Bladelor a décidé de continuer son swap au long cours cette année (bon, certaines d’entre nous l’ont un peu suppliée, avouons-le) et c’est avec l’enthousiasme qui nous caractérise que ma binômette Fashion et moi-même avons signé pour une seconde année. En effet, après nos série, les preux chevaliers, les réécritures et les doudous de l’an dernier, nous avions bizarrement encore des idées pour nous faire rire et couiner, toujours en conservant nos lignes directrices: la capillotractation et le grand n’importe quoi.
Le thème, cette fois? « Images ».
Comment ça, c’est large comme thème? Sérieux? Ce n’était pas voulu ainsi hein. Jamais on aurait osé faire un truc pareil! C’est donc échevelée et au retour de 3h de flamenco que j’ai ouvert l’énorme – et très très lourd – colis qui m’attendans dans ma boîte. Ou plutôt dans mon entrée. Mon entrée de maison est ma mailbox, voilà, c’est révélé. On a un arrangement spécial, mon facteur et moi. Donc, grosse boîte. Que j’ai pu ouvrir en direct devant certaines copines (je n’en reviens pas encore de la magie du net), qui ont pu constater que oui, c’est vrai, je crie et je bats des mains quand j’ouvre un swap. Et j’en perds mon latin. Mon français et mon anglais aussi hein. Mais c’est probablement mon latin qui part en premier 😉
Vous ne le voyez pas comme ça, mais tous les paquets sont emballés avec du papier aux images (oui oui oui dans le thème jusqu’au bout des ongles) aux accents modernes et heu… carréistes. Le tout assorti à la couleur de la boîte du colissimo. C’est que l’intérêt est dans les détails. Et elle, au moins, elle n’a pas oublié la carte hein. Bon, celles qui m’ont vue – tenter de – la déchiffrer ont pu constater ce dont plusieurs se doutaient depuis longtemps à lire mes billets: je ne sais pas lire. Ceci explique cela, direz-vous. Et comme je déballais en direct, je n’ai pas pensé à prendre des photos des trucs étalés partout. Silly me.
Dans le paquet, il y avait, tenez-vous bien… des livres! Je sais, vous ne vous y attendiez pas du tout hein. Images, livres… ça n’allait pas super bien ensemble. Mais mon inventive binômette a habilement combiné les deux, rien de moins. Je lui voue d’ailleurs une admiration sans borne pour sa créativité. (Et oui, je déconne, au cas où on me prendrait encore au sérieux. Je voue une admiration sans bornes à Fashion, mais pour ses sacs, ses boucles d’oreilles (qu’elle cache « in her box à bijoux) et ses chaussures, voilà!)
J’ai donc trouvé
– Buffy the vampire Slayer, saison 8, volume 1
Alors voyez-vous, probablement que Fabienne lit dans mes pensées (et probablement dans mon blog et dans mon facebook aussi. Limite ses emails) pour avoir deviné que j’étais retombée tête première dans Buffy ces derniers mois. Un devin, je vous dis. Il sera lu bientôt, of course. Et non, je n’embarque pas tout de suite sur celui dont il ne faut pas prononcer le nom (nom qui commence pas S, qui a 5 lettres dont trois consonnes, l’une d’entre elles valant beaucoup de points au Scrabble) (non je n’ai rien bu)… mais ça viendra plus tard. Don’t worry. Et bon, penser à ce personnage me donne plein d’images mentales, que je ne révèlerai pas ici. Over dans le thème, donc.
– Le fantôme de l’opéra – Christophe Gauthier
Adaptation BD de Gaston Leroux, bien entendu. Il y a tout plein d’images dedans et pour ceux qui ne le savent pas, le Fantôme fait partie de mon histoire personnelle. Ado, je vouais une passion folle à cette histoire. Lors de mon premier voyage à Paris, mon seul « must » était l’opéra. Je rêvais de me faufiler la première loge numéro 5 pour cogner sur les colonnes et voir si elle était creuse. Ou encore de trouver une porte ouverte qui m’emmènerait jusque dans les sous-sol… Bref, j’ai super hâte de la lire!
– Lover Eternal et Dark Lover – J. R. Ward
Encore en plein dans le thème hein. Parce que si on regarde bien, avec une certaine lumière et un certain angle, il y a PRESQUE une image sur la couverture. Je dis bien presque. Cécile a déjà hâte que je le lise, pour pouvoir couiner en choeur sur Kholer (ne t’étouffe pas, Cess!). Je vais peut-être aussi avoir le goût de travailler le cuir après ces romans. Paraît que c’est un effet secondaire!
Beyond the Highland mist – Karen Marie Moning
Oui, oui, elle qui a écrit Fever, série qui m’a fait vivre en apnée pendant une semaine. Avec comme super image un homme torse nu avec le kilt en l’air. Je ne niaise même pas. Ici, on fait ressortir le fait que le tartan, c’est en fait un genre d’image. Et paraît que ce qu’il y a sous le kilt vaudrait bien la peine d’être immortalisé… mais bon, je dis ça comme ça hein, je n’ai pas encore lu.
Les à côtés maintenant. Comme j’avais un problème énoooorme – que je vous expose dans quelques petites lignes – Fashion a pris les choses en main et l’a résolu en un tour de main. Voyez-vous, j’aime les sacs et les sacs à main. D’amour, même. Sauf que je suis disons… un peu – si peu – bordélique. Et que changer de sac tous les jours, c’est juste impossible car c’est OFFICIEL qu’il va me manquer soit mes sous, soit mes lunettes, soit mes clés, soit un autre truc tout aussi vital (et non je ne traîne aucun maquillage dans mes sacs. Faites fondre un rouge à lèvres une fois au milieu des factures, des sous et des documents officiels et ça va vous passer à vous aussi. Ya aussi le fait que je ne me maquille pas. Mais c’est une autre histoire).
Fashion a donc réfléchi longuement et m’a envoyé THE solution….
– Deux pochettes très girly et sooooo me!
Le but du truc, c’est de placer toutes les cartes et les sous dans l’une, tous les essentiels dans l’autre… et au lieu de vider la sacoche par terre pour tout récupérer quand on veut changer de sac, je n’aurai qu’à transférer les pochettes. Vraiment, c’est un génie, cette fille! Et elles me vont tout à fait en plus… parce que l’une d’entre elles me décrit comme étant « sage comme une image » (ce qui est le cas. Je suis devenue sage et raisonnable et c’est à l’insu de mon plein gré que ma pile a atteint le sommet d
e 398 récemment) et que l’autre clame haut et fort que je suis (et je cite) : « élégante (Converse et jupes, it’s the new black, je vous le jure), délicate, raffinée, exquise et so funny« . C’est tout moi!
– Un bonhommes-à-clés
Un genre de bonhomme aimanté pour coller sur le frigo et ainsi éviter de chercher ses clés pendant 20 minutes chaque matin. Je sens qu’il va déménager au bureau et habiter sur mon classeur, celui-là… Et bon, quand je l’ai vu, sachant qu’il venait de Fashion, j’ai cru l’espace d’un instant que ce n’était pas son bras qui allait tenir les clés… j’ai limite eu peur!
– Un étui à lunettes soooo british
Parce que je ne perds pas que mes clés hein. Avec un sandwich au concombre dessus. Limite qu’on pense que Mr. Darcy va en sortir. Hiiiiiii Fashion, on va se voir bientôt à Looooondres!
– Un super carnet…
… qui confirme qu’à mon niveau (celui du magasinage), moi aussi je sauve l’humanité en maintenant l’économie en place. Voilà!
– Des sachets à thé royaux.
Oui, oui, vous avez bien lu! Ok, ce ne sont pas des sachets déjà utilisés par la famille royale, mais je vais maintenant pouvoir boire un thé en admirant le prince William prendre un bain dans ma tasse. La reine aussi si je le veux. Mais bon, ça le fait moins hein. J’ai ri pendant 10 minutes. De bon coeur. Les copines peuvent le confirmer!
– Un badge trop trop génial
Mes premiers cris du déballage. Il m’attendait comme ça, piqué sur la carte, l’air de rien. Et dessus?
1. Out
2. For
3. A
4. Walk
5. Bitch
Spiiiiiiiiikey! Je l’aime déjà d’amour et il est bien installé sur mon slat « drapeau d’Angleterre » acheté avec la même Fashion… à Lisbonne. Non, faut pas chercher à comprendre.
Ce qui a suscité le plus de couinements…
Un super mug « Buffy » orné de citations toutes plus drôles, ironiques et intelligentes les unes que les autres. Provenant de MON Spike, bien entendu. J’étais hystérique. Et je ne prends plus que cette tasse depuis. Des phrases aussi inoubliables que « Good-bye, Picadilly. Farewell, Leicester-bloody-Square » ou encore « I don’t wanna be this good-looking and athletic. We all have crosses to bear ». Une autre? « And I’m just supposed to help you out of the evilness of my heart ». J’aime Spike. Et j’ai d’ailleurs des pages et des pages de Spike-words. Un jour, je ferai un billet. Un jeudi, genre. Je sais, vous ne pourrez jamais attendre jusque là!
Et là, vous vous dites… mais ce sont des mots! Sauf que bon, il y a des métaphores là-dedans, quand on cherche bien. D’où les images. En plein dans le thème. CQFD!
Et pour que j’évite totalement le régime…
– Deux tablettes de chocolat pâtes d’amandes (dont un côte d’Or… limite orgasmique)
– Une tablette de chocolat « Choc-O-Tiz » (chocolats aux smarties) sans colorants artificiels. Étant donné que les smarties sont rouge pétant, jaune serin, rose flash et vert lime, je trouve ça quand même louche comme truc. Surtout que j’ai souvenir d’un roman où on parlait de la méthode de fabrication de la teinture bleue… je ne me rappelle plus les détails mais ça me fait un peu peur, en fait…
– Une boîte de Larmes d’Edelweiss avec du vrai alcool dedans. Elle veut me corrompre, rien de moins!
– Un assortiment de chocolats suisse « pour fille raisonnable ». Genre qu’on peut n’en prendre qu’un seul. Et donc, ensuite, ne pas se sentir obligée de courir 10 km. Bien entendu, faut que « un » reste « un ». C’est le défi. Mais comme je suis paresseuse, je risque de me fatiguer à développer chacun d’entre eux. Donc, merci Fashion, de contribuer à mon régime!
N’ai-je pas été gâtée?
Je suis bien entendu ravie. J’aime, j’aime, j’aime. (Oui, Faceb**k) déteint sur moi. Je suis very influençable. Un immense merci à Fashion pour ce colis de folie, rempli de mes lubies et de mes trips habituels. Tu es une swappeuse gé-ni-a-le! J’aime tout, tout, tout. (Je parle par trois, aujourd’hui.) Merci, merci, merci!
Sans oublier un gros merci à Bladelor pour l’organisation.
Et une dernière petite photo… qui ne faisait pas vraiment partie du swap mais qui est arrivé avec (par un chemin que j’expliquerai brièvement… oui, oui, je sais être brève). En fait, c’est une copie d’un truc qui fait partie du swap de Fashion. Une idée folle, issue d’une discussion FB impliquant la dite Fashion et une certaine Caro[line], qui manque décidément de ce bon goût en matière d’hommes qui nous caractérise, Fash et moi. Ce que vous ne pouvez pas tous savoir c’est que le « Rat » est devenu un running gag parmi nous. Et que comme je suis bonne joueuse (et toujours prête à rire de moi-même), j’ai harcelé Mr. Kiki – qui peut tout dessiner – pour qu’il me concocte un super mug, afin que je puisse l’offrir pour le swap. Et aussi à Caro parce que sans elle, je n’aurais jamais eu cette idée, quand même hein!
Et voilà le résultat:
Donc… Fashion, Caro[line], Yueyin et moi-mêmes sommes maintenant membres de la « Confrérie de la boîte bleue… with Rat »! Avec la super catchy phrase : « Sexy like a rat in a blue box ». Qui ne fait bien entendu rire que nous! Je vous ai dit merci, Monsieur Kiki? Alors voilà un second merci et en public, en plus! Ce n’est pas tout le monde qui aurait accepté de dessiner mes idées folles… avec enthousiasme, en plus! ;))
Encore une fois merci – trois – mille fois à Fashion pour ce swap toujours aussi drôle, décalé et réussi. Dis, si on veut être encore moins vagues et dans le grand n’importe quoi, on pourrait prendre « Mots » comme prochain thème. Ou, soyons folles, « Couvertures » 😉