La dernière enquête du Chevalier Dupin – Fabrice Bourland

Présentation de l’éditeur

“Malgré les certitudes du préfet de la police parisienne et des autorités, la fin tragique de Gérard de Nerval laisse planer bien des doutes.  Retrouvé pendu aux barreaux d’une grille dans la sordide rue de la Vieille-Lanterne, le poète français s’est-il suicidé dans un moment de folie ou a-t-il été assassiné?  Sollicité par un proche de la victime, le chevalier Charles Auguste Dupin et son ami américain enquêtent sur les circonstances de cette mort suspecte.  Une momie égyptienne, une secte d’illuminés du XVIIIe siècle, un daguérrotype, un corbeau solitaire…


Quelques indices suffiront à l’esprit acéré du célèbre détective pour les conduire sur le chemin d’une vérité étonnante, qui changera à tout jamais le cours de leur existence.  Entre jeu littéraire et jeu de l’esprit, Fabrice Bourland fait revivre, en hommage à Edgar Allan Poe, la figure légendaire du chevalier Dupin. »


Commentaire

J’ai reçu ce livre lors de Books and the city.  En fait, non… ma mère a reçu ce livre lors de Books and the city mais je lui ai échangé contre le roman d’un certain G.M. qu’elle souhaitait lire.  J’ai déjà lu et apprécié les deux premiers romans « Grands détectives » de Fabrice Bourland et celui-ci parlait de Poe et de Nerval, comment résister!


Le détective Andrew Singleton, à l’honneur dans les précédents romans, n’est que cité dans celui-ci.   Comme le titre le souligne, il s’agit du chevalier Dupin, héros créé par Edgar Allan Poe, qui choisit de résoudre le mystère de la mort de Gérard de Nerval.  J’ai déjà lu les enquêtes de Dupin mais il y a longtemps.  Je ne serais donc pas en mesure de dire si le style y est apparenté mais je me rappelle ses déductions incroyables qui faisait presque croire à de la télépathie.  Bon, il y en a un petit exemple dans ce roman mais pas tant que ça, tout de même!! Nous sommes donc à Paris, en 1855 et les deux complices nous entraînent dans un univers un peu fantastique et ésotérique. 


Le roman est truffé de références littéraires et l’idée de départ (et même de solution) m’a beaucoup plu.  De plus, il y a plusieurs touches d’humour qui m’ont fait sourire.  Sauf que pour vraiment apprécier et m’imprégner de l’histoire, j’aurais eu besoin d’un peu plus de pages (il n’y en a que 115), de rebondissements.  Ca va tellement vite qu’il est difficile de ne pas se sentir extérieur à toute cette aventure.    On n’a pas vraiment le temps de se poser de questions ou de vraiment s’attacher ou même bien comprendre les personnages. 


J’ai par contre une envie folle de relire Poe.  Et Nerval aussi, tiens!  Et ce, pour ce dernier, malgré les souvenirs assez terribles d’une certaine lecture obligatoire à 14 ans!!!


Plaisir de lecture : 7/10

Le vieux chagrin – Jacques Poulin

Présentation de l’éditeur
« Sur les rives du Saint-Laurent, où il vit retiré en compagnie du chat « Vieux Chagrin », un écrivain épie jusqu’à l’obsession l’inaccessible silhouette d’une jeune femme dont le voilier est venu mouiller dans une anse du fleuve.  Un excemplaire des Mille et Une Nuits, abandonné dans une grotte proche, est la seule preuve tangible de l’existence de cette muse récalcitrante, à laquelle se substitue bientôt une enfant malheureuse venue trouver, auprès de l’écrivain, refuge et réconfort.  Tandis que l’oeuvre tant désirée s’élabore lentement, le narrateur se laisse prendre en otage par la confusion du réel jusqu’à y découvrir l’inspiration. »

Commentaire
Je sais, je sais, ce n’est pas le bon livre!  Mais Pimpi pourra en témoigner, j’ai vraiment cherché « La tournée d’automne » dans environ 6 bouquineries et j’ai continué chez moi dans les 4 librairies sans pouvoir mettre la main dessus.  Et comme j’étais – pour faire changement – à la dernière minute, je n’avais pas le temps de commander.  Je sais, c’est honteux vu que je suis au Québec!!!! 

Je me suis donc rabattue sur « Le vieux chagrin » que j’avais dans ma pile à lire depuis un bon 4 ans, acheté dans une bouquinerie pour la modique somme de 1$ pour une raison inconnue vu que je n’avais pas du tout envie de le lire.  Allez savoir pourquoi, j’étais persuadée que ça ne me plairait pas du tout.  Je suis donc entrée dedans à reculons mais j’ai rapidement été imprégnée de cette atmosphère de solitude, de rêves, de chats errants, de personnes un peu errantes et d’âmes bleues.  On est sur le bord du fleuve, un peu en retrait, dans une petite bulle un peu hors du monde où les choses sont modelées par la brume du fleuve et la perception du personnage principal, Jim, le narrateur écrivain de son état.  Il vit seul depuis que sa femme est partie avec Superman, sans trop savoir vers quoi il s’en va et ce qui compte pour lui, à part écrire la plus belle histoire au monde.

C’est l’histoire d’une saison et demie, en fait.  Le livre s’ouvre sur avril, dans une vieille maison sur le bord du fleuve où Jim veut écrire une histoire.  Une histoire d’amour.  Et pour lui, l’amour prend la forme de Marika, une jeune femme inaccessible, aperçue au loin, sur la grève, vivant dans une caverne et se baladant dans un vieux voilier.  Mais les personnages n’en font qu’à leur tête et arrivent dans sa vie Bungalow et sa « maison des filles », refuge pour les femmes ainsi que la Petite, une adolescente écorchée vive qui prend racine dans la maison, tout doucement… 

C’est une très belle histoire où le temps s’écoule paisiblement.  Je me suis sentie comme lui avec ses personnages.  Pas trop loin, en observation.  J’ai trouvé que Poulin avait le don pour susciter des images dans ma tête.  De plus, on croise dans ces pages Hemingway et Gabrielle Roy, de même que Brassens ou Brel. J’ai beaucoup aimé!!!

Plaisir de lecture 8,5/10

Ce livre a été lu à la fois pour le Blogoclub de lecture de Sylire et Lisa et pour mon Objectif PAL vu qu’il était dans la dite pile depuis plus de 4 ans!!!  Je fais quand même des efforts!!!

Photos de voyage 6 – Une ballade dans le sud de l’Angleterre

Bon, promis, je me donne jusqu’à Noël pour finir mes billets voyage!!!  Ils sont écrits depuis mon retour mais l’aventure « entrer des photos dans OB » est parfois un peu pénible… et je procrastine!!!  Au moins, ça me fait revivre mon voyage longtemps!!!

 

Après la semaine à Londres, nous avons récupéré la voiture, répété le mantra « à gauche, à gauche, à gauche » pendant quelques heures et sommes partis à la découverte de la côte sud de l’Angleterre.  Vous ne pouvez pas savoir comment on a stressé à conduire « on the good side of the road », comme ils disent… bien que je me permette de contester (en secret) cette affirmation! 

 

Cette côte est définitivement magnifique, avec ses falaises de craie sur des kilomètres.   Après plusieurs heures de marche, je jure que je ne me moquerai plus des cheveux décoiffés de Keira Knightley dans P&P…  sur certaines photos, j’ai l’air d’avoir pris le courant tellement mes cheveux volent au vent!!!  J’ai carrément failli m’envoler!!  La phrase préférée de maman : ALLEZ PAS TROP PROCHE DU BORD, VOUS ALLEZ ME FAIRE MOURIR!!!

 

Dover… le château, d’abord.

Et les falaises ensuite… vous ne trouvez pas que ça fait couverture de contes de fées, la dernière, avec l’ombre et le château au bout???


Eastbourne, où nous nous sommes baladés sur les falaises très longtemps!!  Sur la deuxième photo, le truc rose et orange avec deux jambes couleur pinte de lait bien pâlotte, c’est moi!!!  Ç ane paraît pas taaaant que ça sur cette photo que je partais au vent!  Celles où j’ai l’air d’un épouvantail à moineaux ben, on me voyait de face alors no way ici!!!

 

Et je place une photo d’une petite promenade que nous avons fait un soir dans la ville où nous dormions.  Le chemin pour descendre sur la grève était vraiment super joli, avec des petites cavernes, des fleurs et des petits ponts!  Bébé comme on est, maman et moi, on a adoré!!!

 

De Canterbury, j’avais entendu parler des contes de Chaucer, comme un peu tout le monde, sans trop savoir pourtant ce que ça pouvait bien être.  C’est donc une petite ville principalement piétonnière avec une grosse cathédrale.  La ville était un lieu de pèlerinage au Moyen-Âge et les Canterbury Tales ont un lien avec ceci.  Nous avons d’ailleurs fait l’attraction « Canterbury Tales », complètement kitch, avec des animations super visibles qui spring de partout… mais j’ai quand même beaucoup aimé découvrir ces contes de cette manière… ça m’a donné le goût de tenter de les lire, malgré le vieil anglais et malgré l’écriture en vers… c’est tout dire!!

 

Comme vous pouvez le constater, je ne fais pas le poids comme photographe!!!  Il me manque toujours un bout de cathédrale et anyway, elle n,entre pas dans les photos!!!  En fait, les rues sont assez proches alors c’est difficile d’avoir un angle qui a de l’allure… surtout quand on a pas de talent!!!

 

Et le fameux petit bout de vitrail des pèlerins de Canterbury… il y en a tout plein comme ça… et j’ai plein de photos de dedans de cathédrale mais  ce n’est pas aussi joli qu’en vrai!!  En fait, ça a l’air ben ordinaire, sur mes photos!!

 

Le petit village de Lacock a été l’une des bonnes surprises du voyage… c’est minuscule, les rues sont toutes croches et vieillottes… ça ressemble un peu au petit village au début de Harry Potter 6 (en fait, j’ai lu quelque part que ça se déroulait vraiment là… mais ça je ne le savais pas quand j’y suis allée!!)!  On s’est ramassés là pour voir l’abbey (pour Harry, encore une fois) mais pour finir, la visite du village a été tout aussi agréable!!  Dommage qu’il y ait autant de voitures partout parce que c’est vraiment joli!!!

 

Prochain billet, Bath et Brighton… et ensuite… autre chose! 

Si vous êtes tannés de mes histoires anglaises, ne vous gênez pas pour passer vite!! 😉  C’Est un peu mon album voyage à moi!!

Cassiopée – Michèle Marineau

Présentation de l’éditeur
« Dans Cassiopée, Michèle Marineau aborde avec talent et sensibilité le nécessaire et parfois douloureux passage à l’âge adulte.  Voici deux de ses grands succès, L’Été Polonais et L’Été des baleines, réunis pour la première fois en un seul volume enrichis d’un épilogue inédit. 

Cassiopée: quinze ans, un prénom emprunté à une constellation, des questions et des rêves plein la tête… Au fil des pages et des saisons, elle nous raconte ses amis, sa famille, l’école, les joies et les angoisses du quotidien.  Et, surtout, l’éblouissement et la fragilité de son premier amour. « 

Commentaire
Cette fin de semaine (nous sommes le 16 août au moment où j’écris ces lignes), Yueyin m’a montré ce livre, acheté pour l’une de ses deux demoiselles pendant ses vacances québécoises.  Et le lendemain, je tombe sur un superbe billet de Marguerite au sujet de ce même livre.   Je me suis dit que c’était un signe et que ça voulait dire qu’il était temps pour moi de sortir ce livre de ma pile, où il traînait depuis heu… quelques années.  Je sais, c’est terrifiant comment le temps passe vite!

Et je crois que oui, le destin a bien fait les choses parce que j’ai  lu le livre en quelques heures et que j’ai été touchée à maintes et maintes reprises, autant par Cassiopée et ses grands questionnements que par les citations très à propos dont le livre est parsemé.  Pour la petite histoire, j’ai lu ces livres adolescente mais j’en avais un très, très vague souvenir.  Toutefois, je me rappelais l’avoir conseillé à la ronde et j’avais crié au coup de coeur.  Cette lecture m’a replongée à cette époque (je devais voir 14-15 ans quand je l’ai lu) où j’étais en amour par dessus la tête mais tellement mêlée en même temps, déchirée entre mon « amour idéal » et celui qui était vraiment là, tout près.  Avec ma gang d’amis inséparables, les soirées ciné, les discussion philosophiques sur le sens de la vie, ma volonté d’être tout sauf banale, ce que j’étais convaincue d’être.  Je me suis revue avec mes grands projets, mes folles escapades, mes réactions complètement démesurées, mon besoin d’être « grande » tellement vite.  Ce livre a aussi marqué pour moi ma rencontre avec Paul Eluard (que j’ai soupiré après ses poèmes!) et de multiples écoutes de Jules et Jim, de même qu’une passion assez intense pour la chanson « Le tourbillon de la vie ».  J’avais même décidé d’apprendre à jouer de la guitare pour ça… bon, ça n’a pas nécessairement fonctionné mais c’est l’intention qui compte!

Bref, quand on repart comme ça dans le passé à travers un livre, quand on réussit à jeter un regard bienveillant sur l’ado qu’on a été, sans pour autant regretter l’époque, impossible de ne pas être emportée ou de chipoter sur les détails.  C’est le journal de Cassiopée, 15 ans,  que nous lisons et le livre est bâti comme tel, avec tout ce que ça comporte de divagations et de contradictions.  Journal étalé sur deux étés où elle vivra son premier amour, ses premières grandes décisions, celles qu’elle devra prendre toute seule, comme une grande.   Tout au long du livre, on entend les vagues et le bord de mer sur les diverses îles où Cassiopée sera entraînée et on se sent comme elle, un peu perdus et ballotés par tout ça.  Bref, une énième histoire de passage à l’âge adulte mais celle-ci me ressemble vraiment.  Les livres ont été écrits fin des années 80 (je me demande ce que la fille de Yueyin va en penser, en ado super moderne et méga-championne des textos) et on sent l’époque mais c’était soooo romantic, les lettres par la poste, non??    C’est beau mais réaliste à la fois. 

Je n’avais jamais lu l’épilogue, qui nous montre Cassiopée 15 ans plus tard, avec sa petite Constance, âgée de quelques semaines.   J’ai vraiment été touchée et j’ai eu les larmes aux yeux à la fin.  D’autant plus que j’ai trouvé dans ce livre plusieurs phrases qui disent exactement ce que je pense à plusieurs sujets… mais beaucoup mieux que je ne saurais le faire.

Un beau voyage dans le passé!

Plaisir de lecture : 9/10

Était dans la pile depuis heu… quelques années!  Mais je l’ai dit plus haut, je me répète!! Ce serait pas la première fois!!

Crocodile on the sandbank (Un crocodile sur un banc de sable) – Elizabeth Peters

Présentation de l’éditeur (traduite par vous savez qui… ne pas taper!)
« Amelia Peabody, ce produit indomptable de l’époque victorienne, s’embarque pour l’Egypte armée de sa confiance en elle inébranlable, d’un journal pour noter ses impressions et, bien sûr, d’une solide ombrelle » (ou parapluie?  mais bon, je ne vois pas ce qu’elle aurait pu vouloir faire d’un parapluie en Egypte, même s’il doit pleuvoir de temps en temps!!).  « En chemin pour Le Caire, Amelia porte secours à la jeune Evelyn Barton Forbes, qui a été abandonnée par son amoureux.  Ensemble, les dames s’embarquent sur le Nil, pour s’arrêter inopinément sur un site archéologique dirigé par les frères Emerson – le colérique Radcliffe et le gentil Walter.  Bientôt, leur groupe accueille un nouvel arrivant – une momie, un spécimen bizarrement vivant de l’espèce. »

Commentaire
Mais c’est une bouffée d’air frais (ou plutôt d’air chaud) ce roman!!  C’était le dernier d’une petite pile que j’avais apportée avec moi dans mon mini-voyage (ceux qui savent où j’étais… DÉFENDU DE RIRE!!) et je l’ai ouvert sans attentes… et j’ai vraiment beaucoup aimé!!! 

Ce roman est le premier d’une série assez longue se déroulant en Egypte, metttant en vedette l’incroyable Amelia Peabody et Radcliffe Emerson, archéologue mysogine irascible pestant contre les méthodes archéologique de l’époque… et il y a de quoi!   Imaginez donc sa réaction quand il voit débarquer Amelia et son amie Evelyn, comme un ouragan – ou une tempête de sable – dans son site de recherche en leur demandant de lui trouver « une jolie tombe » pour qu’elles puissent y loger! 

Amelia Peabody est donc une vieille fille de 32 ans qui se retrouve soudain indépendante de fortune et qui a décidé qu’il était hors de question qu’elle se laisse emberlificoter par tous ceux qui, soudainement, se sont pris d’un intérêt pour elle suite à son héritage.  Elle n’a pas la langue dans sa poche, a une confiance en elle… inébranlable (c’est le moins qu’on puisse dire) et n’a aucunement l’intention de se laisser marcher sur les pieds ou de se soumettre aux convenances de l’époque.  Malgré tout, elle a un esprit profondément « british » qui m’a vraiment fait rire!  Pas que ce soit un roman humoristique en tant que tel (on est loin d’Evanovich) mais je me suis définitivement sentie dans une autre époque.  C’est délicieusement désuet!!  C’est tout un personnage, cette Amelia,a vec son sang froid et sa logique à toute épreuve!  Et que dire de son ombrelle, achetée « parce qu’elle est solide »!!  En bref, je l’adore!!

Et d’un autre côté, Emerson, l’archéologue qui se demande bien ce qu’il va faire de cette femme qui veut diriger le camp à sa place et qui s’est découvert une passion subite pour l’archéologie!!  Cet anglais se baladant en chemise ouverte – à cause de la chaleur – a un certain charme (ou un charme certain), malgré son vilain caractère!!  Je ne dis pas encore « quel homme »… mais je sens que ça va venir dans les prochains tomes!   Evelyn, l’amie d’Amelia, est plus décidée qu’il n’y paraît malgré ses allures de jeune fille sans défense et Walter, le jeune frère d’Emerson, a bien du mal à résister à son charme.  Tout ça, bien entendu, sous le soleil d’Egypte, dans deux tombes bien confortables aménagées par ce drôle de petit groupe!!

L’auteure possède de solides connaissances en archéologie et nous nous baladons dans ce roman sur l’ancienne ville d’Akhénaton, le pharaon hérétique.   J’ai vraiment aimé cette ambiance… j’ai presque eu chaud malgré la pluie actuelle.  Je pense que je ne regarderai plus les reliques égyptiennes de la même manière.  C’est fou ce qu’on leur a fait subir, quand même!!  Quant à la momie qui terrorise tout le village, elle apparaît bien plus tard, après une bonne mise en situation!  L’intrigue en tant que telle est assez simple et bon, je ne pense pas qu’il faille lire ce roman pour ça.  J’avais preeeesque tout deviné, encore une fois… mais ça, ce n’est pas une nouveauté!  Mais ne serait-ce que pour les réflexions d’Amelia, ça vaut le coup!

Sauf que bon, maintenant, je veux aller en Egypte! 
Dommage qu’il y ait des bestioles et des serpents là-bas!!

Plaisir de lecture: 9/10

Était dans la pile depuis 7 mois… pas trop pire, je suis rapide, je trouve!

Mieux que les Charlie’s Angels!!

Qui, direz-vous?  Nulles autres que Pimpi, Yueyin et moi-même, voyons donc!   Et c’est une réelle dream team pour écumer les librairies!   Parce que oui, nous nous étions donné rendez-vous tout près d’une célèbre librairie Montréalaise (puuur hasard, bien entendu!  Rien de prémédité!!!) où nous avons pu fouiner à notre guise pendant une bonne heure et quart, tout en était tooootalement raisonnables, bien entendu!! 

Quelle belle soirée nous avons passée!   Des discussions à bâtons rompus, des courses poursuites dans le magasin (parce qu’il est grand!) afin de nous retrouver ou de vérifier si M. Kiki et le copain de Pimpi étaient toujours en vie et pour s’assurer qu’ils n’étaient pas endormis dans un coin, des courses poursuites pour retrouver tel ou tel livre qu’il fallait absoooolument que l’une de nous lise sans délai!  On avait même l’air tellement savantes qu’on a été demandées pour donner des conseils par une cliente qui cherchait un livre pour sa mère et qui trouvait qu’on semblait bien connaître ça!!!  Non mais, ne sommes-nous pas kulturées???

De plus, j’ai pu remarquer que Miss E, la fille de Yueyin a vraiment, vraiment bien assimilé la dernière leçon de déculpabilisation!  De façon étonnante, même!  Et qui dit que les ados ne sont pas intéressés par les apprentissages!!!!


Voici donc nos achats combinés, à Pimpi et à moi… on les a photographiés ensemble pour montrer qu’on a de la suite dans les idées!!!  Et ce ne sont que des livres qui ne comptent pas, en plus!!!   À moi, il y a donc!

– Cathy’s book – Stewart & Weisman
Parce qu’il y a plein de papiers dedans, pour le même prix!!!  Je voulais absoluuuument le lire, celui-là, et il était à 5$$  Impossible de passer à côté de l’aubaine!
– Cathy’s key – Stewart & Weisman
Au cas où j’aimerais le premier!!  Faudrait quand même pas que je sois obligée de faire une commande pour ce livre, commande que je devrais compléter jusqu’à concurrence de 39$  Imaginez le désastre pour la pile!!
– The Vanishing act of Esme Lennox – Maggie O’Farrell
Parce que j’en avais entendu beaucoup de bien et qu’il était vraaaaiment pas cher, et neuf, en plus!!!  En plus, la couverture était superbe… quoi, c’est pas une bonne raison?
– Cranford – Elizabeth Gaskell
Parce que c’est Gaskell, tout simplement!
– Rhapsody – Elizabeth Haydon
Ca, c’est la faute de Yueyin!  Elle me l’a carrément jeté dans les mains, il fallait que je le récupère sinon il aurait eu un terrible sentiment d’abandon, le pauvre!!  Et j’ai résisté à prendre les trois premiers du coup, qu’elle me vendait avec énoooormément d’enthousiasme!!  C’est pas être raisonnable, ça?
– The foretelling – Alice Hoffman
Parce que heu… j’avais déjà entendu parler de l’auteur et je ne me souvenais plus où???
– The curse of the pharaohs – Elizabeth Peters
Après le premier, il me fallait absolument le 2e.  Il paraît que plus loin dans la série, il y a un so-sexy Ramsès que j’ai hâte de connaître!!!

Catégorie bouquineries maintenant!  J’étais partie avec une liste mini-mini… et je m’en suis tenue à la liste ou presque!!!  Je considère que c’est une grande victoire!!  En plus, on a perdu plein de calories en marchant des kilomètres WITH livres… il n’y a pas un calcul quelconque qui pourrait faire contrabalancer calories et livres?  On a bien essayé de trouver des livres qui comptaient pour -1… sans arriver à un concensus!!

– Une poignée de gens – Anne Wiazemsky

Je voulais le lire, Pimpi l’avait trouvé avant moi et j’étais jalouse!  Bon-e!
– La vie est un songe – Calderon
J’aime le théâtre et on me l’avait conseillé plusieurs fois!!  Et il n’y a presque rien côté théâtre chez moi!
– La fille du capitaine – Pouchkine
À ce prix, c’était ab-so-lu-ment indispensable!  En plus, il était sur la liste!
– Ruy Blas – Victor Hugo
Faute à Pimpi!  Elle dit que c’est super super génial et que je vais pleurer!!!  J’aime pleurer en lisant!
– Les hauts du bas – Pascal Garnier
Je voulais lire autre chose de Garnier… n’importe quoi!  Et j’ai trouvé ça!  Et hop!
– Angélique et le nouveau monde – Anne Golon
LA raison pour laquelle j’allais bouquiner et je n’en ai trouvé qu’un, bien loin dans la série…  J’en ai 3 sur je ne sais pas combien… et je dois patienter pour la suite.  Duuuuuur la vie!  C’est Pimpi qui les a tous pris, en plus!  Je sens que je vais me remettre en mode Caliméro!!

Et les petits anges que nous sommes ont fini la soirée chez Juliette et chocolat, où on s’est régalés de devinez quoi!!!  Dé-li-cieux!!! 

Bref, une soirée et une fin de semaine géniales, en compagnie de personnes géniales… que demander de mieux!!!  Ça valait bien quelques bouquins, non??

Et je voulais faire comme chez BOB et avoir une boîte Twitter pour faire le décompte des + et des – de ma pile à lire chaque semaine, question de m’encourager (ou de vous faire rire, dépendant de l’état de la chose!) sauf que bon… je suis blogonulle… et bien entendu, je n’y arrive pas!!!  Pourtant, j’avais tout copié ce qu’il fallait!!!

Donc, pour la semaine du 17 au 23 août 2009

Livres dans la PAL au début de la semaine: 361
Livres lus: 5
Livres achetés: 14
Nouveau total dans la PAL: 370

Bon, j’avoue, ça commence pas trèeees bien le défi… mais je vais me reprendre!!

The secret history (Le maître des illusions) – Donna Tartt

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« Introduit dans le cercle privilégié d’une université du Vermont, un jeune boursier Californien s’intègre peu à peu à un petit groupe d’étudiants de la grande bourgeoisie.  Il découvre un monde insoupçonné de luxe, d’arrogance intellectuelle et de sophistication, en même temps que l’alcool, la drogue et d’étranges pratiques sataniques.  Très vite, il pressent qu’on lui cache quelque chose de terrible et d’inavouable, un meurtre sauvage et gratuit qui l’entraîne, lui et ses camarades, dans un abîme de chantage, de trahison et de cruauté ».   

Commentaire du 25 août 2009
Je le dis et je le répète, ce livre reste mon livre préféré!  Bon, il reste qu’il est tout plein de souvenirs, qu’il me rappelle l’époque de ma vie où je l’ai lu 22 fois dans l’année.  Je ne sais pas si je ressentirais la même chose si je le lisais pour la première fois maintenant mais à chaque fois, ça fonctionne!!  Bon, ok, à ma première tentative, j’avais abandonné après 30 pages!  Mais quand j’ai poursuivi, quelle découverte!!

Alors lorsque Kali a proposé cette lecture commune pour aujourd’hui, je me suis fait un plaisir de le relire et d’éditer mon billet datant de près de 2 ans!!

Richard Papen est un jeune homme de 20 ans, déçu par sa vie monotone où rien ne semble avoir de sens, au sein d’une famille qui s’en fiche un peu… ou beaucoup.  Il s’inscrit sur un coup de tête à l’université de Hampden dans le Vermont – parce qu’il aime la brochure – petit collège privé libéral, bien éloigné de sa Californie natale.   Il se trouve bien vite sorti de la vie universiraire « ordinaire » pour être admis dans le petit club sélect qu’un professeur de grec ancien, Julian Morrow, choisit selon ses propres critères pour être admis dans ses cours.    Tout de suite au début du roman, on sait qu’ils ont tué l’un des leurs.  On sait pas mal comment.  Reste à savoir ce qui les a menés là. 

Le roman est baigné d’une atmosphère sombre, hautement romanesque.  Richard Papen, le narrateur, a inscrit ces événement dans une bulle verdoyante et châtoyante qui s’assombrit terriblement mais qui le fascine toujours.   Si la première partie raconte les évènements qui mènent au meurtre, la seconde évoque la descente aux enfers des personnages torturés, leur combat contre la culpabilité, leur tentative de retour à la vie normal après l’intensité ressentie auparavant, alors qu’ils avaient ce sentiment d’être éternels.

Aucun de ses personnages n’est le jeune adulte typique, d’ailleurs.  C’est Bunny qui était le plus « normal » d’entre eux.  Et peut-être Richard, malgré son mal-être mais il nous semble étrangement extérieur vu qu’il n’arrive qu’un an après les autres au sein de ce petit groupe.  Henry, Francis, les jumeaux Charles et Camilla… tous ont un côté hors-norme, vulnérable (sinon bon, Julian n’aurait pas eu tant d’influence sur eux) et un désir d’extraordinaire qui me fascinent à chaque fois.  J’ai été triste pour chacun d’eux, marqués à jamais par cette année universitaire qui sépare d’un gouffre l’avant et l’après et tentant tant bien que mal de reprendre pied dans le présent qui semble bien terne.

Ce genre de roman-bulle me plaît à chaque fois.  De plus, le style de Donna Tartt, très visuel et descriptif, me plaît beaucoup, ce qui n’est pas le cas de tous .  À chaque lecture, je me désole de l’avoir fini et, comme je le disais, j’ai besoin de quelques jours à m’en remettre tellement les désillusions et la mélancolie viennent me chercher!  C’est que j’avais l’impression de connaître un peu chacun d’entre eux…

Bref, ça reste et ça demeure un coup de coeur!!  


Commentaire du 19 septembre 2007

Définitivement le livre que j’ai le plus lu dans ma vie.  À chaque fois que je le réouvre, je vis littéralement dans cette illusion de monde où cette petite communauté de quelques personnes ont élu domicile.  Chaque personnage me fascine et l’atmosphère m’envoûte.  Le style d’écriture me plait particulièrement; les détails réalistes nous portent à croire que ce sont de réels souvenirs. Chaque personnage est marqué, à sa façon par les évènements et jonglent avec leur culpabilité et leurs motifs comme ils le peuvent.  Aucun d’eux n’est vraiment sorti de cette année intense à côté de laquelle le reste de leur vie semble morne…

A chaque fois que je le referme, j’ai besoin de quelques jours pour sortir complètement de cette mélancolie.  Je me sens un peu comme dans le roman, quand le narrateur est sorti de ce petit monde clos dans lequel il vivait depuis tout ce temps et qui se dit « et après?? ».  Je crois avoir un goût particulier pour ce genre de narration au « je » qui relate des souvenirs et une époque regrettée.  Roman noir, désilussionné…  J’ai adoooooooré!!!!!

10/10

Le portrait de Dorian Gray – Oscar Wilde

Présentation de l’éditeur
« Le héros du roman d’Oscar Wilde doit rester éternellement jeune: son portrait seul sera marqué par le temps, les vices, les crimes, jusqu’au drame final. 

Dans ce chef-d’oeuvre de l’art fin de siècle (1890), l’auteur a enfermé une parabloe des relations entre l’art et la vie, entre l’art et la morale, entre le Bien et le Mal.  Les apparences du conte fantastique, et du roman d’aventures, où le crime même ne manque pas, fascinent le lecteur ébloui par les dialogues étincelants de l’auteur de théâtre, les paradoxes de l’esthète, la phrase du poète.  La tragédie vécue par l’écrivain, la bagne, le déshonneur, la mort prématurée laissent ainsi, lisse et pur, son roman unique. »

Commentaire

Quel roman fascinant que celui-ci!!  D’Oscar Wilde, je ne connaissais que les aphorismes et je me suis plongée avec délices dans son unique roman.  J’ai pu découvrir la vie de Wilde, que la bonne société de l’époque jugeait comme immoral au point de l’envoyer en prison, lors d’une passionnante discussion lors d’une London Walk et depuis, j’avais envie de lire son oeuvre. 

 

Il se passe des choses dans « Le portrait de Dorian Gray ».  Mais au centre de celui-ci, il  y a surtout un homme d’une grande beauté androgyne et d’une éternelle jeunesse auxquelles il voue un culte, les traces du temps et de son âme s’inscrivant plutôt sur un portrait.   Un homme fasciné par lui-même, sa jeunesse et son apparence, qui passe de l’innocence à la dépravation et qui mène une double vie derrière son superbe masque de beauté et de fascination.   

 

J’ai particulièrement apprécié l’évolution psychologique du personnage, le jeu des apparences, le mal-être.   Les discours philosophiques de Lord Henry sur l’art et la vie, qui prêche le plaisir de l’expérience mais qui semble rester bizarrement spectateur de la vie, d’un cynisme incroyable, m’ont vraiment beaucoup plu aussi.  Quel sens de la répartie malgré sa mysoginie terrifiante!!  Le détachement qui se dégage des dialogues, cet ennui, cette morale distordue colle très bien au récit.  L’écriture soignée qui en a dérangé plusieurs m’a semblé tout à fait appropriée dans cette histoire.   Bref, j’ai tout à fait réussi à me sentir spectatrice de cette époque victorienne somme toute assez hypocrite, où tout était apparences et convenances. Wilde ne ménage pas son époque!

 

Bon, je me suis parfois demandée où s’en allaient certaines descriptions et énumérations… mais le reste rattrape amplement!  Et suis-je la seule à trouver que la scène dans la maison de Sybil est un peu Dickensienne???  Je sais, je le vois partout!!!

 

Mon seul regret?  L’avoir lu en français.  Bon, ce n’est pas que la traduction soit mauvaise mais j’ai l’impression de manquer quelque chose à chaque fois… et des trucs m’agacent, c’est officiel!   Et la raison de cette lecture en traduction?  Trois toutes petites lettres.  P. A. L.  C’est que je suis devenue beaucoup, beaucoup trop raisonnable; j’ai réussi résister à acheter en VO en roman que je possédais déjà en traduction.  Quel drame!   Je dois définitivement perdre mes bonnes habitudes!  Qui veut me coacher?!?!


Plaisir de lecture: 9/10

 

Était dans la pile depuis 2003… c’est terrible, je sais!!!

Until the eeeeend, St Triniaaaaan’s!!


C’est – encore – la faute à Fashion et à Caroline si j’ai raté le « presque sans faute » dans mon périble librairiesque avec Yueyin il y a quelques jours!!  Ben quoi… vous n’auriez quand même pas pu imaginer que c’était la mienne de faute!  Je suis une pauvre et innocente victime!!  Et de toute façon, yavait Colin!  Et quand il y a Colin, ça ne compte pas (quoi, c’est nouveau???  Qui a dit que les lois n’étaient pas évolutives!  Ya que les fous qui ne changent pas d’idée!!)

D’abord, on s’entend, je n’ai aucunement l’idée de me transformer en critique ciné, ce serait encore pire que quand je parle bouquins!!!  Mais bon, comme ça va entrer dans le panthéon des films kultes de type « grand n’importe quoi » (on se rappelle que je sais « Spaceballs » par coeur… c’est tout dire!), je peux me permettre!!

 Bref, c’est un film à haut potentiel de bonne humeur!!  C’est complètement fou sans tomber dans le complètement vulgaire (bon… un peu quand même!) et j’ai éclaté de rire à maintes occasions!  Ya des combines dignes de Stephanie Plum là-dedans!!  D’ailleurs, je me demande si elle n’a pas été faire ses classes à St Trinian’s!! 

Nous avons donc une pauvre jeune fille qui se retrouve lâchée par son père, un escroc snob, dans le collège tenu par sa tante, directrice aussi folle que ses élèves!  Le collège, réputé comme le pire de toute l’Angleterre (et bon, on comprend qu’il puisse y avoir quelques arguments!) a le fisc au trousses ainsi que le ministre de l’éducation  (Coliiiiiin *soupir*), qui veut réformer l’école et qui est en plus l’ex de la directrice cinglée!    Alors quelle meilleure idée pour trouver de l’argent que de voler « La jeune fille à la perle » de Vermeer, qui est temporairement exposé à la National Gallery, dans un scénario digne de Mission Impossible (ben quoi… Tom Cruise le fait!)?!?!    C’est complètement cinglé, irréaliste, on ne parle pas de personnages profonds… mais c’est drôoole!  On a presque pitié du pauvre Colin dans tout ça!!  Et my God que la chanson reste dans la tête (je l’ai chantée 2 semaines la dernière fois que je l’ai entendue… ça va être quoi cette fois-ci!!)

Il y a plein de clins d’oeil en plus!  Bon, moi, je n’ai vu que ceux en rapport avec Colin (comment ça, biaisée??) comme le soooo glamourous nom du chien et une certaine scène où il nous apparaît complètement tempé et dans toute sa splendeur mais paraît qu’il y en a d’autres, c’est Fashion qui le dit!!!  Et j’ai tendance à la croire!!!

Mes conclusions (vous remarquerez, ça vole haut!)
– Colin est toujours aussi hot en chemise mouillée, même 12 ans après!
– Colin chante toujours aussi mal (pauvre chou, on peut pas avoir tous les talents)
– Définitivement, le cadreur aurait pu descendre juuuuuste un peu plus dans une certaine scène où Colin apparaît à la fenêtre… il doit retourner à l’école, naaaaaa

Et vous savez le mieux???  Il va y avoir une suiiiiite!!  Un preview???  Look at that!!  (Ok, c’est pas une vraiiiiie image… mais il va être là pour de vrai vrai vrai, imdb le dit!!)  I’m gonna faint!! 

Objectif PAL! Parce que tous les moyens sont bons!!


J’ai trouvé ce logo chez Antigone… et je trouve l’idée franchement excellente!!!

Je lui ai donc joyeusement piqué son logo (faut dire qu’elle donnait la permission) et il apparaîtra maintenant au bas des articles suivant les livres qui ont traîné trop longtemps dans ma pile!! Ca va m’encourager à les lire, en plus!!!  Du moins, j’espère!   C’est toujours impressionnant ce qu’on peut trouver dans une pile à lire… des fois, je me demande vraiment ce que j’avais pu fumer pour avoir l’idée d’acheter certains trucs… je ne sais plus c’est quoi, mais ça devait être fort!!!

Je me suis donc fixé un deadline de 6 mois.  Au début, je disais 3 mais bon… en trois mois, je n’ai même pas le temps de lire tout ce que peut contenir une seule virée d’enfer en librairie!!!  Faut dire que je vois parfois grand!

De toute façon, la pile devient tentaculaire et n’entre plus sur les tablettes qui lui sont attribuées… faut faire quelque chose!!!  Faut dire que bizarrement, même les livres qui ne comptent pas prennent de la place dans les étagère (c’est pire que le mystère de la Caramilk, ce phénomène!!) Et non, pas question de cesser d’acheter des livres!  C’est pour ma santé mentale!

Qui en est??