Échecs et maths – Anne Bonhomme

echecs-et-maths.jpgPrésentation de l’éditeur

« Il est probable que es événements improbables se produiront.  Mais la très cérébrale Ophélie Tanguay a horreur des situations imprévues, et elle essaie constamment de soumettre le hasard à des règles mathématiques.  Si au moins elle pouvait ressembler à sa soeur, Mari-Pier, à qui la chance semble toujours sourire!  C’est clair, on ne connaît pas l’échec lorsqu’on a l’air d’une déesse. 

 

Mais le bonheur n’appartient pas qu’aux autres, lui affirme une coach de vie.  En délaissant son attitude négative et en cultivant la pensée positive, elle peut avoir droit elle aussi à sa part du gâteau.  Malgré un certain scepticisme, Ophélie sera obligée d’admettre que les changements favorables se bousculent: elle retrouve sa meilleure amie, une styliste la transforme de la tête aux pieds et un bel Adonis s’intéresse à elle!  C’est si simple, maintenant, elle n’a qu’à demander et l’Univers exauce ses voeux!

 

Alors pourquoi les choses deviennent-elles de plus en plus compliquées?  Et surtout, pourquoi le bonheur tant attendu tarde-t-il à venir?

 

Commentaire

Anne Bonhomme signe avec Échecs et maths son deuxième roman, après « La suppléante« , que j’ai lu l’an dernier.   Je savais donc à quoi m’attendre en ce qui concerne le ton et aussi l’écriture lorsque j’en ai fait la demande sur Babelio et je n’ai pas été déçue car si les deux histoires sont bien différentes, on reconnaît quand même la patte de l’auteur avec son ton humoristique sans excès, son ironie somme toute assez douce et sa façon de peindre certaines facettes de la société québécoise en gardant de l’ouverture, sans nécessairement imposer ses opinions comme étant les bonnes.  J’aime beaucoup ces personnages qui sont très humains et qu’on a l’impression de connaître à la fin du livre. 

 

On nous raconte ici l’histoire d’une fille très cérébrale, qui rationnalise tout pour éviter d’avoir à vivre trop d’émotions (de façon bien inconsciente), et qui vit dans un monde de probabilités et de mathématiques.  Ophélie vient de quitter son amoureux, réussit dans son travail, mais ne réussit pas à exister aux yeux de sa famille et, selon elle, du monde entier.  L’événement déclencheur est ici la rencontre avec Carol-Ann, adepte du magnétisme et qui vous un culte à l’Univers.  Sceptique au départ, Ophélie va se laisser embarquer (jusqu’à exposer une statue de déesse une dans sa chambre à coucher, au grand déplaisir de sa mère) et elle n’aura pas le choix d’explorer son côté émotif. 

 

Là, j’en entends plusieurs penser: « Mais comment elle a pu aimer, la demoiselle qui déteste se faire faire la leçon? » (la demoiselle en question étant moi… je déteste me faire faire la morale ou me faire endoctriner dans un livre, c’est connu de plusieurs!).  Justement, l’auteur évite ce piège et on n’a pas droit à une millième version romancée de « Le secret » (que je n’ai pas lu mais qu’on m’a tellement raconté que c’est tout comme).  Mais bon, je ne vous dirai pas comment ça finit, hein!

 

Plusieurs thèmes sont abordés, de façon assez rafraichissante et un peu ironique.  On y parle de téléréalité, d’amitié, d’amours, de découverte de soi aussi.  Certaines scènes m’ont fait mourir de rire (je pense à une certaine conférence) et j’ai eu le goût de secouer certains personnages caricaturaux, ce qui était probablement le but visé.  Et oui, c’est une caricature mais pas tant que ça tout de même… j’ai connu une « Carol-Ann » qui était ma foi aussi heu… fervente dans ses convictions!  J’ai aussi bien ri pendant la « téléréalité » en reconnaissant certaines stratégies de Big Brother et de Evil Doctor Will, qui a mené tout le monde en bateau.  Bon, ce n’était peut-être qu’une coïncidence mais c’en est une bonne!  J’ai juste trouvé un peu « plaquées » certaines considérations orthophoniques à la fin du roman… je les aurais préférées distillées dans une partie plus longue sur cet aspect qui, vous vous en doutez, m’a interpellée!

 

Une agréable lecture détente, donc.  C’est léger, c’est frais, je ne m’y suis pas ennuyée une seule seconde et il y a autre chose qu’une histoire d’amour.  Divertissant!

 

Merci à babelio et aux éditions Stanké pour ce roman reçu dans le cadre de l’opération Masse Critique!

Azilis – 1 – L’épée de la liberté – Valérie Guinot

azilis-1.jpg coup-de-coeur.gif Présentation de l’éditeur

« Quand la vie rejoint la légende…

 

Ne voyez-vous pas le chemin du vent et de la pluie?

Ne voyez-vous pas les chêmes qui se heurtent?

Ne voyez-vous pas la mer fouetter la terre?

Ne voyez-vous pas le soleil se hâter dans le ciel?

Ne voyez-vous pas les étoiles tomber?

Ne voyez-vous pas le monde en danger?

 

Commentaire

Pourquoi un petit coeur à côté d’un roman jeunesse dont la trame est ma foi assez classique?  À l’écriture assez « jeunesse »?  Il y a des fois des coups de coeur comme ça qui ne s’expliquent pas réellement, du moins pas de façon littéraire (vous direz: depuis quand elle est littéraire, elle, de toute façon.. et vous aurez bien raison!).  Mais ce roman m’a passionnée, emportée et je l’ai dévoré!  Peut-être est-ce que parce que ce roman nous emmène à l’aube de la chute de l’empire romain, dans une Gaule tout à l’envers?  Peut-être est-ce parce que les personnages m’ont charmée, même les vilains.  Peut-être est-ce parce qu’on voit se profiler, au loin, les personnages qui seront un jour ceux des légendes?

 

Mais comme la 4e de couverture est ma foi assez cryptique, je vais tout de même vous expliquer un peu!  Azilis est une jeune fille de 16 ans, dans une riche villa romaine de Gaule.  Intrépide, pas très obéissante, très libre et rebelle, elle parcourt les bois en compagnie de son esclave garde du corps, Kian, alors que son père dépérit et que son frère aîné, Marcus, prend déjà tout en main.  Sa vie sera bouleversée quand son cousin, breton et barde, revient d’un grand voyage.  Azilis se laissera charmer et quand on veut la forcer à épouser un ami de son frère, elle décide de s’enfuir pour retrouver Aneurin, son cousin parti pour livrer une épée au roi de Bretagne, Ambrosius. 

 

Oui, il y a de l’amour mais c’est surtout un roman d’aventure qui nous attend entre ces pages. Azilis a une mission, mission qui la mènera sur les routes de la Gaule et de la Bretagne.  Elle est fière, déterminée, commet des erreurs mais ne les répète pas trop souvent et évolue au cours du roman.  On aperçoit des dons de guérisseuse, de magicienne, presque.  Et les péripéties défilent dans de  courts chapitres, qui nous donnent une envie folle de lire le suivant dès qu’on l’a achevé. 

 

J’ai particulièrement apprécié les allusions aux personnages légendaires, allusions évidentes mais qui ne sont pas pour autant plaquées.  Il y a des ressemblances, des coïncidences mais ce n’est pas textuel et tout à fait exact.  J’ai aimé imaginer la vie de personnes réelles, grandes, mais normales aussi, qui auraient pu inspirer plusieurs siècles futurs, sublimés par le temps et les légendes. Il est également très intéressant d’entrevoir la vie à l’époque et de plonger dans cette période de l’histoire que je ne connaissais pas beaucoup pour ma part, avec ses invasions barbares et la chute du grand empire romain.

 

Bref, j’ai adoré, j’ai enchaîné le suivant, dont je vous parlerai bientôt et je ne peux que remercier Bladelor du fond du coeur d’avoir vite compris que ces romans étaient pour moi, et de me les avoir gentiment envoyés, juste comme ça!!!

Chronique d’une LCA hypocondriaque… et incomprise!

 

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Je me dois maintenant d’admettre, à mon âge avancé, que j’ai – et ai toujours eu – de fortes tendances hypocondriaques.  En fait, je suis la plus grande miraculée de la terre, étant donné le nombre de maladies potentiellement – et officiellement – mortelles auxquelles j’ai survécu.  Plusieurs fois, pour certaines. 

 

Et ces temps-ci, imaginez-vous que je dors beaucoup.  Moi, qui n’ai jamais dépassé une moyenne de 5 heures de sommeil par nuit, je peux facilement dormir 9-10 heures.  Très souvent.  Bien entendu, j’ai eu un moment de panique.  Un peu de fatigue ou de surmenage, pas pour moi, hein.  Il faut que ce soit grave. 

 

Cette fois-là, c’était soit une leucémie, soit un cancer en phase terminale à progression vitesse démesurée (tiens… vitesse démesurée, ça me donne le goût de revoir Spaceballs, ça… mais bon, passons, je sens que je m’éloigne).  Un soir, alors que j’expliquais avec beaucoup de courage et de force mentale à un ami qu’il lui fallait maintenant s’habituer à l’idée de me voir disparaître dans un proche avenir, et, surtout, qu’il fallait qu’il soit hyyyyyper gentil avec moi s’il ne voulait pas le regretter toute sa vie durant, j’ai eu droit à ceci.   En toute bonne foi et avec un tact ma foi tout à fait masculin et digne de lui-même. 

 

– Ben là… un cancer, ça fait maigrir, pas engraisser, Ka.  Faque inquiète-toi pas!!!

 

Il y a juste moi qui trouve ça un peu doux-amer, comme consolation???

 

 


 

Et juste parce que j’ai le goût et parce que les feuilles tombent et que je retrouve graduellement ma vue sur l’eau.  Et parce qu’il y a un bateau aujourd’hui… deux petites photos prises en me levant ce matin.

 

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Désolée pour les fils qui passent un peu partout… suis nulle pour les enlever alors je laisse là, même si ça gâche quelque peu les photos!

La tour noire – Louis Bayard

tour-noire.jpgPrésentation de l’éditeur

« Paris, 1818.  Les expériences révolutionnaires et napoléoniennes ont vécu.  Dans un pays en pleine confusion politique, les Bourbons, en la personne de Louis XVIII, sont de retour sur le trône.  C’est dans ce contexte politique et social trouble qu’Hector Carpentier, un jeune étudiant en médecine, est soupçonné du meurtre d’un inconnu.  Mais le directeur de la Sûreté nationale, François Eugène Vidocq, doute de la culpabilité d’Hector.

 

Personnage mystérieux, féru d’investigations scientifiques et d’espionnage, Vidocq doit mettre tous ses talents en oeuvre lorsqu’il comprend que l’affaire est liée à la disparition du Dauphin, Louis XVII, officiellement mort en 1795 à l’âge de 10 ans à la prison du Temple, construite cinq siècles plus tôt par les Templiers.  alors qu’un tueur mystérieux continue à sévir dans les rues de Paris, commence pour Vidocq, secondé d’Hector, une enquête passionnante. »

 

Commentaire

Ce livre se passe à Paris et dans les alentours et l’auteur a un nom qui sonne très français. Malgré tout, ce dernier est un journaliste  et critique américain qui n’en est pas à son premier polar historique.  C’est  par l’intermédiaire de la bonne fée Solène, du Cherche-Midi que j’ai pu lire de roman sorti en librairie il y a quelques jours.

 

Ce roman met en scène Vidocq, personnage historique et coloré.  Inspecteur dans la police de Paris, il a des façons de faire plutôt particulières et utilise lui-même toutes sortes de déguisements pour parvenir à ses fins.  Vidoqc ne fait pas dans la dentelle et quand il interroge pour meurtre le jeune Hector Carpentier, étudiant désoeuvré et ma foi très peu débrouillard, on se demande presque pourquoi il le prend sous son aile pour poursuivre l’enquête. 

 

Ce roman a véritablement su me transporter dans le Paris du début du 19e siècle, après la défaite de Napoléon.  En pleine restauration, les influences sont nombreuses et on ne sait plus trop où donner de la tête.  Plusieurs préfèrent oublier, en fait.  J’ai été imprégnée de cette amosphère et j’ai réellement arpenté les rues de Paris et de ses faubourgs pendant un moment.  On croise plusieurs personnages réels, d’autres inventés et on nous balade des salons d’une aristocrate déchue aux appartements des catins.  Le tout de façon très naturelle et réussie, je trouve.  C’est d’ailleurs cet aspect, ainsi que le personnage de Vidoqc, que j’ai préféré dans le roman. 

 

L’intrigue tourne autour de Louis XVII, le Dauphin  présumément mort au Temple à l’âge de 10 ans.  À travers des journaux, des notes et des témoignages, nous plongeons dans les cachots du Temple et dans les rues peu sûre de la capitale alors que les mots « aristocrate » et « royaliste » pouvaient mener à la guillotine.  J’ai dû me rappeler que l’intrigue se situait en 1818 et que les protagonistes ne possédaient pas certaines informations que nous avons aujourd’hui pour croire à leurs questionnements mais on sent que ces questions pouvaient rapidement devenir mythiques.  N’y a-t-il pas eu des légendes au sujet de nombreux enfants royaux emprisonnés?

 

L’écriture m’a bien plu, à la fois riche et facile d’accès.   L’intrigue et la quête des personnages m’a tenue rivée au livre (400 pages en un jour et demi alors que je travaille… c’Est quand même digne de mention!!) et je voulais réellement connaître la suite.  J’ai aussi apprécié les nuances, les incertitudes, les questionnements qui se posent et se reposent au fil des pages.  Je reprocherais parfois des événements plus ou moins bien expliqués et mis sur le compte de l’ingéniosité de Vidoqc ainsi que des renseignements qui, on le croirait, vont mener quelque part et qui finalement n’apportent pas grand chose…   mais en général, je n’ai aucunement boudé mon plaisir de lecture et je me suis plongée avec bonheur dans ces aventures. 

 

Je n’en ai certes pas fini avec l’auteur, vu qu’il a aussi écrit un roman avec Poe et un autre mettant en scène un Tim Cratchitt (personnage de Un chant de Noël) à l’âge adulte.  Et comme la plume me plaît… pourquoi pas!  Et si l’auteur décide de pondre une autre aventure de Vidocq, je serai certainement preneuse!

 

Merci encore aux éditions du Cherche-Midi pour cette découverte!

 

 

Pile à voir… et à revoir!

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Suite à de plus ou moins récentes envolées lyriques de Madame MasterCard, me voici avec une pile à voir.  Bon, elle est toute mini-mini, je n’ai presque rien en films et DVDs, mais comme avec Yue, on a entrepris certaines écoutes communes (à un océan de distance, certes) avec délires en annexe sur FB, je la publie ici pour son bénéfice.  Et peut-être aussi pour me dire que bon, faudrait vraiment, vraiment que je regarde tout ça avant d’acheter quoi que ce soit d’autre!

 

Oui, j’y crois. 

Je suis devenue d’une sagesse exemplaire, moi! 

 

J’ai donc:

 

À voir

Black Books (je pense toujours à Isil quand je pense à cette série… je sais pas pourquoi!)

Hamlet (avec Daviiiiiiiid)

Casanova (encore avec Daviiiiiid)

Taking over the asylum (toujours Daviiiiiiid… mais un bébé-David)

Our mutual friend (BBC… ya David Morrissey dedans, ou j’hallucine??

Little Dorrit (mais je veux lire le livre avant…)

Firefly (depuis le temps que j’entends parler de Nathan Fillion… faudrait que je concrétise!)

Serenity

Heroes (pour faire plaisir à ma chum Caro qui me casse les oreilles avec ça!)

Spaced (que j’ai commencée… mais je sais plus où j’en suis!)

The lost room (quand je vais la retrouver, en fait…)

The importance of being earnest (Coliiiiiiiin)

L’auberge espagnole/Les poupées russes (je sais pas depuis quand j’ai ça.  Longtemps.)

 

À revoir…

Buffy, saisons 2 à 7 (j’ai tout vu, plusieurs fois, dans un ordre assez aléatoire… je veux donc revoir!!)

Felicity (je ne m’en lasse pas!)

La vie, la vie (pour voir comment je trouve ça maintenant)

Les hauts et les bas de Sophie Paquin

– Gone with the wind (parce que je suis toujours due pour une réécoute de GWTW, que je sais par coeur!)

 

Alors en espérant que ça n’augmente pas de façon exponentielle comme une autre pile dont il ne faut pas prononcer le nom!  Mais comme je l’ai déjà mentionné… j’y crois! 

Fablehaven – Brandon Mull

fablehaven.jpgPrésentation de l’éditeur (français)

« Depuis des siècles, les créatures fantastiques les plus extraordinaires se cachent dans un refuge secret, à l’abri du monde moderne.

Ce sanctuaire s’appelle Fablehaven. Kendra et Seth ignorent tout de ce lieu magique, dont leur grand-père est pourtant le gardien. Un jour, ils découvrent l’incroyable vérité : la forêt qui les entoure est peuplée d’êtres fabuleux – fées, géants, sorcières, monstres, ogres, satyres, naïades… Aujourd’hui, l’avenir de Fablehaven est menacé par l’avènement de puissances maléfiques. Ainsi commence le combat des deux enfants contre le mal, pour protéger Fablehaven de la destruction, sauver leur famille… et rester en vie »

 

Commentaire

Je l’avoue sans honte, j’ai choisi ce livre pour sa couverture, que je trouve superbe et vraiment bien adapté au contenu et au groupe d’âge visé.  Bon, probablement qu’elle est attirante pour les vieux enfants parce que je n’ai plus 9-12 ans et je n’ai pas purésister à cette porte avec une mystérieuse vieille femme, à ces brillants et à ces petites fées colorées au premier plan.  Et c’est tout à fait ce qu’est ce livre.  Un monde ma foi assez sombre sous un couvert de petites fées colorées voltigeant dans un superbe jardin. 

 

Fablehaven est un monde qui m’a beaucoup plu.  On sent que c’est un premier tome, les personnages humains sont taillés d’une piece et tout se met en place pour la suite de la série.  On découvre ce monde, que l’auteur a su rendre très réel pour moi, autant la forêt que la salle de jeu du grenier qui m’a semblé magique.  J’y ai été transportée et j’ai eu l’impression de vivre les aventures avec les jeunes. J’ai beaucoup aimé le fait que les personnages fantastiques ne soient jamais totalement bons et qu’ils soient à leur manière libre et sauvages, impossibles à contrôler complètement.  

 

Kendra a 13 ans et Seth est un peu plus jeune.  Ils sont très différents tous les deux; Kendra est sage et obéissante tandis que Seth brave tous les danger et n’écoute absolument rien du tout.  D’ailleurs, c’est l’aspect que j’ai le moins apprécié dans le roman.  Je réalise que plusieurs enfants de cet âge n’en font qu’à leur tête mais vraiment, je n’ai peu m’empêcher de me dire à quelques reprises qu’il méritait bien tout le trouble qui lui arrivait.  On ne se le cache pas, le gros des problèmes de ce tome se produisent parce que Seth est vraiment tête à claques et se met lui-même dans le pétrin de façon consciente, entraînant tous les autres dans son sillage.   On jurerait qu’il n’apprend rien de ses gaffes d’avant et fait culpabiliser sa soeur si elle le lui fait remarquer.  Mais bon, c’est un enfant et j’imagine que ça plaira à plusieurs, surtout qu’il a un bon fond, le petit et qu’il réussit à sauver plusieurs situations avec son courage.  Moi, ça m’a agacée sérieusement, surtout au milieu du livre. 

 

Toutefois, mon avis général est plutôt positif. L’intrigue est bien rythmée, les péripéties déboulent et nous permettent de découvrir à chaque fois un nouvel aspect de Fablehaven avec ses ogres, ses trolls, ses fées, naiades et sorcières.  J’avais le goût d’y croire et ça m’a ramenée à l’époque où je me baladais dans les bois ou les montagnes et où je me les imaginais peuplés d’habitants fantastiques qui nous jouaient des tours. 

 

Une lecture agréable donc, dont les pages ont défilé toutes seules et qui saura rejoindre plusieurs jeunes et moins jeunes lecteurs.  Ce livre a été un coup de coeur pour plusieurs blogueuses. Quant à moi, il m’a manqué un peu de complexité dans l’intrigue pour vraiment être passionnée (on s’entend, on reste dans le registre de la jeunesse… c’est fait pour ça!) et c’est certain que je lirai la suite, en espérant que Seth ait un tout petit peu plus de plomb dans la cervelle!!

Dis, maman, pourquoi les dinosaures ne vont-ils pas à l’école? – Quentin Gréban

dis-maman-pourquoi-dino-09.jpgCes livres pour mon travail

Présentation de l’éditeur
« … Parce qu’ils n’ont que deux doigts à chaque patte et ne savent pas très bien compter. »

Commentaire
Je ne sais pas s’il y a quelques uns d’entre vous qui ont déjà eu dans leur entourage une petite bibitte-à-deux-pattes dans les alentours de 3 ans qui vient de découvrir la question « pourquoi » et qui la pose à répétition?  Genre « pourquoi on dit un poisson rouge et le nôtre, il est orange? » ou encore « pourquoi tes yeux, ils sont verts? »  Et nous, après 20 questions du genre (idéalement posées en plein quand on a les mains jusqu’aux coudes dans le souper ou dans le ménage), on finit par répondre « PARCE QUE » !  Et que le petit-bout-de-chou-dans-sa-phase-pourquoi répond, très sérieux: « pourquoi parce que?? »

Ce livre est donc un répertoire de questions drôles, et de réponses tout aussi fantaisistes.  La petite fille du livre a de qui retenir question idées saugrenues!  Chaque double page représente une question (illustrée à gauche) et sa réponse (illustrée à droite), ce qui procure aux enfants un support visuel et qui concernent des animaux.  Les images sont drôles et s’accordent très bien au propos, qui se veut humoristique.  J’ai carrément éclaté de rire la première fois que j’ai vu le requin dans un aquarium!

Des exemples?
« – Dis maman, pourquoi les oiseaux migrateurs volent-ils d’un pays à l’autre?
– Parce que les bus sont déjà remplis!

– Dis maman, pourquoi les mamans ours n’entrent-ils jamais dans les magasins de jouets?
– Parce qu’ils perdraient leurs petits au rayon des peluches. « 

Ce que j’aime bien dans ce livre, c’est que même si les réponses sont complètement farfelues, elles répondent quand même à la question « pourquoi » en utilisant une cause.  J’utilise ce livre pour faire trouver aux enfants une cause plus plausible ou encore d’autre causes fantaisistes, quand ils sont plus vieux.  On peut aussi lire la question et demander à l’enfant de trouver ce que cette maman bizarre a bien pu inventer comme cause!  Ceci donne l’occasion de travailler la phrase complexe introduite par « parce que ».  Ils aiment également trouver des « questions drôles » à l’aide de cet interrogatif, notamment à l’aide des images de la fin du livre, qui ne sont associées à aucune question/réponse. 

De plus, il y a moyen de stimuler plusieurs concepts de base (gros, petit, plein, lourd, piquant, petit) à travers les images et certaines images offrent l’occasion d’une description demandant une phrase à deux proposisions, composée ou complexe, ou encore une phrase simple un peu élaborée.

Et petit conseil pour finir… si comme moi vous avez des petits amis qui prennent tout au sens littéral, évitez de lire la dernière page, qui mentionne que les crocodiles ont des grandes dents pour manger les petites filles qui posent trop de questions!!!  Juste comme ça, pour éviter que l’enfant ait peur de tous les crocodiles dessinés qu’il rencontre!  Je change généralement « manger » pour « grignoter les orteils »  et du coup, ils trouvent ça drôle au lieu d’effrayant.  Bon, il y a peut-être le fait qu’ils ne comprennent pas toujours le verbe « grignoter »… mais c’est une autre histoire!

challenge albums

Fool – Christopher Moore

fool.jpgPrésentation de l’éditeur

Ok… il n’y aura pas de présentation de l’éditeur.  Vu qu’elle est hyper longue, pas traduite et que je suis la reine des paresseuses.  Disons simplement que Fool, c’est King Lear à la Christopher Moore.  Et pas que.  Ça vous va?

 

Commentaire

Je ne sais pas si vous avez lu Christopher Moore.  Si oui, vous devez en ce moment ouvrir de très très grands yeux en vous disant que bon, Shakespeare et Christopher Moore, ça doit faire un drôle de mélange.  Et heu… oui, j’avoue.  Mais il ne faut pas oublier que Willy (nous sommes intimes, Shakespeare et moi) avait tendance à semer dans ces pièces certaines allusions ma foi… assez grivoises.  J’admets que ces dites allusions étaient moins directes que celles de Christopher Moore. Et que bon, aux dernières nouvelles, il n’a jamais été question de « tree shagging » dans Shakespeare mais you never know…  (comme le dit Moore lui même dans la postface)  » it’s been a long time ». 

 

C’est donc l’histoire du Roi Lear que Moore nous raconte ici.  Le roi Lear du point de vue du fou du roi, ici appelé Pocket, celui qui disparaît – à mon souvenir du moins – en plein milieu de la pièce de Shakespeare.   Le roi Lear aime beaucoup son Fou, qui a par contre réussi à se mettre tout le monde à dos en racontant n’importe quoi – vrai ou pas – de façon disons très crue.  Disons-le tout de suite, j’en suis venue à bien aimer Pocket mais il n’est pas toujours agréable et j’ai mis un moment!  Le roi décide donc de séparer son royaume entre ses trois filles (Goneril, Regan et Cordelia) en fonction de ce qu’elles lui diront quand il leur demande à quel point elles l’aiment.  Goneril et Regan racontent alors n’importe quoi (et le roi les croit… dans la pièce, il m’éneeerve à ce moment précis) tandis que Cordelia raconte la vérité.  Résultat; il sépare son royaume en deux et déshérite Cordélia qui épouse le prince de France et qui quitte l’Angleterre.  Pocket n’aime pas du tout cet arrangement et décide de prendre les choses en main. 

 

Alors dans cette histoire, toute l’aventure est orchestrée par le Fou (qui n’est pas idiot) mais qui est souvent confronté à la nature humaine, qui, bizarrement, n’est pas toujours d’accord avec ses machinations.  Faire marcher des hommes semble être un peu plus compliqué que faire parler une marionnette de Fou!  Mais qu’importe!  Pocket veut secourir son apprenti, un grand nigaud appelé Drool (oui oui… Drool. Ce qui veut dire exactement ce que ça veut dire) qui imite parfaitement les voix.  Bien entendu, les événements du Roi Lear sont placés dans une toute autre perspective et il m’a parfois été impossible de ne pas éclater de rire tant c’était tiré par les cheveux. 

 

Christopher Moore, c’est pour moi le roi du grand n’importe quoi.  Ici, le grand n’importe quoi est assez n’importe quoi, mais quand même guidé par le récit original de Shakespeare alors bon, les causes et les mécanismes m’ont fait m’exclamer à voix haute, mais moins les péripéties.  Christopher Moore, c’est aussi beaucoup d’humour.   Mais d’humour en bas de la ceinture.  Donc, ici, beaucoup, beaucoup, beaucoup d’humour en bas de la ceinture.  Et quand il monte un peu, c’est pour s’arrêter au niveau du soutien-gorge.  Inutile de préciser (mais je vais le faire quand même), tout le monde s’envoie n’importe qui et même n’importe quoi.  Vraiment n’importe quoi. 

 

Finalement, j’ai aimé pour Shakespeare et les multiples références au Barde, non seulement au roi Lear mais aussi à MacBeth (il y a trois bizarres de sorcières qui portent des noms de fines herbes) et à Hamlet (because there’s always a bloody ghost), pour ne nommer que les plus évidentes.   Il y a des bouts de pièces un peu partout, des rimes, des mystères, des trahisons… bref, j’ai aimé me retrouver dans l’ambiance.  J’ai aussi pouffé au mélange improbable de langage elizabéthain avec du slang américain ou Londonien ainsi qu’aux anachronismes, à la trallée de dieux et aux grands discours, de même qu’aux références modernes (les « Mericans » sont un peuple disparu qui s’est exterminé et il est question de Mazdas également…).  Sans compter le léger makeover que Christopher Moore fait subir aux personnages!

 

Par contre, quand l’humour se limite aux codpieces et à ce qui va avec, après un moment, on se lasse un peu.  Du moins ça a été mon cas.  L’intérêt s’est ravivié vers la fin mais c’est ma foi un peu redondant à l’occasion.  Et moins décalé que le lézard lubrique, disons.   Peut-être l’auteur avait-il moins de liberté étant donné le thème (quoique…) mais j’aurais aimé que ça aille plus loin dans le décalé et le « n’importe quoi », justement.  Alors on compense par du langage « fleuri » et du c** sous toutes ses formes.  Donc, pour ceux dont les yeux auraient des tendances chastes, s’abstenir.  Pocket est vulgaire et assumé, en plus! 

Blackpool – Série BBC – 2005

 

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Depuis ma récente – et épique – acquisition d’un lecteur de DVD zone 2, miss Fashion a été inspirée en m’offrant du David (je sens que certaines qui n’ont pas compris vont dire « David quiiii? »  ou « le rat?? » dans les comms).  Parce qu’on a jamais trop de David.  Et que David est doudou par définitition!

 

C’est donc par un beau dimanche que Yueyin et moi avons fait une écoute commune, à un blackpool-dt.jpg océan de distanceen direct sur FB, de Blackpool, minisérie british et musicale se déroulant dans une station balnéaire que j’ai eu la « chance » de visiter lors de mon périple Anglais (j’en ris encore…  sérieux.  C’est Atlantic City version anglaise!  Pas très dépaysant pour moi!).  Ce fut un délire – public – et un concert de soupirs et de couinements dans mon cas.  Parce que David me fait perdre mes moyens, c’est bien connu!

 

Blackpool, c’est l’histoire de Ripley blackpool-3.jpgHolden (David Morrissey), qui tient un établissement d’amusements familiaux à Blackpool.  Et Ripley Holden a des idées de grandeur; un hôtel casino, ni plus, ni moins.  Holden, avec ses favoris à la Elvis et ses acoutrements kitsch, c’est le bling bling, le paraître à tout prix.  Il a donc une femme parfaite (mais ma foi très heu… beige), une fille parfaite, un fils parfait. En apparences, bien sûr.  Parce que bon, chez les Holden, ce n’est pas joyeux joyeux tous les jours.  Ce n’est pas un ange, notre homme. 

 

black-pool.jpgLes grands projets de ce monsieur seront légèrement perturbés par l’apparition inopinée d’un cadavre dans le centre d’amusement.  Et l’apparition du cadavre mène à l’apparition d’un inspecteur de police, Carlisle (Daviiiiiiiiid!! Avec un petit accent Scottish soooo sexy!!!), bien décidé à découvrir le fin fond de l’histoire. 

 

Mon verdict?  J’ai adoré.  Et pas juste pour David Tennant, voyons… pfffff… vous me prenez pour qui???

 

Parce que franchement, si j’ai soupiré commeblackpool-2.jpg une ado de 14 ans, je dois quand même avouer que David Morrissey (si certains se disent qu’ils l’ont déjà vu quelque part, c’était celui qui jouait le « Docteur » dans « The new Doctor », le premier épisode des Specials) vole souvent la vedette avec une présence et un charisme incroyable, qui nous font – presque – oublier son look et ses manières.  Je veux tout voir ce qu’il a fait d’autre, maintenant, c’est malin!!

 

blackpool_headonhand.jpgJe pense que l’aspect que j’ai le plus apprécié dans cette série, c’est l’absence de manichéisme, les personnages qui ne sont pas tout blancs ou tout noirs mais souvent gris (parfois plus pâles, parfois plus foncés) et dont divers aspects de leur personnalité sont révélés au long des épisodes.  Si au départ, on pourrait croire au bon (l’inspecteur) qui veut attraper un crosseur de première, désagréable et volage en plus (Holden),  on réalise vite que ce n’est pas le cas et on a le goût de botter le derrière aux deux personnages à certains moments de l’histoire.  Mais bon, je ne veux pas tout dire!

 

Ajoutez à ça un humour omniprésent;blackpool-creme.jpg certains dialogues, à brûle-pourpoint, sont hilarants (Holden et ses locataires… myyyyyy god!!!) et les échanges pince-sans-rire ont fait mon bonheur.  Incorporez également des chansons avec des chorégraphies improbables et les voix plus ou moins jolies des acteurs par-dessus la trame sonore et donnez à Carlisle de bien bonnes choses à manger… et vous aurez le topo!!  Les passages chantés sont jubilatoires, vraiment!  On ose, on déconne… et ça donne 6h de télé ingurgitées dans la journée, avec un sourire constant!!!

 

blackpool--dr.jpg

Prémonitoire???

 

blackpool-scary.jpgHeu… un seul mot pour ça… scary??

 

Allez, juste pour vous!!

 

 

 

Une autre???

 

 

Un p’tit dernier!!

 

 

 

 

J’adooooooore!!! 

 

Scarlett Fever – Maureen Johnson

scarlett-fever.jpgPrésentation de l’éditeur

SPOILERS SUR LE TOME 1

« Confrontée aux problèmes financiers de sa famille, Scarlett Martin est assistante/servante pour une nouvelle agente d’artistes, la professionnelle et excentrique Mrs. Amy Amberson.  Scarlett doit donc être au service d’une star de Broadway (de son âge!), traiter avec un portier territorial et promener un tout petit chien qui a des problèmes d’insécurité – le tout en commençant son année scolaire dans l’un des établissement les plus rigoureux de New-York.

 

Pour ne rien arranger, le cerveau de Scarlett est embrumé de pensées à propos d’Eric, son ex-genre-de-petit-ami.  Elle aurant des milliers de choses à lui dire, si seulement il appelait.  Et il y a son nouveau partenaire de laboratoire, l’impossible Max, en croisade pour détruire tout ce qui lui restait de bon sens. 

 

Et au même moment, son grand frère Spencer est devenu le méchant de la télé le plus controversé de New York; sa soeur aîné très resonsable Lola semble perdre les pédales et, le plus inquiétant, sa petite soeur Marlene, semble subitement devenue… gentille. »

 

Commentaire

J’ai lu Suite Scarlett il y a un moment et j’avais été moyennement convaincue.  Mais comme j’avais aimé l’humour et qu’il y avait une suite de disponible alors… j’ai craqué.  Je sais, c’est mal.  Mais dans le cas présent, je ne m’en mords pas vraiment les doigts.

 

Ce livre s’ouvre peu après la fin de Suite Scarlett où notre demoiselle a eu le coeur brisé par Eric, acteur et ami de Spencer, son frère aîné.  L’école recommence, elle est encore l’esclave de Mrs. Amberson, qui a ouvert sa propre agence d’artistes. Elle a déménagé dans un super bloc appartement chic où rien n’est sur le mode auto-destruction, gardé par un portier qui prend ma foi son travail très au sérieux.  Et Mrs. Amberson a l’idée d’avoir une jeune actrice de comédies musicales de 15 ans, Chelsea, pour cliente.  Bien entendu, Scarlett se retrouve malgré elle à devoir être très gentille avec Chelsea et sa mère, une carreer-freak, et même à devoir espionner son frère Max, qui va à son école. 

 

Encore une fois, c’est toute la famille Martin qui est à l’honneur et Scarlett est au centre de ses histoires d’adolescente mais pas au centre des intrigues principales.  Ce sont plutôt Spencer, qui devient une vedette de la télé et Lola, qui réserve une drôle de surprise à sa famille, qui vivent de gros bouleversements. Et si Scarlett n’est pas le personnage le plus réussi de la série, elle est quand même moins passive que dans le premier volume.  Elle se cherche encore et ne sait pas du tout où elle s’en va.  Mais elle n’est pas la seule, à 15 ans.  

 

Le point fort de ce roman réside selon moi dans l’humour de l’auteure et dans les dialogues parfois sarcastiques, souvent très drôles entre les différents personnages, principalement Scarlett et Spencer, qui reste mon personnage préféré.  J’ai souvent souri à leurs répliques et j’ai ressenti la complicité entre les membres de cette famille même si tout n’est pas toujours rose.  Mrs. Amberson est toujours aussi drôle et le chien-rat que l’on qualifierait ici de « pissou » au propre comme au figuré m’a bien amusée.  Certaines scènes sont drôlatiques et l’une d’entre elles, vers la fin du livre, m’a fait éclater de rire. 

 

Nous sommes encore une fois dans le monde du théâtre de Broadway mais aussi dans celui des séries télévisées où les fans deviennent facilement hystériques, mêlant réalité et fiction (quoi, j’entends un rire dans la salle?  Qui ose?  Le Docteur, lui, il est réel, et il est à moi.  Bon. Fin de la parenthèse pas rapport).  Les amours de Scarlett évoluent et on voit se dessiner le début d’un triangle amoureux.  Et oui, il y a une histoire de partenaires de bio.  Encore.  Sauf que bon, il semble que les expériences de bio rapprochent les coeurs esseulés dans les romans pour ados!

 

La fin appelle une suite, qui sortira je ne sais trop quand.  Mais il faut une suite parce que bon, les arcs principaux ne sont pas du tout résolus et tout reste en suspens à la fin de ce tome.  Pas d’ennui cette fois, aucun mal à entrer dans l’histoire car on entre plus rapidement dans le vif du sujet et j’étais déjà attachée aux personnages.  J’ai nettement préféré au premier tome, malgré une intrigue qui ne noue pas tous les fils et qui est moins spectaculaire que dans le premier.  Un agréable moment de lecture, frais et léger.  Une soirée et demi et c’était avalé!