jeter une couronne à l’endroit présumé où auraient été jetées les cendres de leur père et, à la dernière minute, Georg, l’avocat de leur père, leur révèle qu’il croit avoir trouvé la soeur disparue. Les filles vont donc tout tenter pour la retrouver afin qu’elle soit avec eux sur le yatch pour la cérémonie.
Mon avis
Bon. Comment dire. Malgré mes bémols, je ne me suis pas ennuyée dans ce loooong tome. C’est hyper accessible, c’est un rebondissement après l’autre et les parties dans le passé, en Irlande, ont clairement été mes préférées. Lucinda Riley y est née dans la région de l’ouest de Cork, et on sent bien l’amour de ce pays à travers les pages. Je crois que c’est ce que je préfère dans cette série : les descriptions qui donnent envie de partir en voyage. On se retrouve donc à la période de la révolution, avec des gens fidèles à Michael Collins prêts à tout pour leur liberté et pour chasser les Anglais. Catholiques et protestants ne s’entendent pas vraiment à cette période où la religion prend beaucoup de place. Nous rencontrerons donc Nuala, jeune femme membre du Cumann na mBan tout comme sa soeur Hannah. J’ai trouvé intéressante cette vision des femmes en Irlande, la révolution ayant toujours été relatée du point de vue des hommes. Par la suite, toujours dans le passé, nous rencontrerons une petite fille du nom de Mary, dite Merry, fille de fermiers pauvres d’Irlande douée pour les études. Petite fille qui nous le savons assez rapidement, a fini par fuir son pays. J’ai beaucoup aimé certains personnages, notamment Ambrose et le père James, très touchants. Du coup, j’étas toujours un peu déçue de revenir dans le présent.
Car c’est là que le bât blesse. Sérieusement? Poursuivre une femme aux quatre coins du globe pour voir la bague et l’amener sur un yatch alors qu’elle n’a jamais connu le dit « Pa Salt »? Quitte à lui faire peur? Non mais c’est quoi cette idée de … ? Je comprends qu’on ait voulu donner un peu de place à chacune des soeurs mais j’avoue que dans ce cas, ça s’éparpille un peu et ça part clairement dans tous les sens. J’ai aussi toujours du mal avec le fait que les soeurs se parlent comme si elles étaient de parfaites inconnues (et j’aime toujours pas Tiggy) et que la beauté soit si souvent mentionnée. De plus, encore une fois, on sous-entend un nombre incalculable de fois que si tu n’es pas en amour, ta vie est un peu ratée. Vous savez à quel point ça me gosse!
Dans la version audio, il n’y a qu’une occurence de « Beer » au lieu de « Bear » et j’ai juste un peu sourcillé à la prononciation gaélique de Sláinte, prononciation que je connais bien suite à une soirée fort avinée en auberge de jeunesse… je vous épargne les détails. Du coup, je n’ose pas me prononcer sur le reste des mots en gaélique! Ceci dit, c’est hautement divertissant, ça a un côté épique et on veut savoir la suite. L’écriture est toujours aussi simple. Ici, on va droit au but, quitte à répéter certains mots.
Je vais lire le tome 8. Et probablement grogner un peu… mais j’ai dit, hein, que je voulais comprendre!