Chroniques hivernales d’une LCA qui doit pelleter au lieu de lire!

On va jouer à un petit jeu, ok!  Ça s’appelle « Qu’est-ce que c’est?!?!?! »  2 points pour une bonne réponse!

DSC02250.JPG

Besoin d’indices???  Une autre prise de vue avec d’avantage d’indices!!!  Ca va faire juste un point, par contre!!!

DSC02251.JPG

Et si, quand vous vous levez le matin pour aller bosser et que c’est la vision que vous avez devant les yeux, vous vous dites que vous auriez dû ramasser plus de points Air Miles et être dans le Sud à ce moment même!!!!

En fait, comme Lune de Pluie s’inspire de mes aventures de femme-bonhomme-de-neige pour expliquer les joies de l’hiver à ses élèves, j’ai décidé de lui donner du matériel!  Faut savoir se rendre utile dans la vie (et bon, ok, j’avoue, je veux être une vedette de l’autre côté de l’océan!!!) !

En fait, ce matin, contrairement à mon habitude, j’ai été très prévoyante et je me suis levée à 4h45 du matin pour aller passer un coup de pelle, vu que je savais que la madame météo (qui, ici, n’a aucune carrière d’auteure florissante) avait annoncé une tempête.  D’ailleurs, si quelqu’un peut m’expliquer pourquoi ils ne se trompent JAMAIS quand ils annoncent ça, alors que leurs prévisions soleil ne fonctionnent qu’une fois sur trois… j’avoue que je lui en serais reconnaissante!!!  

Je mets donc mon habit de neige par dessus mon pyjama en flanalette (orthographe fantaisiste ici… mais bon, aucune idée de comment ça peut bien s’écrire!), foulard, cache-cou, tuque, mitaines, bottes de planche à neige (ben quoi… c’est ce qui est le plus imperméable) et go, je suis prête!!!  Sauf qu’en mettant le nez dehors et en m’accrochant à la rampe pour ne pas partir au vent… j’ai réalisé qu’en fait, j’aurais bien besoin de ma planche à neige aussi… mon escalier est digne d’une piste de ski!  Une très belle pente à bosses inégales, pleine de rafales, à part de ça!  Faut vraiment le savoir pour deviner qu’il y a des marches en dessous de ce « motton » de neige!   Bon, je m’accoche, je descend, équilibre précaire et tout, pour trouver ma pelle… ET JE VOIS ÇA!!!  

En fait, je ne vois rien du tout… mais j’imagine que comme c’est l’endroit où mon auto est sensé être, le gros tas de neige devant moi, ça doit être ça!!!  Et, en effet, si je fais le tour, je peux entrevoir environ 1 pied carré de bleu en tout et pour tout, ce qui confirme mon hypothèse!   Ouffff.. quel esprit de déduction!!!  Sauf qu’en faisant le tour… je vois plus loin… et là, tout au bout de mes 40 pieds d’entrée enneigés jusqu’à la mi-cuisse (ma voiture est à l’endroit où il y a le moins de neige dans la dite entrée)… je vois… LE PLUS IMMENSE BANC DE NEIGE QUE J’AI JAMAIS VU!!!!!  Quand je me tenais à côté, il m’arrivait à la hauteur de la poitrine et avait 6 pieds de largeur!   Ca devait être le banc de neige d’hier soir parce que ce matin, il y avait encore un bon pied et demi dans la rue.  Avec mon bébé auto, on oublie ça, même si je sors de l’entrée (et pour ça, il faudrait une opération du saint esprit) JAMAIS je réussirai à sortir de ma rue!!!

Je fais ni une ni deux… je retourne chez moi, j’appelle à l’hop pour annoncer sur le répondeur que « je suis pognée dans mon entrée » et que je serai là demain!   On fait le tour des blogs, se réinstalle dans le lit avec notre livre et soudain, alors que j’avais dû me faire à la dure réalité (pas facile, la vie, des fois!) de rester toute la journée bien au chaud dans mon chez moi au lieu d’affronter la tempête… DRRRRRRRRING… 

J’aurais pleuré… Une collègue, qui a une déneigeuse, elle, a très gentiment pensé à moi et sait bien que je serai inmanquablement dans le trouble… Voilà qu’elle m’offre de passer me chercher en bas de la côte car elle sait bien qu’elle ne réussira jamais à la monter.  Je vous le jure, j’ai failli éclater en sanglots!!  Mais bon… je m’habille, remet la soute de neige, tuque, mitaines (pas par dessus le pyjama, cette fois) et je pars à l’aventure dans mon entrée et ma côte!  Après une dure escalade du banc de neige (j’étais couchée par dessus pour pouvoir le traverser) et une descente de côte à moitié sur mes pieds, à moitié sur mes fesses (j’ai d’ailleurs failli prendre le clos à quelques reprises… je vous le dis, j’aurais été beaucoup mieux avec mes skis ou mon snow dans les pieds… me semble que je suis beaucoup plus habile!!!), j’ai finalement atteint la voiture de ma collègue, avec l’air d’un bonhomme de neige (elle, elle a plutôt dit que j’avais l’air de l’abominable homme des neiges… mais je suis certaine que ce n’est pas ce qu’elle voulait dire… c’est tout pareil, après tout, un Yéti et un bonhomme de neige!!!)!!!

La morale de cette histoire… je commence à me demander si je ne changerai pas d’idée pour mes cadeaux de Noël… au lieu de bouquins, je vais demander… UNE SOUFFLEUSE!!!!

Aaaaalors… qui veut venir me visiter cet hiver?!?!?!?!

J’ai une chambre… et une pelle de disponibles!!!!

La contrebasse – Patrick Süskind

contrebasse.jpg Résumé
« La contrebasse est l’instrument le plus gros, le plus puissant et le plus indispensable de l’orchestre, le plus beau aussi, dit d’abord le contrebassiste.  

Mais bientôt l’éloge pompeux laisse affleure les frustrations et les rancoeurs deu musicien et de l’homme.  Et peu à peu la haine d’abord refoulée de cette encombrante compagne, se déchaîne et explose jusqu’à la folie… »

Commentaire
Quelqu’un ici sait que j’aime la musique???  Et tout ce qui parle de musique d’ailleurs!  Et j’aime aussi lire du théâtre.  Ici, tous les éléments étaient réunis.   Je suis partie au départ avec un préjugé favorable!  J’avais vu ce livre commenté chez
Allie, donc je partage l’opinion.  Pourtant, je me suis posé des questions un moment donné, quand le personnage commence à dérailler!  Mais, au final, j’ai beaucoup aimé!  Je l’ai en fait préféré au livre « Le parfum » du même auteur, qui a marqué bon nombre de personnes et que j’ai aussi apprécié.

J’ai beaucoup apprécié la relation trouble qui lie le musicien à son instrument qui prend toute la place, qui fait beaucoup de « bruit », qui guide l’orchestre mais qu’on remarque peu et qui n’est là généralement que pour soutenir.  Cette petite place dans l’orchestre est constamment mise en opposition avec cette énorme place que prend l’énorme contrebasse dans la vie, dans la voiture, dans l’appartement du musicien.   J’y ai aussi vu la banalisation de la musique quand elle devient routine, quand elle ne nous transporte plus.  Pour lui, la musique n’existe en soit que dans ses fantasmes de jouer « Le truite » de Shubert.  Au quotidien, c’est un boulog comme un autre.   Quant on adore la musique, ça vient forcément nous chercher que de lire cela.    

J’ai, de plus, beaucoup apprécié les références à la musique classique et à certaines pièces et compositeurs qui sont  présentés.   Bon, je ne partage pas le point de vue du musicien sur tout (Mozart, entre autres!) mais il était intéressant de voir apparaître ces références un peu partout dans le roman.  

Le ton est très ironique, très peu romantique… mais en général, j’ai beaucoup apprécié cette courte lecture.   J’aimerais bien le voir au théâtre!

8,5/10 

Le monde de Sophie – Jostein Gaarder

monde-de-sophie.jpg Résumé
« Sophie, quatorze and, reçoit une lettre où ne figure qu’une seule phrase: « Qui es-tu? »  D’autres messages suivent mais l’expéditeur demeure un mystère.  C’est le début d’une étrange correspondance qui plonge la jeune fille dans un voyage au cours duquel elle rencontre les principales figures de la philosophie. »

Commentaire
J’ai lu ce livre dans le cadre de mon challenge 2007 (il ne me reste d’ailleurs plus qu’un seul livre à lire… peut-être vais-je réussir!!!).  Je l’ai chez moi depuis un bon bout de temps mais je l’ai gardé pour la fin… c’est dire comment il me tentait!  De plus, j’avais entendu des personnes le nommer comme leur livre favori et d’autres comme « leur pire livre à vie »… je ne savais pas trop à quoi m’attendre!

Résultat, j’ai bien aimé.  Il faut dire que j’ai toujours beaucoup aimé la philo.  Ça aide au départ!  J’ai par contre pris le livre comme un « cours de philo » pour les jeunes parce que la trame romanesque est un peu tirée par les cheveux… je n’ai accroché qu’à la toute fin, en fait.  Certaines images (le lapin sortant du chapeau, entre autres) m’ont beaucoup parlé et j’ai apprécié la façon imagée avec laquelle l’auteur présente les différentes écoles de pensée philosophiques à travers les siècles.  Les comparaisons, les exemples, m’ont permis de me remettre les différentes écoles de pensée en tête.  J’ai ainsi pu « placer » toutes mes connaissances en philo dans une vision plus globale et historique.  De plus, l’écriture est simple, ça se lit très facilement, malgré le sujet et la présentation pafois un peu magistrale.  Et ça m’a fait réfléchir à des questions que je ne m’étais pas posées depuis longtemps… parce que trop bien installée dans mon petit quotidien, probablement!  Ca fait du bien de se faire remettre les choses en perspective, une fois de temps en temps!

Je dois toutefois mentionner que les vulgarisations sont parfois à l’extrême, et qu’elles deviennent parfois un peu simplistes.  Toutefois, comme j’avais déjà lu plusieurs des auteurs dont il est question (pas tous… je ne suis pas si « top » que ça, côté philo), j’étais généralement capable de faire la part des choses.  Et comme, ces temps-ci, je n’ai aucunement la concentration nécessaire pour me replonger dans Nietzsche ou Kant, cette lecture faisait parfaitement l’affaire pour me remettre ces idées en tête.  

De plus, le personnage de Sophie m’a, à plusieurs reprises, « royalement tombé sur les nerfs »!  Je veux bien croire qu’elle a 14-15 ans mais elle devrait  savoir dire autre chose que « continue », « explique-toi » ou « un exemple! ».  Bon, j’exagère, je l’admets volontiers.  Mais ces interruptions du « cours » pour le faire passer pour un dialogue m’ont énervée après un certain temps.   J’ai été surprise par la chute au milieu du bouquin mais j’ai nettement préféré les explications philosophiques à l’histoire de Sophie proprement dite.  J’admets que l’idée de base est bonne mais difficile de l’exploiter en parallèle avec la partie plus magistrale.  

Bref, une agréable lecture pour les gens qui aiment bien entendre parler de philo!  Je ne suis somme toute pas déçue de m’y être attelée!

7,5/10

Demande spéciale…

DSC02238.JPG

Je vous en supplie… Des jours comme aujourd’hui quand: 

– Les routes sont impraticables et qu’on ne voit pas à 3 pieds en avant de nous…
– On arrive 20 minutes en retard au boulot parce qu’on a failli prendre le décor au moins 3 fois
– On ne peut pas dormir chez soi parce que la rue n’est pas grattée et qu’elle est impraticable pour un bébé-voiture…
– On doit faire 4 km à pied avec un clavier et des djembe dans les bras pour entrer au boulot (parce qu’en retard… et qu’il n’y a plus de parking)
– On réalise qu’on va devoir pelleter 1h au retour, à 10h ce soir si on veut même penser à entrer dans l’entrée…
– On manque se casser la gueule dans les escaliers parce qu’on ne réussit pas à apercevoir les marches!
– Il vente à écorner les boeufs… 

Rappelez-moi que j’aime l’hiver!!!!!

Nelligan (livret) – Michel Tremblay

nelligan-livre.jpg Résumé
Vers la fin de sa vie, Émile Nelligan, interné à St-Jean-de-Dieu, revisite sa jeunesse et revit les moments marquants de sa vie, alors qu’il était un jeune homme tourmenté et vivait sa bohème et sa poésie. 

Commentaire J’ai classé cet ouvrage dans théâtre, parce qu’il est paru dans la collection « théâtre » de mon édition (Léméac) mais en fait, il s’agit du livret d’une comédie musicale dont Michel Tremblay a écrit les paroles et dont la musique a été composée par André Gagnon.   C’était écrit dans le ciel que j’allais apprécier cette lecture et, en effet, c’est ce qui est arrivé. 
 
Je crois en avoir déjà parlé dans mon billet clamant haut et fort ma non-midinettude mais à l’adolescence, je fus prise de passion pour Nelligan et son œuvre. J’étais dans mon trip « artiste  intense» et l’histoire de ce poète québécois avait tout pour faire s’envoler mon imagination romantique. En effet, comment ne pas être impressionnée par ce poète prodige, élevé entre un père anglais et une mère française, qui écrivit toute son œuvre entre 16 et 20 ans, avant d’être interné pour psychose? Son « récital des anges », qui demeurera toujours inachevé, est devenu un mythe dans ma petite tête d’adolescente et sa photo laminée a longtemps trôné au-dessus de mon lit. J’ai lu de long en large sa biographie, ai appris ses poèmes (que j’ai dans de nombreuses éditions) par cœur et lu ses textes d’asiles. J’ai même fait mon petit pèlerinage à sa maison la rue Laval ainsi qu’à sa maison de jeunesse dans le Vieux Montréal .   J’ai longuement milité pour soutenir, comme le traité de Bernard Courteau du même nom que « Nelligan n’était pas fou » et j’ai longuement médité sur le triste sort de ce poète assassiné. J’ai même fait un exposé oral hautement passionné sur le sujet, au secondaire! Oui, oui, vous avez le droit de rire!!!
 
Quand la comédie musicale est apparue, en 1990-1991, je me suis bien entendue précipitée pour la voir et j’ai été charmée. Comme je l’ai en DVD et en CD, on va dire que je la savais pas mal par cœur. Lire les chansons et les passages de cette comédie musicale a fait ressurgir des images et des musiques oubliées qui m’ont rappelée les passions de l’adolescente que j’étais… et j’ai ressorti mon recueil de poèmes de Nelligan! En fait, j’ai chanté tout au long de ma lecture… un très très agréable moment. 
 
Dans la comédie musicale, on parle principalement de Nelligan et de sa famille. Michel Tremblay évoque l’évolution et la grande mélancolie de Nelligan à travers son ressenti à lui mais également à travers celui de sa famille, dont il exploite les ambigüités. La structure de la pièce fait également très « Tremblay » par le chevauchement des époques (Émile vieux qui visite des scènes de sa jeunesse).   On ressent l’impuissance des personnages lorsqu’ils voient cet adolescent génial glisser doucement vers la mélancolie, à une époque où il était particulièrement difficile d’être hors-norme. Les périodes d’exaltation d’Émile sont tangibles, de même que les périodes où il est complètement désabusé. Quand on entend la musique dans sa tête, c’est encore plus clair. Je suis toujours touchée par la fin du premier acte quand Émile jeune, exalté à la suite de la lecture de « La romance du vin » au château Ramezay, se déclare poète et qu’Émile vieux complète sa phrase… Bref, une belle lecture musicale « à souvenirs ».

9/10

  nelligan.jpg
Portrait de Nelligan (1971), Jean-Paul Lemieux

Pour ceux qui ne connaissent pas l’œuvre de Nelligan, voici deux de ses poèmes les plus célèbres.
 
La romance du vin
Tout se mêle en un vif éclat de gaieté verte
O le beau soir de mai ! Tous les oiseaux en choeur,
Ainsi que les espoirs naguère à mon coeur,
Modulent leur prélude à ma croisée ouverte.

O le beau soir de mai ! le joyeux soir de mai !
Un orgue au loin éclate en froides mélopées;
Et les rayons, ainsi que de pourpres épées,
Percent le coeur du jour qui se meurt parfumé.

Je suis gai! je suis gai ! Dans le cristal qui chante,
Verse, verse le vin ! verse encore et toujours,
Que je puisse oublier la tristesse des jours,
Dans le dédain que j’ai de la foule méchante !

Je suis gai ! je suis gai ! Vive le vin et l’Art !…
J’ai le rêve de faire aussi des vers célèbres,
Des vers qui gémiront les musiques funèbres
Des vents d’automne au loin passant dans le brouillard.

C’est le règne du rire amer et de la rage
De se savoir poète et objet du mépris,
De se savoir un coeur et de n’être compris
Que par le clair de lune et les grands soirs d’orage !

Femmes ! je bois à vous qui riez du chemin
Ou l’Idéal m’appelle en ouvrant ses bras roses;
Je bois à vous surtout, hommes aux fronts moroses
Qui dédaignez ma vie et repoussez ma main !

Pendant que tout l’azur s’étoile dans la gloire,
Et qu’un rythme s’entonne au renouveau doré,
Sur le jour expirant je n’ai donc pas pleuré,
Moi qui marche à tâtons dans ma jeunesse noire !

Je suis gai ! je suis gai ! Vive le soir de mai !
Je suis follement gai, sans être pourtant ivre !…
Serait-ce que je suis enfin heureux de vivre;
Enfin mon coeur est-il guéri d’avoir aimé ?

Les cloches ont chanté; le vent du soir odore…
Et pendant que le vin ruisselle à joyeux flots,
Je suis gai, si gai, dans mon rire sonore,
Oh ! si gai, que j’ai peur d’éclater en sanglots
!
Émile Nelligan (la romance du vin -1899)
 
Le vaisseau d’or
Ce fut un grand Vaisseau taillé dans l’or massif:
Ses mâts touchaient l’azur, sur des mers inconnues;
La Cyprine d’amour, cheveux épars, chairs nues,
S’étalait à sa proue, au soleil excessif.

Mais il vint une nuit frapper le grand écueil
Dans l’Océan trompeur où chantait la Sirène,
Et le naufrage horrible inclina sa carène
Aux profondeurs du Gouffre, immuable cercueil.

Ce fut un Vaisseau d’Or, dont les flancs diaphanes
Révélaient des trésors que les marins profanes,
Dégoût, Haine et Névrose, entre eux ont disputés
.

Que reste-t-il de lui dans la tempête brève ?
Qu’est devenu mon coeur, navire déserté?
Hélas! Il a sombré dans l’abîme du Rêve!
Émile Nelligan (1879-1941)
 

A Christmas Carol (Un chant de Noël) – Charles Dickens

christmas-carol.jpg Résumé
L’histoire de l’avare Ebzener Scrooge et des fantômes qui lui ont enseigné le véritable esprit de Noël.  Scrooge rejette Noël et les valeurs que cette fête représente.  Le soir de Noël, il reçoit la visite du fantôme de son ancien associé, qui lui annonce la visite trois spectres…

Commentaire
Bien entendu, je connaissais l’histoire, pour l’avoir vue sous toutes ses formes à la télé… mais je ne l’avais jamais lue.  En fait, mon souvenir le plus vif cette histoire était la personnification de fantôme des Noëls futurs par Owen dans « Une prière pour Owen » de John Irving.    C’est le commentaire d’Allie qui m’a donné le goût de m’y plonger et de découvrir ce « chant de Noël » signé Charles Dickens.   

Une lecture très agréable.  Le début du roman, où on rencontre Scooge, est très froid, on en grelotte presque.  Les images sont claires et seront certainement facilement comprises par les petits et appréciées des grands.   Le concept des trois fantômes (Noëls passés, Noël présent, Noëls futurs) nous permet de mieux comprendre le personnage de Scrooge, son évolution ainsi que les répercussions sur sa vie d’aujourd’hui et sa vie future.   Les Noëls en famille sont dépeints de telle façon que la joie et le bonheur sont tangibles.  On voudrait y être.  Ces images chaleureuses contrastent très efficacement avec le début du roman, où il était question de la chambre de Scrooge.    On s’attache à Bob Cratchit et à sa famille, ainsi qu’au neveu de Scrooge.  Et la fin fait chaud au coeur!

Je suis toujours plus sensible aux gens, à l’approche des fêtes.  Je sais bien que je devrais l’être à l’année, mais on dirait que quand apparaît la neige et que les premiers cantiques se font entendre, je compatis plus facilement avec ceux qui ne vont pas bien…  Mes Noëls d’enfance sont tellement présents à ma mémoire, éclairés par les lumières du sapin que j’ai de la difficulté à concevoir que d’autres enfants n’aient pas cette chance.  Je suis proche de ma famille et j’ai toujours beaucoup de peine pour ceux qui sont seuls, pour une raison ou pour une autre.  Je me sens tellement impuissante, parfois.  La lecture de ce livre vient amplifier ce sentiment et nous rappelle les valeurs de partage, de générosité et d’amour qui font partie de la tradition de Noël et m’a fait réfléchir sur la commercialisation de l’esprit des Fêtes.  

Et à lire ces pages, j’ai vraiment eu de la peine pour ces gens qui ont perdu leur capacité à s’émerveiller devant les petits bonheurs quotidiens.   Un vrai sourire vaut bien davantage qu’un gros cadeau « obligé », non??

8,5/10

Montréal en décembre

montr--al3.jpg
Note: Le tableau s’intitule « Neige en ville » et est de Bernard Séguin-Poirier, un artiste peintre-émailleur dont j’adore les oeuvres et qui a pignon sur rue à Montréal, rue Sherbrooke.

Aaaah Montréal!  Je reviens d’y passer quelques jours et j’en revient un peu rêveuse!  Je suis une digne fille de région mais j’ai habité Montréal plusieurs années pendant mes études et je m’en ennuierai toujours, je crois!  Je rêve d’y retourner pour quelques mois… pas une vie, seulement quelques mois!   Montréal représente quatre belles années de ma jeunesse, aux études, un peu bohème… De beaux souvenirs, quoi!

Et Montréal en décembre, c’est Montréal en Noël…  J’aime les lumières de la ville déguisée en royaume du Père Noël  J’aime voir le Mont-Royal du centre ville et m’imaginer les gens qui s’y promènent entourés de neige.   J’aimes les petites boutiques du Plateau et de la rue St-Denis décorées.  J’aime la diversité des cafés, des restos, des bars où on peut entendre du jazz, du classique, des chansonniers québécois… ya qu’à choisir!  J’aime les concerts, les théâtres, la foule…  J’adore marcher encore et encore dans les rues, les joues rougies, en regardanr partout…  Pour quelques jours, je revis mes souvenirs d’université.  

J’adore observer les gens dans le métro… on y voit des drôles d’oiseaux qu’on observe très rarement dans mon coin.  Une fille en sandales « strappy », en jolie jupe de soirée… avec des gros bas blancs en dessous des sandales.  Un gars maquillé en « Kiss ».  Un gars en babouches.  Des gens avec tellement de couleurs différentes dans leur « kit » qu’ils gagneraient contre un arc-en-ciel!   Ca me fait toujours sourire!

Sur une note plus joyeuse, Montréal, c’est aussi… DES LIBRAIRIES ANGLOPHONES!!!!!  Dans ma région, il y en a dans une seule grande surface… l’équivalent de 3 rayons, seulement les best sellers!  Imaginez ma joie… que dis-je, ma jubilation, à l’idée de me balader parmi un étage COMPLET de bouquins en anglais!!!  J’étais comme un enfant dans un magasin de jouets!  Mon village du père Noël à moi… personne pour jouer ma conscience!!!  En effet, j’avais trois bonnes excuses… « Vente de Noël », « Carte privilège » et « je ne viens pas souvent ici, faut que ça vaille la peine »!!!  Sans compter la raison suprême: JE SUIS HOT, JE PATIENTE POUR OUVRIR MON COLIS SWAP!!!  J’avais eu l’idée de « un livre par jour attendu »… mais bon…  j’avais quand même une bonne marche à faire pour retourner à l’hôtel!  Je suis pas Schwarzenneger (… ben… le gars dont le nom se prononce comme ça mais ne s’écrit probablement pas comme ça!!), tout de même!  Je suis loin d’avoir ses biceps!  Je me suis donc limitée à 11 livres.  Je suis bonne, hein!  Ca me donne le droit d’ouvrir le colis 10 jours d’avance, vous pensez??? ;))

J’ai donc acheté (j’ai tout trouvé les images… mais c’est un beau bordel quand j’essaie de les placer donc, je me contente des titres avant de démolir l’ordi-ralenti de ma mère):
1. The woman in white – Wilkie Collins (je l’ai jamais lu et il paraît que c’est victorien… j’ai le goût de victorienner… c’est légitime, non??)
2. The Eyre affairJasper Fforde (eeeeenfin trouvé!!! Pas le choix de l’acheter après toutes ces recherches infructueuses.  Si je ne l’achetais pas maintenant, il m’aurait peut-être échappé pour TOUJOURS!!!  Et je serais certainement venue pour le chercher lors de ma prochaine visite… imaginez tous les livres que j’aurais alors dû acheter pour me consoler de ne l’avoir perdu à jamais!!)
3. The illusionist – Jennifer Johnston (je suis tombée dessus et j’aimais la couverture… bonne raison, n’est-ce pas???)
4.  The Book Thief – Marcus Zusak (son nom vaudrait cher au Scrabble, lui, non???  La raison, il coûtait 10$ au lieu de 30$ en français… une AUBAINE, je vous dis!!!  J’étais curieuse, avec les avis mitigés, de toute façon!)
5. The Princess Bride – William Goldman (vu chez Fashion… c’est le seul que j’ai trouvé dans les titres qu’elle nous a donnés il y a quelques jours… ça aurait une Fashion-trahison que de ne pas le prendre!!!)
6. Bridge to Terabithia – Katherine Patterson (il n’y a AUCUN livre jeunesse en anglais par chez moi… et le libraire pas-trop-fin-et-pas-trop-connaissant du magasin grande surface qui veut bien me les commander me regarde toujours drôle quand j’en commande… du coup, je préfère éviter, afin de ne pas lui rappeler devant témoins qu’il pensait que Jane Eyre avait écrit le roman « Charlotte Brontë » et qu’il m’obstinait allègrement que Yasmina Khadra était une pauvre femme voilée courageuse qui écrivait des livres du fond de son harem, déguisée comme une danseuse de baladi…  c’est une bonne raison, non??)
7. The secret garden – Frances Burnett (même raison que celui du haut… vu chez… je ne sais plus… il faudrait que je note aussi le nom du bloggeur-démon-tentateur dans mes listes… ça aiderait pour ce genre d’articles!!!)
8. A tale of two cities – Charles Dickens (2,99$ MOINS 10% à cause de ma carte privilège… ça aurait été NIAISEUX de ne pas l’acheter, même si l’édition est un peu-beaucoup ordinaire…)
9. Tess of the D’Urbervilles – Thomas Hardy (voir raison du #8.  Toute façon, c’est un classique… je vais enrichir ma Kulture… c’est important de se kulturer, dans la vie!!)
10. A midsummer night’s dream – Romeo and Juliet – Richard III – William Shakespeare (même raison…  pour les trois pièces ENSEMBLE!!!  Ca fait même pas 1$ la pièce, ça… c’est DONNÉ!!!!)
11. La contrebasse – Patrick Süskind (ok, ok, c’est en français… mais cette librairie a une section franco qui se rapproche davantage de mes goûts que les librairies par chez nous… c’est quand même pas ma faute s’ils ont des livres que je cherche depuis une éternité!!!)
12.  La maison aux esprits – Isabel Allende (ça compte même pas, celui-là… c’est pour mon challenge 2008!!  Et j’ai décidé que les livres achetés pour le challenge ne comptaient pas dans les achats!!! na!!)
13.  Le testament français – Andreï Makine (ben quoi… après tous les bons commentaires lus… je ne pouvais pas passer à côté!!!  C’était la première fois que je le voyais… ET PEUT-ÊTRE LA DERNIÈRE!!!!  C’était la LOGIQUE même de l’acheter, non??)

Ceci dit… je considère que j’ai quand même été raisonnable!   Franchement, je progresse, je trouve!  Va falloir que je me récompense pour de tels progrès… Et quelle serait la récompense idéale??? UN LIVRE, naturellement!! :))

La maison suspendue – Michel Tremblay

nlc006384-v6.jpg Résumé coup-de-coeur.gif
« Trois générations du monde de Michel Tremblay se rencontrent – 1910, 1950, 1990 – au Lac Simon, dans l’Outaouais.  Sur les rives de cet ancien cratère de volcan, l’on entendra gronder dans leurs profondeurs les lois du destin de ce vrai monde, les secrets de famille et d’amour sous les étoiles. »

Commentaire
C’est en route pour Montréal que j’ai lu cette pièce de théâtre.  Et j’avoue que plus je découvre Michel Tremblay, plus j’aime.  Après une désastreuse rencontre avec les Belles-soeurs, il y a plusieurs années, je l’avais complètement rayé de ma liste d’auteurs à lire et l’utilisation du joual m’avait alors vraiment dérangée.  Toutefois, l’enthousiasme d’
Allie face à cet auteur m’a amenée à placer le premier tome des « Chroniques du plateau Mont-Royal » dans mon challenge 2007… heureusement!

Cette pièce de théâtre, écrite au début des années 90, met en scène plusieurs personnages rencontrés dans les fameuses chroniques: Victoire et Josaphat, Gabriel, la grosse femme, Albertine, Edouard, Marcel ainsi que le dernier né de la grosse femme (celui de qui elle est enceinte dans le livre du même nom), Jean-Marc.   J’aime beaucoup cette récurrence dans les personnages de Tremblay.  Ils nous permettent d’explorer ceux-ci sous différents aspects, à différentes époques, et de nous y attacher davantage.  J’étais toute contente à chaque fois que je réussissais à faire un lien quelconque!  

Les trois époques se chevauchent, se font écho, tout au long de la pièce.  J’ai vraiment apprécié cette construction et les parallèles qu’elle permet.  La fameuses maison suspendue y joue un rôle primordial, ainsi que son ciel étoilé.  Toute la pièce se déroule en fait sur la fameuse galerie, nous n’entrons jamais dans la maison en question.   Je me suis sentie dans cette ambiance de campagne, où le silence nous parle, où les étoiles nous font nous sentir tout petits et où les odeurs nous racontent des histoires.   J’ai presque cru aux légendes de Josaphat, qui prétend avoir comme travail de faire se lever la lune chaque soir.  J’ai vraiment apprécié à fond la lecture de cette pièce mais elle n’est pas jouée au Québec présentement… c’est officiel que j’irai la voir dès que possible!

Les thèmes retrouvés sont ceux, comme souvent chez l’auteur, l’homosexualité, la famille, l’influence du passé familial, la recherche de soi.   J’ai vraiment ressenti les émotions des personnages, qui, sous leurs apparences fortes, cachent tous une grande fragilité.  Je suis aussi tombée en amour avec la maison… et j’ai vraiment le goût d’aller me balader en pleine nature pour quelques jours!

Mon ouvrage préféré de cet auteur jusqu’à date!

9,5/10

La petite fille de Monsieur Linh – Philippe Claudel

Petite-fille-monsieur-Lihn.jpg Résumé
« C’est un vieil homme debout à l’arrière d’un bateau.  Il serre dans ses bras une valise légère et un nouveau-né, plus léger encore que la valise.  Le vieil homme se nomme Monsieur Linh.  Il est seul désormais à savoir qu’il s’appelle ainsi.  Debout à la poupe du bateau, il voit s’éloigner son pays, celui de ses ancêtres et des morts, tandis que dans ses bras, l’enfant dort.  Le pays s’éloigne, devient infiniment petit, et Monsieur Linh le regarde disparaître à l’horizon, pendant des heures, malgré le vent qui souffle et le chahute comme une marionnette. »

Commentaire
Je n’avais aucune idée préconçue par rapport à ce livre.  Je ne connais pas Claudel, c’est mon premier roman de cet auteur.  Aucune attente donc.  Je ne m’attendais pas qu’il y ait une chute à la fin.  Je ne l’ai donc pas du tout vue venir.  Un beau moment de lecture pour moi, même si ce ne fut pas l’illumination que ça a été plus plusieurs!  

Monsieur Linh, c’est un homme qui n’a plus de famille, plus de village, presque plus de trace de sa vie.  Ce qui le tient en vie, c’est sa petite fille.   Les impressions de l’homme par rapport au pays où il arrive, sa froideur, ses souvenirs de son pays, de ce qu’était sa vie, je les ai partagées et j’ai ressenti sa douleur, son dépaysement.  Un homme arraché à sa vie.    Je me suis sentie perdue au départ, rassurée par Monsieur Bark, effrayée par la visite chez le docteur et désemparée lors de son arrivée au « château ». 

La rencontre avec Monsieur Bark, l’amitié qui les lie malgré l’impossibilité de communiquer par le langage, malgré leurs différences est très belle à lire.  J’y ai vu une belle fable sur l’acceptation.  Deux hommes brisés qui se comprennent sans dire, qui s’accrochent à cette amitié quand le reste ne compte plus.  C’est beau et triste à la fois.  

Finalement, j’ai trouvé que le style très simple et épuré que l’auteur a adopté convenait parfaitement à l’histoire et ajoutait beaucoup à l’atmosphère.  Je relirai certainement cet auteur dont j’ai apprécié la plume!

8,5/10

Scarlett – Alexandra Ripley

Scarlett.jpg Résumé
Première suite à « 
Autant en emporte le vent » parue en 1991.  Le livre débute juste au moment où Scarlett voit Rhett la quitter et elle se met en tête de le reconquérir.  Ses péripéties l’amèneront d’Atlanta en Irlande, en passant par Tara et Charleston.  

Commentaire
Tel que promis hier, suite à mon article sur la plus récente suite du livre « 
Le clan Rhett Butler« , je vous livre mes commentaires sur cette première suite, que j’ai lue dès sa sortie, en bonne passionnée d’Autant en emporte le vent que j’étais à l’époque.   Fait à noter, lorsque j’ai lu ce livre à l’époque (parce que je l’ai relu par la suite, hé oui… c’est un peu gênant  à dire, compte tenu du commentaire que je vais faire!!!), j’avais un gros 15 ans.    Ok, j’ai crié (que dis-je… HURLÉ) au scandale dès ma lecture, en affirmant haut et fort que les personnalités n’étaient plus les mêmes, que l’auteure n’avais RIEN COMPRIS au moi profond de Rhett… je n’avais quand même pas détesté.  Déjà, ce n’était à mes yeux qu’UNE suite possible et non pas LA suite. Certaines scènes m’avaient fait ouvrir de grands yeux et déjà à l’époque, je me disais « mais c’est quoi, ça!!! »  mais bon… je n’étais pas si loin de mon époque « Harlequin » et ça m’avait fait penser à un gros Harlequin, en fait.  À la fois par sa construction et par le ton employé.  Mon plus grand souvenir de cette lecture: les jupes paysanes irlandaises de Scarlett.  J’en voulais des pareilles!  Ca avait d’ailleurs inspiré l’un de mes costumes de patineuse!!!

Deuxième lecture dans un pélerinage « Autant en emporte le vent », environ 10 ans plus tard…  Déjà, ma lecture de GWTW était différente (bon, mon amour pour Rhett demeurait inchangé mais j’ai eu souvent le goût de fouetter Ashley et Scarlett!) mais pour celui-ci… Arghhhhh!!!!  Cette fois-là, je l’ai trouvé vraiment pénible!  Pas que ça ne se lise pas bien, mais le côté « roman d’amour » uniquement m’a davantage dérangée.    Le personnage de Rhett, ses motivations, rien ne concordait avec l’idée que je m’en faisais… La suite était tellement différente de MA suite (j’avais un peu oublié l’histoire, depuis le temps) que je ne pouvais simplement pas y adhérer!!!  

Ce que je n’ai pas aimé?  D’abord, l’aspect caricatural.  Scarlett (combien de fois elle dit « fiddle dee dee » dans ce livre??? ), Rhett, Ashley ne sont qu’une caricature d’eux même.  La bonne société d’Atlanta n’est qu’une caricature.  C’est comme « trop », trop mélo, trop, trop trop.   On se serait cru dans « Les feux de l’amour » ou « Top model »!!!  La « suite de malheurs », un moment donné, ça suffit.   L’arrivée de Scarlett à Tara pour y trouver Mammy mourante, tout de suite après la mort de Melly… ça n’a pas passé.   Par la suite, j’ai eu l’impression que Ripley avait voulu transporter l’action à Charleston parce qu’elle connaissait mieux cette ville qu’Atlanta.    

En plus, j’y ai vu un « remake » et une « réutilisation » des éléments clé du livre de Mitchell.  Une deuxième « bonne société », une deuxième « Melly », une deuxième « Bonnie », une autre guerre civile (ou quelque chose du genre), l’occupation anglaise, la finale qui fait penser à la fuite d’Atlanta.  Une suite, ça ne veut pas dire reprendre tous les éléments originaux!!!  Manque d’imagination?  Peur de décevoir?  En tout cas, ça n’a pas fonctionné pour moi.    À noter, Ripley laisse derrière pratiquement tous les personnages originaux…  Je pense sincèrement que c’était mieux ainsi, même s’ils m’ont manqué et que je ne me sentais pas dans Autant en emporte le vent pendant de longs moments.  

Mes scènes-catastrophe??  Comme le mentionne Amanda, la scène de la césarienne est la première de liste, avec la sorcière qui vient droguer Scarlett pour la sauver d’une mort certaine, devant témoins…  Heu… non!  En deuxième position, Ashley qui veut se « pitcher » dans la tombe de Melly en gémissant horriblement… heu… non plus!  L’apparition subite de Rhett dans les flammes et le fait qu’il joue à faire sauter Kat en pleine crise… caricatural!  

Une copine l’a préféré à l’original (hum hum…).  J’ai pensé à la renier mais bon, tous les goûts sont dans la nature!  Je n’ai pas détesté, ce n’est pas difficile à lire, il y a de l’action et je n’ai pas trouvé le tout ennuyant.  Mais c’est trop loin de ma vision des personnages et de la fin de l’histoire.    En fait, si les personnages s’étaient appelés autrement que Rhett et Scarlett, peut être que ma note aurait été un peu meilleure!  Pas top mais meilleure!!!

Ceci dit, je suis curieuse… 
Quelle est VOTRE fin à Autant en emporte le vent??  Celle que vous imaginez??

4/10