J’ai été taguée par Syl , Sabbio et Niki et comme, pour une fois, je voudrais bien honorer le tag et ne pas l’oublier comme les 30 derniers que j’ai reçus, je le fais tout de suite!
En fait, c’est simple. On a 15 minutes pour nommer les 15 premiers auteurs/poètes qui nous passent pas la tête parmi qui nous ont influchés et qu’on gardera dans notre coeur. Bon, il faut aussi taguer 15 personnes mais ça, je vais passer mon tour, à moins que les coupines veulent prendre le relais! :))
Ma liste donc. Les 15 premiers qui m’ont passé par la tête!
With explications, parce qu’un billet court, précis et concis, ciselé, c’est pas vraiment mon genre hein!
1. Charles Dickens
Parce qu’ouvrir un Dickens, c’est découvrir un univers foisonnant, plein de personnages qui bougent, qui s’apostrophent, qui existent, quoi, dans une Angleterre du 19e parfois très noire mais où il y a toujours de bonnes âmes. Dickens fait vivre ses romans et je les aime d’amour, malgré les digressions et le côté parfois manichéen. Chaque parenthèse qu’il ouvre est un régal pour moi. Et cet humour, cet humour! J’adore ses peintures sarastiques de la société et ses dialogues invraisemblables. (« No wings », hein, Cuné! J’ai dû rire pendant un bon 3 minutes!)
Sur le blog:
Dickens Charles – Un chant de Noël
Dickens Charles – Un conte de deux villes
Dickens Charles – Bleak House
Dickens Charles – Le mystère d’Edwin Drood
Dickens Charles – David Copperfield
Dickens Charles – L’ami commun
Avec Dickens à l’intérieur…
Murail Marie-Aude – Charles Dickens
Ohl Jean-Pierre – Monsieur Dick ou le dixième livre
Simmons Dan – Drood
Papineau Lucie/Poulin Stéphanie – Un chant de Noël (adapt. de Dickens)
2. Tolstoï
Pour la Russie… en fait, c’est celui qui me passe par la tête parce que j’ai lu et adoré Guerre et Paix cette année et qu’ado, Anna Karénine m’avait transportée. Mais j’aurais aussi pu écrire Pasternak parce que c’est grâce à lui que je me suis découvert une fascination pour ce pays, où je ne désespère pas d’aller un jour!
Sur le blog:
Tolstoï Léon – Guerre et Paix (à venir le 31 décembre… je finis bien l’année!)
3. Margaret Mitchell
Mon premier grand, vrai et total coup de coeur littéraire pour Autant en emporte le vent, alors que j’avais 13 ans. Ce roman, je le connais par coeur, je peux presque le réciter et je pense que j’aurais pu passer passer un examen de niveau expert sur tous les détails du livre. J’ai voulu visiter Atlanta, j’ai été fascinée par la guerre de Sécession et ce doit être la période que je connais le mieux dans l’histoire des États-Unis. Rhett était l’Homme et j’aurais voulu secouer Scarlett, tout en l’admirant un peu, quand même parce que bon, quelle femme! Encore aujourd’hui, je peux visualiser pratiquement tout le roman et ça a été bien réel pour moi. N’importe qui m’ayant connue ado se rappelle cet épisode, impossible de faire autrement!! Impossible pour Mitchell de ne pas faire partie de la liste.
Sur le blog – billet très poche d’ailleurs écrit après avoir relu le livre en diagonale, dans une bien mauvaise passe:
Mitchell Margaret – Autant en emporte le vent
À propos du film:
Cameron Judy et Christman Paul – Autant en emporte le vent – la fabuleuse aventure d’un film
Flamini Roland – Le fabuleux tournage d’Autant en emporte le vent
4. Jane Austen
Ai-je vraiment besoin d’expliquer? Oui? Alors je le fais: Mr Darcy, Captain Wentworth… je continue??? Naaaaa, en fait, je déconne un peu. J’aime Austen pour ses univers qui reussissent à saisir les travers d’une époque et d’une couche de la société tout en restant typiquement féminins et un peu « hors du temps ». J’aime cette époque de héros romantiques et d’amour plein de mots, de sous-entendus, toujours courtois. J’aime aussi ses portraits de personnages, surtout ceux qui sont complètement ridicules (Mrs Bennet, Lady Catherine, Mr. Elliott, pour ne nommer que ceux-là) et son oeil moqueur. Austen et Dickens, bien que très différents, ont été l’élément déclencheur de mon amour de l’Angleterre, amour qui n’est disons heu… pas tellement encouragé ici!
Sur le blog:
Austen Jane – Emma
Austen Jane – Lady Susan
Austen Jane – Pride and prejudice (Orgueil et préjugés)
Austen Jane – Mansfield Park
Austen Jane – Persuasion
Austen Jane – Northanger Abbey
Inspirés d’Austen
Aidan Pamela – Fitzwilliam Darcy, gentleman – 1
Aidan Pamela – Fitzwilliam Darcy, gentleman – 2
Aidan Pamela – Fitzwilliam Darcy, gentleman – 3
Altman Marsha – The Darcys and the Bingleys
Birtwistle Sue et Conklin Susie – The making of Pride and Prejudice
Campbell Webster Emma – Jane Austen et moi
Fowler Karen Joy – Le club Jane Austen
Grange Amanda – Mr Darcy’s diary
Grange Amanda – Captain Wentworth’s diary
Grange Amanda – Mr. Knightley’s diary
Hale Shannon – Austenland
Nathan Melissa – Pride, Prejudice, and Jasmin Field
Potter Alexandra – Me and Mr. Darcy
Street Mary – The confession of Fitzwilliam Darcy (bientôt!)
5. Stefan Zweig
Zweig est venu plus tard que les autres auteurs cités ici… ça ne fait que quelques années… mais notre histoire est passionnée! C’est en effet le premier auteur qui réussit à me faire aimer, réellement aimer, les nouvelles. Sa plume m’emporte dans un tourbillon à chaque fois. Je ne sais jamais où elle va m’emmener, je ne sais jamais si j’en sortirai apaisée ou déstabilisée mais à chaque fois, ça me fait quelque chose, je suis transportée. Ich liebe Zweig.
Sur le blog:
Zweig Stefan – Amok / Lettre d’une inconnue
Zweig Stefan – Le joueur d’échecs
Zweig Stefan – Vingt-quatre heures dans la vie d’une femme
Zweig Stefan – Le voyage dans le passé
Zweig Stefan – Le monde d’hier
Zweig Stefan – Clarissa
Zweig Stefan – Marie-Antoinette
Zweig Stefan – Un soupçon légitime
Zweig Stefan – La confusion des sentiments
Zweig Stefan – Dickens
Zweig Stefan – Brûlant secret
6. Alexandre Dumas
Aaaaah, Alexandre Dumas, les romans de capes et d’épée, les grandes fresques, les histoires de vengeances terribles. Si j’ai eu besoin de deux lectures pour apprécier Les trois mousquetaires (une sombre histoire d’enfant… j’ai lu la première fois à 9 ans et j’étais déçue que ce ne soit pas des chiens et des chats, comme l’adaptation télé…), Le comte de Monte-Cristo a été une révélation et Edmond Dantès a été un autre de mes – nombreux – crush littéraires. L’avantage, avec Dumas, c’est qu’il m’en reste des taaaaas à lire!
Sur le blog:
Dumas Alexandre – Pauline
Dumas Alexandre – Le comte de Monte Cristo
7. Pat Conroy
J’avais 13 ans, j’étais pure et naïve, et j’ai lu ce livre, un véritable coup de poing, un véritable coup de coeur, pour la famille Wingo, leurs secrets, leurs combats. Ils ont été vivants pour moi, cet univers au bord de l’eau existait réellement. C’est d’ailleurs en raison de ce livre que je suis fascinée – dans mes lectures – par le thème de la folie et que je souhaite toujours l’explorer davantage.
Sur le blog: (billet très poche, comme le sont la plupart de mes billets sur mes lectures de jeunesse)
Conroy Pat – Le prince des marées
8. Stevenson
Stevenson, ça a été longtemps pour moi L’île au trésor et aussi « Kidnapped! » que j’ai relu récemment. J’en ai dessiné, des cartes, à la suite de ces lectures. Bizarrement, les méchants de Stevenson m’ont toujours intéressée autant que les gentils et Long John Silver était un pirate qui me fascinait étant petite fille. Avec Stevenson, je me sentais un peu moins « fille », une véritable aventurière; si eux avaient réussi à s’en sortir, pourquoi pas moi. Ces livres ont été dans les premiers « chapter books » que j’ai lus et restent chers à mon coeur. Bon, je pensais que l’Écosse, c’était comme « Les cosses » (comme dans « cosses de petits pois) mais c’est un sombre détail, hein! C’est lorsque j’ai lu Le maître de Ballantrae que la passion
s’est à nouveau déchaînée et qu’il est entré dans mon panthéon « pour vrai ». Quel coup de coeur! Magistral.
Sur le blog:
Stevenson Robert Louis – Le maître de Ballantrae
Stevenson Robert Louis – Enlevé!
Leclere Thomas (adapté de Stevenson) – L’île au trésor
9. Shakespeare
J’ai besoin d’expliquer?? Parce que Hamlet, parce que les sorcières de Macbeth, parce que les fées du songe d’une nuit d’été, parce que le fou dans King Lear… Mais surtout, surtout, parce que cette langue magnifique, cette langue qui se fait musique, qui évolue et qui évoque, même quand on ne comprend pas tout. Parce que l’humour distillé un peu partout(pas toujours en haut de la ceinture), les double-sens, les expressions qu’on utilise tous les jours et qu’on retrouve, comme ça, au détour d’une phrase. Parce que l’époque élizabéthaine, parce que la légende du Globe, parce que les mystères… Parce que Shakespeare, quoi!
Sur le blog:
Shakespeare William – Le songe d’une nuit d’été
Shakespeare William – Hamlet
Shakespeare William – Richard III
Shakespeare William – Comme il vous plaira
Inspirés de Will…
Winfield Jess – My name is Will – a novel of sex, drugs and Shakespeare
Moore Christopher – Fool
10. Émile Nelligan
À 14 ans, j’ai été amoureuse d’un poète québécois décédé depuis environ 50 ans. Décédé dans un asile psychiatrique, placé par son père (anglais) qui ne voulait pas d’un fils poète et génial qui dépassait les bornes, et qui était disons… bizarre. Très, très bizarre. Diagnostiqué schizophène, il a pourtant écrit des choses qui ont bouleversé l’adolescente que j’étais. Vous ne pouvez pas savoir le nombre de conversations sans issue que j’ai eues à hurler aux masses que « Nelligan n’était pas fou »!!!
11. Charlotte Brontë/Emily Brontë
Bon, je les mets ensemble parce que pour moi, elles vont ensemble, même si elles sont terriblement différentes. J’ai lu les deux romans à la même époque. Bon, ok, dans la même semaine. Et j’ai ma foi terriblement apprécié le contraste entre les deux univers, l’un complètement déchaîné (et tellement, tellement « adolescent » dans son traitement), plein de haine et de gens qui s’aiment mal et l’autre plus sage en apparence, mais avec des secrets et un amour qui semble impossible, mais qui sera plus fort que tout. J’ai de ces deux romans des images très claires, des sensations précises… Bref, ils m’ont passionnée quand j’étais ado. (même si chuuuuuut, faut pas le dire fort mais pendant des années, j’ai fait un joyeux mélange entre Rébecca de Daphné du Maurier et Jane Eyre… résultat pour le moins improbable. J’en rougis, maintenant!)
Sur le blog:
Brontë Charlotte – Jane Eyre
Brontë Emily – Wuthering heights (Les hauts de Hurle-Vent)
Inspirés des soeurs Brontë
Yann/Edith – Les hauts de Hurlevent 1 (d’après Emily Brontë)
Yann/Edith – Les hauts de Hurlevent 2 (d’après Emily Brontë)
Fforde Jasper – L’affaire Jane Eyre (un peu quand même!)
12. Agatha Christie
Encore un souvenir d’ado. Bizarrement, les livres qui ont une grande place dans mon coeur, ce sont souvent mes livres d’ados, probablement que j’étais plus facilement influençable à cette époque (hooon, c’est une belle vérité de la Palice que je vous assène là! J’ai – presque – honte). Les Agatha Christie, ce sont les seuls livres ou presque qui m’intéressaient dans la bibliothèque « des secondaire 1-2 » à laquelle j’avais accès à ce moment-là. Résultat, j’ai dû tous les lire – à part un, qui était diasparu – et je dis que c’est SAAAA faute si maintenant, je trouve toujours tous les coupables à tous les romans policiers. J’ai trop eu un bon prof, même si je n’ai pas aussi bien appris ma leçon que Yueyin – qui peut associer tous les personnage d’Agatha Christie au bon roman.. no comment. Moment nostalgie et souvenirs: la bibliothécaire qui me disait que j’aimais un peu trop les crimes et que je devrais lire des trucs plus doux, et moi qui me damnait à lui expliquer que c’était le petit côté « classique » qui me plaisait tant. Je redécouvre Dame Agatha (c’est la faute au Docteur, d’ailleurs, cette redécouverte) et j’aime encore ces atmosphères surranées, charmantes, malgré les crimes et les meurtriers en cavale.
Sur le blog:
Christie Agatha – L’homme au complet marron
Je sais… c’est pas représentatif!!!
13. Michel Tremblay
C’est avec Michel Tremblay que j’ai découvert le plaisir incroyable que j’ai à lire du théâtre « qui ne rime pas ». Et ne serait-ce que pour ça, il m’est tout de suite venu à l’esprit dans ces 15 au
teurs. Michel Tremblay, c’est une langue populaire, pas nécessairement ma langue populaire à moi, mais ce sont aussi des histoires touchantes vécues souvent par des gens ordinaires. On y voit souvent l’envers du décor, il n’a pas peur des tabous quels qu’il soit. Je pense que le théâtre de Tremblay a contribué à m’ouvrir l’esprit et à m’apprendre à ne pas juger même si je ne comprends pas toujours. Assez jeune, en plus. Et j’ose espérer que ça paraît encore un peu.
Sur le blog:
Tremblay Michel – Bonjour, là, bonjour
Tremblay Michel – La grosse femme d’à côté est enceinte
Tremblay Michel – Nelligan (livret d’opéra)
Tremblay Michel – La maison suspendue
Tremblay Michel – Les héros de mon enfance
14. J.R.R. Tolkien
Je n’avais jamais lu de fantasy avant Tolkien. Je me rappellerai toujours de cette impression bizarre, au début du livre, avec les Hobbits. Je croyais pénétrer dans un antichambre un peu poussiéreux, où plein de bestioles bizarres habitaient… sauf que quand la quête a commencé, ça a été une révélation! Comme une porte qu’on ouvre sur des paysages fantastiques et dangereux. J’ai mis le pied dedans et j’ai été convaincue. Depuis, ces mondes m’ont fait rêver et restent pour moi une référence. Tolkien fait partie de ma culture, comme qui dirait!
15. Lucy Maud Montgomery
Ca, c’est mon enfance. C’est Anne et Gilbert (souuuuuupir), ce sont les pignons verts, Matthew et Marilla, c’est Diana, les chats de porcelaine, l’étang aux miroirs, même Mme Lynde. Mais c’est aussi Rilla, Jem, Walter et Kenneth Ford, au cours de ce tome 8 qui m’a fait tellement, tellement pleurer! Sans oublier Emily, Ilse, Perry et Teddy, la Nouvelle Lune, les poèmes et Véga de la Lyre. C’est plein de bons sentiments, c’est doudou… de merveilleux souvenirs. Ce sont aussi les premiers « vrais » livres que j’ai lus en anglais, je crois. Ne serait-ce que pour ça, ça vaut la peine d’être mentionné. Et aussi parce que je me suis prise pour Anne pendant un bon bout de temps… et parce que vraiment, j’étais morte d’angoisse à l’idée de savoir si Anne et Gilbert allaient finir ensemble… c’était bon, la naïveté littéraire!!
Sur le blog:
Montgomery Lucy Maud – Anne… (série de 8 volumes)
Montgomery Lucy Maud – Émilie de la Nouvelle Lune I
Montgomery Lucy Maud – Émilie de la Nouvelle Lune II
Montgomery Lucy Maud – Émilie de la Nouvelle Lune III
Et voilà, j’ai fini. J’avais dit que je savais pas faire court, hein!! J’avais le goût de faire des déclarations d’amour, en ce lundi! Mais je le JURE, j’ai écrit la liste en quoi… 22 secondes. Je réalise que j’en ai oublié, mais elle aurait pu être longue, cette liste! Et je voulais mettre une couverture pour chaque auteur mais je réalise que je suis hyper paresseuse… tout moi, quoi!
Qui veut suivre? Juste la liste, pas obligé de radoter comme moi. Suis une vieille radoteuse finie, c’est connu!
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