The thirteenth tale – Diane Setterfield

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Margaret Lea a toujours eu l’impression d’avoir été amputée d’une partie d’elle-même quand sa jumelle est morte à la naissaice.  Elle partage son temps entre la boutique de livres anciens de son père et les romans d’auteurs du 19e siècles… décédés bien entendu.

Quand elle reçoit une demande de la part de Vida Winter, la plus célèbre auteure de l’époque, elle hésite.  Elle n’a jamais lu ses livres; les auteurs vivants, ce n’est pas sa tasse de thé!  Puis elle découvre « Les treize contes »… qui ne sont que douze et elle est envoûtée par l’écriture de l’auteure.  Elle se rend donc chez elle pour rédiger sa biographie, car Miss Winters veut raconter son histoire, la vraie.

La biographie prend l’allure d’une histoire extraorinaire, dans une ambiance victorienne et gothique, une histoire où il y a des jumelles,  un manoir en décrépitude, une gouvernante, des domestiques et des ombres. 

Commentaire

J’ai été forcée par le destin à lire ce livre.  Oui, oui… forcée!!  Impossible de résister aux signes du destin!!!  Avant la semaine dernière, je n’avais jamais entendu parler de ce roman.  Puis, soudain, j’en vois une critique positive chez
Allie… ensuite, au moins 4 personnes différentes ont glissé ce livre dans la conversation… ensuite, je visite La liseuse… et que vois-je?  Encore ce livre!  Je n’avais PAS LE CHOIX!  Ce livre et moi étions faits pour nous rencontrer!!!  (non, non, ce n’est pas une excuse pour acheter un livre de plus!!!)

Tout d’abord, le bouquin en soi est superbe (la couverture, les pages inégales, comme les vieux livres… ça a fait son effet!).  Je me suis plongée dedans hier, après le souper, dans un noir total  à l’exception de la petite bulle de lumière créée par ma petite lampe de voyage et du feu qui brûlait plus loin.  Horrible pour les yeux… mais génial pour l’ambiance!  Résultat, je ne l’ai lâché qu’après avoir tourné la dernière page… à l’aube!

Je suis entrée à pieds joints dans l’atmosphère du roman.  Je me voyais dans les landes, dans ce vieux manoir humide ou dans les bibliothèques poussiéreuses.  Le mystère plane tout au long du livre et des indices sont semés à travers les pages.   Un bel hommage à la magie de la lecture.  

Il y a deux récits parallèles dans le roman; celui de Vida et celui de Margaret.   Les histoires sont enchevêtrées, avec de nombreux retours dans le passé.  Les impressions de Margaret face à l’histoire racontée par Vida sont omniprésente et j’ai cherché avec elle la réponse aux incongruités, aux mystères du récit de Vida. J’ai été passionnée par cette histoire, à tel point qu’après l’avoir terminé, j’ai eu l’esprit occupé par le roman toute la journée. 

Il est difficile de commenter le livre sans trop en dire car l’auteure raconte tellement bien l’histoire que je ne voudrais pas gâcher le tout.  J’ai été fascinée par la relation entre Adeline et Emmeline et j’ai dévoré les pages afin de savoir exactement ce qui s’était passé, cette nuit-là.   Mais j’ai surtout apprécié le fait que cette histoire a permis aux deux protagonistes (l’une la racontant, l’autre l’écoutant) de faire la paix avec une partie de leur passé.  

Bien entendu, nous n’en sommes pas au niveau d’écriture des grands romans victoriens évoqués si souvent dans le roman.  C’est ici beaucoup plus accessible, l’écriture est plus contemporaine mais ce n’est pas pour antant simplet.  Un gros coup de coeur pour ce livre… une chance que j’ai relu Jane Eyre récemment… car c’est officiel qu’après ce livre, je serais OBLIGÉE de le relire!!!.  

9,5/10

Le livre des illusions – Paul Auster

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« Après la mort de sa femme et de ses enfants, David Zimmer était anéanti.  Il échappe au désespoir en s’atetlant èa l’écriture d’un livre consacré à Hector Mann, virtuose du cinéma muet disparu depuis 1929.  Un soir, une jeune femme arrive chez lui et annonce que Hector Mann lui-même le réclame de toute urgence, qu’il est sur son lit de mort.  David se laisse entraîner dans un très long voyage…

En racontant l’histoire de l’extraordinaire et mystérieux Hector Mann, Paul Auster nous emmène bien au-delà de la magie du cinéma muet, jusqu’au coeur de l’univers envoûtant où la création artistique semble faire écho aux sentiments amoureux dans ce qu’ils ont de plus éphémère et de plus fragile, où la douleur de la perte et le besoin de filiation se répondent pour remettre en question l’idée même de mémoire »

Commentaire

J’ai lu ce livre dans le cadre de mon Challenge 2007.  Je ne connaissais aucunement l’oeuvre de Paul Auster et j’ai choisi ce titre en particulier parce qu’il contentait le mot « illusions » et que j’aime le mot « illusions ».   Vous trouvez ça bizarre???  Je sais, moi aussi!!!  Mais bon, c’était une raison comme une autre!

J’ai beaucoup aimé la lecture de ce roman.  Jusqu’à la toute fin, on se demande réellement où tout ça va mener.  En fait, plusieurs histoires sont imbriquées.  Celle de David, celle d’Hector, les histoires des films (en particulier Martin Frost).  Pourtant, chacune de ces histoires contiennent l’écho des autres et peuvent être mises en parallèle.    Parmi les histoires, j’ai aimé le début et la fin du livre particulièrement.  J’ai trouvé quelques longueurs dans l’histoire d’Hector mais j’ai adoré les descriptions de films que je m’amusais à imaginer et à me passer dans ma tête.  J’aurais aimé que le personnage et les films existent pour vrai.  

Est-ce que j’ai été satisfaite du mot « illusions »?   Oui, vraiment!  Les illusions, ces parenthèses où l’on ne sait trop si les choses sont vraiment arrivées, sont présentes tous au long du roman.  Mais elles n’ont jamais été inutiles, bien que souvent éphémères.  J’ai apprécié suivre l’évolution de David à travers cette quête ainsi que l’emphase qui est mise sur les créations artistiques (les films d’Hector, les livres de David).  

À un endroit dans le roman, on rapporte cette histoire du bruit que personne n’entend… existe-il vraiment?  Suite à cette lecture, une question m’a tourné dans la tête pendant plusieurs minutes: Les choses existent-elles encore quand il ne reste plus personne pour les raconter?  

9/10

Sur la route – Jack Kerouac

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  « Un gars de l’Ouest, de la race solaire, tel était Dean. Ma tante avait beau me mettre en garde contre les histoires que j’aurais avec lui, j’allais entendre l’appel d’une vie neuve, voir un horizon neuf, me fier à tout ça en pleine jeunesse; et si je devais avoir quelques ennuis, si même Dean devait ne plus vouloir de moi pour copain et me laisser tomber, comme il le ferait plus tard, crevant de faim sur un trottoir ou sur un lit d’hôpital, qu’est-ce que cela pouvait me foutre?… Quelque part sur le chemin, je savais qu’il y aurait des filles, des visions, tout, quoi; quelque part sur le chemin on me tendrait la perle rare. »

Commentaire

Ce livre m’a laissé de drôles d’impressions…  On me l’avait présenté comme génial et j’ai eu pourtant beaucoup de difficulté à accrocher au départ.  Au final, je peux dire que j’ai bien aimé mais l’impression laissée ne m’a pas semblé impérissable.  Toutefois, après la lecture de ce livre j’ai été comme obsédée par l’idée de prendre congé pour quelques mois et de partir pour un « nowhere », sans contraintes, sans trop savoir où je vais, sans plan précis, me laissant porter au gré du moment..  Coïncidence??  Peut-être!

Le roman se passe dans les États-Unis des années 50 et on ressent partout dans le roman une contestation des valeurs, des façons de vivre et des limites imposées par l’époque.   J’y ai vu un roman sur la liberté, oui, mais également une critique sociale, une révolte profonde contre ce qui était alors le « bien ».   Les personnages rencontrés sont colorés, souvent rejetés de la société.  L’autre côté de la médaille.   

Mon problème avec ce livre: à part le personnage décalé de Dean Moriarty,  les autres personnes rencontrées ne m’ont pas vraiment touchée.  J’ai aimé l’aspect de l’amitié entre Sal et Dean, qui occupe une grand part du roman, mais j’ai eu de la difficulté à y croire réellement.  Ca a été long avant que j’y adhère.    Par contre, j’ai apprécié la fin, et aprèsavoir terminé le livre, je l’ai davantage apprécié… bizarre!

Donc, à mon avis (qui est contraire à celui de la plupart de mes copains qui ont adoré)… bien mais pas inoubliable.    J’ai même failli abandonné au tiers du livre.  J’ai accroché plus tard!

6,5/10

Out of Africa (La ferme africaine) – Karen Blixen (Isak Dinesen)

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« En 1914, Karen Blixen arrive au Kenya avec son mari pour vivre sur une ferme de café. Immédiatement attirée par la terre, elle y passe les années les plus heureuses de sa vie jusqu’à ce qu’elle doive quitter la ferme pour retourner au Danemark, en 1931.  C’est là qu’elle va rédiger ce roman relatant son expérience en Afrique.  Un adieu émouvant à sa ferme bien aimée, ce livre raconte ses amitiés avec les gens du pays, son affection pour le paysage et les animaux ainsi que son amour pour l’aventurier Denys Finch-Hatton. »

Commentaire

Quelle belle lecture!  J’ai mis du temps à lire ce livre, non parce qu’il n’était pas intéressant… mais plutôt parce que j’ai pris le temps de le savourer!  Souvent, je me prenais à rêver entre chaque moment de vie et d’émotion raconté par le livre, et à m’imaginer dans la savane africaine.  Les descriptions sont si vivantes, vi poignantes qu’on s’y croirait.  J’ai trouvé le récit superbement écrit, poétique.  On y sent tout au long l’amour de l’auteur pour l’Afrique et sa ferme et ce livre se veut un hommage en leur honneur.  

J’ai lu ce roman, hautement auto-biographique, dans le cadre de mon challenge 2007.  Je l’avais choisi suite à une conversation avec une collègue au sujet du film « Out of Africa » (que j’ai adoré) et elle m’a alors appris que ce film était tiré d’un livre.   Suite à des recherches, j’ai appris que l’auteur était Isak Dinesen, de là le classement sous la lettre « d »!  Ce n’est que plus tard que j’ai appris que ce roman était en fait de véritables souvenirs de l’auteure, Karen Blixen. 

Les mémoires de Karen Blixen ne sont pas longitudinales mais plutôt regroupées par thème, par sujet.  Dans l’un, elle traite de l’histoire de son cuisinier, dans l’autre de celle de certains de ses amis.  Nous sommes rapidement happés par l’histoire, les personnages.  Du moins, je l’ai été!  À travers ce roman, je suis tombée en amour avec l’Afrique.  J’ai beaucoup aimé les métaphores et les comparaisions présentes tout au long du roman (celle de l’iguane, entre autres).  On sent réellement que sa façon de penser a été grandement imprégnée de ces années et de la sagesse des Africains.  On y sent aussi une réelle affection pour ses « squatters » et les Kikuyu qui habitent son entourage.  Le regard qu’elle porte sur leurs différences ne m’est jamais apparu empreint de jugement mais plutôt d’une grande acceptation, même si elle ne comprenait pas toujours.  

Je dois devenir hypersensible car j’ai dû pleurer tout au long de la dernière partie du roman (Farewell to the farm).  Je ne sentais que trop son désarroi et ai vécu avec l’auteur tous ses petits adieux.  

Mon seul petit bémol: la romantique en moi n’a pas été comblée suffisament par les chapitres où Karen Blixen parle de Denys Finch-Hatton.  J’en aurais voulu plus!  Je sais, je sais, je suis un cas désespéré!!!!

Et… je vais aller de ce pas prendre une marche et me louer le film!!! 🙂

9,5/10

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La reine des damnés – Anne Rice

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« Quand Lestat, vampire impie, libertin et suicidaire, s’improvise chanteur de rock pour hurler à la face de l’humanité sa condition de mort vivant, les mortels lui font un triomphe, sans imaginer une seconde qu’il ne leur dit que la vérité. 

Mais avec sa « musique à réveiller les morts », Lestat ne s’est pas seulement fait des ennemis parmi ses frères qui le considèrent comme un traître et sont décidés à le détruire, il a aussi arraché à son sommeil millénaire Akasha, la Mère de tous les vampires, la Rine des damnés, Akasha qui ne rêve que de régnerà nouveau sur les mortels ». 

Commentaire

Troisième volet des chroniques des vampires, faisant suite à « Entretien avec un vampire » et « Lestat le vampire« .   Akasha, la Mère des vampires est éveillée et n’aspire qu’à régner.  On y fait la connaissance de Maharet, de Jesse et plusieurs des vampires que Lestat a rencontrés sont réunis.   J’aime bien Louis et Lestat ensemble, donc j’étais bien contente de le revoir!  

Le récit a su maintenir mon intérêt du début à la fin.  J’ai adoré me plonger dans ce monde noir et mystique à la fois. On entre encore une fois dans la « mythologie » vampirique et cet aspect m’a encore une fois particulièrement intéressée.  il y a beaucoup d’action et même pendant les périodes de « mémoires » ou de rappel d’événements anciens.  Peu de temps morts.  Je suis toujours surprise quand la narration reprend le « je » de Lestat et qu’il s’adresse directement au lecteur, avec un ton très contemporain et léger.  Il me semble que je le préférerais plus « 18e siècle »!!!  

Le dernier chapitre « mythologique » des chroniques des vampires.  Un bon livre à lire pour les amateurs du genre!

8/10

Lestat le vampire – Anne Rice

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« Vampire impie, qui ne croit ni en Dieu ni au Diable, ivre d’amour et de sensualité, résolu à découvrir les mystérieuses origines de ses semblables, Lestat se lance dans une quête effrénée qui va nous transporter du Paris de Louis XV à l’Égypte ancienne pour se conclure aujourd’hui à San Francisco où, devenu chanteur de rock, il lance un défi suprême aux « puissances des ténèbres ».  

Commentaire

Deuxième tome des chroniques des vampires de Anne Rice et suite de
Entretien avec un vampire.   Cette fois, le narrateur est Lestat, qui part à la recherche de l’histoire des vampires.  Lestat était dépeint par Louis comme un vampire méchant et cruel dans le premier volet de la série.  Toutefois, dans ce second volet, il devient plus… humain (ok, j’avoue, mauvais choix de mots!!!).  Lestat est incroyablement imbu de sa personne, il défie toutes les lois, contourne toutes les règles… À plusieurs reprises, en lisant ce roman, j’écarquillais les yeux et me disais « voyons donc… ça n’a aucun espèce de bon sens »… pour finir par éclater de rire!   Et plus j’avançais dans les « chroniques » plus ça arrivait souvent!  Vedette du rock! 

J’aime bien la littérature fantastique, au départ, sans en être fanatique.  J’ai bien aimé cette épopée dans le monde vampirique et j’ai suivi Lestat avec empressement à travers sa recherche.  Dans ce volume, nous faisons davantage connaissance avec Lestat, sa vie d’avant, sa mère, Gabrielle, ainsi qu’avec Armand (devenu mon vampire préféré) et Marius.  Chacun des ces personnages nous en apprend un peu plus sur la provenance des vampires et le récit se tient parfaitement.  Les réflexions de Lestat sont souvent drôles et inattendues.   Le vampire évoque ses sentiments à l’égard de Louis et Claudia, ce qui réconcilie quelque peu avec son attitude dans le premier livre.  

Comme je l’ai noté dans le précédent billet, de nombreux détails diffèrent quant à l’attitude, aux sentiments et aux actes de Lestat entre le premier et le deuxième volume.  L’auteure le justifie par le fait que dans le premier volume, Louis est amer face à Lestat et qu’il n’est pas tout à fait honnête dans sa description.   Idée de départ modifiée?  Peut-être…

N’empêche que ce livre est très agréable à lire et que ceux qui s’intéressent à l’histoire des vampires seront servis!

8,5/10

Où es-tu? – Marc Lévy

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« Adolescents, Susan et Philip représentaient tout l’un pour l’autre.  Avec l’optimisme de la jeunesse, ils s’étaient promis de s’aimer pour toujours.  

Mais la vie va les écarter l’un de l’autre comme deux étoiles soumises aux lois de la gravitation.  Susan affrontera la violence des ouragans en Amérique centrale tandis que Philip réussira à Manhattan.  À l’exception de quelques rencontres furtives à l’aéroport de Newark, ils ne sauront de leurs vies réciproques que ce que disent les lettres qu’ils vont s’écrire pendant des années.  Sans que jamais ne se brise le lien qui les unit. 

Philip avait promis à Susan qu’il serait toujours là s’il lui arrivait quelque chose.  Il ne pouvait pas savoir que cette promesse allait profondément bouleverser sa vie et que, pour l’honorer, il devrait ouvrir son coeur à l’inconnu. »

Commentaire

Sincèrement, je suis restée sur ma faim avec ce roman.  En fait, je suis de plus en plus déçue par cet auteur mais comme tout le monde l’aime, je me force pour le lire… mais je crois que ça va très bientôt se terminer!  Je n’ai pas du tout accroché à l’histoire de Philip (que je trouve un peu « mou ») et de Susan (que j’aurais secouée).  On parle de grand amour, mais je n’ai rien ressenti de tout ça.  J’ai eu pitié de la pauvre Lisa… mais bon… ce n’est pas suffisant pour rendre une lecture très agréable.    En fait, je me suis généralement ennuyée dans cette lecture.  Peut-être n’est-ce simplement pas mon genre!

4/10

L’homme qui prenait sa femme pour un chapeau – Oliver Sacks

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« Oliver Sacks décrit dans ce livre les affections les plus bizarres, celles qui atteignent un homme non seulement dans son corps, mais dans sa personnalité la plus intime et dans l’image qu’il a de lui-même. 

Il nous fait pénétrer dans un royaume fantastique, peuplé de créatures étranges: un marin ayant perdu le sens de la continuité du temps, vit prisonnier dans un instant perpétuel; une vieille dame qui caricature dans la rue les expressions des passants, jusqu’à les rendre grotesques; un homme qui se prend pour un chien et renifle l’odeur du monde; deux jumeaux arriérés mentaux capables de calculs numériques prodigieux, qui vivent dans des paysages de chiffres; ce musicien qui, ayant perdu la capacité de reconnaître les objets, prend pour un chapeau la tête de sa femme, et bien d’autres. 

Tentatives aussi pour poser les jalons d’une médecine nouvelle, plus complète, qui, traitant le corps, ne refuserait pas de s’occuper de l’esprit et même de l’ame »

Commentaire

Tout d’abord, ce n’est vraiment pas un roman!  Une lecture très agréable, souvent technique.  Le livre est écrit par un neurologue et il expose des cas extrêmes de pathologiques neurologiques et cognitives.  J’ai lu ce livre pour la première fois à l’université et j’ai vraiment beaucoup aimé.  L’auteur vulgarise des données neurologiques et des pathologies rares que j’ai pu observer, par la suite, dans mon travail.. en moins exagéré, bien sur!  

Le livre est constitué de courts chapitres évoquant des patients que le Dr. Sacks a connus dans sa carrière.  Il explique leurs forces, leurs faiblesses et explique très sommairement ce qui se passe dans leur tête.  J’ai beaucoup aimé son approche de la neurologie!  Intéressant si ce genre de choses vous attirent de prime abord!

8/10

Jane Eyre – Charlotte Brontë

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« Une jeune gouvernante aime le père de ses élèves et est aimée de lui.  Mais elle résiste à cet amour, découvrant avec horreur l’existence de la première femme de Rochester, pauvre folle enfermée par son mari.  L’histoire, qui trouve son origine dans la jeunesse tourmentée de son auteur, fait se succéder coups de théâtre et passion, fuite éperdue dans les landes et sens du devoir jusqu’à l’héroïsme »

Commentaire

J’ai lu pour la première fois ce livre au secondaire et je l’ai redécouvert par la suite.  J’ai beaucoup mieux aimé la seconde fois car je crois que, ayant mûri (du moins, j’ose l’espérer!) j’ai été davantage en mesure d’apprécier la plume de l’auteure ainsi que cette belle histoire d’amour.  Et quelle histoire d’amour!!!  L’écriture de Charlotte Brontë nous plonge dans son univers anglais du siècle dernier, avec tout ce qu’il implique de convenances, de classes sociales et de charme pittoresque.   L’évolution des sentiments et des personnages est intéressante et ce roman, en soi sur l’amour, est rempli de rebondissements.  À ma première lecture, à chaque tournant, j’étais surprise et ne savais quoi penser de monsieur Rochester et des circonstances qui l’avaient amené à agir comme il l’a fait.    Une très belle histoire, un roman à lire et à relire!!!

Émilie de la Nouvelle Lune – Lucy Maud Montgomery

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  À l’âge de douze ans, Émilie se retrouve subitement orpheline, suite à la mort de son père. Recueillie par la famille de sa mère, dans un milieu très strict, elle doit maintenant vivre dans un nouveau village, avec des nouveaux amis. Au plus profond de son cœur, Émilie caresse le rêve de devenir écrivain. Sa vie, c’est écrire, écrire, écrire, mais aussi être une enfant avec ses trois bons amis, Ilse, Perry et Teddy. 
 
Commentaire
 
Cette série de Lucy Maud Montgomery est toute spéciale à mon cœur. Lue et relue depuis mon enfance, elle me transporte chaque fois dans la belle Île du Prince Édouard du début du siècle, que l’auteure décrit admirablement.   Ce roman, c’est l’enfance qui tire à sa fin, c’est Émilie, avec son tempérament bouillant et passionné, masqué par une couche de convenances et d’orgueil. Émilie, c’est la poursuite de son rêve, envers et contre tous. Son désir d’écrire, impérieux, bouillant, est présent tout au long du roman.  Un très beau livre jeunesse, définitivement un coup de cœur!

9,5/10