Seras-tu là? – Guillaume Musso

Seras-tu-la.jpg Résumé  
« Elliott, médecin réputé, père comblé, ne s’est jamais consolé de la disparition d’Ilena, la femme qu’il aimait, morte il y a trente ans. Un jour, par une circonstance extraordinaire, ilest ramené dans le passé et rencontre le jeune homme qu’il était alors. Les années 1970 battent leur plein à San Francisco, Elliott est un jeune médecin plein d’ambition. Fera-t-il cette fois le geste décisif qui pourrait sauver Ilena? Saura-t-il modifier son implacable destin? »
 
Commentaire
 
Mon premier livre de Musso, qui m’avait été chaudement recommandé et que « tout le monde lit ».  J’ai bien aimé cette lecture légère, qui m’a tout de suite fait penser à du Marc Levy. J’ai bien aimé l’idée de base, les divers voyages dans le temps, les tentatives qu’il fait ainsi que les conséquences qui en ont découlé, à chaque fois. Toutefois, le personnage d’Elliott m’a énervée à certains moments car il donne l’impression de vouloir tout avoir à la fois… tous les avantages. La pauvre Ilena me fait pitié à plusieurs occasions! Mais ça se lit très bien, l’histoire est cute et j’ai aimé la fin!
 
6/10

To kill a mockingbird (Ne tirez pas sur l’oiseau moqueur) – Harper Lee

To-kill-a-mockingbird.jpg Résumé

  « Dans une petite ville d’Alabama, au moment de la Grande Dépression, Atticus Finch élève seul ses deux enfants, Jem et Scout. Homme intègre et rigoureux, cet avocat est commis d’office pour défendre un Noir accusé d’avoir violé une Blanche. Celui-ci risque la peine de mort. »
 
Commentaire
 
J’ai beaucoup aimé cette histoire racontée par Scout, maintenant adulte. C’est une enfant qui raconte le racisme avec un regard d’enfant, avec ces contours imprécis qui sont le propre ceux-ci.   La narration m’a beaucoup plu! Le personnage d’Atticus Finch, trop bon pour être réel est intéressant en soi et j’ai aimé la façon dont sa relation avec ses enfants est amenée.   Ce livre m’a beaucoup touchée et traite de cette réalité qu’est le racisme d’une façon différente. Très bon!
 
8,5/10 

A prayer for Owen Meany (Une prière pour Owen) – John Irving

Pri--re-pour-owen.jpg Résumé coup-de-coeur.gif

  Chassé-croisé des souvenirs d’enfance de John Weelwright, articulés autour du personnage d’Owen Meany, son ami, qui croit dur comme fer qu’il est l’instrument de Dieu. Owen a 11 ans au début de l’histoire, mais en paraît six. Personnage doté d’une volonté de fer et d’une foi inébranlable, Owen veut avant tout accomplir son destin. Nous suivons les personnages à travers leur enfance, le collège et la guerre du Viet-Nam, jusqu’à l’inévitable conclusion.
 
Commentaire
 
Un immense coup de cœur que ce livre de John Irving que j’ai lu à quelques reprises déjà. Il s’agit avant tout d’une belle et grande histoire d’amitié, omniprésente dans chaque page et chaque ligne. J’ai apprécié le fait que de nombreux événements apparemment sans importance trouvent plus tard leur signification dans l’histoire. Que ce soit le destin ou bien Dieu, ce livre a amené la « pas vraiment croyante » que je suis à réfléchir… et à terminer le bouquin avec une petite prière pour Owen!
 
L’action tout de même lente à démarrer… ça peut en décourager certains mais selon moi, la suite en vaut la peine!
 
9,5/10

Putain – Nelly Arcan

putain.jpg Résumé

« J’ai alors décidé d’écrire ce que j’avais tu si fort, dire enfin ce qui se cachait derrière l’exigence de séduire qui ne voulait pas me lâcher et qui m’a jetée dans l’excès de la prostitution, exigence d’être ce qui est attendu par l’autre, et si le besoin de plaire l’emporte toujours lorsque j’écris, c’est qu’il faut bien revêtir de mots ce qui se tient là derrière, et que quelques mots suffisent pour être lus par les autres, pour n’être pas les bons mots. Ce dont je devais venir à bout n’a fait que prendre plus de force à mesure que j’écrivais, ce qui devait se dénouer s’est resserré toujours plus jusqu’à ce que le nœud prenne toute la place, nœud duquel a émergé la matière première de mon écriture, inépuisable et aliénée, ma lutte pour survivre à ma mère qui ne répondait pas lorsque je l’appelais et qui ne m’appelait pas car elle avait trop à dormir, ma mère qui dans son sommeil a laissé mon père se charger de moi ».  
 Commentaire
 
Même si ce livre ne m’a pas plongée dans un état de grâce, j’ai adoré la plume particulière de Nelly Arcan!   Les phrases sont longues dénuées de points, ininterrompues et haletantes. Le texte est une autobiographie (jusqu’à quel point réelle, je n’en ai aucune idée) racontée par une femme à son psychanalyste, sans ordre chronologique arbitraire, où elle évoque le parcours qui l’a menée à être escorte de luxe. Le texte comporte de (trop) nombreuses répétitions et fait écho à son travail d’escorte, qu’elle décrit comme très répétitif. Les propos sont très crus, très directs. Le dégoût des hommes qui est omniprésent m’a interrogée.
 
L’histoire n’a rien d’extraordinaire en soit… des parents absents à leur façon, le choix de devenir escorte… Mais j’ai adoré la façon de la raconter!
 
7,5/10

Sweet Valley High – Francine Pascal

svh.jpg Senior-year.gif Résumé

  Sweet Valley High est une série jeunesse pour adolescentes relatant les aventures de deux jumelles vivant à « Sweet Valley », en Californie, pendant leur «junior year » au secondaire.   Jessica est la mondaine, ule flirt, un peu tête en l’air, pas toujours gentille tandis qu’Elizabeth est la perfection incarnée!  La série « Senior year » se déroule, quant à elle, l’année suivante, alors qu’un tremblement de terre a secoué la Californie.  Une école voisine a été démolie et de nouveaux étudiants envahissent Sweet Valley High.  
 
 
Commentaire… et tranche de vie!
 
Lorsque j’étais adolescente de 13 ans, j’ai eu une passe détestable, pendant laquelle, malheureusement pour eux, mes parents ont décidé, pour nous faire plaisir, de nous amener passer quelques semaines de vacances en Floride. Quoi?  Laisser mes amis, mon copain et  nos soirées à boire des bières « cheap » dans un sac en papier derrière l’église pour aller me faire bronzer, me baigner dans l’océan, visiter Disney World et me prélasser dans une suite à l’hôtel??  Quelle torture!!!  En bonne adolescente impossible et « haïssable » que j’étais, je leur ai – bien entendu – rendu la vie impossible et, probablement pour que mes jérémiades ininterompues cessent (et que je me taise enfin), ils m’ont amenée dans une librairie, où j’ai dû acheter les 20 et quelque premiers tomes de la série, pour avoir enfin la paix de la créature horriblement adolescente que j’étais alors. Il s’en suivit qu’au lieu d’aller à la plage avec le reste de la famille, j’ai passé la moitié du voyage dans la chambre d’hôtel (ok, j’avoue, je sortais sur le balcon dès qu’ils avaient le dos tourné) à lire ces petits livres, en anglais. Ils ont constitué ma première « vraie » lecture d’un livre en version originale. Aussi bizarre que ça puisse paraître, je garde un excellent souvenir de ce voyage en Floride.  Toutefois, probablement que mes parents vous diraient tout autre chose!
 
Quelques années plus tard, en retrouvant cette série et en étant possiblement dans une phase de régression intense, j’ai décidé que je voulais la terminer. Une idée, comme ça, qui m’a traversé l’esprit… et qui y est restée!  Je devais faire de la fièvre, je pense… je lis toujours ce genre de trucs quand je ne file pas (et ce n’est même pas une joke!)!  J’ai donc assez facilement trouvé un lot de livre usagés comprenant les 130 quelques romans d’ados à l’eau de rose de la première série, plus les trois premiers tomes de la série « senior year ». Du coup, il fallait que je lise ces 50 tomes-là aussi… ce que j’ai fait! (Défense de se moquer!)
 
J’ai préféré « senior year » à la série originale (qui est en soit trèeeees ordinaire!!!), les personnages sont approfondis sur plusieurs romans (on s’entend sur le terme « approfondis »… on parle d’une série genre « Harlequin» pour ados!!) et l’histoire se suit beaucoup mieux au lieu d’être une série d’épisodes un peu décousus qui trouvent leur fin dans chacun des livres. On voit au moins une certaine évolution!  Dans cette série, les personnages sont moins caricaturaux (l’opposition « la bonne » et « la mauvaise » jumelle n’est plus vraiment évidente), il y en a moins et les épisodes s’étendent souvent sur plusieurs volumes.  J’aimais bien le personnage de Conner! 
 
Bref, rien d’extraordinaire mais tout plein de souvenirs… Ça a quand même réussi à faire taire une ado-pas-endurable… ce qui mérite quand même d’être mentionné! J’avoue par contre que ça doit vraiment être passé date, de nos jours!
 
Sweet Valley High : 4/10
SVH :Senior year : 8/10… pour le genre « série d’ados-style-harlequin »!!!
 

L’oiseau de feu – Edward Stewart

Ballerina.jpg Résumé  coup-de-coeur.gif  

Stéphanie et Christine ont en commun la passion de la danse et le rêve de devenir première danseuse dans une grande compagnie de ballet américaine.  Les deux amies devront affronter cet univers cruel et réaliser leur rêve: devenir la nouvelle « Belle au bois dormant ».

Commentaire
 

Je l’ai retrouvé!!!!!  Chez ma mère!  J’ai fouillé toutes les librairies de ma région (ok, c’est assez limité!) et pratiquement tout le net… impossible de mettre la main sur ce livre, qui n’est probablement plus édité, à moins de me résigner à payer 40$ de frais de transport! 

Encore un souvenir d’adolescence que ce livre.  Je l’ai relu à plusieurs reprises et malgré que ce ne soit pas du « grand art » (citation: mes amis-qui-connaissent-la-littérature), j’ai toujours autant apprécié.  J’aime la danse en général et j’aime les livres qui en parlent, même si j’en connais trop peu.  Je me suis donc laissée emportée dans ce monde particulier.  

Une jolie histoire!  Et je suis bien contente d’avoir récupéré ce livre!!!

9/10

Les hirondelles de Kaboul – Yasmina Khadra

Hirondelles-de-Kaboul.jpg Résumé   
« Dans les ruines brûlantes de la cité millénaire de Kaboul, la mort rôde, un turban noir autour du crâne.  Ici, une lapidation de femme, là, un stade rempli pour des exécutions publiques.  Les Taliban veillent.  La joie et le rire sont devenus suspects.  Atiq, le courageux moudjahid reconverti en geôlier, traîne se peine.  toute fierté l’a quitté.  Mohsen, qui rêvait de modernité.  Son épouse, Zunaira, avocate, plus belle que le ciel, est désormais condamnée à l’obscurité grillagée du tchadri.  Alors, Kaboul, que la folie guette, n’a plus d’autres histoires à offrir que des tragédies.  Quel espoir est-il permis?  Le printemps des hirondelles semble bien loin encore… » 

Commentaire
 
J’ai bien aimé ce livre, suggestion de Savvy, âme charitable qui me l’a suggéré lorsque je cherchais désespérément un « k » pour mon challenge!  Jamais je n’aurais pensé à le lire sinon car, au départ, je n’aime pas beaucoup les romans qui se passent au moyen orient.  Certaines choses viennent vraiment, mais vraiment me chercher et peut-être qu’il y a des horreurs que je préfère ne pas savoir (je sais, je sais, la syndrome de l’autruche!)  

La lecture de ce livre n’est pas facile car c’est dur, très dur, sans être une « énumération de malheurs ».  Ca nous montre que l’amour peut naître même dans la plus totate horreur. J’avoue aussi en avoir pleuré un bon coup!!! 

J’ai beaucoup aimé la plume de l’auteur, la recherche lexicale.  Toutefois, j’ai dû déposer le livre à quelques reprises pour me reprendre… pas facile à lire quand on est une femme et qu’on lit certaines choses…

7,5/10

Les amants imparfaits – Pierrette Fleutiaux

Les-amants-imparfaits.jpg Résumé 
« Paris, juin 2001: trois jeunes gens comparaissent devant un juge d’instruction.  Il s’agit des jumeaux Léo et Camille, 17 ans, issus d’une famille très fortunée, et de Raphaël, vingt ans, fils d’une employée de la mairie.  Ils ont noué autrefois, dans la petite ville de leur enfance, une amitié complexe et passionnée.  

Après la tournente, le récit de Raphaël révélera le secret des jumeaux et l’histoire des amants imparfaits.  

Variation superbe sur le thème du double et de la fascination, ce roman raconte les paradis perdus et les utopies, l’innocence et ses dangers, le vertige des origines et la difficulté de grandir.  Il compose aussi une médiation sur l’insconscient social et les pouvoirs de l’écriture. « 

Commentaire 
J’adore l’écriture de Pierrette Fleutiaux.  Ayant vraiment été subjuguée par « Nous sommes éternels« , j’avais de grandes attentes face à ce roman qui exploite encore les thèmes de l’enfance, des liens qui y sont créés, du frère et de la soeur et de la nostalgie d’un temps révolu.  

J’ai vraiment beaucoup aimé la façon dont le livre est écrit.  On ressent les émotions de Raphaël et on est, nous aussi, fascinés par les jumeaux, ces doubles à la morale élastique. Toutefois, j’ai trouvé la lecture compliquée par le fait qu’il n’y ait aucun chapitre… tout est en continu et c’est parfois un peu plus difficile.   

Bien que j’aie moins ressenti la passion et que j’aie moins bien réussi à cerner les personnages et leurs sentiments, la lecture de ce roman m’a fait passer un bon moment et comme j’aime bien les histoires un peu tordues, j’ai apprécié!

7,5/10

L’écume des jours – Boris Vian

L---cume-des-jours.jpg Résumé   
« C’est un conte de l’époque du jazz et de la science-fiction, à la fois comique et poignant, heureux et tragique, merveileux et fantastique, féérique et déchirant.  Dans cette oeuvre d’une modernité insolente, l’une des plus célèbres du XXe siècle et livre culte depuis plus de 50 ans, Duke Ellington croise le dessin animé, Sartre devient une marionette burlesque, la mort prend la forme d’un nénuphar, le cauchemar va jusqu’au bout du déses poir.  Mais seules deux choses demeurent éternelles et triomphantes: le bonheur ineffable de l’amour absolu et la musique des Noirs américains » 

Commentaire
 
Ce livre, je l’ai littéralement savouré!  Savouré chacun de ses mots, chacune de ses images.  C’est dans un monde imaginaire qu’elle se déroule… mais on parvient à y croire.  

La narration est truffée de jeux de mots, de néologismes et de double-sens.  On y parle du passage de l’adolescence dorée aux responsabilités de l’âge adulte, avec un fond de musique jazz toujours réinventée.  On y parle aussi de l’abrutissement de l’homme par le travail et, à ce sujet, quelques passages sont excellents!  Mon image préférée – qui n’a d’ailleurs aucun rapport dans l’histoire –  reste sans doute celle des pommes tombées dont sortent immédiatement un petit pommier… qui perd aussi ses pommes qui deviennent de minuscules pommiers pour ressembler à une mousse vert et rose… J’ai trouvé ça cute cute cute!

Un livre lu avec le sourire tout le long, des découvertes à chaque ligne. 

Mon petit « mais »… c’est que j’aurais aimé que ça ne finisse pas « juste » mal… pour tout le monde… On a l’impression qu’il n’y a aucun espoir d’être heureux et la fin m’a un peu déçue.  Malgré tout, ça vaut drôlement la peine d’être lu!!!

8,5/10

Pride and prejudice (Orgueil et préjugés) – Jane Austen

Orgueil-et-pr--jug--s.jpg Résumé  coup-de-coeur.gif

Les tribulations d’Elizabeth Bennett et de Mr. Darcy dont l’histoire est influencée par les premières – et fausses impressions – de celle-ci et l’orgueil démesuré et les manières discutables de celui-là.  Elizabeth est deuxième d’une famille de cinq filles que leur mère souhaite à tout prix marier, le mieux possible, le plus vite possible.  Mr. Darcy, riche héritier, a toujours vécu dans la haute bourgeoisie et a une très haute opinion de sa personne.  Leur rencontre, marquée par l’antipathie au départ, prendra, à la longue, une tout autre tournure.  

Commentaire
Mon premier commentaire: je suis tombée en amour avec Mr. Darcy, que j’imaginais en beau ténébreux à la lecture du livre… et je suis retombée en amour par la suite, quand j’ai écouté la télésérie avec Colin Firth, dans les années 90!!!  Bien que la fin soit prévisible, j’ai beaucoup aimé les aventures d’Elizabeth et de sa famille.  Les dialogues entre elle et Mr. Darcy sont savoureux et je me plais parfois à relire seulement les passages où ils sont ensemble et tenter de deviner les pensées de chacun d’entre eux, à ces moments-là!  

Austen peint un portrait un peu hors du temps de la vie en Angleterre, où sont à l’honneur les mondanités, les visites et la cour que se font les personnages.  En effet, pour Austen, la guerre, c’est un généralement une belle veste rouge qui plaît à ces demoiselles!  J’aime bien l’atmosphère empesée qui s’en dégage, de même que j’aime découvrir les coutume et manières imposées par cette époque.  

Un autre coup de coeur d’adolescente, que je relis fréquemment!

9,5/10