Les Catilinaires – Amélie Nothomb

Résumé
« La solitude à deux, tel était le rêve d’Emile et de Juliette.  Une maison au fond des bois pour y finir leurs jours l’un près de l’autre.

Étrangement, cette parfaite thébaïde comportait un voisin.  Un nommé Palamède Bernardin, qui d’abord est venu se présenter, puis a pris l’habitude de s’incruster chez eux chaque après-midi, de quatre à six heures.  Sans dire un mot, ou presque.  Et cette présence absurde va peu à peu devenir plus dérangeante pour le couple que toutes les foules du monde… »

Commentaire
J’ai lu ce livre à ce moment précis en raison de son épaisseur.  En effet, il ne restait de la place dans mon sac que pour un tout petit livre… et c’était le plus près!  De toute façon, depuis le temps qu’il attendait, c’était probablement son tour!!!

En fait, il m’est difficile de parler de ce roman.  Je conviens qu’il a un côté décalé et qu’il est rempli d’humour noir (ce qui normalement me plaît) mais dans ce cas précis, le fameux voisin parasite, avec son impolitesse et son attitude désagréable m’a teeeeeeellement tapé sur les nerfs que j’ai été incapable d’apprécier ma lecture.   Je vois parfaitement ce qui a pu inciter plusieurs copains à me conseiller vivement ce roman, je vois ses qualités mais pour ma part, ça n’a pas fonctionné.  J’ai trouvé que la première partie s’essouflait et j’avais le goût de secouer Émile et Juliette, complètement embourbés dans leurs fausses politesse et de leur crier: « Mais dites-lui donc qu’il dérange à la place!!! »

Les Catilinaires, si ma mémoire est bonne, ce sont des discours assez véhéments adressés à Catilina par Cicéron il y a un bon paquet d’années (eh oui, j’ai appris de telles choses dans mes « années latin »… et en plus, j’ai un copain un peu maniaque de classiques qui peut en discourir pendant des heures de façon très auto-suffisante… mais faut croire qu’on finit par retenir des trucs de certains « bruits de fond » ;)) ).  Dans le cas de ce couple, engoncés dans les conventions, leurs catilinaires prennent une autre forme.  Par divers stratagèmes, ils tentent de faire comprendre à demi-mots à cet homme qui ne répond que par « oui » et « non » qu’il dérange.  C’est d’ailleurs ce que j’ai le plus aimé dans ce livre: leurs diverses tentatives de plus en plus élaborées et abracadabrantes!  Certains discours très académiques, dans le but d’emmerder l’emmerdeur, entre autres… J’avoue que c’était bien pensé!!  Et les réflexions d’Emile sont parfois assez comiques… et parfois pas si folles que ça (celle sur l’Emmerdeur, entre autres… c’est quand même assez bon!)  Ils sont carrément dépassés par les événements et ne savent plus à quel saint se vouer!

Par contre, au bout d’un moment, j’en avais un peu assez et je n’avais qu’une hâte: que ça aboutisse!  L’histoire d’amour fou un peu naïf d’Émile et Juliette, commencée dans l’enfance, m’a moyennement convaincue (deux personnes qui n’ont jamais rien connu d’autre parce que « mariés depuis l’âge de 6 ans » et qui passent leur vie à attendre leur retraite pour pouvoir se retirer du monde… j’ai un peu de difficulté à me reconnaître en eux.) même si, au départ, ils font un peu pitié.  J’imagine aussi qu’il y a une réflexion sur les divers systèmes de valeurs et le roman commence et finit avec des réflexions sur la connaissance de soi… ou plutôt la non-connaissance de soi.  Peut-être que là est le problème… moi non plus, je ne les « connais » pas, Émile et Juliette.  J’ai eu l’impression de deux petits oiseaux frivoles et fragiles, ne pensant qu’à eux… mais je ne savais pas trop qui ils étaient. 

Bref, si on en croit mes critères habituels, ça aurait dû me plaire… mais je suis définitivement passée à côté.  À tous ceux qui se reconnaîtront… NE PAS TAPER!!!

6/10

Mais ils étaient où, McDreamy et McSteamy?!?!?!

(Vous comprendrez le rapport de l’image à la fin de mon billet… je n’ai pas trouvé de Kitty qui bavait devant un sexy docteur… c’est trop injuste, non???)

Je vais vous faire une révélation… je ne suis jamais malade.  Quoi, ça ne se peut pas?  Ok, avouons tout, c’est plutôt une phase de négation intense qui s’empare de moi dès que j’ai un petit quelque chose qui cloche.  En bonne hypocondriaque, je ne peux pas m’imaginer que c’est « juste un mal de gorge » ou « juste un bouton »… j’imagine tout de suite les trucs les plus graves et les plus variés, ce qui amène toujours mes proches à soupirer bien fort et à rouler des yeux de façon ostentatoire.   Mon « cancer du bord du lobe de l’oreille » (un petit bouton) et celui du dessous du gros orteil droit (résultat d’une loooongue marche dehors… yen a qui appellent ça une ampoule, ça a l’air…) font partie des annales…  Sauf que bon, je ne suis pas du genre « je pense que je vais mourir, je me précipite chez le médecin » mais plutôt du genre « je pense que je vais mourir et je ne veux pas le savoir certain-certain ».  Résultat, je déteste aller chez le médecin… et je ne vais jamais chez le médecin à moins qu’on m’endorme et qu’on m’y dépose gentiment (idéalement les pieds attachés et les clés d’autos confisquées). 

Ou encore que ma mère mène une campagne quotidienne (genre à posologie 3 fois par jour) à coup de « T’es allée voir à la clinique?? » avec une régularité telle qu’elle réussisse vraiment à m’inquiéter… et que de toute façon, je sois vraiment, mais vraiment tannée d’en entendre parler.  

Résultat, j’ai passé un dimanche ensoleillé dans une salle d’attente à l’hôpital. 

Parce que bon, un rendez-vous chez mon médecin de famille, j’ai réussi à en avoir un… au mois de mars prochain (et ce n’est même pas une joke).  J’ai donc empaqueté mes affaires – comprendre 3 bouquins – pour me préparer à une journée d’attente.   J’espérais bien voir passer à la hâte un soooo hot docteur en blouse blanche à l’accent de Seattle… (en fait, c’est comme ça que j’ai réussi à m’auto-convaincre d’y aller) mais les seuls spécimens masculins que j’ai pu croiser étaient soit semi-comateux soit entourés d’un halo microbien quand même assez impressionnant!!

Pour éviter que mon voisin – qui semblait avoir le goût de placoter et avoir aussi deux otites, ce qui le faisait hurler au lieu de parler calmement… – c’est que je tiens à mes oreilles moi – j’ouvre donc mon livre et me penche résolument la tête dedans.  Quelques minutes après, j’entends deux petites filles parler près de moi. 

– Elle dort-tu, la madame?
– Je pense pas, elle tourne les pages des fois
– Pour moi elle lit pas pour vrai, elle les tourne ben trop vite (rappel: je lisais Stephanie Plum, time new roman taille 14, un interligne et demi)

Et mon voisin qui me regarde d’un air courroucé…
– Dis-moi le si je t’achale, fais pas semblant de lire… (je vous rappelle qu’il a deux otites… et pas d’extinction de voix, lui!!!)

Grrrrrrrrrrrrrrr…
Et les fillettes, une bonne heure et demie plus tard parlent à leur mère…
– La madame, elle a pas levé la tête de son livre depuis qu’elle est arrivée, elle est bizarre hein?
– Ca se peut pas, ça, elle doit faire semblant… de répondre aussitôt la mère, assez fort pour couvrir les pleurs de bébés et les bougonnements divers sur le thème « je suis donc ben tanné d’attendre ».

Et la moitié de la salle d’hop se tourne vers moi (celle qui a entendu le commentaire) et j’ai eu droit aux chuchotements et au comptage des minutes « sans lever les yeux » pendant preeeesque le reste de mon attente…  j’aurais dû faire prendre des paris, ça n’aurait pas changé grand chose… et au moins je n’aurais pas perdu ma journée!!!

Étonnamment, le « club du dimanche » (elles se nommaient comme ça) suscitait moins d’intérêt et de fascination bizarre que la pauvre lectrice que je suis…  Il semble que c’est plus normal de voir 6 dames se présenter à l’hôpital tous les dimanches après midi avec une cafetière et un jeu de carte (à « la poule » plus exactement… avec les bruits de poulet et tout le kit) en jasant de leur « consultation de la semaine passée » et de « celle de la semaine d’avant » et de « ce qu’ils vont dire au doc la semaine prochaine » qu’une fille qui lit bien tranquillement.  Ca a l’air que l’hôpital est maintenant rendu un club social!!  Et ce n’est ni Patrick Dempsey, ni Eric Dane, ni même George Clooney du temps de ER qui était de garde là… Si ça avait été le cas, j’aurais pu comprendre!!!

Mais s’en va donc le monde!!!

I waaaaant McDreamy!!!  Right now!!!!! 

Plum Lovin’ – Janet Evanovich

Résumé
« Stéphanie Plum semble avoir un talent particulier pour attirer les sexy men mystérieux et les faire apparaître comme par magie dans son appartement.   Voilà donc que Diesel (déjà rencontré dans « 
Visions of Sugar Plums« ) apparaît, avec une mission spéciale pour Stéphanie.  Et bien entendu, pas moyen de lui dire non!

Annie Hart est une « spécialiste des relations »  recherchée pour assault et vol à main armée et Stéphanie doit la retrouver, et vite.  Diesel sait où elle est et propose un marché; il lui livre Annie si elle accepte de jouer les matchmaker pour les clients les plus difficiles d’Annie, histoire de leur faire passer une belle St-Valentin. 

Sauf que quelqu’un d’autre recherche aussi Annie.  Quelqu’un avec un vilain tempérament.  Quelqu’un avec des habiletés « unmentionnable ». »

Commentaire
Ok, allons-y, avouons-le d’emblée… c’est la première fois que je suis déçue par un roman de Janet Evanovich.  Bon, ça a peut-être à voir avec le contexte dans lequel je l’ai lu… mais je suis quand même déçue et je n’aurais pas cru ça possible. 

Il s’agit ici d’une novelle « Between the numbers », ce qui signifie en réalité un roman de 270 pages, en times new roman 14 points à une interligne et demie.   Si le thème de Visions of Sugar Plums était Noël, nous sommes cette fois-ci en pleine St-Valentin et Stéphanie doit jouer les Cupidon.   Pour remplir son contrat, elle devra donc faire passer une bonne St-Valentin à une mère de 4 enfants (et accessoirement propriétaire d’une ménagerie digne du zoo de St-Félicien) qui ne veut absolument rien savoir, un boucher gêné, un vétérinaire qui se fait avoir par son ex petite-amie, une vierge de 35 ans qui veut s’envoyer en l’air pour ne pas avoir l’air tarte devant son nouveau copain et… marier Albert Kloughn à sa soeur Valerie… le même Albert qui s’évanouit parce qu’il stresse à l’idée de la cérémonie du mariage!  Méchant contrat en perspective!

Et, accessoirement, elle doit aider Diesel – un autre hottie… elle les attire, c’est fou! – à récupérer un « unmentionnable » qui a comme pouvoir… la capacité de donner de l’urticaire (je ne spoile pas grand chose, là… on le sait assez tôt dans le roman)! 

En fait, si ce roman contient bien quelques scènes où j’ai souri disons… très fort (je ne pouvais quand même pas éclater de rire là où j’étais), j’ai trouvé ce tome moins hilarant que de coutume.  En fait, plein de trucs à hautes possibilités comiques ont été seulement effleurées et auraient pu amener des tas d’aventures abracadabrantes si elles avaient été davantage exploitées… je pense au trip « chirurgie plastique » de Grandma Mazur, par exemple!  L’image mentale est crampante… et on passe à autre chose!  La scène « d’éducation sexuelle d’une jeune vierge » à coups de films p… (ainsi que la suite) vaut quand même la peine!!! (je n’ose même pas penser les cinglés qui vont atterrir ici en raison de cette phrase!!!   Je vais enlever quatre lettres au mot qui commence par « p » je pense!)

Et le plus gros bémol selon moi… ILS SONT OÙ RANGER ET MORELLI???  Si dans « Visions of Sugar Plums » Diesel faisait très bien l’affaire, il m’est apparu moins convainquant dans ce tome.  Du genre « grand parleur petit faiseur » quoi… Bref, il est sensé être hot… mais mon Ranger m’a manqué!!  Vraiment!

Et… un Stephanie Plum sans Ranger et moyennement drôle… c’est pour moi une déception!

6,5/10

Bridge of Sighs (Le pont des soupirs) – Richard Russo

Résumé
« Louis Charles Lynch (aussi connu sous le nom de Lucy) a soixante ans et a vécu toute sa vie à Thomaston, dans le nord de l’état de New York.  Lui et Sarah, son épouse depuis 40 ans, sont sur le point de partir visiter l’Italie.  Le plus vieil ami de Lucy vit maintenant à Venise, loin, très loin de Thomaston. 

Avant de partir, Lucy décide d’écrire, de raconter son enfance, sa vie, pour que rien ne soit oublié. « 

Commentaire
J’ai terminé ce livre ce matin et je ne sais toujours pas quoi en dire.  Ce que je sais, c’est que j’ai passé un très bon moment de lecture.  Mais je sais aussi que ce livre ne plaira pas à tout le monde car pour apprécier, il faut aimer les rythmes lents et les histoires où il n’y a pas nécessairement un rebondissement éclatant à chaque page. 

En fait, Richard Russo nous dépeint encore une fois un « loser » sympathiques… deux en fait.  Ok, pas nécessairement des losers… mais des éternels optimistes, qui ne voient que le bon côté des choses, qui se font avoir et qui n’aspirent qu’à de petites choses.  Comme une épicerie de quartier dans la petite ville de Thomaston, ville qui se meurt de plusieurs façons mais à laquelle Lucy ( Pour comprendre d’où ça vient, essayez de prononcer « Lou C. » à l’anglaise) est très attaché.  Il ne peut quitter ses souvenirs, ce qui a été ou ce qui aurait pu être.   Le rythme du roman, lent et détaillé, reflète bien le rythme de vie dans la petite ville, où chaque événement avait son importance, où chacun avait sa place.  Au bout d’un moment, j’ai été vraiment été imprégnée de l’atmoshère et du mode de pensée de cette petite ville, séparée distinctement en trois quartiers et où tout le monde connaissait tout le monde.  J’en suis presque venue à ressentir l’atmosphère rassurante et familiale du magasin familial des Lynch.  

Les personnages ne sont pas parfaits, loin de là.  Mais à travers le roman, j’ai appris à les connaître sous leurs différents jours, avec leurs nuances de gris (parce que même pour les moins gentils, il y a du gris). Big Lou et Lucy sont parfois énervants avec leur éternel optimisme et leur vision un peu naïve du monde mais ils sont quand même attachants.  J’ai parfois eu le goût de secouer Lucy , éternelle victime, quand il s’en veut presque d’avoir causé une bonne frousse à ses agresseurs… qui l’avaient enfermé dans un coffre…  J’ai beaucoup aimé le personnage de Tessa, la très réaliste mère de Lou et je décerne une mention spéciale à Uncle Dec, un sympathique bon à rien.  Russo a un talent particulier pour rendre les personnages un peu « croches » sympathiques!    Bobby, l’Ami (notez l’emploi du « A » majuscule, qui est voulu), est présent par petites touches mais son ombre plane sur tout le roman… il est toujours là, dans chaque page.   Bobby qui a tout quitté pour vivre autre chose…

La narration est un peu particulière car on passe du « je » de Lou à l’heure actuelle au « je » du récit qu’il écrit et où il parle de son enfance.  Nous avons aussi droit aux parties à la troisième personne, où le personnage principal est Sarah (adolescente et adulte) ou encore Bobby (adolescent et adulte également).  Ça prend parfois quelques lignes pour s’y retrouver.  J’ai particulièrement aimé les parties où Bobby est à l’avant plan… quand ses pensées nous sont – enfin- révélées, nous avons presque l’impression de le connaître (par la voix de Lou) et ainsi de rencontrer un vieux copain que nous sommes prêts à admirer, tout comme lui.  

Bref, un roman empreint de nostalgie où les personnages font la paix avec certains épisodes de leur vie… près de 40 ans après.   Un deuil du « ce qui aurait pu être si… », en quelque sorte.  J’ai bien aimé la balade et j’ai été touchée à plusieurs reprises.   Beaucoup de petits moments d’émotion mais pas vraiment de grand « coup au coeur » qui aurait pu me submerger.  Mon seul problème avec ce livre?  Imaginez-vous que la rivière était empoisonnée par une industrie locale… et que le taux de cancer dans cette petite ville est très très élevé.  En fait, la maladie est comme une menace qui pèse sur les habitants… ce n’est presque pas « si » mais plutôt « quand »…  Bien entendu, à l’heure actuelle, je suis certaine d’être gravement malade, ayant lu le mot fatidique trop de fois dans les derniers jours.  Hypocondriaque, vous dites?  I know…

8,5/10

Blogonulle, vous dites??

J’ai essayé d’ajouter une catégorie de liens pour mes blogs anglo favoris…

Résultat, ma liste de blogs francophones s’est enfuie, envolée, évaporée, évadée… à moins qu’elle se soit émancipée ou écoeurée de figurer sur mon blog… (choisissez le synonyme que vous voulez… qu’il commence par « e » ou non… si je m’écoutais présentement, je dirais bien prosaïquement qu’elle a « criss… son camp »… ça vous donne une idée de mon état d’esprit!!!)

Et là, pour le moment, je suis bieeeen trop découragée (déprimée, défaite, dépitée etc. – il semble que le « d » soit la lettre pour cette série… ça m’évite d’exprimer le fond de ma pensée, soit « en taaabbbb… » pour ne pas briser le truc… quoi qu’il n’y a que le trait de voisement que distingue le « t » du « d »… bref, passons…) pour continuer.

Je pense que je vais aller écouter « Pride and Prejudice », tiens… avec une grooooosse provision de chocolats!! 

Peut-être que mes liens vont être réapparus à mon retour…

Un genre de « Colin miracle »… ça existe non??  Darcyyyy au secouuuurs!!!

I love your blog soooooo much!


J’adoooore ce petit dessin!  Il est cute, non?  En plus, il fait « cahier d’école » et je joue à la maîtresse d’école, ces temps-ci!  En fait, je suis ravie car imaginez-vous que Fleur, Liyah, Keisha, Roxane, Keltia et Grominou ont décidé de me décerner le dessin en question!  Bien entendu, ça fait super plaisir!  Je ne mérite pas tant d’honneurs!  Un peu plus et la tête ne me passera plus dans la porte (je sais, cette phrase est very syntaxiquement boiteuse… mais la corriger enlèverait du réalisme à l’expression!!)!  

Merci, merci, merci les filles, ça fait vraiment super plaisir!!!  Je m’amuse bien sur mon blog et je suis contente de voir que d’autres s’amusent aussi!!!

Bon, là, le problème, c’est que c’est mon tour!  Mon exclamation première a été : QUOI?!?! SEULEMENT 7?!?!?!

Parce que dans ma catégorie « favoris des favoris » sur Google Reader (les blogs que je visite dès que j’ai une minute), il y a beaucoup plus que 7 blogs!  C’est duuuuuur de choisir!!!  En fait, j’aime bien tous les blogs que je visite, sinon je n’irais pas, non?

J’ai examiné diverses options… faire connaître de nouveaux blogs?  Les plus grands commentateurs (mais bon, je n’avais pas vraiment le goût de compter!)?  Les premiers de l’ordre alphabétique de cette catégorie? Pas très représentatif!  En plus, mes « plusse préférés » varient selon les jours, dépendant de qui publie plus ou moins, de mes intérêts du moment ou encore des intérêts de lecture de la personne ces jours-ci!  Après mure réflexion, j’ai choisi de nommer les blogs dans mes favoris des favoris que, ces temps-ci, je lis même quand je n’ai pas une minute!  En langage clair, ce sont ceux que je vais lire même si je sais que ça signifie que:

A) Je serai en retard au boulot
B) Je serai à l’heure au boulot mais avec de forts risques de contravention pour cause d’excès de vitesse
C) Ca signifie que je vais être OBLIGÉE de prendre une pause-que-je-n’ai-jamais-le-temps-de-prendre au boulot pour aller les lire!!!

Dans la moitié des cas, ce sont des gens que j’ai pu rencontrer « en vrai ».  Les lire me rappelle des bons moments et ça me permet d’extrapoler un peu et d’avoir l’impression de les « rencontrer un peu plus » par le biais de leurs écrits!  Dans d’autres cas, ce sont des gens dont les écrits me rejoignent et que je me dis que j’aimerais bien avoir la chance de les croiser un jour!  Les autres, ça ne veut pas dire que je ne veux pas vous voir, là!!!  Mais il fallait bien choisir!

Sauf que 7, je n’y arrivais vraiment pas… à moins de tirer à la courte paille, c’était impossible, impossible, imposisble.  J’ai donc choisi 11.  C’est un beau chiffre, 11, n’est-ce pas?!?!?!  C’est deux « 1 » l’un à côté de l’autre… very symétrique au Québec (où nos « 1 » sont deux barres droites au lieu de « 7 » avec une patte par en bas).  J’aime la symétrie (et oui, je me cherche des raisons!)

Aloooooors… roulement de tambour!  Par ordre alphabétique (parce qu’il en faut un et que je suis hoooorriblement rigide!)

Amanda Meyre
Pour ses billets qui me font faire des découvertes, pour Perette, pour les entrevues et pour ses sooo hot souliers à talons de 3 pouces à Versailles…

Bladelor
Pour la douceur, pour la diversité des livres présentés, pour la clarté des billets et pour le goût de la découverte que je ressens chez elle…

Caro[line]
Pour les aventures groupiesques et pour l’enthousiasme…

Erzébeth
Pour les fous rires qui me prennent presque chaque fois que j’ouvre son blog, pour ses commentaires de 15 lignes MININUM et sa façon imagée de dire les choses…

Fashion
Pour plusieurs « must » communs, la façon de présenter les choses, pour les fantasmes littéraires communs (Darcy, Ranger, etc. etc. etc.   je ne les nommerai pas tous!), pour la spontanéité, parce que j’ai l’impression de l’entendre parler en la lisant, parce que sa PAL est pire que la mienne (fiou… ça prouve que ça existe) et, bien entendu, pour la liste qui s’allonge presque chaque fois qu’elle publie…

Jules
Pour les commentaires clairs et précis (contrairement à mes romans-fleuves interminables… j’aimerais avoir sa capacité de concision), pour son ouverture d’esprit, pour les billets d’humeur…  Des fois, on aime les mêmes choses, des fois non… mais c’est teeeellement agréable d’en discuter!

Lilly
Pour plusieurs goûts communs, pour sa façon de présenter les livres, parce que c’est l’un des premiers blogs que j’ai découverts, parce qu’il est toujours là et que j’aime toujours autant la visiter!

Lou
Pour les présentations de billets tellement originales, pour le charme sooo british, pour le répertoire de lecture souvent anglo-saxon qui me plaît beaucoup!

Lucie
Pour les livres mais surtout, surtout, surtout pour son amour de la musique, qu’elle transmet avec brio et sa plume que j’adore, tout simplement!

Stéphanie
Parce que derrière ses billets j’imagine son petit sourire en coin, pour la découverte de plusieurs livres (je peux même te laisser Clay à toi toute seule pour l’occasion), pour les petits extras culturels, pour les auteurs qui y passent (à taaable, voyons… qu’alliez-vous imaginer!)…

Yueyin
Encore une fois, pour plusieurs coups de coeur en commun, pour l’enthousiasme face aux soooo hot mâles de ce monde (littéraires ou non), pour plusieurs découvertes en matière de séries policières…

J’adore vous lire, les filles!!  Et j’espère vous lire encore longtemps!!!

Et là, techniquement, vous êtes sensées faire pareil sur votre blog… et moi je suis sensée vous avertir dans le vôtre!  Mais pas d’obligation, surtout!  Je suis dans une passe « faut dire aux gens qu’on les apprécie » ces dernières semaines (j’ai des buzz comme ça, des fois…) alors ça m’a fait plaisir de continuer dans ce mood!!  

Note pas rapport : j’ai encoooore réussi à faire un roman avec un tag qui est supposé avoir 7 lignes!  Serais-je logorrhéique, à votre avis?  Devrais-je m’auto-thérapiser??

Phaenomen – Erik L’Homme

Résumé
« Pour le personnel de la clinique du Lac, Violaine, Claire, Nicolas et Arthur ne sont que des fous, des idiots ou des bons à rien.  Pas vraiment des héros.  Et pourtant…

Quand le seul médcein qui se soucie d’eux est enlevé, ses jeunes protégés se lancent sur ses traces.  Sans se douter qu’ils sont aussi sur la piste d’un des plus grands secrets du XXe siècle.  Leur vie ne sera plus jamais la même.

L’histoire de l’humanité non plus.

Commentaire
Définitivement, je suis dans le fantastique ces dernières semaines!  Voici un livre que j’ai noté il y a longtemps mais que je n’ai trouvé que très récemment au salon du livre de ma région (genre hier… nous sommes dimanche au moment où j’écris ce billet!) et que j’ai réussi à apercevoir, à prendre et à payer sans créer une bouchon de circulation digne d’ameuter la sécurité!  C’est qu’il y avait du monde en pas pour rire à ce fameux salon du livre!  (Note à moi-même: salon du livre + pluie + samedi après-midi = pas bon.  Pas bon duuuu tout!).

Dans ce roman jeunesse, nous faisons la connaissance de quatre jeunes traités pour maladie mentale.  Violaine, qui a des crises et de colère incroyables et qui a peur du noir et des dragons; Arthur, qui agit parfois comme un autiste et qui souhaiterait, comme les petits singes « hear no evil, see no evil, speak no evil »; Claire, qui semble se mouvoir dans une autre dimension et qui croit être née sylphide; Nicolas dont le regard voit parfois des taches de couleur bien étranges.  Envoyés dans la clinique par des parents à qui ils faisaient peur, ils partent en quête du Dr. Barthelemy, le seul qui a été gentil avec eux et qui semble avoir été enlevé par trois hommes mystérieux. 

J’ai bien aimé ce livre destiné à la jeunesse, qui se lit très rapidement, particulièrement parce que les jeunes utilisent leur différence pour les faire avancer dans leur quête et aussi pour la façon qu’ils ont d’être solidaires et qu’ils s’acceptent l’un et l’autre.  Ils transforment ce qui les rend incompréhensibles au monde extérieur en « super pouvoirs »… qu’ils ne contrôlent pas encore vraiment.  Ceci me les a rendu très sympathiques, chacun à leur manière.   Leur quête ne comprend pas de temps mort et on saisit vite qu’il y a quelque chose de plus gros là-dessous.   En effet, certains événements décrits dans le livre font un peu peur!

Mon reproche, comme souvent dans les livres jeunesse, c’est que c’est trop « facile »… tant pour les héros que pour le trio qui les pourchassent.  Les méchants comprennent tout tout de suite (même quand il n’y a parfois rien à comprendre), voient presque tout et ont toujours le bon instinct.   J’aurais apprécié autre chose, plus de tâtonnements… mais bon!  C’est moi… et je ne suis pas nécessairement le public cible!  Par contre, à un moment, j’ai commencé à bien aimer l’un des vilains… ce qui est plus rare dans les livres jeunesse. 

Le livre se referme sur des réponses et de nouvelles questions.  Je suis encore curieuse au sujet de tout plein de choses!  En fait, j’ai réalisé après que c’était le premier tome d’une trilogie, que je finirai certainement par lire… quand il seront sortis chez Folio Junior! 

8/10

Dime store magic (Magie de pacotille) – Kelley Armstrong

Résumé
Attention… quelques spoilers de « Capture » sont révélés dans ce billet!

« Paige Winterbourne a toujours été considérée comme trop jeune ou trop rebelle pour succéder à sa mère à la tête de l’une des plus prestigieuses organisations d’élite – le « Coven »  (comment ils traduisent ça?) des Sorcières Américaines.  Maintenant qu’elle a 23 ans et que sa mère est morte, les Elders (encore une fois… problème de traduction… « les doyennes »?  « les sages »? Toujours ben pas « les vieilles »?!?!) ne peuvent plus l’en empêcher.  Mais les anciens défis de Paige ne sont réellement pas à la hauteur du dernier en date: une orpheline qui ne serait que trop heureuse d’utiliser ses pouvoirs pour faire le mal… et le mal s’empresse de la réclamer. 

En effet, cette jeune fille est poursuivie par une Cabale, qui pourrait transformer terriblement une jeune, malléable et extrêmement puissante jeune fille.  Et la Cabale est prête à tout… même à tuer et à faire blâmer Paige pour le crime. »

Traduction – trop – libre du quatrième de couverture mais qui ne veut strictement rien dire…  une chance que je l’ai changée un peu parce que c’était encore pire!!!

Commentaire
Voici donc le troisième volet de la série « Women of the Otherworld », mettant en vedette Paige Winterbourne, déjà rencontrée dans le deuxième volet de la série « Capture« .  C’est elle qui a le « je » dans ce roman et qui nous raconte cette histoire.  Selon moi, Paige est une narratrice moins drôle qu’Elena mais il y a tout de même quelques bons « one-liners » dans les dialogues.  Et Lucas (eh oui, parce qu’il y a un homme là-dedans) est moins « hot » que Clay… mais dans le style BCBG, il n’est quand même pas mal!!

Bref, démêlons un peu le résumé incompréhensible du quatrième de couverture.  Nous sommes un an après les événements de « Capture » et Paige tente tant bien que mal de tenir la promesse faite à sa mère : s’occuper de Savannah,  jeune sorcière en pleine crise d’adolescence et en deuil de sa mère, Eve, tuée un an plus tôt.  Le trio des « Elders » (j’aurais définitivement envie de le traduire ce terme en « vieilles peureuses » – et je me censure – de son  « Coven » n’est pas nécessairement d’accord.  En effet, celles-ci craignent pour la sécurité du Coven et ne sont pas prêtes à prendre de risques.  Il faut dire que le Coven ne reconnaît que de très faibles sortilèges défensifs de peur d’avoir même la capacité de faire le mal.  Et pour Paige, le Coven, c’est sa vie.  Elle a des notions très claires de « bien » et de « mal » où tout est noir ou blanc… très peu de gris et beaucoup, beaucoup de naïveté!

Mais voilà qu’un half-demon va trouver le présumé père de Savannah- un mage, rien de moins –  et lui propose de la récupérer.  De là découle l’intrigue de « Dime Store Magic ». 

J’ai pu dans cette série mieux comprendre les mondes des sorcières et des mages.  Seulement effleurés dans « Capture« , ils m’avaient semblé un peu irréels, flous.  Ici, on répond à plusieurs questions et on dresse un portrait bien intéressant de ces deux communautés (sorcières et mages), deux races bien différentes – à ne pas confondre, attention!) qui se chicanent , se méprisent et se détestent depuis l’Inquisition!  Je suis davantage parvenue à y croire et je commence à me démêler un peu dans les autres races (nécromanciens, shamans, half-demons, etc.) qui vont peupler la série.  J’ai bien aimé leurs histoires de sortilèges et de classes sociales… et je suis curieuse d’en apprendre davantage sur les Cabales!

On a ici encore une fois affaire à une histoire classique – on a un problème, il faut le résoudre – mais en plus, j’ai pu assister à une certaine transformation de Paige que j’ai trouvée intéressante.  La fin des illusions, la confrontation au vrai monde, ou tout n’est pas noir ou blanc… on a l’impression que tout ça avait été retardé chez Paige.  Dans ce livre, elle doit ce faire sa propre opinion, sans sa mère, par rapport à tout ce qui lui a été enseigné jusqu’à date.  Et même si Paige reste Paige, quand même c’est intéressant.   Autant que l’intrigue, dans mon cas.

En fait, si l’intrigue est à la base intéressante (tenter de conserver la garde de Savannah envers et contre tous), j’ai eu parfois l’impression de lire plusieurs petits épisodes distincts, qui se terminent à chaque fois.  Je ne suis pas claire?  Ok, je vous donne un exemple: Les méchants font telle chose, Paige fait telle chose et finit par s’en sortir (comme elle est l’héroïne du tome suivant, je ne spoile pas grand chose en vous racontant ça!!).  Le genre « événement déclencheur secondaire – péripéties – situation semi-finale ».   Et ça recommence.  J’ai beaucoup moins ressenti la tension que j’ai ressentie dans « Capture » ou « Morsure » (en particulier dans le passage où ils sont dans la maison…) et selon moi, il y a quand même des longueurs… quelques « épisodes » auraient pu être éliminés sans nuire à l’histoire.  Il m’a manqué une unité pour que l’histoire me plaise vraiment. 

Ok, c’était mon bémol.  Toutefois, malgré tout, ça se lit très bien (en une journée, dans mon cas) et on veut savoir ce qui va arriver!  Les personnages sont attachants (j’adore Savannah et je suis curieuse d’en apprendre davantage sur sa mère, Eve, personnage très intrigant) et le couple Paige-Lucas est quand même pas mal cute (même si le début houleux de leur relation comporte (devinez quoi!) des longueurs!  Malgré tout, je lirai certainement le prochain tome « Industrial magic » très bientôt!   En effet, le monde surnaturel de Kelley Armstrong me plait vraiment beaucoup et me replonger dans cet univers de mages et de sorcières me tente beaucoup, beaucoup!  Peut-être aurons-nous aussi droit à davantage de galipettes (comment, je suis obsédée?  duuuuuu tout!!! Je regarde les galipettes interaciales sorcières-mages d’un oeil d’anthropologue, voyons donc!  Comment osiez-vous vous imaginer autre chose!?!?) dans celui-là!!  Et j’espère revoir Adam aussi… j’aime bien Adam!!!

7,5/10

Encore un jeu… mais un jeu à long terme!


En faisant du ménage (oui, oui, ça m’arrive!!!), j’ai découvert une boîte – pas encore développée – contenant un petit jeu de la collection Trivia in a trunk appelé « Movies based on books trivia game« .  Bon, n’écoutant que mon grand coeur, je me suis dit qu’il faudrait bien que je partage le dit jeu avec les copines bloggueuses que ça risquerait d’intéresser!

Voilà donc ce que je vous propose!

Environ une fois par deux semaines – notez l’utilisation du mot « environ »… very importante!  – je vous soumettrai une série de questions tirées du dit jeu (et gentiment traduites approximativement par moi) auxquelles vous pourrez répondre par email si le coeur vous en dit!  

Pourquoi par email?  Ben parce qu’à la fin, je vais calculer vos scores (je m’ennuie d’être prof, faut croire… quand j’étais petite, j’adoooorais jouer à l’école.. vous savez, tenir un grand cahier avec tout plein de points et de noms?) et que le gagnant se méritera un petit quelque chose (prendre « petit » au sens littéral du terme… petit = qui rentre dans la catégorie « enveloppe » à la poste!) et qu’il ne faudrait pas que certaines aient les réponses tout cuit dans le bec!

Bon, je vois grand et je m’imagine déjà vous faire tenir jusqu’à Noël (ça fait quoi… 5-6 séries?) mais faudrait voir si ça intéresse les gens avant! 

Précision : les questions sont sur les films tirés de livres.  Et il est fait au Canada anglais (j’ai lu quelques cartes  et je n’ai rien vu de Québécois – révélateur quand même, n’est-ce pas – ni de Français) donc sachez à quoi vous attendre!  Date d’impression? 2004 je crois (ça fait un bon bout qu’il traîne… je sais, je sais!)

Les règles?  J’aime pas les règles… mais je vais en inventer quand même!
1) Pas d’obligation… vous répondez aux questionnaires que vous voulez… ou encore aux questions que vous voulez!  Personne ne va se faire chicaner!
2) Pas de réponses dans les commentaires, envoyez les réponses par mail à [email protected]
3) Laisser un commentaire pour m’aviser que vous m’avez envoyé des réponses… pas que je veuille faire augmenter le nombre de commentaires mais plutôt parce que je ne visite pas nécessairement cette boîte à tous les jours alors que je lis les commentaires très fréquemment!
4) Je n’ai aucun, mais aucun moyen de savoir où vous avez pris vos réponses ;))
5) Pour cette tranche du jeu, vous avez environ 2 semaines pour m’envoyer les réponses, soit jusqu’à la prochaine parution.  C’est qu’il faut que je sache si je continue ou pas!!!
6) Je m’autorise à arrêter le jeu si c’est un flop total (genre une ou deux personnes qui jouent… c’est un peu plate et n’oubliez pas que je fais ça pour avoir un grand livre – probablement rose –  plein de noms et de chiffres comme un prof – et ne venez pas me dire que vous fonctionnez maintenant sur excel… JE NE VEUX PAS LE SAVOIR!!!  Ce serait la désillusion totale)

Ça vous intéresse?

On fait une tentative!  Voici un premier questionnaire.  Si j’ai disons… 8 personnes différentes répondent, on va considérer que ça fonctionne!  Sinon, je laisse tomber!  Ca vous va?

1.  Quel film, basé sur une histoire originale de Jeanne-Marie LePrince Beaumont, est le seul film d’animation ayant été nominé pour l’Oscar du Meilleur Film?

2.  Quel film, basé sur un roman de John Wyndham, raconte l’histoire d’une ville qui se réveille un matin pour réaliser que ses enfants agissent… plutôt bizarrement?

3. Quel drame pour adolescents paru en 2001 présente Odin, Hufo et Desi en lieu et place des héros de Shakespeare Othello, Iago et Desdemone?

4. Quel objet maléfique tue les gens 7 jours après qu’ils l’aient vu dans l’adaptation d’un roman de Suzuki Koji?

5. Quelle auteure est interprétée à la fois par Judi Dench et Kate Winslet dans le même film?

6.  Dans quel film – tiré d’un ‘Oprah Winfrey’s super favorite book » – Paul D. (Danny Glover) cherche Sethe (Oprah) pendant 18 ans?

7.  Quel livre d’Alexandre Dumas a d’abord été adapté dans un film muet, avant de l’être dans 5 différentes versions « sonores », la première ayant eu lieu en 1935?

8.  Dans quelle adaptation d’un roman de Rebecca Wells peuton voit Ellen Burstyn et Sandra Bullock jouer le rôle d’une mère et de sa fille?

9. Quel film de science fiction a été adapté de « The sentinel » d’Arthur C. Clarke?

10.  Quelle pin-up figurant sur l’un des posters que Tim Robbins utilise pour cacher l’entrée d’un tunnel figure également dans le titre original de la novella de Stephen King qui a inspiré le film?

Et c’est parti!
J’attends vos réponses!

Les heures – Michael Cunningham

Résumé
« C’est à New-York, à la fin du XXe siècle.
C’est à Londres, en 1923
C’est à Los Angeles, en 1949.

Clarissa est éditrice.
Virginia, écrivain.
Laura, mère au foyer.

Commentaire
J’ai lu ce livre après avoir assisté à une conversation animée entre deux copines à son sujet.  L’une a détesté et a failli s’endormir et l’autre a adoré.  Quant à moi, des avis divergents me donnent toujours le goût de lire un livre… et c’est donc ce que j’ai fait!

Je le dis d’emblée, je me range du côté de celles qui ont aimé.  Beaucoup aimé, même!  Il faut dire au départ que Virginia Woolf est une auteure dont l’aura un peu évanescente m’a toujours fascinée et que j’ai beaucoup aimé « Mrs. Dalloway« , livre qui tisse le lien entre les trois portraits de femme qui nous sont tracés dans le roman:  Virginia, en pleine écriture du roman;  Laura, qui le lit; Clarissa qui est sensée incarner une version moderne de Mrs. Dalloway et qui s’occupe de Richard, son ami de toujours, malade du sida.

Il est difficile de parler de l’histoire en tant que tel parce que, comme dans Mrs. Dalloway, on nous raconte une journée dans la vie de ces trois femmes.  L’une écrit, l’autre prépare une réception et la troisième fait un gâteau.  Mais à travers des gestes simples, l’auteur nous entraîne dans les pensées et les souvenirs des personnages, par un procédé qui ressemble fort à celui utilisé dans le roman de Virginia Woolf.   Et comme j’aime bien ce procédé, où des images passées, des sentiments ou des réflexions s’élèvent en tourbillon à partir d’un événement assez anodin, ce roman ne pouvait que me plaire!

En fait, j’ai énormément apprécié toutes les ressemblances, les clins d’oeil (bon, pas très discrets, je l’avoue) à « Mrs. Dalloway ».  Clarissa, qui porte le même prénom que l’héroïne et dont la vie est truffée de ressemblances avec elle, regorge de références, parfois subtiles, parfois moins.  Plusieurs thèmes sont les mêmes (la folie, l’homosexualité, la condition de la femme) mais sont exploités différemment, plusieurs rôles étant inversés.  Le souvenir de l’instant « parfait » entre autres… Bref, j’ai beaucoup aimé, particulièrement les parties concernant Virgnia Woolf et Clarissa.  La réalité de Laura, qui a du mal à accepter sa condition d’épouse et de mère, est en effet un peu trop éloignée de la mienne.  Mais bon, comme toujours, quand un livre est bourré de références à un autre livre, j’ai tendance à apprécier, à les rechercher et à être toute contente quand j’en découvre une nouvelle!  J’ai déjà dit que j’étais bébé?

Quant aux arguments avancés par mon amie qui n’a pas aimé (ne vous en faites pas, je l’aime quand même!  On n’apprécie que rarement les mêmes choses; je suis trop « grand public » pour elle et je ne comprends presque rien des livres qu’elle vénère… ça arrive, des fois!) qui va comme suit: « il n’y a pas d’histoire réelle autre que les divagations de trois femmes qui passent leur temps à se plaindre et qui sont des éternelles insatisfaites », je réponds que je comprends parfaitement que ce livre puisse être perçu de cette façon.  Si je n’avais pas lu et apprécié « Mrs. Dalloway« , j’aurais certainement moins accroché.  Mais je n’ai pas perçu les choses de cette manière.  En effet, je ne me considère pas vraiment comme une « éternelle insatisfaite » et je me suis parfois reconnue dans certains questionnements, certaines émotions passagères (ces heures qui ne se ressemblent pas, ces moments de bonheur intense et d’émerveillement pour de petites choses, ces constats qui font parfois mal).  L’amitié ambigüe entre Clarissa et Richard m’a beaucoup touchée et j’ai trouvé beaucoup d’humanité dans ce récit.  Mais ne vous inquiétez pas, il semble que je sois encore en bonne santé mentale (quoique certaines personnes se permettent parfois d’en douter… mais bon, c’est une autre histoire!!!)

Bien entendu, je me suis dépêchée d’aller chercher le film, que j’ai trouvé à la hauteur du livre!  Et, fait notable, il y a des trucs que je n’avais pas vus venir dans ce livre!  Anormal et bizarre, mais c’est le cas!  Je crois que j’étais trop absorbée à ne pas perdre le fil des pensées des personnages pour chercher!  Et mon dieu que j’aime ça!!!  Pourquoi ça ne m’arrive pas plus souvent?!?!

9/10