Les P’tites Poules – Albums Collector 1 et 2 – Christian Jolibois et Christian Heinrich

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Présentation de l’éditeur
Tome 1
« Connaissez-vous Carmen, la petite poulette qui en a sous la crête?  Son frère, Carmélito, le téméraire petit poulet rose?  Leurs copains Coqsix, Molédecoq, Hucocotte et les autres agités du poulailler?

Voyages, humour, émotion, frisson et fantaisie… Voilà ce que vous trouverez dans le collector des quatre premières aventures des P’tites Poules. « 

Tome 2
« Au poulailler, c’est le défilé des joyeux fêlés de la coquille; coqs et poulettes transformés en glaçons, chat ayant peur des souris, jeune renarde qui copine avec les poules, vieux Rat, conteur désirant prendre sa retraite, sans oublier le célèbre chavalier Lancelot qui perd ses boulons…

Voilà de quoi sourire ou frémir.  voilà ce que vous découvrirez dans ces quatre aventures des P’tites Poules. »

Commentaire

Bon, attendez-vous à lire un billet délirant d’enthousiasme!!!  J’ai déjà harcelé mes amis Faceb**k quand je me suis enfilé 8 tomes d’affilée de cette série jeunesse coup de cœur mais réellement, j’ai adoooooré!  Et non, je n’ai plus 6 ans et demi!!!

 

J’étais donc là, tranquille, à magasiner un cadeau de Noël pour mon neveu (ben oui, dans une librairie… c’est pour sa culture, non mais!!) quand je suis tombée sur ces deux albums collector des P’tites Poules.  Je me souvenais en avoir entendu parler quelque part et j’ai tendu une main avide vers les albums pour les feuilleter… après quelques pages, j’avais le sourire aux lèvres.  Arrivée à « l’œuf de Colomb », j’ai pris les deux livres et je les ai mis dans mon panier.  Non mais comment résister!!

 

Dans « Les P’tites poules », on rencontre une joyeuse bande de poulettes et de p’tits coqs vivant dans un poulailler qui ressemble à un mix d’œuf sur pattes et de fusée ronde.  Mais ce sont surtout Carmélito et Carmen, deux p’tites poules frère et sœur, progéniture de Pitikok, le coq rouge et de Carmela, la poulette qui voulait voir la mer.  Ces p’tites poules sont aventurières et adorent les aventures.  Chaque poule a sa personnalité et sera entraînée dans des aventures drolatiques où ils rencontrent plusieurs spécimens allant des poules extra-terrestres à certains grands de ce monde.   J’aime énormément les dessins avec les poulettes stylisées et expressives.  Les planches où l’on peut voir tout plein de p’tites poules au poulailler sont excellentes!!  Chacune est distincte!  Et j’adore le Rat Conteur et le Chat nu-pieds!!

 

Mais surtout, surtout, il y a des jeux de mots et des double-sens un peu partout ainsi que de nombreuses références culturelles et littéraires.  Nous avons ainsi droit à des clins d’œil à Lancelot du Lac, à Esope, aux contes de fées de notre enfance, aux bêtes de légendes, à Munch ou à Arcimboldo.  Le tout toujours bien placé dans l’histoire.  Jamais rien ne m’a paru plaqué.  Et que dire des noms des Poulette et coqs!  Coquenpâte, Coqsix, Liverpoule… Je m’esclaffe à chaque fois!!  Pourtant, on aborde plusieurs sujets sérieux, mais de façon légère et rigolote. 

 

J’adore, est-ce que ça paraît??  Je suis totalement et complètement conquise!!!

Et il y a deux tomes que je n’ai pas lus… bien entendu, je les veux!!!  Now!!!

 

Les titres :

La petite poule qui voulait voir la mer
Un poulailler dans les étoiles
Le jour où mon frère viendra
Nom d’une poule, on a volé le soleil

Charivari chez les P’tites poules
Les P’tites Poules, la bête et le chevalier
Jean qui dort et Jean qui lit
Sauve qui poule!

The Hunger Games – Suzanne Collins

Présentation de l’éditeur (tronquée)
« Peeta et Katniss sont tirés au sort pour participer aux Jeux de la Faim. La règle est simple : 24 candidats pour un seul survivant, le tout sous le feu des caméras ? Dans chaque district de Panem une société reconstruite sur les ruines des États-Unis deux adolescents sont choisis pour participer au Jeu de la Faim. La règle est simple : tuer ou se faire tuer. Celui qui remporte l épreuve, le dernier survivant, assure la prospérité à son district pendant un an. Katniss et Peeta sont les « élus » du district numéro douze. Les voilà catapultés dans un décor violent, semé de pièges, où la nourriture est rationnée et, en plus, ils doivent remporter les votes de ceux qui les observent derrière leur télé… Alors que les candidats tombent comme des mouches, que les alliances se font et se défont, comment s’en sortiront Peeta et Katniss? »

Commentaire
Non mais qu’il est difficile à lâcher, ce livre, une fois qu’on l’a commencé!!!  Il m’a fait passer deux bien courtes nuits, disons!!!  Nous sommes ici en face d’un roman jeunesse, mais il faut croire que je suis un grand bébé parce que je l’ai dévoré et qu’il m’a vraiment passionnée le temps de ma lecture!  J’en ai même rêvé! (Bon, en fait, j’ai rêvé que j’habitais dans un arbre et que quelqu’un me tirait des guêpes à coup de tire-roche… bref, je pense que ça a un certain rapport!)

Katniss a 16 ans et déjà, elle est une dure à cuire.  Depuis 5 ans, elle nourrit sa famille dans un District très pauvre, sous le joug d’un état totalitaire, Panem.  Afin que nul ne puisse oublier qu’ils sont sous leur emprise, chaque année, deux jeunes de chaque District (il y en a 12 en tout) sont pigés pour aller participer aux Hunger Games, un grand événement télévisé à écoute obligatoire.  Et ces jeunes doivent s’entretuer.  Celui qui reste en vie gagne. 

Ce livre explore un thème plus ou moins nouveau mais le rythme de l’histoire m’a réellement emballée.  On se croirait dans ces jeux, hors du temps, dans une bulle où la vie ne tient qu’à un fil.  D’un côté, il faut se défendre, mais de l’autre on fait face à un adversaire plus fort, soit le gouvernement, qui peut tous les tuer en un rien de temps, s’ils le souhaitent.  Parce qu’ils contrôlent tout… pas question de rester cachés chacun dans son coin.    C’est que la population se passionne pour ces jeux… comment ils disaient, déjà… du pain et des jeux??

Ce que plusieurs ne savent pas – parce que j’en ai un peu honte, j’avoue – j’ai été, le temps de deux saisons, une fan finie de l’émission « Big Brother », en raison de la présence de Evil Doctor Will, le plus grand manipulateur de l’histoire de BB.  Le principe ressemble, en fait… les houseguests s’éliminent entre eux, jusqu’au dernier… et Big Brother a des twists plein les manches… il peut revirer la situation tant qu’il le veut.  Il faut plaire au public, s’inventer des histoires, de créer des alliances, trahir, mentir… bref, passionnant, non? (Mais bon, dans Doctor Will, j’aimais pas… j’ai un faible pour les Doctor, vous pensez??).  Dans ce livre, en plus de la vision d’un état totalitaire qui fait régner la terreur par le biais de la télévision, j’ai retrouvé cette critique d’émission de téléréalité (mélange de Big Brother et de Survivor) poussée à la limite. 

Dans le livre, les jeunes doivent donner un spectacle (with stylists) pour avoir des commanditaires… et s’en vont, pour la plupart, à l’abattoir.  Plutôt paradoxal.  Nous vivons donc l’aventure de Kat et de Peeta, les Tributs du District 12, de la pige à la fin des Hunger Games, où elle sera confrontée à ses valeurs,  à la réalité et à l’artificiel.  Dans un tel monde, comment savoir ce qui est vrai et ce qui est « stagé »??  Les sentiments sont toujours contradictoires (j’aurais d’ailleurs aimé qu’on exploite un peu plus cet aspect) parce que peu importe les sympathies, les alliances et les émotions très fortes qui se vivent, il n’y aura qu’un gagnant.  Ça change les perspectives.  Kat raconte l’histoire, au présent (ce qui ne m’a pas ennuyée) et on a l’impression d’y être.  On n’en sait pas plus qu’elle, et on voudrait qu’elle se rebelle un peu.  Parce que c’est incroyable, tout ça… comment on peut en arriver là, dans une société!!  C’est cruel, mais ça ne va pas trop loin dans le gore, ce qui m’a bien plu.

Le rythme est enlevant, on se sent un peu perdu et finalement, je me suis laissée prendre au tourbillon de ces Hunger Games…  L’écriture n’est pas transcendante mais elle colle bien au récit et est parfois assez « cinématographique »… les « génériques » dans le ciel, je les ai carrément vus (dans mon rêve aussi d’ailleurs… mais dans le dit rêve, c’était des PetShop qui apparaissaient… je sais, faut pas chercher à comprendre!). 

Ce qu’il y a de bien, c’est qu’il y a une suite de parue en anglais… et que le dernier volume de la trilogie est prévu pour 2010!  Bonne nouvelle!!!

Pour la liste des logos…

Lire en VO (je ne sais plus combien)


Coups de coeur de la blogosphère: 2/2 (yééééé terminé!!!  Je suis hyper efficace, cette année!)  C’était le choix de Clarabel!


Défi SF: 2/3

Genesis – Bernard Beckett

nullPrésentation de l’éditeur
« Anax est prête à affronter le jury.  Pendant cinq heures, face à trois examinateurs, elle va montrer qu’elle connaît parfaitement son sujet.  Mais plus elle en dit, plus elle referme à son propre piège. »

Commentaire
J’ai définitivement un don pour les aventures postales!!  Ce livre, gentiment envoyé par Gallimard Jeunesse, a fait un séjour chez mon voisin avant d’aboutir chez moi, le jour où il y a eu une bordée de neige suffisante pour nous faire pelleter tous les deux en même temps le matin.  Quant à savoir la raison profonde pour laquelle mon facteur a laissé le colis chez le voisin, c’est un mystère total… va falloir demander au Docteur!!

 

Genesis est un livre très particulier en raison de sa structure même.  En effet, il s’agit de l’entrevue d’entrée d’Anaximandre, avec les examinateurs de l’académie.  Nous sommes dans un futur où la population a été détruite par la peste mais où une seule petite société a survécu, en se refermant sur elle-même et en exécutant d’emblée toute personne désirant y entrer.   On y vit selon la république de Platon, où l’individu n’existe qu’au service de la collectivité.  Anax a très bien préparé son sujet, la vie d’Adam Forde, un homme ayant eu une grande importance dans l’histoire de sa société.   Et l’examen commence. 

 

J’abordais ce livre avec un apriori positif, ayant lu des billets enthousiastes.  J’ai été tout d’abord prise au dépourvu car le ton est assez académique au départ.  On assiste vraiment à un examen, bien préparé, avec le stress et la tension que ça implique.  Et puis, graduellement, alors que la vie d’Adam Forde nous est racontée, nous entrons dans une dimension plus philosophique et assistons à un affrontement verbal entre Adam et un robot très développé, appelé Art.  Plusieurs thèmes y sont abordés, tels que l’âme, de l’éthique, le concept d’humanité et les systèmes politiques.  Bien qu’ardue pour des lecteurs peu familiers avec la philosophie, cette partie m’est apparue très intéressante, on sent la tension monter à la fois entre Adam et Art, ainsi que pour Anax, qui laisse tomber peu à peu ses barrières et qui se dévoile de plus en plus à travers ses réponses.

 

Quant à la fin, je me suis totalement fait berner.  Il faut dire que je ne connais aucun des précurseurs du genre mais je n’avais sérieusement rien vu venir.  Et c’est assez rare pour que je le mentionne!!!  Ceci m’a permis de voir les choses sous un éclairage différent et d’apprécier encore davantage. 

 

Finalement, une très belle lecture, que je ne conseillerais pas à tout le monde, toutefois. Pas d’action ici mais plutôt une tension psychologique, beaucoup de philosophie et de joutes verbales.  Je ne suis pas certaine que ça convienne aux jeunes ados.  Mais comme moi, je suis un « vieux bébé », j’en sors convaincue.  

 

Merci à Véronique et aux éditions Gallimard jeunesse pour cette lecture!  
 

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Défi Crazy SF : 1/3
C’est quelle sorte de SF, dites?

Conversation de salle d’attente… ou l’art de passer pour la reine des perv**ses!

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Ce matin, c’était l’avant-midi do-que-teur.  Je déteste aller chez le doqueteur, que je nomme ainsi pour ne pas que personne n’ose confondre avec LE Docteur…   c’est tout à fait autre chose. 

Bref, chez le doqueteur, il y a une constante: on attend.  Avec moi, attendre, ce n’est jamais vraiment un problème.  Un livre dans les mains, un autre dans le sac au cas où vraiment, j’attendrais longtemps, et le tour est joué.  Sauf que ce matin, quelqu’un a déjoué mes plans.  Et j’ai nommé une charmante voisine de salle d’attente en mal de conversation. 
La dame en question est très gentille, a plus de 75 ans et me parle comme si j’en avais 14.  Bon, je me dis que c’est flatteur, que je parais moins de la moitié de mon âge!!!  J’ai presque le goût de lui dire qu’elle fait ma journée!!!  La salle est pleine, vraiment pleine.  Et pour ceux qui l’ignorent, j’habite dans une  ville moyenne (environ 20 000 personnes) où tout le monde connaît au moins quelqu’un qui te connaît. 

Après quelques minutes de conversation, la dame regarde mon livre.  Comme je passe mon temps à regarder les livres des autres pour voir ce qu’ils lisent, ça ne m’embête pas trop.  Ce matin, je lisais « Le festin chez la comtesse Fritouille », de Witold Gombrowicz.   La dame commente:

– Ah je n’ai jamais aimé lire étant jeune mais maintenant que mes yeux ne voient plus clair, je suis rendue que j’aime ça mais je ne peux pas lire souvent, ça me fatigue. 

Comme je sais qu’elle est venue consulter pour ses yeux (je connais aussi tout son passé médical), je lui dis que peut-être le médecin trouvera une solution pour la lecture.   Elle se saisit de mon livre.

– Mais c’est quoi que tu lis là, ma fille? 

Et elle ajuste ses lunettes et se met à décoder.  Fort.  Très fort.  Juste au moment où un silence relatif se fait dans la salle d’attente. 

– Oui-tann  Bonn-gross-bitt…  (Lire fort pour comprendre le malaise qui m’a immédiatement saisie…  je me dis que vraiment, elle a des problèmes avec ses yeux et qu’elle ne consulte pas pour rien)  Le festin de la fripouille!!

Bien entendu, tout le monde s’est retourné à ces mots…  on dirait que c’est automatique… Je me sens comme… fixée et je veux bien entendu rentrer en dessous de ma chaise.  Une « bonne grosse bi**e » et une fripouille, assaisonnée d’un festin en plus…  Et comme je n’ai aucune espèce d’idée de comment se prononce ce nom, je ne peux même pas la corriger.  Anyway, je suis beaucoup trop occupée à rougir!   Je me dis alors qu’au moins, je ne connais personne « directement » dans la pièce… je suis encore anonyme… et là, soudain… après 35 minutes d’attente…

– KARINE ******, salle numéro 6!

Ça, c’est pour l’anonymat.  On parle d’un sens du timing.   Bref, je me lève, et juste quand je pensais que bon, là, j’avais atteint LE comble du malaise, la gentille dame me tend mon livre, qu’elle avait toujours dans les mains et continue tout aussi fort:

– Ah mais oublie pas ton livre de « grosse bitch »!!!

J’écarquille les yeux et je prends le temps pour retrouver mon air avant de recommencer à respirer…  Ça y est, cette fois, c’est la honte totale.  Je serai bientôt connue dans toute la ville pour lire des cochonneries dans le bureau du  doqueteur.  La joie.  *Soupir*

Par contre… si elle transforme tout ce qu’elle lit de cette manière… je crois maintenant comprendre pourquoi la dame a développé un goût soudain pour la lecture, depuis qu’elle a des problèmes de vue!!!  Ça doit mettre du piquant, non??

Northanger Abbey – Jane Austen

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Catherine Morland, à 17 ans, est une héroïne en devenir.  Passionnée de romans de romans gothiques et « spécialiste » en la matière, elle est toutefois on ne peut plus naïve dans la vie quotidienne.  Lorsque les Allen, couple sans enfants, décident de l’amener à Bath pour la saison, Catherine rêve de voir sa vie d’héroïne commencer.   

Ce roman a été publié de façon posthume, en 1818. 

Commentaire

Quel plaisir de retrouver la plume de Jane Austen!  Ce roman diffère assez des cinq autres que j’ai lu d’elle (c’était mon dernier « gros » roman d’Austen… je suis d’ailleurs en deuil, il va falloir relire!) car Catherine n’est pas une héroïne typique, valeureuse, intelligente et passionnée!!   Northanger Abbey, publié de façon posthume, se veut avant tout une parodie des romans gothiques populaires à cette époque.   Nous retrouvons en Catherine l’héroïne naïve, qui voit le bon côté des gens sans jamais soupçonner de mauvaises intentions.   Le roman est d’un comique assez évident (non mais pauvre Catherine!!  Elle ne comprend rien de rien et se met vraiment les pieds dans les plats!) et la narration, où on s’adresse à l’occasion directement au lecteur, le met encore davantage en évidence.

Catherine arrive donc à Bath, directement de sa campagne, où elle n’a aucune, mais alors là aucune connaissance du monde.   Ce qu’elle en sait, c’est par le biais des romans gothiques, avec lesquels elle confond joyeusement la réalité.  Pour elle, la vie et « Udolpho », c’est du pareil au même!  Et comme Mrs. Allen est davantage préoccupée par ses toilettes que par Catherine, elle n’a pas vraiment de guide dans cette société à laquelle elle ne comprend rien… sans se rendre compte qu’elle n’y comprend rien!  Ainsi, lorsqu’elle rencontre Isabella Thorpe, qui lui déclare une amitié indéfectible et sincère, elle ne voit que ses bons côtés.  Son intérêt amoureux pour Henry Tilney, un jeune homme mooqueur et sarcastique (j’aime bien quand il rit de lubies de Catherine!!) naît d’une danse et d’un compliment.  Rien d’autre.  Avouons quand même que ce n’est pas le héros le plus pâmant d’Austen!

J’ai beaucoup apprécié le comique de situation dans ce roman.  Alors que le lecteur comprend rapidement les intentions de chacun et les double-sens impliqués, le tout passe cent pieds au-dessus de la tête de la pauvre et gentille Catherine, à laquelle il faut réellement faire un dessin!  C’est aussi assez hilarant de la voir se faire de terribles histoires à propos de Northanger Abbey et de ses occupants. 

Catherine est donc une héroïne assez ordinaire, qui vivra une histoire d’amour également plus ordinaire que les autres héroïnes Austeniennes.  Ce n’est pas pour ça que la lecture de Northanger Abbey est agréable.  Les méchants ne sont pas machiavéliques, comme l’imagine Catherine, mais plutôt hypocrites et profiteurs.  Ah, comme il est désagréable, ce John Thorpe!   La seule chose que je regrette un peu est un final légèrement expéditif… j’aurais préféré avoir une vingtaine de pages supplémentaires. 

Un très bon moment de lecture donc, qui m’a permis de revisiter Bath, que j’ai pu voir cet été, et que je m’imaginais très bien!!!  J’adore me retrouver à cette époque et les mots d’Austen m’y transportent à chaque fois!!!

C’était une lecture commune avec Ys, Restling et Kitty!

EnglishClassicsMini-copie-1.jpg My God… on peut dire qu’il aura été expédié, ce challenge!!  Et doublement, en plus!!  En fait, je me dis que lire des classiques anglais, c’est le contraire qui aurait été un challenge!


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Le lion – Joseph Kessel

Présentation de l’éditeur
« Un lion dans toute la force terrible de l’espèce et dans sa robe superbe. Le flot de la crinière se répandait sur le mufle allongé contre le sol.Et entre les pa ttes de devant, énormes, qui jouaient à sortir et à rentrer leurs griffes, je vis Patricia. Son dos était serré contre le poitrail du grand fauve. Son cou se trouvait à portée de la gueule entrouverte. Une de ses mains fourrageait dans la monstrueuse toison. »

Commentaire
J’avais prévu lire ce livre en lecture commune pour le 19 novembre…  Bon, le 19 je me suis rappelé la dite lecture, j’ai terminé le livre le 20… restait juste à programmer le billet, ce que je fais maintenant… et vous pouvez voir la date!  Je suis terrible!
 
C’est Bladelor qui m’avait donné le goût de lire ce livre l’an dernier et franchement j’ai bien fait de l’écouter.  Après un début un peu lent, j’ai été carrément passionnée par cette histoire qui nous plonge en plein coeur de l’Afrique coloniale.  Ce sont quelques jours que nous passerons avec le narrateur dans une réserve au Kenya, où il rencontrera le directeur et sa famille.  Dans cette famille, il y a le père, chasseur repenti qui ne pourrait vivre ailleurs que dans sa réserve; Sybil, la mère, qui souffre profondément de cette vie mais sait qu’il ne peut en être autrement; Patricia, leur fille de 10 ans, en accord parfait avec la nature et qui entretient un « grand amour » avec un lion. 
 
J’ai particulièrement aimé le fait de me sentir là-bas.  À travers ce roman, j’ai eu l’impression d’ouvrir une petite brèche dans l’espace-temps et d’être un moment là où je ne devrais pas être, à travers ces animaux sauvages, cette brousse et ces tribus fières et magnifiques à la fois.  J’ai cru assister à une grande tragédie avec tous ses éléments.  On sent venir l’inéluctable, on voit les pions se placer, et on ne peut rien faire.  Une lecture très intense pour moi.  J’ai aussi adoré l’écriture, que j’ai trouvé à la fois visuelle et poétique. 
 
C’est surtout au personnage de King que je me suis attachée.  Il est splendide et domine tout le roman, même s’il n’apparaît qu’après un temps.  Je n’aurais jamais cru pouvoir m’attacher autant à un animal dans un livre! Les humains, à part les Masaï, apparaissent souvent un peu vains, même la petite Patricia, tellement attachée à son lion.  Il demeure qu’elle une petite fille capricieuse, élevée dans un monde colonial où le racisme et la domination blanche est incroyable et tellement « normal » pour elle.  Bien entendu, ça me fait toujours réagir, cette situation.   Mais ce portrait, même peu glorieux,  m’a tout de même permis de vivre à cette époque le temps d’un livre. 

Un excellent moment de lecture donc!  Un presque coup de coeur!!  Le presque étant dû, justement, au fait que j’ai quand même dû prendre sur moi à quelques moments en raison du côté « colonial »!

(eh non, je n’abandonne pas!!!)

1/2  (C’était le choix de Bladelor!)

Angélique se révolte – Anne Golon

Un petit aperçu…
SPOILERS SUR LES TOMES PRÉCÉDENTS
Ayant défié le roi en partant à la recherche de son premier mari malgré les ordres de rester à Paris, Angélique est maintenant prisonnière du domaine du marquis de Plessis-Bellière, son second mari, alors que la chasse aux Huguenots fait rage dans le Poitou.  Suite à un terrible événement, Angélique rejoint les rangs des révoltés et s’élèvera contre le roi. 

Commentaire
Après avoir terminé « Indomptable Angélique », je me suis ruée sur la suite parce que de vilaines filles m’avaient dit que le Rescator était de retour à la fin de ce tome et prenait toute sa place dans le suivant. C’est pas humain de faire du teasing comme ça!!!

Je crois que c’est le tome que j’ai le moins aimé jusqu’à date.  En fait, je l’ai passé comme « en attente ».  En attente de voir Angélique se sortir de là (parce que bon, elle est vraiment, vraiment mal prise), en attente de retrouver quelques personnages un peu connus.  Dans la première partie, Angélique a le choix de se soumettre au roi Soleil ou de tout risquer, de perdre tout, honneur et bien.  Devinez ce qu’elle choisira. 

Ici, cest la Révoltée du Poitou.  Recherchée par tous et chacun, elle se cache dans les bois et les marais, seule avec Honorine ou encore avec d’autres révoltés et devient le symbole de la révolte, sans peur, cavalant dans le pays.  C’est romanesque mais un moment donné, j’ai eu un peu hâte de sortir de la forêt boueuse.  Dans ma petite tête, c’était viiiite, viiiite, le Rescator!!!

Par la suite, on la retrouve dans une position humble chez les Huguenots bourgois de La Rochelle.  Parce que bon, on se doute qu’elle finit par s’en sortir, de cette impasse!!  On évoque ici la répression des adeptes de cette religion, la folie de réforme, le sort qui était réservé aux Huguenots qui refusaient de se convertir.  Angélique tente de faire la paix avec elle-même, ses choix, la vie qu’elle a choisi…  Elle devra aussi assumer et aimer les conséquences, même si ce n’est pas toujours facile.  On retrouve une Angélique en action mais qui doit travailler sur elle-même.   C’est intéressant mais je n’avais encore qu’une hâte… devinez qui!!!

Et finalement, il arrive… et… quel homme!!!!    *soupir*
Dommage que ce soit juste à la fin!!

Mais malgré tout, ça reste Angélique, avec sa force de caractère, ses idéaux et ses intenses moments de peine et de souffrance.  Et parce que c’est elle, je ne peux pas dire que je n’ai pas aimé ce tome, qui s’avère quand même important pour la suite car plusieurs personnages nous suivront un moment, je crois.  J’ai juste « moins aimé » que les quatre premiers qui m’avaient réellement emportée!!!

D – tome 1 – Lord Faureston – Ayroles, Maïorana, Leprévost

Présentation de l’éditeur
« De retour d’expédition, l’explorateur Richard Drake hante clubs et salles de bal de la haute société victorienne.  Il s’éprend de Miss Catherine Lacombe, charmante lady au caractère bien trempé.  Le séduisant Lord Faureston a lui aussi jeté son dévolu sur la jeune femme.  Mais une aura de mystère entoure ce ténébreux dandy. 

Catherine serait-elle en danger?  C’est en tout cas ce que prétend l’énigmatique Mistger Jones, un obscur employé de banque qui, la nuit, se prétend chasseur de vampires » »

Commentaire
Ah!  Pas de demi-mesure ici!  J’ai carrément craqué pour cette bande dessinée et j’ai eu un moment de rage intense en réalisant que je devrais attendre pour la suite!!!  Il faut dire qu’on touche ici à des thèmes qui me plaisent généralement beaucoup: les vampires, l’atmosphère soooo british… ça n’a pas raté!

Richard Drake est donc un explorateur, un peu rude, qui vit de ses récits de voyage en Afrique.  Il me fait presque penser, par certains côtés seulement, bien entendu, à un certain Emerson, avec un côté cigares et clubs en plus…  mais ne nous égarons pas!  Entre les recherches de fonds pour financer ses projets de voyage, il trouve le moyen de rencontrer une jolie damoiselle, à qui il fait un peu peur au départ, en raison de ses manières.  Elle accepte donc l’invitation à la valse de l’énigmatique Lord Faureston… et les ennuis commencent.   Nous verrons donc apparaître, en plus de ces personnages, les parents de la demoiselle, un poète idéaliste et extravagant, et surtout un chasseur de vampires tout maigrichon qui travaille dans une banque le jour.  Avec Drake, il risque de former un duo de choc!

J’ai tout aimé dans cette bande dessinée.  J’ai trouvé le graphisme magnifique, le scénario enlevant, les personnages attachants ou détestables, mais tout en retenue.  On se sent vraiment transporté dans ce monde corseté et rigide, où l’apparence et le décorum font loi… ainsi que la fortune.  J’ai eu l’impression de lire un roman gothique victorien, mais en BD.  À mon goût à moi, tout collait… autant le rythme, les différents plans qui m’ont parfois fait me sentir au cinéma, et l’atmosphère que les dialogues.  Les extraits de journaux et les retours en arrière me sont apparus très appopriés.  On note aussi plusieurs références à Dracula mais Lord Faureston m’a aussi rappelé Dorian Gray par certains côtés…  J’ai été envoûtée par l’atmosphère et par ce récit.  Et j’ai vraiment hâte de voir la suite!

Bref, un coup de coeur BD!  J’ai adoré!!!
Et bien entendu je vais me jeter sur les autres séries (plus avancées, celles-là)

Carmilla – Sheridan Le Fanu

Présentation de l’éditeur (en partie)
« Dans un château de la lointaine Styrie, au début du XIXe siècle, vit une jeune fille solitaire et maladive.

Lorsque surgit un attelage accidenté près du vieux pont gothique la silhouette ravissante de Carmilla, une vie nouvelle commence pour l’héroïne.

Une étrange maladie se répand dans la région, tandis qu’une inquiétante torpeur s’empare de celle qui bientôt ne peut plus résister à la séduction de Carmilla…

Un amour ineffable grandit entre les deux créatures, la prédatrice et sa proie, associées à tout jamais « par la plus bizarre maladie qui eût affligué un être humain

Métaphore implacable de l’amour interdit, Carmilla envoûte jusqu’à la dernière ligne… jusqu’à la dernière goutte de sang! »

Commentaire
Je voulais lire ce court roman depuis longtemps car il est l’un des premiers romans vampiriques, ayant précédé le Dracula de Bram Stoker d’environ 25 ans.  Pimpi a donc répondu à mes désirs en me l’offrant dans le cadre du Bloody Swap!

Carmilla est donc un roman gothique, où nous retrouvons une pâle héroïne, un château sombre et un étrange personnage qui fascine.   Cette jeune fille sombre et lumineuse à la fois apparaît à l’héroïne dans un accident de calèche et on lui offre de l’héberger pour un moment.   Carmilla et Laura se lient d’amitié, mais Laura, en proie à des cauchemars étonamment réels, semble perdre de sa vitalité de jour en jour…

J’ai beaucoup aimé ce roman.  J’aime toujours cette écriture d’un autre temps, mais qui nous met immédiatement dans l’ambiance.  L’atmosphère est rapidement mise en place et est maintenue tout au long du livre.  On sent la noirceur, on sent la pesanteur trouble entrecoupées de moments lumineux, irréels.  Et même lors de ces derniers, on sent une ombre qui plane.  Je ne suis pas non plus restée sur ma faim, comme il m’arrive souvent avec des romans courts… il se suffit en lui-même.    Ici, pas de bains de sang, pas de scènes d’action où de sexys vampires apparaissent pectoraux au vent pour sauver le monde.  Tout est suggéré, non-dit.   On devine, on se laisse emporter. 

On mentionne souvent qu’il est question d’homosexualité féminine dans ce roman.  En effet, le vampire est une femme très belle qui prend pour proie des jeunes filles, qu’elle ne tue pas d’un coup mais noue plutôt une relation avec elles.  Encore une fois, aucune scène crue ici.  Des mains qui se tiennent, un bras sur une taille…  J’y ai plutôt vu la métaphore d’un amour malsain, un amour qui dévore alors qu’on n’y voit que du feu. 

Une très belle lecture, donc!  Je n’ai pas ressenti de grandes émotions, ça ne m’a pas fait complètement vibrer (il m’a manqué ce petit quelque chose « en plus ») mais j’ai quand même bien aimé et je lirai définitivement autre chose de l’auteur.  De plus, pour toute personne qui s’intéresse aux vampires, je pense que cette lecture se révélera intéressante, ne serait-ce que pour son côté « historique »!

Merci encore à Pimpi pour me l’avoir offert!

Plaisir de lecture: 8/10

2/2 (Yééééé)

The Darcys and the Bingleys – Marsha Altman

Darcys.jpgPrésentation de l’éditeur (traduction piquée à Pimpi)

« Trois jours avant leur double mariage, Charles Bingley a désespérément besoin de parler à son grand ami, Fitzwilliam Darcy. Il a en effet besoin d’un conseil sur un sujet pour le moins délicat. Quelle n’est pas sa surprise quand Darcy lui offre un exemplaire du Kama Sutra ! Sauf que cet ouvrage lui apporte quand même bien les réponses à toutes ses questions.

 

Bien entendu, Jane finit par découvrir ce remarquable ouvrage et, dans le plus grand secret, le montre à sa sœur bien aimée, Elizabeth. Cette dernière s’empresse alors d’en chercher un exemplaire dans la bibliothèque de Pemberley…

 

Tour à tour hilarant et tendre, The Darcys and the Bingleys suit les deux couples ainsi que la panoplie de personnages qui les entoure. Il s’avère que Miss Caroline Bingley avait d’excellentes raisons de se comporter comme elle l’a fait, tellement bonnes, ces raisons, que le lecteur ne peut s’empêcher de la prendre en pitié. Elle épouse un très beau parti. Et bien que Darcy ne supporte pas qu’on lui demande des conseils, l’amitié qui le lie à Bingley est longue et remplie d’aventures… »


Commentaire

Je sens que je vais être le « grinch » de cette lecture commune entre Pimpi, The Bursar et moi!!!  Pourtant, j’aime bien ce genre de dérivés plus incroyables les uns que les autres et généralement, ça fonctionne.  Mais cette fois, je suis déçue c’est vraiment un rendez-vous manqué… j’ai eu l’impression de lire une fanfiction.  Et une assez ordinaire pour mes goûts à moi!


Le livre est divisé en deux tomes, deux histoires assez distinctes.  La première commence quelques jours après la fin de Pride and Prejudice et traite principalement des soucis de Bingley pour « rendre sa femme heureuse ».  Darcy lui offre donc un livre venant de l’Inde et demandant des dons acrobatiques ou encore de l’hyperlaxité ligamentaire.  Dans le texte, le livre n’est jamais nommé mais de toute façon, on nous vend le punch sur la 4e de couverture! De plus, tout le monde veut donner de bons conseils à nos tourteraux, ce qui donne des scènes assez drôles.  Pour la seconde histoire, elle implique Miss Bingley qui est soudainement courtisée par un Lord écossais.  Et Bingley, comme chef de famille, doit donner son accord.  Sauf qu’il hésite.  Et s’ensuit de folles aventures.


Ça a l’air bien?  Je le croyais aussi et à voir les avis sur les blogs anglais et sur celui de Lou, j’étais confiante.  Mais qu’est-ce que je me suis ennuyée!!!  Et plusieurs épisodes de « Ben voyons » ont eu lieu, surtout dans la seconde partie.  Pourtant, je vous jure que je n’étais pas marabout!!  Les personnages sont totalement modifiés.  Elizabeth mène Mr. Darcy par le bout du nez et il perd de sa « grandeur » et de son orgueil.  En fait, il n’est pas orgueilleux, il a juste de problèmes de compétence sociale.  Et il ne tolère pas l’alcool… mais alors vraiment pas (Rhett a un avantage sur lui là-dessus).  Et il n’aime pas son prénom.  C’est dit quoi… 20 fois???  Et lui et Lizzy aiment leurs « devoirs conjugaux », qu’ils font méticuleusement à tous les soirs.  Bon, rien n’est décrit, l’auteur ne nous a pas livré leur position préférée du livre qu’ils aiment bien mais que Darcy dise qu’il va traiter Lizzie « like wench in the bedchamber » et de savoir qu’elle lui grimpe dessus… je sais pas trop…  Je le préfère mystérieux, moi!!  Et soooo british!  Et sooooo taciturne.   Oubliez aussi la douce Jane.  Jane a pris du pic.  Jane aime bien le cadeau de noces de Darcy à son mari.  Lizzy a aussi déteint sur Georgiana, qui taquine son grand frère.  Miss Bingley a quant à elle subi une transplantation de cerveau… à moins que ce soit l’amouuuuuur!  Bref, je ne les ai pas reconnus.


La première partie ne m’a pas passionnée mais m’a quand même fait rire à quelques reprises.  J’ai appécié certains éléments comme la relation de Mr. et Mrs. Bennett, qui est assez drôle et qui nous montre une Mrs. Bennett moins nounoune que dans le roman.  Les dialogues entre Lizzie et Darcy quand il se chamaillent sont assez drôles aussi et souvent bien rendus (selon le livre, ils sont « witty » en tout cas… et je suis assez d’accord).  La situation est drôle et les voir parler de « la chose » à mots couverts, ça passe.  La compétition amicale entre Darcy et Bingley pour « qui est le meilleur » qui dure tout au long du roman est assez drôle aussi parce que teeeellement typique des hommes (du moins ceux que je connais)… mais je trouve que ce n’est pas très Darcyesque!!


Quant à la deuxième partie, alors là, on tombe dans le grand n’importe quoi.  Selon moi, bien entendu!  Et soudain, le protocole et les convenances sont beaucoup, beaucoup plus lousses parce que tout le monde s’appelle par son prénom et que la plupart des sujets ne sont plus tabous.   Dans ce tome, nous avons droit – dans le désordre – à Darcy saoul comme une botte, à un vilain complètement vilain qu ne lâche pas le morceau, à une histoire d’amour, à une chevauchée de l’Écosse à Londres pour Lizzie, à un Darcy sous l’influence du laudanum (bon, ça, c’est drôle!!!!  Vraiment, à plusieurs endroits.  Lizzie lui fait avaler et dire n’importe quoi et on apprend ainsi pourquoi il n’aurais jamais pu épouser Caroline – je l’appelle Caroline,maintenant,  tout le monde en fait autant – et l’image mentale est assez hilarante! ), et à des attaques à coup de chandeliers, de kilts, de balais, de chaises, de bâtons de marche et je ne sais quoi encore.  Bref, on est carrément sorti du monde d’Austen – eh, il y a même un mort!


J’ai trouvé ce deuxième livre particulièrement long, je me fichais éperduement de comment ça allait finir et j’ai failli, failli lâcher à 40 pages de la fin.  En résumé, des dialogues qui ont réussi à me faire rire… mais une déception au final.  Beaucoup trop invraisemblable pour me plaire.  Le seul problème, c’est qu’il y aura un tome 2, et que je dit tome 2 impliquerait – selon le résumé –  Mary Bennett enceinte d’un étudiant italien!!   Ca donne une idée générale… pourquoi faut-il que je sois si curieuse, donc??


Je pense que les avis de Pimpi et de The Bursar seront plus positifs que le mien… du moins, je l’espère pour elles!!!

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