Au fait… Joyeuses Pâques!


Eh non, pas de course aux cocos de Pâques à travers ce blog cette année… faudrait que je commence par envoyer le paquet qui attend sagement la dernière gagnante de mon dernier jeu avant d’en commencer un autre (je sais, c’est terrible, j’espère qu’elle me pardonnera un jour!!!)

Mais quand même…

JOYEUSES PÂQUES!!

J’irai pour ma part chez ma mère pour le brunch traditionnel où nous « casserons notre coco » chacun notre tour!!  Si on réussit à ne pas crever le jaune, on aura une belle année et sinon… gare à nous!!  Je me demande si on va faire essayer mon bébé-neveu cette année… ça risque d’être drôle… ou bien salissant, selon son humeur!

Je sais, Pâques c’est techniquement la fin du carême aussi… mais bon, comme pour moi le carême dure généralement un gros 5 minutes (et ça, c’est quand j’y pense), ça a comme moins de signification!!  Par contre, c’est l’occasion rêvée pour nous bourrer de chocolats sans même se sentir coupables!!!  C’est fait pour ça!

Bonnes dégustations chocolatées à vous et vos familles!!

J’ai tout compris!!!


Depuis plusieurs jours que je cogite sur la chute de la fameuse pile à lire (je sais, un événement si banal – en apparence – suscite deux billets… je pense que je n’ai vraiment rien à dire!!!)  et j’en suis venue aux conclusions suivantes:

1)  Il est impossible qu’une tablette d’une demi-tonne chute SANS RIEN DÉPLACER DE LA TABLETTE DU DESSOUS, fixée de la même manière!

2) Impossible aussi que la dite tablette atterrisse au beau milieu de la pièce et non pas juste en dessous…

3) Encore impossible qu’aucun livre n’ait même un coin corné ou une égratignure!!!  J’ai regardé et rien du tout!

4) Encore plus impossible que plancher de bois n’aie pas la moindre « puck », lui qui reste indéfiniment marqué si j’échappe un crayon ou mes clés!!

5) Impossible également que rien ne soit brisé… ni les supports, ni la tablette, ni même le rail au mur…  Le tout en parfait état, aucune raison pour que ça décroche comme ça, en pleine nuit, après des mois!!!

J’en suis donc venue à l’inévitable conclusion…

En fait, j’ai eu tout de suis un bon instinct mais je n’avais pas encore songé à certains éléments explicatifs!!  Voici donc ce qui s’est – j’en suis certaine – réellement passé!!

1) Il y a bien eu une attaque d’extra-terrestres dans ma bibliothèque, qui voulaient en fait donner vie à ma PAL afin qu’elle vienne me hanter dans mon sommeil…

2) Le Dr. Who ou Jack – ou tiens, pourquoi pas les deux… c’est ça, les deux!! – sont effectivement venus… ils ne m’auraient pas laissée périr aux mains d’aliens-venant-posséder-ma-PAL tout de même!!!

3) Mais pour mon bien et ma santé mentale, ils ont effacé ma mémoire!!!!!

Voilà!!!! J’ai trouvé, c’est pour ça que je ne me rappelais de rien!!!  Ils ont utilisé le screwdriver supersonique ou le bracelet magique et ils m’ont enlevé ma mémoire!!!   Je suis donc l’une des chanceuses qui ont rencontré the Doctor et le Captain Jack!!!  Avouez que vous êtes jalouses!!

Maintenant, il me faut vite le numéro d’un excellent thérapeute en hypnose pour qu’il me fasse vite retrouver ma mémoire!!!  Je veux me souvenir dans les moindres détails de ces moments rares!!!  Vous pensez que mes assurances vont payer pour ça??

Quand même… ils auraient pu ramasser la tablette et faire un peu de ménage avant de partir, vous ne croyez pas???

Un homme à distance – Katherine Pancol

Présentation de l’éditeur
« Ceci est l’histoire de Kay Bartholdi, un roman par lettres comme on en écrivait au XVIIIe siècle.  Un inconnu écrit à Kay, libraire à Fécamp, pour lui commander des livres.  Au fil des lettres, le ton devient moins officiel, plus inquisiteur, plus tendre aussi.  Kay et Jonathan parlent de leurs lectures, certes, mais entament un vrai dialogue amoureux.  Ils se font des scènes, des confidences, s’engagent peu à peu dans une relation que Kay, hantée par le souvenir d’une déchirure ancienne, s’efforce de repousser… Dis-moi ce que t lis, je te dirai qui tu es et comment tu aimes… semble dire ce roman de Katherine Pancol […]. »

Commentaire
D’abord, un gros merci à Pimpi, qui m’a offert ce roman pour mon anniversaire et qui fait partie des livres qui ne comptent pas!!  J’ai eu une journée bizarre aujourd’hui!!  Entre les visites surprises, les épisodes de Torchwood, les mangas et ma tentative de me mettre à jour dans les blogs (ça fait carrément peur, mon affaire…) j’ai intercalé ce court roman épistolaire, lu en à peine une heure et demie.

Je ne cacherai pas qu’il est difficile de s’empêcher de comparer avec « 84, Charing Cross Road » d’Helene Hanff, que j’ai beaucoup aimé.  Un libraire qui lie une relation épistolaire avec un client, ça fait penser à ça.  Bon, j’ai préféré le livre d’Helen Hanff, je le dis tout de suite.  Les récits s’éloignent après un moment.  Mais bon, j’expliquerai plus tard mes réserves…

Tout d’abord, certains côtés du livre m’ont définitivement plu.  J’aime beaucoup la forme épistolaire, j’adore recevoir des lettres par la poste et ce type de roman part souvent avec une longueur d’avance!  Les dates, les tons qui changent, ce temps qui passent plus vite, l’attente… bref, ça, ça me plait!  Je me sens à chaque fois projetée dans une autre époque!

Et ce que j’ai le plus aimé dans ce livre?  Les références littéraires, la manière de parler des livres, l’amour de la littérature qui se ressent un peu partout, la beauté des phrases, la magie de la lecture recréée à travers les mots des personnages qui sont parfois bouleversés, parfois déchirés par la lecture d’un roman.  J’ai pris des tas de notes et je souhaite lire plusieurs livres qui sont mentionnés dans le livre, surtout parce que j’aime aussi les histoires de passion et d’amours torturés… dans les livres!!  J’aimerais savoir parler des livres comme ils le font (même si bon, je ne parlerais pas des romans policiers de cette manière un peu condescendante… ça m’a un peu fait réagir, j’avoue!!), savoir capter la phrase dans le roman qui lui donne tout son sens. 

Mes réserves??  Le côté un peu « mélo », surtout à la fin, à laquelle je n’ai pas accroché.  Les grandes révélations, pas mal devinées dès le début grâce à mon fameux instinct « tannant » qui me fait tout deviner.  C’est la partie qui m’a semblé la moins sentie dans le roman et je sens que ça aurait dû être le contraire.  En fait, à plusieurs reprises, je ne comprenais pas les réactions de Kay, ses colères, ses frustrations, même dans les premières lettres.  Bref, j’ai mois adhéré à ça pourtant, pour plusieurs raisons, ça n’aurait pas dû être le cas… 

Donc, des aspects beaucoup beaucoup aimés et d’autre moins!  Je me répète mais… meeeerci Pimpi!!  C’est aussi un livre de la chaîne des livres, à laquelle je ne participe pas mais que je suis avec intérêt!! (Edit: j’ai cru que c’était un livre de la chaîne… mais c’est un autre livre de l’auteur « Encore une danse »… ma mémoire qui flanche… un autre signe que le Docteur est passé par là!)

7/10

Vampire Knight – tomes 3-4-5-6 – Matsuri Hino

Présentation générale de l’éditeur
Cross Academy comprend deux groupes d’étudiants: La Day Class et la Night Class.  Le soir, quand les étudiants du jour retournent à leur laboratoire, ceux de la nuit vont en classe.  Yuki Cross et Zero Kiryu sont les Gardiens de l’école, ceux qui protègent la Day class contre le secret de l’académie: la Night Class est une classe de vampires

Commentaire
J’ai dévoré en quelques heures ces quatre tomes de Vampire Knight, achetés à Montréal en fin de semaine dernière.  J’ai commencé à lire la série en anglais alors je suis un peu réticente à poursuivre en français, même si la série est plus avancée!  Et pourtant, je suis comme légèrement accro.  Très légèrement bien sûr (comment ça, je ne suis pas crédible??)

Je vais donc commencer par la question que tout le monde qui me connaît un pepu juge primordiale: qui je préfère!!  Bon, je pense que je vais être une zero-girl, mais la porte est encore ouverte à Kaname, sait-on jamais.  Le côté torturé de Zero me fait défaillir!! :))  Je sais j’aime les trucs compliqués.  Cette question épineuse réglée, je vais tenter de parler un peu de ce qui se passe dans le manga, ne serait-ce que pour ceux pour qui je parle chinois (ou plutôt, japonais) en nommant Kaname, Zero et compagnie!  Bien qu’on aura certainement deviné qu’il s’agit des deux personnages masculins!

Dans ces tomes, Yuki (je l’aime bien d’ailleurs, je la trouve plus débrouillarde que plusieurs héroïnes de mangas même si bon… ça reste quand même une fille de 16 ans qui voue un amour éternel à un vampire depuis l’âge de 5 ans!) a récemment découvert un secret concernant Zero et est prête à l’appuyer.  Kaname semble aussi avoir des projets secrets et il est plus impénétrable que jamais.   Nous faisons aussi la connaissance d’une nouvelle étudiante de l’academy Cross, qui a le don pour semer la zizanie dans les clans et dont Zero et Kaname semblent se méfier.   Et de plus en plus, alors qu’on en apprend davantage sur Zero et la mort de sa famille, Yuki se questionne de plus en plus sur sa relation avec son ami d’enfance.  Celle-ci ressent d’ailleurs un besoin grandissant de connaître ses origines.

J’aime énormément l’atmosphère de ce manga, cette école ambiance gothique, ces vampires qui sont là pour on ne sait trop quelle raison.  Il y a un côté fataliste dans tout ça, je ne peux pas croire que tout ça finisse bien car plusieurs situations semblent totalement sans issue.  Ce n’est pas oppressant mais ça fait carrément du bien quand un personnage sourit (bon, je sens que je ne suis pas claire mais parfois, j’ai l’impression qu’un sourire éclaire soudain l’histoire, allège le tout).  Yuki est loyale, sait bien que l’avenir réserve des épreuves mais elle avance quand même là-dedans… même si ce n’est pas toujours très éclairé, son affaire!  Et j’aime bien la plupart des « vampires secondaires », que je reconnais bien – ô miracle!!

Bref, je veux la suite, je veux savoir ce qui va arriver à Yuki, Kaname et surtout Zero, je veux savoir ce que Kaname a en tête, je veux voir comment Zero va dealer avec l’avenir, je veux connaître l’enfance de Yuki… Je veux lire la suite, quoi!!

Nikolski – Nicolas Dickner

Présentation de l’éditeur
« A l’aube de la vingtaine, Noah, Joyce et un narrateur non identifié quittent leur lieu de naissance pour entamer une longue migration.  Fraîchement débarqués à Montréal, ils tentent de prendre leur vie en main, malgré les erreurs de parcours, les amours défectueuses et leurs arbres généalogiques tordus.  Ils se croient seuls; pourtant, leurs trajectoires ne cessent ne se croiser, laissant entrevoir une incontrôlable symétrie au sein de leur existence. »

Commentaire
Il traînait dans ma pile depuis un bon moment, celui-là.  Le résumé ne me tentait pas, les trois poisson me faisaient peur (le rouge au centre donne l’impression de vouloir m’avaler tout rond) et bon, ça ne me disait rien malgré les avis très enthousiastes de plusieurs personnes de ma connaissance.  Mais comme j’ai décidé de déterrer de temps en temps ces livres qui sont dans ma pile depuis plus d’un an et demi/deux ans, je l’ai glissé dans mon sac lorsque je suis allée à Montréal la fin de semaine dernière et j’ai plutôt passé un bon moment. 

Nikolski, c’est un petit village dans le nord du nord, comptant 36 habitant et quelques troupeaux d’animaux.  Nikolski, c’est là où pointe un certain compas qui devrait pourtant indiquer le nord.  C’est là aussi où doit se trouver Jonas Doucet, nomade qui semble disparu dans la nature et qui a, tout loin qu’il soit, une certaine influence sur les personnages de notre histoire.

Les personnages, ce sont Noah, améridien ayant grandi dans une camionnette en Saskatchewan, récemment arrivé à Montréal pour étudier l’archéologie. Joyce, descendantes de pirates et flibustiers de toutes sortes, qui décide de perpétrer la tradition familiale, ainsi qu’un libraire sédentaire qui collectionne les guides de voyage. Et ils m’ont beaucoup plus, ces personnages solitaires, qui cherchent à répondre à leur passé, chacun à leur manière, en fouinant dans ce qui en reste, dans ce que les acteurs passés ont laissé derrière.  Chercher son passé en le fuyant en même temps, ce n’est quand même pas évident… Tout au long du roman, ils se croisent par de curieuses coïncidences, dans des événements banals, sans conséquences, semble-t-il.  Les personnages secondaires sont aussi hauts en couleurs sans pour autant devenir totalement non crédibles. 

J’ai beaucoup apprécié les divers décors, de l’Amérique centrale, en passant par les plaines ou encore le Marché Jean Talon.  Les atmosphères sont bien décrites et on se laisse emporter par ces histoires et par la plume de Dickner que j’ai par ailleurs beaucoup appréciée.    Certains éléments, comme le fameux livre sans visage, qui ne cesse d’apparaître, m’ont beaucoup plu. 

Vient l’heure du bémol.  Si j’ai beaucoup apprécié tout le temps de ma lecture, j’ai eu l’impression de terminer le livre en plein milieu.  Je suis même allée voir en magasin pour voir s’il ne me manquait pas des pages… et non.  Je suis restée un peu sur ma faim, avec un certain sentiment d’inachevé.  J’aurais voulu que les personnages m’en dévoilent un peu plus, aller plus loin.  Bref, j’étais complètement dubitative en refermant le livre…  Tout ça pour ça?  Mais bon, je ne regrette nullement ma lecture car le livre m’a fait passer un réel bon moment.  J’aurais juste aimé que la fin soit plus… comme une fin!

Moi qui ai toujours aimé les fins ouverte, on dirait que j’ai du mal, ces temps-ci… mais bon, ça me passera!

7/10

C’est un signe, vous pensez??


Cette nuit, alors que mon cerveau tentait désespérément de faire un tri dans les danses gitanes, celles de flamenco ou de baladi (ça a l’air que vous nommez ça la danse du ventre en Europe!) en vue du spectacle d’aujourd’hui, tout ça en dormant, bien entendu, j’ai été réveillée par un bruit d’enfer!!  Un vrai tremblement de terre!

Et bon, comme je venais de me taper 3 épisodes de Torchwood en ligne, j’étais bien entendu persuadée d’avoir été attaquée par de méchants extra-terrestres-qui-veulent-dominer-la-planète-ou-utiliser-mon-corps-pour-survivre, j’ai failli faire une crise cardiaque, réveillé à moitié mon cerveau endormi et attrapé mon téléphone cellulaire (au cas où  les vilaines bestioles venues d’ailleurs prendraient peur à l’idée que je compose le 911… c’est déjà bien, cette fois, je n’ai pas tenté de les attaquer avec un séchoir à cheveux – ben oui, un séchoir à cheveux… ça a l’air d’un fusil et ça fait PEUR, un séchoir à cheveux!!) pour tenter de trouver d’où venait tout ce boucan, partagée entre la peur et la joie d’une apparition hypothétique du Doctor ou du Captain Jack (with le manteau d’aviateur of course)

Résultat de l’inquisition??


Ci-gît ma Pile À Lire, qui tente de me communiquer quelque chose, je crois.  Je pourrais même être plus précise: elle tente de me dire un truc à propos de sa taille qui est exponentielle et qui commence à être effrayante…  Je pense que le message est assez clair…  Reste à savoir si je serai assez intelligente pour prendre les actions qui s’imposent!!!  Non mais parfois, il faut se servir de sa tête au lieu de nager encore et encore dans le même problème.  Passons en mode solution!!

Genre disons…

Acheter une nouvelle biblio! 🙂
*sourire angélique* 🙂

Mysterious Skin – Scott Heim

Résumé (extraits du 4e de couverture)

« À l’âge de 8 ans, Brian Lackey est retrouvé en sang dans un petit espace sous sa maison.  Durant les cinq année suivantes, il se rappelle par bribes de ce qui lui  est arrivé mais ces fragments ne sons pas suffisants pour expliquer ce qui a pu se passer et il croit qu’il a été enlevé par des extraterrestres.  Neil McCormick est quant à lui bien conscient des événements s’étant déroulés en 1981.  Dix ans plus tard, il est prostitué, un peu hors-la-loi et peu conscient de la pente dangereuse que prend sa vie. » 


Commentaire

Ok, je vais commencer par un aveu… si je n’avais pas été prise dans un autobus, avec les deux autres livres apportés dans la soute à bagages, je n’aurais jamais, jamais dépassé la page 35 de ce livre.  Par contre, je crois que j’aurais manqué quelque chose parce que le moins qu’on puisse dire, c’est que ça frappe, et que ça frappe dur. J’ai finalement aimé mais ça ne conviendra pas à tout le monde, j’en suis consciente.


En fait, je n’avais pas vraiment d’idée de ce qui m’attendait quand j’ai ouvert ce livre.  Au départ, nous faisons la connaissance de Brian, 8 ans, qui revient à lui en ayant oublié les cinq dernières heures de sa vie.  Il est sale, il saigne du nez, il est paniqué, mais il n’a aucune idée de ce qui lui est arrivé.  Puis, changement de chapitre, changement de narrateur, et nous rencontrons Neil, même âge, mais qui en a vu d’autres.  Neil est un petit dur, fils d’une mère alcoolique qui s’envoie joyeusement en l’air un peu partout.  Et à 8 ans, Neil fantasme sur les « Playgirl » trouvés sous le lit de sa maman.  Disons que le « je » de cet enfant de 8 ans, dépourvu de toute innocence, surprend énorméement.   Arrive ensuite la « Little League » de baseball et le Coach.  Le coach qui aime bien les petits garçons.  Et le petit garçon en mal d’amour qui se sent important, aimé, par son entraîneur et qui ne déteste pas vraiment ce qu’il lui fait… Et disons qu’on nous le décrit.


Et disons que bon, sur le coup j’ai trouvé ça trop pour moi.   Par contre, en arrivant à la fin du livre, on réalise que ces scènes ne sont pas gratuites et que ce n’est probablement que comme ça que nous pouvons réellement  commencer à imaginer l’influence de l’abus plus tard…


C’est quand nous retrouvons les personnages adolescents, j’ai commencé à apprécier davantage ma lecture et à mieux m’y situer.  Oui, c’est souvent cru, violent.   Brian croit avoir été enlevé par des extra-terrestres pendant les 5 fameuses heures et est prêt à croire n’importe quoi pour ne pas affronter la réalité.  Il est tout seul, n’a pas vraiment d’amis et est complètement perturbé.  Quant à Neil, il garde un souvenir auréolé de gloire de son fameux coach et se prostitue pour des hommes plus âgés que lui.  Pourtant, c’est ce dernier personnage pour qui j’ai eu le plus de sympathie à mesure que le roman avançait.  Il est complètement refermé, à part peut-être avec sa meilleure amie Wendy, mais pas tout mauvais.   En fait, il m’a été impossible de détester les personnages (à part le fameux Coach) malgré leur manière d’agir un peu à côté de la plaque.  À cause de petits détails, peut-être, j’ai réussi à m’y attacher et à m’intéresser à leur sort. 


Le récit est dur, on y croise un monde très, très différent du mien ou de celui des romans que je fréquente habituellement.  J’ai eu un peu de mal à m’y faire d’ailleurs et ça m’a quand même pris du temps à le lire, ce thème n’étant pas particulièrement facile.   Toutefois, je crois que l’auteur a réussi à entrouvrir la porte sur les conséquences de l’abus sexuel chez les enfants.  Un roman qui ne m’a certes pas laissée indifférente…


8,5/10

Coraline – Neil Gaiman

Résumé

Coraline est une petite fille d’une dizaine d’années qui aime par-dessus tout explorer.  Elle et sa famille viennent d’emménager dans un nouvel appartement et elle s’ennuie terriblement; ses parents sont toujours occupés, ils voudraient lui faire manger de la nourriture qu’elle n’aime pas et surtout, elle s’ennuie terriblement.  Pendant l’une de ses missions d’exploration, elle découvre que l’une des portes de la maison, celle qui donnait auparavant sur un mur de brique, semble soudain l’amener quelque part.  Elle se retrouve alors dans l’exacte reproduction de son appartement, où une dame qui se dit son autre mère l’accueille.  Ces autres parents ont tout leur temps pour Coraline… sauf que leurs yeux sont un peu étranges…


Commentaire

Comme – presque – toujours avec Neil Gaiman, j’ai eu beaucoup de plaisir à la lecture de ce conte presque aussi terrible que les vrais contes de fées!!  Coraline, c’est de la littérature jeunesse mais étant la reine des peureuses, disons que j’aurais certainement calfeutré toutes les portes de la maison si je l’avais lu étant petite!!


Neil Gaiman a selon moi un réel talent de conteur.  Quand je le lis, j’ai vraiment l’impression de me faire raconter une histoire et à travers ce conte, je me suis sentie comme une petite fille me faisant raconter une histoire bien épeurante!!   Coraline est courageuse, elle veut explorer, elle ne veut pas s’ennuyer et, même si elle aime ses parents, elle n’est pas vraiment satisfaite de son sort et aimerait qu’ils soient… autrement.  Alors lorsque son vœu est en quelque sorte réalisé, elle est mise face à face avec cette réalité parallèle, où tout est un reflet de son monde à elle mais avec une certaine distorsion.  Et les choses sont rarement ce qu’elles laissent entrevoir à prime abord. 


J’ai lu ce livre en une nuit; impossible à lâcher.  Ce n’est pas un gros coup de cœur comme « The Graveyard book » (L’étrange histoire de Nobody Owens… je n’aime teeeellement pas ce titre français!!)  mais j’ai tout de même beaucoup aimé cette atmosphère oppressante, ces craintes enfantines matérialisées, cette petite fille qui doit combattre bien des épreuves pour récupérer ce qu’elle prenait pour acquis et ne pas se perdre à travers tout ça.  Un bon moment de lecture… qui fait certes un peu peur! 


8,5/10


Ceux qui ne comptent pas… ou si peu…


Sans commentaires…

Ou plutôt oui, avec commentaires!
Les critères sont super sévères pourtant!  Tout livre compte… oui, oui… tout!!!  En fait, tout sauf les livres en bas de 10$, les mangas et les livres reçus en cadeau.  C’est vraiment du sérieux, je trouve…

En fait, il y a là 4 tomes de Vampire Knight (manga, ne compte pas… en plus, il semble qu’il faille impérativement que je me décide entre Kaname et Zéro!), 3 tomes de Monster (Manga, ne compte pas non plus… et à ma décharge, il y avait toute la série à la librairie alors qu’ils sont introuvables par ici… et je ne les ai même pas tous achetés!!!), 2 tomes de Diamond Head (une vilaine tentatrice avait dit que c’était bien et selon moi, il en faut au moins 2 pour vraiment voir si on aime ça), les deux derniers tomes de Ludwig Revolution (aussi du manga… vous voyez, ya rien de tout ça qui compte… dommage que ça prenne quand même de la place!!)

En « pas manga », il y a:
The bastard of Istambul – Elif Shafak
Jane Austen in Scardsdale – Paula Marantz Cohen
The romantic – Barbara Gowdy (j’avais noté l’auteure et j’ai trouvé un livre en bas de 10$… et comme ça ne compte pas… hop!!)
Peer Gynt – Ibsen (incommandable chez mes libraires!)
Une maison de poupée – Ibsen (idem au premier… j’ai dû l’acheter en anglais parce qu’ils n’ont jamais réussi à me le commander!)
La table ronde – Chrétien de Troyes (la faute à Kaamelott… je voulais savoir qui était qui parce que bon, la légende me fascine mais disons que je les mélange tous un peu!!)
The ladies of Grace Adieu  – Susanna Clarke (les pages sont jooolies… elles sont coupées un peu « à l’ancienne » et j’adore… en plus, il était en spécial!!)
Un homme à distance – Katherine Pancol (cadeau de Pimpi! En plus, il est dans la chaîne des livres!!! Coool!!)
The laughing corpse – Laurell K. Hamilton (cadeau de Pimpi… eh oui, un autre… je dois mener une bonne vie… ou avoir eu mon anniversaire il n’y a pas longtemps!!

Tout ça en bas de 10$… Donc, ça ne compte pas, cqfd!!! :))  Et non, je n’ai même pas pensé à songer les compter… vu que ça ne compte pas!!
Le seul que je n’ai pas nommé est celui qui compte! :))  Pas difficile à trouver, non!

PS: Crime, mon divan est ben magané!!!  Il est vraiment dû pour un recouvrement et ce n’est qu’en voyant la photo que je le réalise!!! Arghhhh c’est quasiment gênant!!!!

Bravo à moi!! Un seul! Ben… un seul qui compte!!


Parfois, je ne suis nettement pas assez prévoyante!  Étant donné que je devais me balader un peu dans Montréal en métro avant d’arriver chez  la copine qui s’est nommée, je m’étais mis en tête d’apporter le plus petit bagage possible pour 3 jours.   J’avais donc limité mon nombre de livres à 3 (dont deux enfoncés bien au fond de mon sac qui était dans la soute à bagages), à quelques vêtements (le strict minimum) et à mon kit pour aller au hammam (maillot de bain et crocs vertes fluo avec une fleur orange… ça pèse rien mais mautadit que ça prend de la place, des Crocs!!!)


La copine étant beaucoup plus terre à terre que moi a eu la bonne idée de me dire d’apporter mon ordi et un seul mot (ou plutôt deux… le premier étant « clavier » et le second « azerty ») m’a fait déclarer immédiatement que c’était une excellente idée!!   Je me suis posé la question à savoir si j’apportais un certain Doctor dans mes bagages mais les coutures de mon sac à dos m’ont suppliée de ne pas le faire… toute façon, j’étais certaine de ne pas trouver de prise de courant dans l’autobus…


But I was wrong!!!  J’aurais pu passer 2 fois 6 heures à regarder le Doctor… ou le capitaine et je ne pouvais pas le faire parce que je l’avais lâchement abandonné dans mon DVD à la maison!!  Résultat, au lieu de passer 6 heures avec une mine exaltée et des yeux enamourés, je tape des billets en retard!!  Et je ne sais pas si vous avez déjà tenté de taper avec un laptop dans un autobus, sur une route qui semble faire la collection de nids-de-poule (on se croirait dans une montagne russe, c’est pas mêlant) mais c’est quand même quelque chose.  Surtout quand on veut utiliser l’espère de souris digitale, là… à chaque maudite bosse où j’ai le malheur d’effleurer la patente, ça double clique peu partout!  Vous pouvez pas savoir combien de fenêtres j’ai ouvert par erreur!!!  Mais bon, c’est pas super intéressant, tout ça!!


Je reviens donc de passer une fin de semaine à Montréal et à chaque fois que je vois Montréal au printemps, je n’en reviens juste pas que ce soit dans la même province que l’endroit  où j’habite!!  Et je m’ennuiiiiie de Montréal!  En fait, je suis arrivée avec mon manteau d’hiver, mon foulard, mes mitaines et… mes bottes doublées en fourrure alors que là-bas, il faisait 16 degrés et que la moitié de la population se baladait en t-shirt et quelques filles pas frileuses d’où vous pensez osaient les minijupes « qui passent tout près du bonheur », qui vous pouvez vous imaginer la chose!!  J’étais certaine d’être OBLIGÉE de m’acheter une paire de chaussures (en fait, c’était un peu le plan) mais il faisait tellement beau et c’était tellement agréable de se balader dans les rues que j’ai complètement oublié!!!  Ceci dit, Pimpi pourra confirmer les dires de certaines parisiennes à qui j’ai fait subir ma médecine l’an dernier… mes papattes n’ont pas peur des kilomètres!! 


Bref, c’était génial!  J’ai été super bien accueillie, avec un cadeau d’anniversaire en plus (meeeerci Pimpi) et le hamman était super… j’ai adooooré et ça m’a fait un bien fou!!  Et c’est teeeeellement agréable de pouvoir entrer dans TOUTES les librairies et bouquineries que nous voyons sans que la personne qui nous accompagne pousse des soupirs excédés (sur ce, mention spéciale au copain de Pimpi qui a vaillamment supporté un bon deux heures dans le Indigo sans menacer de nous sortir de là en nous tirant par la capine!!  C’est quand même un exploit d’endurer deux LCA sans peur et sans reproche… et surtout sans contrainte de temps dans un nombre incalculables d’endroits remplis de bouquins!!). 


Des faits divers?


–          Les sushis montréalais ont une forte tendance à se sauver…  ils refusaient systématiquement de se rendre directement de mon assiette à ma bouche sans aller faire une saucette (complète) dans la sauce soya (paraît que c’est soja… avec le « j » prononcé… mais j’y arriverai jamais, oubliez ça) et en en profitant par le fait même pour se désagréger complètement… après la chasse au macaronis, voici la pêche aux sushis!!

–          Pimpi me parlait depuis un bon moment d’une super librairie manga au centre-ville… pour découvrir en fait que c’était celle de mon cousin, où je n’avais jamais mis les pieds et où je me promettais d’aller depuis une éternité!!!  Ya de ces coïncidences parfois, dans la vie!!!

–          À trop vouloir être raisonnable sur les vêtements, j’ai fini par oublier la camisole qui allait sous un certain chandail. Et, bien entendu, comme on était dimanche, c’est le seul chandail propre qui me restait…   Le décolleté était disons… joli!!!  J’ai fini par passer tout le dîner au resto avec mon foulard autour du cou, soigneusement disposé pour cacher le dit décolleté.  Ca, bien entendu, c’était jusqu’à ce que mon foulard trempe joliment dans la sauce des pâtes…  et que je doive l’enlever.   Le commentaire de mon ami : « t’es sûre que tu veux pas que je te prête un autre foulard pour dans l’autobus?  Parce que je te jure que sinon, ton voisin va passer un beau voyage!! »

–          Grâce à Pimpi et son copain, j’ai pu découvrir un klassique français, ça a l’air…  j’ai failli m’étouffer à la vue d’une bien bizarre de Table Ronde!!  Résultat, j’ai acheté le livre de Chrétien de Troyes… mais bon, il ne compte pas!!  Comment ça, toutes les excuses sont bonnes???


Et finalement, voici la réponse à THE question!!!  Et non, c’est pas 42!!  Êtes-vous bien assis???  JUSTE UN!!!  Ben oui, juste un!!!  Un seul livre qui compte.  Pimpi en a pris deux, elle!  C’est moi qui est la raisonnable des deux, voyez-vous ça!!!  Comme ceux qui ne comptent pas ne comptent pas, c’est un peu inutile de se fatiguer à les compter, non? Alors on ne les comptera pas!   (À noter tout de même à ma décharge… Pimpi n’a dû me prêter qu’UN SEUL sac pour pouvoir transporter tous les livres qui ne comptent pas!!)


Et quel a été l’élu??  C’est en fait la faute à Lou, qui a mis dans le même billet « Darcy » et « kamasutra »… du coup, il fallait que je voie ce que ça pouvait bien être!!!  J’en reparle, donc en temps et lieu!!

Et… désolée pour le roman!!