Once upon a time… le swapôcontes!

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Quand j’ai vu ce magnifique logo, je me suis tout de suite dit que je ne pouvais pas résister…  Et quand Stéphanie m’a proposé d’être sa binômette, j’ai battu des mains toute seule dans mon salon… et j’ai tout de suite dit oui!!!  C’est déjà super gentil de sa part d’accepter d’envoyer outremer… surtout un tel paquet!!!

Il y a bien entendu eu une aventure postale… parce que je suis la reine des aventures postales, à mon grand désarroi!!!  Ma poste garde les paquets quelques jours.  Pas beaucoup de jours.  Et elle ouvre de 8h30 à 17h30.  Et moi, je travaille de 7h45 à 16h45.  Quand je réussis à partir à cette heure-là, ce qui arrive quoi… une fois par mois!!!  Et j’habite à 30 minutes en auto de mon travail.  Et j’ai des cours, dans une autre ville, 4 soirs sur 5.  Pas winner pour le bureau de poste!  Normalement, je peux m’en sortir le vendredi, où je ne travaille pas pour aller chercher les colis.  Mais ô malheur, ce vendredi-là, je ne pouvais pas.  Je finis donc par appeler au bureau de poste pour aviser que c’est ma mère qui ira chercher mon colis.  Le gentil-monsieur-qui-me-connaît n’était pas là et c’était une madame-bête-qui-ne-connaît-pas qui a répondu… qu’il fallait que j’oublie ça, trop de risques, blablabla, pièce d’identité avec photo, blablabla, bref, ma séance de supplication fut sans effet… fallait que j’y aille moi-même, et vite!!   J’ai fait quoi, vous pensez??  J’avais trop hâte… alors j’ai fait un charmant allé-retour pendant ma pause-dîner (30 minutes aller, 30 minutes retour, sur une pause de 60 minutes… no choice pour dîner except Burger King sur la route) pour me faire dire, là bas que je n’avais qu’à signer une petite feuille à ma mère, en lui prêtant mon permis de conduire pour la journée… et qu’ils le lui donneraient, une prochaine fois…   Vive la poste qui ne se comprend pas!  Et fin de la tranche de vie, qui a fait que j’ai déballé le cadeau à l’hôpital, pendant le break, sous les yeux ébahis des collègues!!!  Bon, j,ai dû leur expliquer le concept de swap… mais ce sera une autre histoire!

Mais ils n’étaient pas étonnés pour rien!!!  C’est que Stéphanie s’est tout simplement dépassée!!  Oui, oui!!!  C’était une énoooorme boîte qui m’attendait à la poste, et très remplie, à part de ça!!!  Quelle joie de me transporter dans cet univers féérique et magique pendant ce déballage!!! 

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D’abord, dès le paquet ouvert (à l’envers… gaffeuse is my middle name), il y avait plein de beaux chevaliers, de princesses et de gros dragons cracheurs de feu qui me souriaient!!!  Je le mentionne parce que j’ai vraiment beaucoup cherché pour trouver un papier « contes de fées »… sans trop de succès!!  Mais celui-là était touuuut à fait dans le thème!!!

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Alors une fois déballé (et revenue chez moi), ça donnait ça!!!  C’est fou, non!!!  Voyons donc les livres!

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On peut donc voir 4 livres!!!  Et tous très en lien avec mes souhaits!

Enchantement, de Scott Orson Card (que je voulais depuis hyper longtemps!)
La belle et la bête, une adaptation de Max Eilenberg et Angela Barrett.  (mon conte préféré!!!  Stéphanie a vraiment tenu compte de mes goûts! En plus, je l’ai lu, c’est suuuuperbe!)
Contes de la montagne, chez Gründ (Encore une fois, elle a fait fort!  Elle a combiné mon goût du ski et de la montagne avec mon envie de découvrir des contes du monde!!!)
Le dragon de la princesse Tagada, de Pénélope Jossein (en hommage à mon amour fou pour les fraises Tagada, probablement!!!)

Et là, je réalise que je n’ai pas pris de photo juste des sucreries et de l’objet… silly me… mais il y en avait beauuuuucoup!  Et je ne peux pas les prendre maintenant parce que bon, disons que la quantité a mystérieusement diminué… ce doit être un coup du Docteur!!!

Il y avait donc une tasse super mignonne avec mon prince-grenouille qui me regarde amoureusement quand je prends mon thé!!!  Un paquet de Biscuits roses de Reims (c’est teeeeeerriblement bon, ce truc!!!  J’ai passé presque tout le paquet en 1 semaine!).  Deux énormes sacs de fraises Tagada… parce que je n’en ai jamais assez!!!  Une boîte de sablés Mère Poulard du Mont-St-Michel…  tout à fait dans le thème, et délicieux!!!  Un sac de colliers en bonbons-full-top-glamour… il y a toujours des colliers, dans les contes, non?  Anyway, les princesses en ont!  Et moi aussi maintenant!  Une tablette de chocolat au nougat et une tablette de chocolat noir, ainsi qu’un sac de Carambars au Caramel!  Et une très jolie (et surtout très gentille) carte accompagnait le tout!!

Je n’en reviens toujours pas d’avoir été si incroyablement gâtée!!  Un immense triple merci à Stéphanie qui s’est donné beaucoup de mal entre deux déplacements pour me concocter ce colis tout à fait féérique.  Ce fut un grand plaisir pour moi d’être ta binômette et j’espère que tu seras aussi contente de ton paquet que je le suis du mien!!!  Meeerci encore!

Et merci à Emmyne d’avoir pensé à ce super thème, tellement, tellement inspirant!!

Dickens – Stefan Zweig

trois-maitres.jpgPrésentation de l’éditeur (en partie)
« L’univers de Dickens semble représenter pour le jeune Zweig le comble de l’exotisme, mais son étrangeté n’a rien qui puisse susciter l’enthousiasme, elle exclut toute l’exaltation du pathos: ce que le romancier peut faire de mieux, c’est rendre « intéressant et presque digne d’amour ce monde antipathique du rassasiement et de l’embonpoint ».

Commentaire
Il fallait bien la plume et la verve de Zweig pour me faire apprécier un essai dans lequel il dit clairement que « Bleak House » et « Un conte de deux villes » sont des oeuvres manquées!!!  Mais je viens tout juste de relire le texte pour faire mon billet (voyez-vous, je ne sais absolument pas comment parler d’un essai…  imaginez d’un essai lu la semaine dernière, en plein read-o-thon!!!) mais je n’ai quand même pas pu m’empêcher d’être impressionnée par la manière dont Zweig parle de Dickens.  Et on s’entend, j’adoooore entendre parler de Dickens!!

Il ne s’agit donc pas ici d’une biographie de Dickens, comme je l’ai naïvement cru avant d’acheter le livre, mais plutôt d’une analyse de l’oeuvre littéraire de Dickens vue par les yeux d’un  Zweig qui avait alors 30 ans.  D’abord paru seul en 1910, cet essai apparaît maintenant dans le recueil « Trois maîtres », en compagnie de Balzac et Dostoïevski.   On réalise tout de suite que Zweig n’est pas comme moi animé d’une passion intense et d’un amour aveugle pour Dickens!  Pourtant, il ne s’agit nullement d’une critique de A à Z mais plutôt d’une approche très intéressante de ce que Dickens a écrit, et ce qui fait que Dickens est Dickens.  Et une vision de Stefan Zweig est, comme toujours, servie par une plume fluide et très intense (quand on sait comment il écrivait, j’en suis encore complètement retournée… comment peut-il être si passioné dans ces conditions!!!). 

Je vais vous lancer une de ces vérités, comme ça, de laquelle vous ne reviendrez pas!  Dickens vivait pendant l’époque victorienne.  Oui oui, je le jure!!!  Non mais quelle nouvelle « étonnante », n’est-ce pas!!!  Et c’est tout de suite ce que Zweig fait ressortir.  En brossant un portrait de plusieurs caractéristiques de l’époque – selon sa vision, un monde de petits bourgeois où tout le monde était contenté et n’avait pas de grandes aspirations, où toute passion et sensualité étaient vues comme « mal » par les bien pensants – il place tout de suite l’oeuvre de Dickens dans son contexte historique et révèle pourquoi, selon lui, Dickens a été tellement aimé à son époque.  Parce que c’était une superstar, notre Charlie!!!  Avec ses héros « ordinaires », ses personnage bien ancrés dans leur temps ainsi que le portrait idyllique, presque enfantin à l’occasion, qu’il trace du bonheur quotidien, des scènes de tous les jours, il rejoint le lecteur victorien.  Et avec son oeil acéré, sa façon de rendre les choses réelles et surtout son humour débordant et dévastateur, il rejoint le public intemporel. 

Parce que si pour Zweig, il manque une certaine « grandeur », un certain souffle, qui fait qu’un roman nous prend aux trippes, il ne nie aucunement le génie de Dickens, qui se révolte contre les évidentes aberrations du système à la manière de son temps; par l’humour et par son esprit.  Dans certains paragraphes, je retrouvais aussi l’idée que je tentais d’exprimer dans mon billet sur « Our mutual friend »… mais beaucoup mieux dit!  Je n’irais pas me comparer à Zweig.  Mais ces personnages impossibles à oublier, si caractéristiques, bons et méchants, éclairés par un halo de lumière et vivant dans un véritable petit mini-univers sooooo british… il les a regardés vivre aussi.  Et lui aussi s’est laissé emporter… par moments!

Je sens que j’en parle bien mal…  mais c’est un essai que j’ai énormément apprécié, de par la plume de Zweig… et par le sujet!  Je compte bien poursuivre la lecture du recueil… mais faudrait que je lise au moins UN truc de Balzac ou de Dostoïevski avant!!!

Logo Zweig petit Ich liebe Zweig – la lecture de février

Plum Spooky – Janet Evanovich

plum-spooky.jpgPrésentation de l’éditeur (avec adaptation mal faite par moi!)
« Trenton, New Jersey.  La chasseuse de primes Stephanie Plum est une petite américaine bien ordinaire aux prises avec un travail un peu inconfortable, dans lequel elle réussit avec un peu de ténacité et beaucoup de chance.  Sur sa liste présentement: Martin Munch, un homme dont le corps le conduit au département des petits garçons chez Macy’s mais dont le cerveau plus grand que nature sert les intérêts de son partenaire aux instincts meurtriers. 

Habituellement Stephanie réussit à attraper son homme.  Cette fois, elle obtient Diesel, un chasseur de primes dont les habiletés spéciales incluent le traquage d’hommes… et le plaisir des femmes.   Stephanie et Diesel doivent donc pourchasser Martin Much à travers les Pine Barrels et faire face au Jersey Devil – qui survole les cimes des arbres au plus profond de la nuit – ainsi que trouve un moyen de survivre au sable dans leurs sous-vêtements, à trop de petits singes et, évidemment, à se supporter l’un et l’autre. »

Commentaire

La preuve que je suis hyyyper raisonnable!  J’attends toujours la sortie en poche du Evanovich nouveau avant de me précipiter dessus!  Non mais quand même, il faut le noter, hein!  Ce qui fait que je me précipite en janvier-février pour le « between the numbers » annuel, et en juin pour le « number » annuel!!  Alors quand j’ai réalisé qu’il me manquait quelques dollars pour bénéficier du « rabais de 5$ à l’achat de 35$ en magasin », j’ai tout de suite sauté sur l’occasion (et anyway, c’est la faute à Fashion parce que c,est pour elle que je magasinais… j’ai finalement trouvé… des idées pour elle et plein de trucs pour moi!)!

La particularité des « Between the numbers », c’est qu’il y a Diesel.  Pour votre information, Diesel est un « Unmentionable » with super pouvoirs, qui doit attraper d’autres unmentionables avec, aussi, des super pouvoirs.  Diesel a un derrière « ni trop mou, ni trop dur » et, selon lui, un index magique.  Et des abdos en six pack incroyables.  Et, comme tous les autres (mais comment elle fait, vous pouvez me le dire??  Pourtant, j’ai le même régime alimentaire qu’elle, ou presque!), « he wants Stephanie bad »!!!  Il raconte n’importe quoi et est le pire macho de la terre, aussi.  Bon, il ne vaut pas Ranger et Morelli mais quand même, c’est un bon compromis!  Normalement, aussi, les between the numbers sont plus courts et sont Ranger-and-Morelli free.  Ce qui n’est pas le cas ici.  Bon, ils n’ont pas le premier rang mais quand même, ils sont présents.  Et pour moi, c’est toujours un plus!

L’histoire est encore une fois assez secondaire… même que je pense que ça aurait été aussi bien s’il avait été de la même longueur que les autres « between the numbers », c’est toujours drôle mais ça fait pas mal d’aller-retours dans la forêt à mon goût. En effet, ce n’est pas aussi hilarant que certains autre tomes, malgré les habituels moments comiques!  En fait, pour faire ça simple, encore des chamboulements pour Stephanie.  Elle est devenue babysitter pour Carl, un singe bizarrement intelligent qui comprend tout et s’exprime par un langage des signes tout à fait particulier… et n’impliquant qu’un seul doigt.   Morrelli est aux prises avec son frère Anthony que sa femme a mis dehors, et son FTA se cache dans une forêt assez épeurante (c’est le truc « spooky », je pense! En association avec Gerwulf Grimoire), composée de abyrinthiques pistes de VTT qui s’entrecroisent sans finl et habitée par le Jersey Devil, le Sasquatch, Elder the fire farter ET le lapin de Pâques!  Et oui, ya des singes avec des casques aussi.  Beaucoup de singes avec des casques.  Et un vilain qui a l’air d’un vampire et qui disparaît dans de la fumée!  C’est complètement déjanté, complètement fou mais bon… si ça ne l’était pas, ce ne serait pas Janet Evanovich!

Mon moment fort est quand même le sort d’Anthony Morelli et les réactions du pauvre Joe et de Ranger.  Ce que j’adore dans cette série, c’est de voir que Stéphanie et son entourage commencent à trouver complètement « normal » toutes les situations.  Ils acceptent n’importe quoi avec un petit soupir de découragement… et beaucoup de bonne volonté!  Les « solutions » de Stephanie me font mourir de rire (et bon, ok… j’aurais souvent pensé aux mêmes, c’est un peu pour ça qu eje trouve ça si drôle!) et j’adore cet univers un peu fou qui ne nécessite aucune prise de tête.  Nécessaire des fois, non?

Et bon, je ne parviens pas à comprendre pourquoi il n’y a pas encore de film sur la série!  Et vivement juin!!

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Père des mensonges – Brian Evenson

Pere-des-mensonges.jpgPrésentation de l’éditeur
« Atteint de troubles du sommeil et de rêves perturbants, Eldon Fochs, respectable homme d’Eglise, décide de consulter un psychothérapeute, Alexandre Feshtig. Bientôt, il lui confesse une attirance coupable pour les jeunes enfants. Lorsqu’une petite fille de la communauté est violée puis assassinée, Feshtig, qui soupçonne Fochs d’être passé à l’acte, prévient les autorités religieuses qui vont tout faire pour discréditer le psychothérapeute et éviter le scandale qui se profile.

Après Inversion et La Confrérie des mutilés, Brian Evenson poursuit avec Père des mensonges son analyse critique du fait religieux et de la violence spirituelle, psychologique et sociale, que celui-ci peut susciter. A l’image d’Edgar Poe, il place le lecteur au coeur même d’une folie à l’origine et à l’issue aussi complexes et ambiguës l’une que l’autre. »

Commentaire
Ouf, quelle claque, ce livre.   J’avais lu bien des avis positifs chez des bloggueuses dont je partage souvent l’avis alors je n’étais pas trop inquiète mais quand même… ce sujet n’est pas un sujet facile et j’avais peur que ce soit soit trop dur, soit trop cliché.  Mais bon, rien de tout ça.  Le sujet en soi n’est pas nouveau (pédophilie, folie, abus au sein de l’Eglise) mais j’en ai beaucoup apprécié le traitement, malgré que la lecture fut éprouvante.  Très, très troublante.

Nous entrons d’emblée dans une correspondance entre Feshtig, psychothérapeute, et la communauté religieuse dont il fait partie.  Déjà, on comprend que la communauté n’a pas uniquement que le salut de l’âme de ses fidèles en tête.   Nous avons ensuite accès au dossier de Fochs, qui est venu consulter pour cauchemars troublants, dossier qui semble intéresser la communauté religieuse.  Tout de suite, nous comprenons que ce personnage cache de lourds secrets et que ce ne sera pas gai.  Par la suite, Fochs devient le narrateur et nous plongeons au coeur de son cerveau malade.  Et là, ça fait mal. 

Fochs est un terrible manipulateur qui se sert de son pouvoir religieux pour commettre plusieurs actes horribles impunément et qui joue les vierges offensées quand quelqu’un ose les lui remettre sur le nez.  Il est mentalement instable mais semble terriblement conscient de ses actes et fait tout pour les cacher, et ce même s’il dit qu’il les fait pour purifier ses victimes.   C’est terrible en soi.  Le délire religieux frappe et frappe fort.   Mais ce qui m’a le plus révulsée est la réaction de la communauté religieuse, très active et pratiquante, à ces accusations.  Ça, ça fait peur.   Tant de mauvaise foi, c’est incroyable.  Je sais qu’il ne faut rien généraliser mais la réflexion soulevée est nécessaire et dure à la fois.  La finale m’a soulevé des frissons d’horreur. 

Je voudrais pouvoir en dire davantage, parler du style ou de trucs littérairement intéressants, mais tout ce dont je me souviens, c’est que j’étais estomaquée par tout ça.  Parce que peu importe combien de fois on lit de telles histoires de pédophilie, qu’il y ait ou non de la maladie mentale dans le tableau, c’est toujours aussi terrible.  Une lecture qui fait mal, qui effraie, mais que j’ai quand même beaucoup appréciée.  Je n’ai pu refermer le livre avant d’avoir tourné la dernière page.

Merci à Solène et aux éditions Le Cherche-Midi qui m’ont fait parvenir ce livre. 

Challenge English Classics – Billet de Pélie – Le grillon du foyer de Charles Dickens

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Je prête ici mon blog à Pélie, qui participe au challenge « English Classics » et qui n’a pas de blog.  Et comme elle a lu Dickens, ça m’a fait particulièrement plaisir!!  Voici donc son avis!!

 

Si d’autres SBF (sans blog fixe) veulent que je publie leur note… ça va me faire plaisir!!

 


grillon-du-foyer.gifLe grillon du foyer – Histoire fantastique d’un intérieur domestique de Charles Dickens, éditeur groupe « Ebooks libres et gratuits » (site web : http://www.ebooksgratuits.com), 114 pages


Charles Dickens (1812-1870) est l’auteur bien connu de romans et nouvelles pleins d’humour, condamnant la misère et l’exploitation industrielle et décrivant de petits tableaux de la vie quotidienne. Ses œuvres les plus connues sont les Grandes Espérances, Oliver Twist, David Copperfield et un Chant de Noël.


John Peerybingle, vit avec sa jeune épouse Dot, leur bébé et la nounou, Tilly Slowboy. Un grillon veille sur la famille comme un ange gardien. Dot a l’habitude de rendre visite à Caleb Plummer et à sa fille aveugle, Berthe, pour leur amener un peu de nourriture et de réconfort. Caleb fabrique des jouets pour le compte du riche, vieil et aigri Mr Tackleton. Celui-ci a décidé de se marier à une jeune fille, May Fielding, qui a l’air guère enchanté de cette union. L’arrivée d’un inconnu va perturber la vie de ces personnes.


Cette nouvelle est agréable et rapide à lire. J’ai bien aimé ce petit grillon veillant sur sa petite famille. Il me fait un peu penser au Jiminy Cricket de Pinocchio. Les personnages sont attachants et touchant, comme Caleb Plummer qui cache sa misère à sa fille afin de toujours la voir sourire ou Tilly Slowboy, brave fille un peu gauche. Quant à Mr Tackleton, c’est le « Mr Scrooge » de l’histoire. A la fin, bien sûr, tous les problèmes se résolvent et tout est bien qui finit bien !

Sept comme Setteur – Patrick Sénécal

septcommesetteur.jpg Présentation de l’éditeur
Le soir du 24 décembre, Rom et Nat guettent le père Noël avec impatience. Le vieil homme surgit dans la cheminée, comme prévu. Mais il n’est plus le même… D’ailleurs, il n’est pas le seul : le lapin de Pâques et la fée des dents sont aussi devenus bien inquiétants. Que se passe-t-il donc ? Rom et Nat résoudront ce mystère en plongeant dans une aventure pleine de surprises… et de frissons.

Commentaire

Patrick Sénécal, pour ceux qui ne le connaissent pas, est un auteur québécois qui fait dans l’épouvante.  De lui, j’ai adoré Aliss, une réécriture « horrible » d’Alice au pays des merveilles.  J’ai donc tenté le coup avec ce roman d’épouvante jeunesse.  Du coup, on se questionne. Public jeunesse, roman d’horreur… plusieurs se demandent si ça a sa place.  Pour ma part, ayant adoré Coraline de Gaiman (qui est tout de même assez terrible), je m’y suis jetée sans appréhension.  J’ai préféré le Gaiman, ça va sans dire (bon, c’est Neil, hein!!).  Mais l’exercice était intéressant à lire.


Ce texte raconte l’histoire de Rom (6 ans) et son grand frère Nat (8-9 ans, je crois) qui ont une vilaine surprise.  Un soir, à Noël, le Père Noël, au lieu de distribuer des cadeaux, a des yeux méchants et kidnappe Nat.  Tandis que les parents sombrent dans le désespoir, Rom n’a qu’une idée en tête, sauver son frère. 


Sénécal joue ici sur le thème du bonhomme Sept Heures, un personnage bien connu qui enlèvent les enfants qui ne sont pas au lit à 7 heures et qui ne sont pas sages.  Celui-ci a kidnappé le Père Noël, le lapin de Pâques et la fée des dents pour terrifier les enfants.  Bien entendu, le fait de prendre des personnages habituellement rassurants et de les transformer ainsi rend la situation assez effrayante pour les enfants. Aussi terrible selon moi la peur de perdre un être cher et de voir les parents sombrer dans une mer de désespoir. 


Le livre est plein de références à des films ou à des légendes populaires.  Les idées de résolution de problème sont bien trouvées (sans épanchement de sang… ce n’est pas « gore », en fait), il y a beaucoup de rebondissements et on ne s’ennuie pas.  Mon seul questionnement est celui-ci : les thèmes choisis (père Noël, fée des dents, lapin de Pâques) s’adressent généralement à un public assez jeune.  Toutefois, l’idée de l’épouvante m’apparaît davantage cibler des jeunes un peu plus âgés.  À moins que je sois rétrograde!!  L’écriture est simple, agréable à lire et destinée aux jeunes lecteurs.   Le dossier à la fin, qui explique la construction d’un récit d’horreur, les dialogues, les « trucs » pour faire peur m’est aussi apparu très bien fait et simplifié pour le rendre accessible aux jeunes lecteurs. 


Un questionnement sur la cohérence entre les thèmes et la façon de les traiter… mais un petit livre que j’ai quand même bien aimé. 

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Read-o-thon… Heures 13-14-15!

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Bon, en fait, l’heure 13 ne compte presque pas… parce que j’ai fait mon billet de fin de challenge, que j’ai gossé sur Facebook et que j’ai lu des blogs davantage que des livres!!!

Mais j’ai quand même terminé une BD « Le ciel au-dessus du Louvres », de Bernar Yslaire et Jean-Claude Carrière (66 pages) et j’en suis à 100 pages dans « La massothérapeute » de Maia Loinaz.   Ca se lit tout seul mais ce n’est pas mon préféré de la journée!

Un total de 166 pages en trois heures donc (oups!)
Pour un grand total (qui ne compte pas) de 856 pages! 

J’ai donc déménagé mes pénates dans le salon, juste pour le changement d’ambiance et je lis bien calmement entre deux boîtes, dans un fauteuil qui n’est pas à sa place, à côté d’un meuble vide et d’instruments qui vont pas là mais qui me font jouer du djembé avec mon pied!!  Je pensais avoir tout enlevé les séquelles de l’ambiance « chantier de construction » sur la photo… mais bon, je réalise qu’il y a un tableau pas accroché qui a pas vraiment d’affaire là!  Et que je vais devoir l’accrocher un jour… comme le reste des trucs que j’ose pas sortir!!!

Bon, je ne tombe pas de sommeil, il n’est que 19h ici… mais je me sens quand même un peu plus esseulée que dans la journée!!!   Lâchez pas, les vraies Big-Ratteuses!

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Read-o-thon… heures 16-17-18

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Ce que vous voyez, c’est le truc auquel j’essaie d’échapper en continuant à lire, en fait!!!  Genre que tous les livres qu’il y a dans ces boîtes ben il va falloir que je les classe dans les tablettes.  Un jour.  Qui ne sera pas aujourd’hui.  Believe me.

Je lis toujours, je lis toujours!  Bon, j’ai bavardé avec Abeille pendant  un moment à l’aide de cet instrument chronophage qu’est Faceboook!  Et j’ai réalisé que je commençais peut-être à être fatiguée quand j’ai réalisé après 20 minutes d’anticipation intense que la plaque que j’avais mise au four et que je croyais ressortir pleine de belles patates frites dorées était en fait… vide!!!

Alors pendant ces trois dernières heures, j’ai terminé « La massothérapeute », du moins les 142 pages qui me restait, et j’ai aussi lu « La petite sorcière » (Benjamin Lacombe et Sébastien Pérez – 37 pages) ainsi que le Grimoire de Sorcières, des mêmes auteurs (75 pages). 

Un total de 412 pages depuis la fin de mon Read-o-thon officiel et de 1202 pages depuis le début. 

Là, je m’endors un mini-peu, même s’il n’est que 10 heures 25.  J’ai un choix cornélien à faire… un roman du Docteur ou un roman Harlequin (prêt de miss Fashion)… duuuuure décision!!!!  Et tant pis si je m’endors!!

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Read-o-thon… Heures 19 à 24!

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Finalement, après avoir atteint mon lit à 23h, j’aurai lu jusqu’à minuit, c’est à dire 6h du matin pour les copines françaises!!  Quand j’ai réalisé que la lecture d’un Harlequin me demandait un super effort, je me suis dit que je dormirais un peu et que je viendrais finir avec vous en me relevant à 2h du matin pour lire de 2h à 4h.  Sauf que bon, mon cadran a failli exploser quand je l’ai fait valser dans la pièce parce que mon cerveau embrumé m’a dit « mais tu participes même pas pour vrai, au 24h »… ce qui était tout à fait vrai!!!!!

J’aurai donc lu 20h d’affilée sans dormir et je vous ai lâchement abandonnés après!!!  Ca m’aura fait un total de 1400 pages en 24h, ce que certaines ont lu en à peine 12h.  J’ai dû être tortue dans une autre vie!!!

Sauf que là… les filles…

Va falloir organiser un write-o-thon pour écrire tous ces billets… vous réalisez que de « presque à jour », je suis passée à « j’ai 10 billets en retard »?!?!?!

Sur ce, je bloggue un peu et je vais Harlequiner… faudrait pas laisser se perdre tant de muscles utiles! 😉

Et un super gros merci à Virginie pour l’organisation de tout ça!!!

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Let’s read for twelve hours!

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Moi: Je pense que je vais aller dormir chez moi ce soir…
Mère: Dans tes boîtes pas défaites?
Moi: J’ai comme besoin de dormir dans mon lit…
Mère:  T’as pas de draps. 
Moi: Oui mais j’ai besoin d’un bon lit confortable… le divan-lit, ça me donne mal à la tête.
Mère: Tu lis trop. 
Moi […]
Mère: Tu veux que j’aille t’aider à défaire tes boîtes, demain?
Moi: Ah non, je peux pas, je suis occupée demain. 
Mère: Tu fais quoi?
Moi: (avec un air très innocent et en faisant semblant de m’intéresser sérieusement à mes ongles) […] […] […]  Au fait heu… on mange quoi pour souper?!?!


On s’entend que je n’ai pas dit trop fort autour de moi que je comptais me lever à 4h du matin pour lire pendant 12 heures!!!  Déjà que plusieurs pensent que je suis complètement folle, inutile de leur donner une raison de plus… et d’avoir un peu raison, en plus!!!

C’est donc un départ pour le méga Read-o-thon de Chrestomanci.  Et dire que je trouvais ça complètement cinglé sur les blogs anglo les années d’avant… voilà que je m’embarque dans un truc pareil!!!  Bien entendu, je n’ai aucune liste de prévue encore, je me fie sur les livreurs de pizza pour me nourrir… mais ça, c’est tout à fait mon genre!!!

Il y aura donc des mini-challenges, des cheerleaders ainsi que plusieurs autres valeureuses lectrice read-o-thoniennes… et une fille qui a besoin de thé en cette heure matinale.  Beaucoup, beaucoup de thé. 

3-2-1… GO!!!
Allons-y Alonzo!