Les copines Cess et Fashion m’ont taguée. Kikine a insisté! Je les remercie. Parce que je suis obéissante, moi! Ça faisait longtemps hein, que je ne m’étais pas lancée dans un tag. En fait, j’ai hésité à faire celui-ci parce que j’ai déjà révélé des tas de choses sur moi (je suis une terrible bavarde… ce qui fait que je parle, je parle, je parle (ok, je parle par écrit mais bon, on va dire que ça veut dire la même chose dans le cas présent)… et que finalement, je raconte des tas de trucs qui n’intéressent que moi!) et que j’ai une peur bleue de radoter. Je ne vais pas encore vous parler de ma pile, de ma démarche sautillante, de ma mémoire d’éléphant pour les trucs inutiles comme les paroles de chansons, les numéros de plaques de voitures ou les url, de ma façon de taper des mains quand je suis contente, de ma légendaire maladresse, de mon esprit – supposément – mal tourné ou bien de la vue que j’ai de mon coin lecture. Ça commence à bien faire!
Il y a 2 ans, je vous ai donc parlé ici de mon addiction pour le pepsi diet (qui s’est entretemps transformé en addiction au 7up diet… parce que je voulais diminuer la caféine. J’ai doublé ma dose de thé pour compenser. Des fois, je me demande un peu pourquoi j’ai fait tous ces efforts), de mes problèmes de télécommande et de pelletage d’entrée et de ma manie de traîner le matin. Ce qui est encore très véridique. Comme le savent tous ceux qui se tapent mes messages quotidiens sur FB « Oups, I’m gonna be late » alors que je suis là depuis 2h….
Un an plus tôt, je vous révélais en grande primeur que je reconnais pas ma propre famille si je les croise dans la rue, de ma passion toujours vivante – et intense – pour les patates frites – au point de finir les assiettes des copines – et de mes dons de devin téléphonique. Je vous expliquais aussi que je ne savais pas ouvrir une porte. Je sais, c’est over intéressant… mais on a appris samedi que le Docteur aussi ouvrait les portes à l’envers… on a teeeeellement de points communs, c’est fou fou fou!
Je pourrais vous répéter que ce Docteur, il est à moi, hein (tout comme Darcy, Barrons, Spike et plusieurs autres). Mais vous le savez déjà. Du moins J’ESPÈRE que vous le savez déjà.
Donc, des nouvelles choses.
Sept, en plus… ouuuuh les filles, vous m’en demandez, là!
Réfléchissons donc…
1. Je passe ma vie à téléphoner aux diverses compagnies parce que j’ai perdu mes codes d’accès et mes mots de passe.
Un jour, on m’a dit que je devais faire attention à mes mots de passe, à mes NIPs et tout. J’ai donc pris des trucs impossibles à retenir. Super compliqué, là. Des deuxièmes lettres d’une phrase avec des chiffres et des trucs comme ça. Résultat, je ne sais jamais quel code a rapport avec quoi. Ou quel est mon User ID. Donc, je suis sporadiquement bloquée de tous mes comptes parce que je ne sais plus y accéder. Ou je dois payer des factures « à peu près » parce que je n’ai plus aucun moyen de voir ma facture. D’ailleurs, j’y pense… faudrait que je récupère mon nip de carte de crédit hein, parce que je vais avoir un problème bientôt!
2. Je passe souvent pour la copine de ma mère au lieu de sa fille.
Je sais pas si je dois en rire ou en pleurer, en fait. Bon, paradoxalement, je passe pour la petite soeur de mon frère et je me fais carter à la SAQ… mais soit m’man a l’air vraiment d’une jeunette, soit je parais quelques années de plus que mon âge!
3. J’ai déjà fait la leçon à un vendeur du Forbidden Planet de New York parce qu’il n’avais aucun cossin relatif à Doctor Who.
Rien à ajouter. Tout est dit. Non mais c’est honteux, avouez? Rien sur le Docteur. Alors qu’un de ses acolytes, le Captain Jack est supposé être américain. Même qu’il porte leur manteau. Même que le Docteur visite New New Neew […] New York. Pfffffff… moi je dis que ça se fait pas!
4. Je parle avec des parenthèses. Et en deux langues. En même temps.
Écrire avec des parenthèses, c’est mêlant. Parler avec des parenthèses, c’est encore pire. Pourtant, dans ma tête, c’est super clair hein… j’ai abandonné ma phrase au milieu, je raconte une grande histoire dans ma parenthèse (ou mes tirets… je suis sooooo bilingual même pour ça – défense de vous étouffer de rire) et je reprends ma phrase exactement où je l’ai laissée. Ce qui suscite généralement un regard perplexe. Ou tout simplement un hochement de tête et un classement mental de ma personne dans le DSM IV ou V. Le tout avec un accent québécois. Et des switches entre le français et l’anglais – du moins ce que je parle et que j’appelle de l’anglais (mais pas celui de Pigalle). Constamment, si je ne fais pas attention. Ajoutez à ça de fréquents apartés « à moi-même » au milieu des phrases, et ce que vous obtenez, c’est de touuuute beauté, je vous le jure.
5. Mon plus gros problème quand je pars en voyage, c’est de déterminer quelles chaussures j’apporte.
Voyez-vous, je vous en parle parce que je suis en plein là-dedans, en ce moment. Et je n’arrive tout simplement pas à me résoudre à partir avec moins de 6 paires de chaussures. Le strict nécessaire, quoi. Des espadrilles de marche, des petites espadrilles de ville, des gougounes, des sandales sport qui vont à l’eau avec semelle super épaisse, des ballerines sport qui servent à marcher mais qui passent partout, des ballerines noires ou brunes (je vais décider du linge que je vais apporter en fonction des souliers… no comment), des sandales qui font un peu plus chic. Oups, ça fait 7. Et je me limite, là. Aucune chaussure à talons, je ne sais pas comment je vais y arriver. Bref, un dilemme cornélien. Je suis dans tous mes états. Et pas sortie du bois.
6. Je n’achète pratiquement rien quand je magasine si je suis seule. Si j’ai une copine pour m’entraîner… watch out!
Bon, disons que juste la présence d’une copine m’entraîne hein. Elle n’a pas besoin de dire quoi que ce soit. Elle n’a qu’à me regarder bien sagement argumenter avec moi-même pour déterminer si j’ai VRAIMENT besoin d’une nouvelle paire de Converse ou si je peux survivre sans 4 nouveaux parfums de thé. Et je ne parle même pas des livres. I won’t even go there! La charmante Fashion pourra confirmer d’ailleurs. Après ma derniere visite chez elle, nous avons conjointement déterminé que nos banquiers respectifs avaie
nt beaucoup de chance que nous habitions sur deux continents différents.
7. J’ai un Hibiscus mort dans mon salon… depuis au moins 6 mois.
Un gros, là… il va presque jusqu’au plafond. Je l’ai laissé pour l’hiver… je trouvais ça « de saison ». Mais là, avec le printemps qui est supposé revenir (du moins, dans les livres c’est ça… hier, il neigeait encore. Neige fondante, mais neige quand même), il va falloir que je fasse quelque chose, en fait. Genre que je coupe les branches pour pouvoir le passer dans la porte. Parce que c’est un arbre ce truc. à moins de casser une fenêtre, je vois pas comment je vais pouvoir le sortir de la maison. Il m’a abandonnée après 9 ans de loyaux services. RIP.
Voilà. Sept trucs. Je n’ai jamais dit que ce serait intéressant ;))
Et bon, je tague qui veut hein… déjà que j’ai fait le tag… dans un délai de moins de 4 mois!
Je dis que c’est une amélioration!