My God… l’âge de Bridget Jones…


Demain matin (dans quelques heures, ce ne sera plus demain, mais aujourd’hui… *soupir*), c’est le 4 mars.  

Ça, ça veut dire que demain, je n’aurai plus le même âge qu’aujourd’hui… Et cette fin de semaine, plongée dans le film « Le journal de Bridget Jones », j’ai réalisé que j’aurai le même âge qu’elle à l’anniversaire qu’elle célèbre dans le dit film!!  Duuuuur comme coup, non!!  Je suis à partir de maintenant un cas désespéré.  Réellement désespéré.  Surtout que je suis presque aussi gaffeuse que Bridget Jones.  Mais le « presque » est quand même important… personne n’a encore vu mon derrière en pleine télé alors que je glissais sur un poteau de pompiers.  Tout de même!!!  J’avoue par contre que je me tiens loin des caméras de télé, pour être certaine!!

J’ai donc décidé de prendre le taureau par les cornes et d’assumer pleinement mon Bridget-Jonismes (avouons que je suis preeesque aussi au courant qu’elle de l’actualité… et je n’en suis pas nécessairement fière, loin de là) et, tout comme elle, de fêter mon anniversaire dignement en invitant quelques copains à souper pour l’occasion, tout en leur faisant profiter des grands talents culinaires.  Après tout, je suis rendue une grande fille, maintenant (pour ne pas dire autre chose… mais pour ma santé mentale, je taierai l’autre vocable!!)! 

Allez savoir pourquoi, les copains se sont montrés méfiants… faut dire que certains ont regardé le film avec moi en fin de semaine!

– Chez toi?  Les marches vont-elles être déblayées, on va pouvoir accéder??? (c’est juste pour ça que je t’invite, mon gars… TU vas pelleter pour que les autres puissent entrer!!)
– Qui cuisine?  Toi?  Genre, toi, tu fais à manger?  Tu as un four, toi??   (non, je fais chauffer mes patates frites congelées dans le micro-ondes, tsé!!!)
– Si tu veux, je peux arriver tôt pour t’aider à cuisiner.  Ben non, je n’ai pas peur… c’est juste que je sais que tu n’aimes pas cuisiner toute seule…  (Hoooon… quelle gentillesse!  Crache le morceau, qui te paye pour m’offrir ça???)
– Allez, ne te complique pas la vie, on va plutôt t’inviter au restaurant!!  Ce serait bi
en moins d’ouvrage pour toi!!  (Avoue… t’as peur!!!)

Non mais!!!   

Ceci dit, disons que je peux les comprendre, mais juste un mini-peu!  Et que j’ai décidé de faire honneur à ma réputation (et à mes xx ans) et d’offrir comme repas (sans blague… I’m really gonna do it!):
– De la soupe… bleue (ben oui, comme Bridget… je n’ai pas encore trouvé un moyen de réussir ça par contre… je suis en mode « résolution de problème » présentement!)
– Des omelettes (sans le truc vert, par contre… à moins que je trouve le moyen de teindre l’omelette en vert… on verra!!!)
– De la marmelade pour dessert (si vous pensez que je vais me casser la tête à faire un « pseudo pudding à l’orange » quand je peux ouvrir un pot…)

Et après, quand j’aurai ri un bon coup à les voir patiner… je pourrai commander les pizzas et sortir la bière!!  C’est la semaine et je travaille après tout!!!  Pas le temps de cuisiner pour 18h30!!! 

Et bon… si Colin n’a rien à faire, il peut toujours apparaître à l’improviste, une bouteille de vin à la main, pour m’aider à préparer l’omelette, s’il veut.  Je suis trèeees recevante et je l’accueillerai à bras ouverts, vous pouvez en être certains!!!

*soupir* Colin *soupir*

Drood – Dan Simmons

Résumé
« Drood … c’est le nom et le cauchemar qui obsèdera Charles Dickens pendant les cinq dernières années de sa vie. 

Le 9 juin 1865, Dickens et sa maîtresse retournent secrètement à Londres quand leur train déraille.  Tous les wagons de première classe sauf celui de Dickens sont réduits en miettes dans la vallée plus bas.  Quand Dickens descend dans la vallée pour secourir les blessés, sa vie sera changée et il s’ensuivra un cauchemar de 5 ans. 

Drood… c’est le nom que Dickens chuchote à son amie Wilkie Collins.  Auteur moins connu à l’époque, adepte du laudanum, Collins heurte les sensibilités londoniennes en vivant avec une maîtresse tout en ayant un enfant d’une autre.  Mais il est le seul homme avec qui Dickens partage son secret…

De plus en plus obsédé par les cryptes et les cimetières, Dickens cesse d’écrire pendant 4 ans et se balade la nuit dans les pires rues et catacombes de Londres.  Finalement, il commence à écrire son dernier roman inachevé « Le mystère d’Edwin Drood »…

(demi-traduction de la page intérieure de la jaquette… trop paresseuse pour faire ça comme il faut!!!)

Commentaire
Je l’attendais avec impatience, celui-là!!  Pimpi et moi en parlions depuis plusieurs semaines, j’ai lu récemment « Le mystère d’Edwin Drood » pour mieux comprendre ma lecture… j’étais prête!!!  Je me suis donc attaquée avec enthousiasme à cette méga brique de 771 pages (j’ai d’ailleurs gardé une tendinite du pouce comme souvenir de lecture) mais j’ai tout de même mis une semaine à passer au travers… mais ça, c’est la faute d’un certain docteur!! 

L’histoire est racontée au « je » par un certain Wilkie Collins, auteur.  Il s’agit d’une forme de mémoire qu’il destine à être publié plus de 100 ans après sa mort et il s’adresse au Lecteur du futur à plusieurs endroits.  Nous avons donc droit è un narrateur totalement partial, d’une mauvaise foi tellement exagérée qu’elle est drôle (le voir descendre les romans de Dickens et remonter les siens, c’est vraiment comique) et surtout totalement non-fiable étant donné qu’il est presque 24 heures sur 24 sous l’influence du laudanum (en quantité disons… 300 fois plus élevées que la dose prescrite) ou de l’opium.  J’ai trouvé particulièrement intéressant ce point de vue car il nous met dans une ambiance un peu nébuleuse, vue à travers un miroir déformant ou une espèce de brume d’opium où il est difficile de discerner le vrai du faux.  Le personnage de Wilkie Collins, bien que totalement détestable dans ce roman, est malgré tout bien intéressant dans sa relation avec Charles Dickens.  Ce mélange de compétition, de jalousie, d’admiration, d’affection et de haine est particulier et le personnage de Collins n’en semble même pas réellement conscient.    Son évolution est également assez spéciale (j’aurais utilisé le mot « particulière » mais je pense que j’en abuse réellement dans ce paragraphe) et à certains moment, j’ai réellement écarquillé les yeux à la lecture de certaines choses!!

Disons que pour un fan de Dickens, plusieurs passages du livre sont réellement savoureux.  Le portrait de Dickens esquissé, malgré le regard biaisé de Wilkie Collins, m’est apparu comme très sympathique (bon, pas toujours, mais souvent!), très vivant.   J’ai cru voir Dickens s’animer sous mes yeux (bon… une vision de Dickens, du moins!).   De plus, la ville de Londres, la ville de Rochester et Gad,s Hill, la maison de Dickens, sont tellement réelles!!  J’ai eu l’impression d’y être.  Bon, ok, l’écriture n’est pas réellement « victorienne » et elle n’en a que l’apparence mais ça passe quand même très bien. 

Ce que j’ai le plus aimé dans ce livre???  Les références!  Les multiples références!  Références à Edwin Drood, à Bleak House et à « Our mutual friend » (que je n’ai pas lu) surtout mais également à plusieurs autres scènes, pièces et romans Dickensiens.  Références aussi à « La dame en blanc » et « The Moonstone » de Collins (pas lus non plus).  J’ai presque sauté de joie quand je reconnaissais les modèles pour certains personnages, les façons de parler, de se comporter.  Wilkie Collins analyse certaines oeuvres en « collègue écrivain » en les détaillant, en en discutant… c’est vraiment intéressant.  Par contre, gare aux spoilers!!!  Aurais-je tant aimé si je n’avais pas lu « Edwin Drood » avant?  Probablement pas.   Il y a beaucoup beaucoup de comparaisons, de points communs… si je n’avais pas pu les repérer, j’aurais probablement beaucoup moins apprécié.  En fait, si les personnages n’avaient pas été Dickens et Collins, je ne suis pas certaine que mon avis serait le même… il faut dire que ces légendes de la littérature ont été pour moi l’attrait principal du roman.  On sens que l’auteur a fait ses devoir et le livre est très documenté (du moins, ça colle avec ce que j’ai lu ailleurs, à part l’histoire principale). 

Donc non, si ça n’avait pas été Dickens et Collins, je n’aurais pas autant apprécié.  Parce que oui, l’histoire est intéressante mais en relation avec les écrits.  En soi bon… ça m’a tenue en haleine, je ne me suis pas ennuyée mais j’avoue avoir trouvé des longueurs, surtout dans la première partie du roman.  Le narrateur est complètement parti sur les vapeurs d’opium et s’égare, passant d’un sujet à l’autre, d’un épisode à l’autre.  Ça m’a quand même pris un moment pour comprendre où il s’en allait et peut-être était-ce le but recherché par l’auteur.  Mais à un moment, il a fallu que je décide de me laisser porter par tout ça parce que je me demandais vraiment, vraiment où ça s’en allait tout ça.   Il y a certains trucs que je suis pas certaine d’avoir compris mais je pense que ça, c’est normal vu que le narrateur ne comprend plus grand chose lui-même, un moment donné.  Et disons que Wilkie, il a la langue bien pendue!  J’ai d’ailleurs hâte de voir l’opinion des grands admirateurs de Wilkie Collins à la lecture de ce livre… vraiment hâte!!

Bref, un roman que je conseillerais aux amateurs de Dickens sans hésitation.  Malgré mes quelques réserves, c’est une lecture que j’ai beaucoup appréciée et j’avoue qu’une scène, à la page 680 m’a vraiment émue.   Maintenant, j’ai le goût de tout lire Dickens et de tout lire Collins aussi!!!  C’est vilain, ça!!

Je vous invite à aller voir le billet de Pimpi (nous avions décidé de les publier en même temps) et le très beau billet d’Isil qui était aussi impatiente – sinon plus – que nous!!!

8/10

Peuple du ciel – J.M.G. Le Clézio

Résumé
« Deux enfants vivent une expérience qui bouleverse leur vie: Petite Croix, jeune aveugle en quête de la couleur bleue découvre la beauté du monde au cours d’un étonnant voyage intérieur, tandis que Gaspar, élevé dans une ville, se voit révéler la liberté du nomadisme… Des histoires insolites où les enfants sont des magiciens qi nous entraînent de l’autre côté du miroir. »

Commentaire
Ok, je vais commencer par un aveu.  J’ai choisi ce livre de Le Clézio pour le Blogoclub parce qu’il était court.  Voilà, c’est dit.  Je voulais participer cette fois, et ce même si l’auteur ne me tentait pas au premier abord.  J’ai donc pris le plus court que je trouvais!

Je suis donc tombée sur « Peuple du ciel » dans la collection Folio 2 euros, qui regroupe deux nouvelles initialement parues dans le recueil « Mondo et autres histoires ».   Elles ont la particularité de mettre en scène des enfants ainsi que beaucoup, beaucoup de la beauté du désert et des plaines arides. 

Ce sont donc des moments contemplatifs qui nous sont proposés.  Même l’action, quand il y en a, est davantage présente pour participer à la création de cette atmosphère hors du temps qui se retrouve dans les deux nouvelles.  L’écriture de Le Clézio, très lyrique, presque onirique à l’occasion, m’a plu et m’a réellement aidée à m’imprégner de ces ambiances un peu rêveuse, où le temps n’a que peu de prise.   Ça coule tout seul. 

La première nouvelle, « Peuple du ciel », met en scène une jeune fille, vraisemblablement aveugle, qui veut connaître la couleur bleue que personne ne peut lui apprendre.  Bizarrement, je crois l’avoir comprise toute à l’envers!!  J’y avais davantage du une métaphore au sujet de la perte de la naïveté, de ces réponses qu’il vaudrait parfois mieux ne pas avoir… mais il semblerait que ce soit un voyage intérieur… Bon, ok, je l’admets, il y en a un, un voyage à travers l’imagination d’une enfant qui veut tout connaître… mais j’avais vu davantage que ça!

La deuxième nouvelle « Les bergers » raconte l’histoire de Gaspar, un jeune garçon qui a fui la ville on ne sait trop pourquoi et qui rencontre des enfants nomades qui ne parlent pas sa langue, avec qui il passera une saison dans l’immensité du désert et des vallées.  L’auteur trouve les mots pour  nous faire voir le désert et nous faire  vivre leur quotidien, cette longue journée qui n’en finit plus.  Cette nouvelle m’a fait l’effet d’une parenthèse mise sur la route par hasard, qui a un début et une fin, mais de laquelle il reste un souvenir confus et émerveillé pour la personne qui l’a vécue.  C’est ce côté qui m’a plu (sans m’émerveiller, toutefois) même si la parenthèse m’a parfois paru un peu… longue!  Mais post-lecture j’en garde un bon souvenir, avec des images de désert fortes.

En conclusion?  J’ai bien aimé, surtout pour l’écriture.  Est-ce que je lirais ça pendant 400 pages?  Je ne sais pas trop.  Je ressors de cette lecture en me disant que c’était bien, mais que ça demandait quand même de la concentration et de la réflexion car pour moi, la lecture au premier niveau était somme toute un peu décevante.  C’est en y réfléchissant mieux que j’ai su apprécier.  Vais-je relire l’auteur?  Pas certaine, malgré que je n’ai pas détesté!  132 pages, ça suffisait, tout de même!!

7/10
(J’ai longtemps hésité entre 6,5 et 7… et je vois que j’ai mis 7 mais je n’étais plus certaine!!!)

Docteur Qui??

Je suis bizarre.  Ça commence à être un fait établi.  Et je lis beaucoup moins depuis les dernières semaines, je pense que ça paraît aussi sur le blog.  Mais il y a une raison à ça… ou plutôt DES raisons!!!  C’est que quand j’aime, je ne fais pas ça à moitié, voyez vous!!

L’historique!  Il y a quelques semaines, je me suis tapé un super marathon de Dr. House.  J’ai pu me pâmer devant Hugh Laurie à mon goût (selon moi, il est hilarant… réellement!!).  Mais bon, comme dans les deux dernières semaines, j’ai failli mourir de trois cancers différents, deux maladies dégénératives (rapides bien entendu), trois bactéries-voraces-mangeuses-d’hommes, mes proches se sont inquiétés et ont blâmé le pauvre Greg!  Il a définitivement été évincé quand j’ai confondu une plaque d’urticaire avec une piqûre de mouche tsé-tsé et que j’étais certaine que si je m’endormais, je ne me réveillerais plus.  Alors, une bonne âme m’a arraché mes séries de House et les a mises hors d’état de nuire, malgré mes cris déchirants, mes menaces et mes supplications à fendre l’âme. 

Hypocondriaque vous dites?  Naaaaaaaaa jaaaaaamais!!!

J’ai donc sauté à pieds joints sur un autre « Doctor » qui m’attendait dans ma bibliothèque (ben oui, c’est le lien avec les livres… je range mes coffrets DVD sur une étagère de ma bibliothèque) et… j’ai disparu pendant presque 2 semaines!  En fait, c’est la faute à Ys, tout ça!  C’est elle qui m’a envoyé quelques épisodes dans le cadre du London Swap.  J’ai écouté le premier du DVD et j’ai décidé de ne pas m’auto-spoiler davantage… et j’ai demandé les coffrets du début en cadeau de Noël!  Mal m’en prit!  Je manque cruellement de sommeil depuis que j’ai commencé à écouter ça… et également de sujets de conversation… certaines personnes pourront d’ailleurs en témoigner!!  Je suis complètement et totalement addict à cette série!!! 

Qui c’est, ce Doctor?  Je n’entrerai pas dans les détails de la série… pour ça, je vais vous envoyer lire le billet d’Ys qui a tout dit ce qu’il y a d’intérssant à ce sujet et je me contenterai d’être anecdotique, comme toujours!!  Mais quand même, voici un portrait global.  « Doctor « Who », c’est une série kulte anglaise qui a recommencé à tourner il y a quelques années (il y a 4 saisons à ce jour, je crois) et qui met en scène « The Doctor », un Time Lord, seul descendant de sa race, qui voyage dans le temps et l’espace.  Le Doctor est complètement disjoncté et se balade dans le Tardis, son vaisseau-vivant-réparable-à-coups-de-marteau, pris sous la forme d’une cabine de police des années 50.    Il a la capacité de se regénérer (nous en sommes au 10e ou 11e Doctor, actuellement je pense et dans les séries que j’ai écoutées, il se balade un peu partout avec Rose Tyler, humaine d’une vingtaine d’années.  Bien entendu, j’adore le duo Rose-Doctor (qui ne sont pas un couple mais qui s’adorent sans le dire… mais en le prouvant plein de fois) qui me font sourire et rire à chaque fois!  Le Docteur est complètement craquant (pas sexy là… juste complètement sweet malgré tout), complètement british… et a un sourire incroyable!  Sourire soooo enthousiaste que l’on voit quand il sauve le monde, quand il rencontre un grand homme ou… quand il réalise qu’il est seul face à une armée de bibittes extra-terrestres!!!  J’adore le fait qu’il a tout vu mais s’émerveille encore de tout plein de choses!

Ah oui, ai-je dit qu’il y avait des gros méchants et des extra-terrestres partout dans la série?  Parce que oui, il y en a!  Et des Kistchissimes à part ça!!!  Je pense que c’est ce que je préfère dans la série, ce côté désopilant et « je ne me prends pas au sérieux ».  Le TARDIS a l’air d’un vaisseau des années 30, les Daleks, ses piiiires ennemis du monde entier, ceux qui ont anéanti les Time Lords, ont l’air d’un mis entre R2D2 qui auraient eu la varicelle et une armée de syphons à toilette.  Lady Cassandra, la dernière humaine est… Lady Cassandra!!!   C’est complètement sauté!!  À chaque épisode, ils sauvent le monde, bien entendu!!  Et c’est génial!!   J’avoue avoir une petite préférence pour les épisodes qui se passent dans le passé (celui de Dickens, entre autres… quoi, ça étonne???) mais bon, je me suis rarement ennuyée, à part peut-être l’épisode de la saison 2 où on ne les voit presque pas!  Les monstres kitch et complètement cinglés (Un exemple – tiré d’un autre épisode?  : Exterminate – Delete – Exterminate – Delete… etc. etc. etc.   Ya qu’un mot à dire à ça: « stie » comme on dit en bon français-québécois-colon-un-peu!!), ça fonctionne juste avec The Doctor!!! 

Alors ça y est, je me suis tapé 2 saisons complètes en pas tout à fait 2 semaines.  Je suis disparue de la surface de la terre (heureusement, je ne suis pas dans un univers parallèle… mais pas loin) et je me suis baladée everywhere et everywhen!  J’avoue avoir une préférence pour le premier docteur (celui à grandes oreilles, comme le dit Ys) mais je me suis habituée au deuxième maintenant… j’ai réussi à les voir comme un seul personnage, ce qui n’était pas le cas au début de la saison 2!  Et que dire de Jack Harkness!!!  J’ai failli perdre connaissance quand je l’ai vu dans son petit habit de l’armée, là… MY GOD!!!  J’adore le personnage, complètement arrogant, sûr de lui, inventif et bisexuel.  La scène où on s’en rend compte est géniale, du moins selon moi!  Bien entendu, je veux écouter Torchwood, maintenant!!!  Et là, je viens de pleurer carrément toutes les larmes de mon corps à la fin de la saison 2…  Ce qui arrive, c’est comme mon pire cauchemar…

NON MAIS C’EST PAS HUMAIN DE NOUS FAIRE ÇA!!!

C’est soooooo sad!!!  Une petite larme qui coule devant une télé, ça m’arrive parfois… mais 10 minutes de gros sanglots, c’est plus rare!!!  Mais c’est arrivé… Vraiment, je suis certaine que la série était commanditée par une compagnie de kleenex!!!  Non mais!!! 

Ceux qui ont vu la suite, je boycotte ou je continue?  Est-ce que… (j’imagine que vous voyez parfaitement ce que je veux dire… et je ne veux pas spoiler!) Parce que là, je suis vraiment, vraiment insultée!!!    J’imagine que je vais en revenir… j’espère du moins parce que je suis carrément accro et vendue à la série!!  I loooooooooove it!!!

Bon… maintenant, au lieu d’avoir peur de mourir d’une maladie inconnue, je panique à chaque fois qu’un avion passe au-dessus de la maison (à noter, j’habite à 10 km d’un aéroport où il y a pratiques de F-18..
. imaginez le résultat), je pense que tous les bruits bizarres sont dus à des extra-terrestres, je n’ose plus m’approcher de la télé et je prends les gens étranges (ou sujets aux flatulences) pour des Slitheen in disguise… mais bon, c’est un moindre mal, non?? :))

Un dernier commentaire??  Faaaaaaaaaantastic!!!

(Je sens que je vais me remettre à pleurer!!!)

Plum Lucky – Janet Evanovich

Résumé
« Stéphanie Plum a une façon bien à elle d’attirer le danger, les êtres bizarroïdes, la malchance… et des hommes mystérieux.  Et personne n’est plus mystérieux que l’immensionnable Diesel.  Il est de retour et est sur la trace d’un petit homme en pantalons vers qui a perdu un gros sac d’argent.  Le problème, c’est que l’argent n’est pas exactement perdu.  Grandma Mazur l’a trouvé et, comme tout bon citoyen du Jersey, a acheté un Winnebago adapté pour personne verticalement handicapées et s’est dirigée vers Altantic City pour dévaliser les machines à sous.  Avec Lula et Connie, Stephanie part à sa poursuive et elle se retrouve en plein milieu d’une histoire hallucinante impliquant un sac d’argent triplement volé, un cheval de course et un crapaud. « 

Commentaire
Ok, premier commentaire, ce livre est DORÉ.  Mais pas un joli or dépoli et chic, là… vraiment doré.   Le genre de doré brillant métallisé du crayon à colorier numéro 935 chez Prismacolor (ne cherchez pas à comprendre… j’ai une mémoire stupide en ce qui concerne les chiffres et en plus de numéros de téléphone, de dossiers, d’adresses, de combinaisons de cadenas divers, je connais tous les numéros des crayons Prismacolor, du moins ceux utilisés quand j’étais petite.  Par coeur.  Alors que je n’en ai pas vu depuis 10 ans… Mon préféré, c’était le rose 929.  Bref, je suis bizarre.) Le genre de doré qui fait mal aux yeux quand on le tient au soleil… le genre pas très discret, en fait! 

Mon expérience a été bizarre avec ce livre.  En fait, autant j’aime les aventures de Stephanie Plum, autant le dernier « Between the numbers » m’avait un peu déçue.  Et j’avoue ce livre-ci a été divisé en deux période assez distinctes.  La première (qui couvre les deux tiers du livre), alors que je lisais tranquillement dans mon bain, sans témoin a été sans trop d’éclats.  Des sourires qui ne font pas trop mal aux joues mais rien à se rouler par terre.  Toutefois, pendant ma seconde période de lecture – en pleine heure du dîner donc, devant témoins multiples – j’ai dû retenir les éclats de rire à tout bout de champ!!  Bref, la fin m’a un peu réconciliée avec le début!

Nous avons donc à faire à Diesel dans ce livre, comme dans les autres « Between the numbers ».  Diesel doit retrouver Snuggy, un petit homme habillé de vert qui se croit invisible parce qu’il est persuadé d’être un leprechaun (c’est quoi en français, un farfadet??)  Et quand Diesel apparaît à Trenton, il apparaît chez Stephanie, idéalement!  Nous les suivons donc à Atlantic City à la recherche de Grandma Mazur qui est fermement décidée à dépenser un million aux machines à sous.  En fait, tout le passage à Atlantic city ne m’a pas ennuyée… mais presque, à l’occasion.   Le seul moment mémorable pour moi étant Lula qui essaie de « faire diversion » armée de son kit en la mé doré et d’un grand sceau de 25 cents!

Une fois partis d’Atlantic City, j’ai trouvé plus de moments comiques!  Snuggy discute avec les animaux (discuter dans le genre qu’ils répondent) et plusieurs scènes avec Doug le cheval m’ont bien plu!  De plus, les brèves apparitions téléphoniques de Ranger m’ont mise dans un état de grâce!!!  Une certaine scène au lave-auto m’a fait m’étouffer (myyyy god les images mentales!!!) et Stéphanie est fidèle à elle-même!!

Bref, un livre qui démarre lentement mais qui finit plutôt bien, selon moi!

Mon extrait préféré (celui qui m’a le plus fait rire, en tout cas);

« Yo » Ranger said
« Yo yourself.  I was wondering if I could park something in your garage for a couple of days »
« Something? »
« A horse. »
A moment of silence.
« Babe » Ranger said.
« He used to be a racing horse. »
More silence.
« He’s sort a a homeless horse » I said.
« I’m leaving for the airport in two seconds, and I won’t be back for a couple days.  You can put the horse in the garage but I don’t want that horse in my appartment. »
« Who would put a horse in an appartment?  That’s dumb. »
« Where’s the horse staying now? »
« My appartment. »
« I can always count on you to brighten my day, » Ranger said.  And he disconnected.


*soupir* Ranger *soupir*… J’adooore les conversations Ranger-Stephanie.  J’adore Ranger. J’adore tout ce qui touche Ranger de près ou de loin, en fait.  Je sais, aucune objectivité!

7/10

Harlequinades…

Saviez-vous que j’avais dans ma bibliothèque une véritable pièce de collection??  Bon, ok, en fait, je mens un peu, il était chez ma mère et même pas dans la bibliothèque mais plutôt dans les anciennes armoires de l’ancienne cuisine de ma grand-mère (ben oui, on avait deux cuisines chez moi… celle de maman et celle de grand-maman!), où il avait été inconsciemment « garroché » avec presque 800 de ses congénères…  Faire subir un tel traitement à un tel livre rare-et-maintenant-introuvable, est-ce humainement possible??  Pourtant, c’est bel et bien ce qui est arrivé et cette fin de semaine, armée de tout mon courage, j’ai consciencieusement vidé les dites armoires (parce qu’avec leur disposition, impossible de faire autrement) pour retrouver cet élément historique de l’histoire de la littérature!!

Mais voyez donc!!

Quoi, vous ne voyez toujours pas???  Mais regardez donc le petit chiffre en haut à gauche du roman!!!  C’EST LE CÉLÈBRE HARLEQUIN NUMÉRO 1, publié en l’an de grâce 1977!!!   Vous pourrez aussi observer que je lui ai – enfin – concocté un décor digne de sa kitchitude (je sais, m’man, je n’ai rien à penser pour faire des niaiseries pareilles…) afin de le mettre en valeur!  (Et pour la petites histoires, j’ai – bien entendu – réussi à donner un bon coup de pied dans les coupes avant d’avoir le temps de les ranger… elles ne sont donc plus de ce monde… mais le vin a survécu!!) 

Je sais, je sais… je ne sais trop comment vous faisiez pour vivre sans savoir qu’il existait… voici que grâce à moi, vous avez ENFIN pu poser les yeux sur ce livre légendaire… et juste pour ceux qui doutent encore, le voici en gros!

Comme vous pouvez voir, il a du vécu!!!!  Je n’ai pas réussi par contre à récupérer mon Harlequin préféré, un joyau nommé « Mon mari cet étranger« , récit émouvant d’une femme, véritable princesse de glace, mariée pour l’argent à un homme ténébreux, beau et riche.  Mais imaginez-vous que ce mariage n’a jamais été consommé parce que l’homme ne voulait qu’une hôtesse pour sa maison et non pas une épouse et que, soudain, après quoi… 10 ans, ils tombent soudain terriblement, passionnément en amour et, comme ils sont mariés – comme c’est pratique), ils ont le droit de coucher ensemble pour conclure le tout!!!  Édifiant, non?  Comment est-il possible de se passer d’un tel chef d’oeuvre!  Mais bon, il semblerait qu’il se soit perdu dans les méandres du temple de la renommée harlequinesque!!

Et comme j’ai fouillé un bon moment pour trouver cette pépite, voici mes réflexions « on the spot » face à certains titres…

Celui-là, je l’ai vu vite… et j’étais certaine que le titre était « La canine d’ivoire« … aurais-je des obsessions vampiresques??? 

Quant à ce livre, quand je l’ai vu vite, j’ai tout de suite protesté!  Pour que cette affirmation soit vraie, faut enlever « des ténèbres », non??
Le prince : Firth!!
Comment ça, de la suite dans les idées??

Et finalement, une petite poignée de livres aperçus au cours de ma recherche du numéro 1… pourquoi je les ai choisis?  C’est qu’ils m’ont fait penser à des bloggueurs ou des blogues d’une façon ou d’une autre!  Comme de quoi certaines bloggueuses ont même un Harlequin en leur honneur!!!  De qui je parle, vous pensez??  Je lance un concours-où-on-ne-gagne-rien-parce-que-c’est-trop-facile!!!


Je sais, je sais, ce n’est même pas subtil!!!  Ce n’est même pas des énigmes, en fait!  Pas du tout du tout!!!  Juste une preuve de plus qu’on trouve de tout (enrobé de guimauve) dans les Harlequin!! :))

PS: Quoi?  Je n’ai rien à dire alors je vous abreuve d’Harlequinades un peu ridicules???  Et bien devinez quoi???  Vous avez raison!  J’ai terminé « Drood » mais j’attends Pimpi pour publier mon billet et je suis carrément en train de fossiliser devant ma télé ces jours-ci!!!   Résultat: les billets lecture sont plus rares et je dois me rabattre sur quelque chose!!!  À bientôt!! 

Paper Towns – John Green

Résumé
Quentin Jacobsen a idéalisé depuis son tout jeune âge sa voisine, la magnifique et aventureuse Margo Roth Spiegelman.  Il la regarde de loin, ils ne sont pas du même cercle.  Alors, quand elle ouvre sa fenêtre et l’entraîne dans une nuit folle (ne pas penser mal… juste une nuit de folie!), il la suit sans hésiter.

Après leurs aventures nocturnes, à son retour en classe, il découvre que Margo, depuis toujours une énigme, est devenue un mystère.   Quand il découvre des indices, et qu’il constate qu’ils lui sont adressés, il se lance dans cette quête à corps perdu.  Sauf que plus il avance dans sa recherche, moins il reconnaît la Margo qu’il a toujours vue de loin…

(traduction et adaptation maison du 4e de couverture… bien entendu, on ne nous invite pas à « ne pas penser mal » sur la dite couverture…)

Commentaire
J’ai lu ce livre il y a plusieurs jours et je l’avais oublié dans un de mes nombreux sacs, en me disant que je ferais le billet plus tard… sauf que ça m’est sorti de la tête (le billet, pas le livre!) et que je réalise aujourd’hui que je n’ai encore rien écrit sur ce roman jeunesse qui, par ailleurs, m’a bien plu.   C’est le premier livre de John Green que je lis (il est l’auteur de « Qui es-tu, Alaska ») et j’ai été agréblement surprise par la plume de l’auteur, à la fois simple et agréable à lire.  

Cette histoire pour ados ou jeunes adultes, raconte l’histoire de Quentin (dit Q).  Quentin a toujours connu Margo; c’est sa voisine.  Ils ont joué ensemble jeunes mais maintenant, ils évoluent dans des cercles bien différents.  Aux yeux de Quentin, aux yeux de tous, Margo est cette fille pétillante, aventureuse, qui n’a peur de rien, qui fuit la maison pour aller faire une ballade sur le Mississippi en laissant des indices pour la retrouver.  Non pas que Margo ne soit pas gentille avec lui ou rien de tel… ils ne se côtoient juste pas.  Et soudain, la voilà qui lui propose une soirée d’aventures comme elle seule en a le secret.  Pour Quentin, c’est une porte qui s’ouvre sur autre chose, une autre façon de vivre… mais soudain, mystère, Margo disparaît.  Comme ça.  Et Quentin, seul dans ce monde redevenu ordinaire, mais difficilement supportable, vu qu’il a entrevu d’autres possibilités, se lance à sa recherche, aidé de ses deux grands amis, à l’aide d’indices qui semblent laissés pour lui. 

J’ai bien aimé cette réflexion sur la quête d’identité, sur la vacuité que l’on ressent parfois à l’adolescence (c’est là la signification de « Paper Towns » et c’est expliqué assez tôt dans le roman alors je ne spoile pas vraiment), sur l’image projetée, sur ce qu’on est vraiment.  J’ai trouvé que l’auteur décrivait avec assez de justesse ces sentiments, cette quête de grandeur et d’idéaux.   C’est aussi un roman de passage à l’âge adulte (comme souvent dans ce type de littérature), sur la fuite de l’enfance.  J’aime toujours ce thème, il réussit à me toucher à chaque fois.   Et bien que certains stéréotypes soient présents, les personnages ne sont pas toujours ce qu’ils semblent… et j’ai eu de bonnes surprises!

La quête de Quentin est rythmée entre autres par un poème de Walt Whitman (vous savez, le poète… celui qui est accroché en haut du bureau du professeur dans le film « Dead Poets Society »… c’est un peu honteux mais je l’ai découvert avec ce film, vrai de vrai!!), que Margo a laissé comme indice et sur lequel il est amené à réfléchir.  J’ai beaucoup apprécié le procédé (j’aime toujours la littérature dans la littérature!) même si tout est très, très bien expliqué.  Bien pour le public auquel ça s’adresse, un peu plus tannant pour un adulte… mais ces explications n’empêchent en rien une réflexion plus personnelle…   J’ai aussi vraiment apprécié le dernier quart du roman, la dernière aventure racontée…  J’ai trouvé l’atmosphère adolescente bien reproduite, je m’y serais crue.  J’admets avoir trouvé quelques longueurs dans la partie centrale (quand la « chasse au trésor » piétine un peu) et bon, est-ce toujours crédible… mais en fin de compte, je garde un bon souvenir du roman.   C’est d’ailleurs un auteur que je relirai sans doute!

8/10

Vampire Knight – tomes 1-2 – Matsuri Hino

Résumé
L’académie Cross comprend deux groupes d’étudiants: la Day Class et la Night Class.   Le soir, quand les étudiants de jour retournent à leur dortoir, ils croisent les étudiants de nuit qui s’en vont à l’école. Yuki Cross et Zero Kiryu sont les Gardiens de l’école, ceux qui doivent protéger les étudiants de jour contre le sombre secret de l’académie: la Night Class est remplie de vampires. 

Yuki Cross n’a aucun souvenir de son passé avant le moment où elle a été sauvée d’une attaque de vampires dix ans plus tôt.  Elle a été adoptée par le directeur de l’académie Cross et travaille maintenant aux côtés de Zero pour protéger les secrets de l’Académie.  Yuki croit que les vampires et les humains peuvent coexister paisiblement mais son partenaire a des idées différentes…

(traduction (très) approximative du 4e de couverture)

Commentaire
Ça y est je suis accro à une nouvelle série Manga!!!  J’ai définitivement traversé le point de non-retour et je veux tout, tout, tout savoir ce qui va arriver à Yuki, Zero et Kaname!!!  J’ai même osé lire ce manga en pleine cafétéria de l’hôpital où je travaille (en compagnie de gens parfois très très sérieux… ou qui se pensent très très sérieux, mais avec des références différentes des miennes.)  pour connaître la fin du tome 1 et commencer le tome 2!  Je vous rappelle que la couverture de ce manga implique des roses, du sang, des chaînes (autour du cou d’un des garçons), un gars qui a l’air de manger une paire de gants et une fille en jupe courte avec un fusil dans les mains. IL ne manque que le fouet pour que le portrait soit complet!  Si c’est pas de l’amour, ça!!!  Je ne saurais trop remercier Pimpi de m’avoir offert ces deux tomes pour notre non-swap!!!

Nous avons ici affaire à un « manga rose-tirant-sur-le-rouge » (à cause du sang… pas d’autre chose) alors, bien entendu, il nous faut une fille et deux garçons; c’est classique!  De plus, il faut bien des petits coeurs, des expressions très ados et tout ce qui va avec!  Mais je commence à avoir l’habitude, maintenant, avec ce genre de manga, alors qu’au départ, ça m’énervait passablement.

Ici, nos deux garçons sont le sombre Zero, son collègue Gardien refermé sur lui-même et qui repousse toutes les tentatives amicales de Yuki ainsi que Kaname, vampire de son état, celui-là même ayant sauvé Yuki 10 ans avant.  Yuki est folle amoureuse de lui, bien entendu mais à ce moment-ci, on ne sait pas trop ce qu’il pense, avec son éternelle attitude décontractée (je me demande bien quel est son objectif, à celui-là, d’ailleurs!!  Il m’intrigue et semble teeeellement être au-dessus de tout ça!).   Ces premiers tomes mettent l’histoire en place et jettent les bases de ce monde vampirique en particulier.  De plus, dès le premier tome, certaines révélations sont faites à propos de l’un des personnages, qui expliquent en bonne partie son comportement.  Et je me demande bien comment ça va finir, tout ça!!

J’ai bien aimé l’univers graphique (je démêle les personnages… enfin, presque tous les personnages, c’est déjà ça…), l’atmosphère un peu sombre, les grands manoirs, le côté éblouissant des vampires (aucune inquiétude à avoir, ça n’a rien à voir avec la version « scintillante » d’Edward dans la version filmée de Twilight) et les tourments intérieurs des personnages.  Chaque personnage semble avoir un côté caché qu’il me tarde de découvrir d’ailleurs. 

Et pour LA question (même pas besoin de la poser… ceux qui me connaissent le moindrement savent très bien ce qui va suivre!!): Pour l’instant, je veux encore les deux!!  J’ai une mini-préférence pour Zero mais le vent peut encore tourner!!!  Je vais attendre de voir la suite pour faire mon choix final!!

Merci encore Pimpi qui m’a offert les deux premiers tomes en anglais. (je n’ai bizarrement aucun problème à lire les mangas en anglais, on dirait que j’avale mieux le langage « ado » en langue de Shakespeare… même si on est bien loin de Shakespeare ici, je l’avoue!!).  Maintenant, il ne reste plus qu’à trouver la suite de la série.  Elle est finie?  Il y a combien de tomes??

Où il est question de doigté…

… mais pas au piano!

Pris chez Lou (et chez quelqu’un d’autre aussi au début de la semaine… j’avais essayé mais je ne me souviens plus de mon score… et ma mémoire me fait cruellement défaut pour me rappeler de l’endroit où j’avais pris ça… la personne concernée n’a qu’à me faire un signe pour que je rajoute son lien!)…

56 mots

Speedtest


Ce qui siginifie que j’ai définitivement perdu mes 60 mots minute :(( Je perds de la dextérité, on dirait (tous ceux qui m’ont entendue jouer du piano récemment pourraient en témoigner, d’ailleurs!!!)  Que ce n’est donc pas drôle de vieillir!!!

Ensuite, par curiosité,  j’ai essayé en anglais… et ça donne ça:

71 words

Speed test


Ok, ça fait moins de caractères et c’est tout plein de petits mots de 2 lettres, je ne suis même pas allée particulièrement vite… mais ça me réconcilie pareil!! Ça ne m’en prend pas gros pour me faire plaisir, non!!!

The boy next door (Mélissa et son voisin) – Meg Cabot

Résumé
(inventé par moi – chose rare, vu que je suis la paresse incarnée – vu que le 4e de couverture anglais est comme… bizarre et que la couverture en français raconte des niaiseries…)

Mélissa Fuller – journaliste people au New York Journal) est toujours en retard.  Sauf que ce matin-là, elle a une bonne raison; elle a retrouvé sa voisine sans connaissance dans son appartement.  Et comment a-t-elle fait?  Ben voyons!  Même si elle vit à Manhattan, elle est une bonne voisine et ne comprenait pas pourquoi le chien jappait encore et pourquoi son journal n’est pas entré dans la maison!  Il lui fallait aller voir!

Bref, sa voisine, Helen Friedlanders, 82 ans et multimillionnaire, est dans le coma et Mélissa est prise avec les horaires de son chien… qui nuisent sérieusement à son travail au journal.  Elle se met donc à la recherche de Max, le neveu de la dame, pour qu’il s’occupe du chien.  Sauf que Max est occupé à Key West avec Vivica (oui, LA Vivica) et qu’il n’a aucument l’intention de s’amener à New York!  Il demande alors à John, ancien copain d’université qui lui doit une faveur, de se faire passer pour lui, rien de moins.  Sauf que John est beau, grand, drôle… et partage beaucoup de goûts bizarres avec Mélissa… 

Et de plus, Mélissa croit qu’il s’appelle Max, qu’il est un photographe et un célèbre homme à femme, ce qui n’aide pas!!!

Commentaire
Ce livre m’a été offert par Pimpi dans le cadre de notre non-swap St-Valentin et comme ma grippe m’a donné le cerveau d’une amibe, j’ai pensé que c’était juste assez intellectuel pour moi en ce moment!  Ce qui était vraisemblablement le cas.   On nage en plein chick litt ici et non seulement ça!  C’est de la e-chick-litt : un roman épistolaire moderne, autrement dit par courriel!  Le format est intéressant et permet d’avoir des réactions « live » et rapides au lieu des longues semaines qui passent entre les lettres des romans épistolaires classiques, ce qui est plutôt drôle.  Il faut quand même être attentif pour savoir à qui s’adresse le mail et de qui ça vient (l’objet du message vaut aussi la peine d’être lu) et on reconnaît bien vite le style des différents protagonistes, tous assez hauts en couleurs.  Mention spéciale à l’adresse courriel de Stacey et de ces filles… j’était morte de rire!  Mes préférés?  Stacey, la belle-soeur de John en fin de grossesse et à la merci des ses hormones (qui, bizarrement, ne la rendent pas nécessairement maussade mais disons… légèrement obsédée par LA chose que son médecin lui a dit de ne pas faire d’ici l’arrivé du bébé), Mim, la grand-mère (que nous ne lisons pas trop souvent mais qui est quand même très drôle, avec ses – trop – bonnes manières et sa façon de voir les choses et Dolly, chroniqueuse au journal, potineuse par excellence et « testeuse » de cabinets de toilette… pour autre chose que l’usage habituel (bon, vous me direz que c’est un trip comme un autre… mais n’empêche que ce n’est quand même pas l’usage habituel de tels endroits).  

Ma lecture a été comme une grosse vague avec un creux au trois-quarts, en fait.  Au bout d’un moment, je trouvais les réactions exagérées (bon, ça, c’est normal… mais là, c’était selon moi exagéré-pas-drôle) et je trouvais qu’on en faisait un peu trop pour rendre ça dramatique quand c’était bien évident dès le début où ça s’en allait!  Aucune grande découverte dans ce roman, on se doute de tout dès le début, aucun suspense… mais ce n’est pas pour ça qu’on le lit!!   Bref, je ne sais trop si c’est à cause de la forme (j’ai trouvé fastidieux au bout d’un moment la lecture des entêtes), mais j’ai un un petit « down » en cours de lecture… qui est heureusement revenu vers la fin, où j’ai retrouvé mon plaisir de lecture.   J’ai trouvé ça drôle mais pas hilarant et guimauve à souhait.  J’ai surtout ri les moments où l’auteur (par le biais d’un mail d’une autre personne) parodiait justement cette guimauve… là, j’ai éclaté de rire!

Un style léger-léger donc!  Le personnage de Mélissa est drôle sans être troooop caricatural (bon, un peu quand même!!!  Elle adore regarder les catastrophes naturelles à la télé, est fan de bière, connaît Star Wars par coeur et s’intéresse réellement aux déboires de Wynona Ryder, Harrisson Ford et compagnie…) et a un agréable sens de la répartie!   C’est divertissant.  

À noter que j’avais déjà lu ce type de roman, composé uniquement de mails (Amour-etc.com de Amy Turner et Mark Van Wye… si vous avez l’idée d’aller voir, désolée à l’avance pour le billet poche…) et que je n’avais vraiment pas accroché.  Celui-ci m’a davantage plu!  Merci encore Pimpi pour cette idée distrayante et qui a considérablement agrémenté ma journée-grippe!

De plus, il paraît que c’est le premier tome de la courte série « Boy » de cette auteure…  je ne sais pas comment les autres tomes sont traduits en français par contre!

7/10