Blog en pause…

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Pour cause de blogueuse qui a un sérieux, mais alors là SÉRIEUX (oui, en majuscules… le mot écrit en minuscules ne reflète absolument pas mon état d’esprit actuel!) besoin.  Mon cerveau fait la grève.  Genre que je me suis demandé pendant 10 minutes pourquoi le portable du bureau ne fonctionnait pas… alors que je tapais fébrilement sur le clavier du fixe.  Ça peut vous donner une idée. 

 

Alors, pendant mon absence, je vous prie…

 

– D’éviter d’utiliser mon blog en lieu et place de section « petites annonces » du journal.  Ou de dépliant publicitaire.  Vous avez compris l’idée générale, je pense, hein!

– De ne pas penser à aucun challenge trippant ou un événement que je vais forcément manquer

– De vous retenir de délirer sur mes sujets favoris – que je ne nommerai pas.  Parce que bon, vous ne pouvez pas faire ça sans moi.  Va falloir m’attendre!

– De ne pas trop m’oublier vite… I’ll be back.  Someday. 

– De ne JAMAIS (oui, encore les majuscules) perdre de vue que le Docteur, il est à moi!

 

Have fun!

Ne soyez pas trop sages!

Vampire Academy – 5 – Spirit Bound – Richelle Mead

Spirit-bound.jpgPrésentation de l’éditeur

« La vie de Rose ne lui appartiendra jamais vraiment.  Elle tente d’échapper à la mort depuis l’accident qui l’a liée pour toujours à sa meilleure amie – Lissa, qu’elle a juré de protéger à tout prix. 

 

Mais Dimitri la poursuit…  jusqu’où peut-elle courir? »

 

Commentaire

Ouf, ça devient un peu difficile d’écrire tous ces billets sur la série. J’ai un peu l’impression de me répéter mais d’un autre côté, je préfère rédiger un billet par volume, pour démêler un peu qu’est-ce qui se passe quand. Call me weird!

 

Tome 5, donc. Cinquième incursion dans ce monde ma foi assez cohérent et suffisamment développé pour garder tout son intérêt au long de la série. Dans ce tome, la société Moroi est mise à rude épreuve et je suis contente qu’on en arrive enfin à ça après les mini-révoltes presque gentilles des autres tomes. C’est définitivement en mouvement, il se passe énormément de choses et on quitte le roman avec encore une fois quelques confirmations mais tout plein de nouvelles problématiques à résoudre. En effet, encore une fois, quelle fin! J’avoue que je n’avais pas vu ça venir, en fait. Je me trouve très très chanceuse de ne pas avoir à attendre plusieurs mois, voire un an avant de connaître la suite et de voir comment nos personnages préférés vont se dépêtrer de tout ça.

 

Mais précisons un peu. Rose est donc de retour à l’Académie et il est temps pour elle de passer les examens finaux qui feront d’elle une Gardienne, une vraie. C’est donc la fin de l’école, le début du réel âge adulte et des décisions qu’il faut réellement assumer. On s’entend que pour notre tête brûlée de Rose, ce n’est pas nécessairement toujours évident. En plus de ça, certains mots reçus semblent confirmer que Dimitri n’a pas dit son dernier mot et qu’entre lui et Rose, ce sera une bataille à la vie, à la mort. Dans ce tome, même si elle sent que Rose a par certains côtés gagné de la maturité, elle tente des choses encore plus impossibles et complètement folles que ce à quoi elle nous avait habitués. C’est que certains mots entendus en Russie, comme de quoi il existerait un moyen de faire quelque chose pour Dimitri n’est pas tombé dans l’oreille d’une sourde. Les voilà donc pris dans une aventure incroyable… comme d’habitude. Et ce que je peux aimer leurs plans de fous, la Rose-logic et les répliques pince-sans-rire des personnages. Les relations aussi, la loyauté. Bref, une histoire haletante et une Rose complètement reckless sans ses balises habituelles.

 

J’ai beaucoup aimé l’action en abondance dans ce tome. Tout le long, cette fois, vraiment. Les situations ne se traînent pas pendant des lustres et certaines résolutions arrivent beaucoup plus tôt que prévu. On voit un autre côté de certains personnages de la Cour, la famille d’Adrian, notamment et Lissa et Adrian gagnent encore en profondeur. Lissa n’est plus la pauvre petite princesse qui ne sait que se faire défendre par Rose et Adrian est définitivement l’un de mes personnages préférés, avec son côté un peu cocky, négligent et je-m’en-foutiste, qui cache tout de même une grande sensibilité.

 

Et là, je vais pousser mon petit coup de gueule… [bébé-spoilers ahead]. Non mais je comprends que Rose soit dans un état incroyable, qu’elle soit déchirée, qu’elle ait une énorme peine à se voir traitée ainsi et que vu que ça la concerne elle, elle soit totalement aveugle. Mais elle m’énerve à utiliser les gens (comprendre « Adrian ») de cette façon. Pauvre gars, elle lui en fait carrément voir de toutes les couleurs et il est très lucide par rapport à ça. Bref, j’ai à un moment fait de très très gros yeux à Rose parce que bon, j’aurais au moins aimé que cette « alternative » soit exposée au moins un peu sérieusement. Il y aurait eu quelque chose de plus à faire avec ça, vraiment et au lieu de ça, il est super clair que ce n’est qu’une distraction « pratique » passagère. Et ça m’énerve. Bon, voilà, c’est dit, fin du spoiler.

 

Malgré ce petit bémol j’ai encore une fois beaucoup apprécié cette lecture, étant totalement immergée dans cet univers. J’aime ce monde, j’aime ce que l’auteure en fait et j’aime que ça ne se limite pas à une histoire d’amour. Bien entendu, je fais des comparaisons (avec deux trucs en particulier) et je ne devrais peut-être pas mais malgré le côté jeunesse, avec des sentiments très exaltés et qui manquent selon moi un peu de nuances, c’est une série dont je me souviendrai et dont je garderai un bon souvenir.

The grand finale – Janet Evanovich

Grand-finale.jpg Présentation de l’éditeur

« Berry Knudsen a du talent pour se mettre les pieds dans les plats, mais quand elle grimpe à un arbre pour sauver un chaton, elle n’est pas préparée à assister au strip tease d’un mâle dans une fenêtre tout proche, ni à tomber en plein sur  la pizza de Jake Sawyer.  Elle n’était pas préparée non plus à gagner son coeur.  Mais y a-t-il de la place dans son horaire archi-plein pour un inventeur aimant le risque?  Elle prend des cours à l’université, livre des pizzas et s’occupe de trois gentilles et excentriques vieilles dames qu’elle a récupérée dans une gare.  Mais Jake aime les challenges, et peut être très inventif.  Peut-il lui apprendre qu’il y a du temps pour préparer du pudding au caramel et pour se laisser aimer? »

 

Commentaire

C’est Fashion qui m’a offert ce « romance novel » signé Janet Evanovich lors d’un swap.  J’ai l’ai donc choisi dans ma pile (certains romans sont plus chanceux que d’autres, faut croire) lors d’une fin de semaine un peu chaotique où, je le savais, j’aurais besoin d’une lecture brain-free pour cause de dérangement contant.  Mission accomplie, pour être « brain free », ça l’est!

 

Ce qu’il faut savoir, c’est que ce roman a été écrit en 1988 et que dans ce cas précis, ça paraît.  On le sent à l’époque, aux beaux rêves de mariages après 2 semaines de fréquentations et surtout à des sexy scenes coupées au montage.  On a droit au avant, au après, aux papillons dans l’estomac (et ailleurs) mais ça s’arrête un peu là.  Ok, avouons-le, ça s’arrête complètement là.   Les romances plus récentes nous ont habitués à autre chose et faut croire que j’y ai pris goût.  (Non mais est-ce que je suis vraiment en train de raconter ça sur mon blog, moi?  Ya ma MÈRE qui me lit, faut pas l’oublier!)

 

Tout de même, c’est Janet Evanovich.  Nous voyons dans ce roman émerger les bases du personnage que sera Stephanie Plum, avec sa maladresse, son don pour les situation impossibles et impossiblement ridicules, les gâteaux recyclés, les problèmes de voitures et certaines pensées et expressions qu’on lui connaît (« a big no-no »… ça vous dit quelque chose?).   Ce n’est pas encore tout à fait Stephanie, cependant.  En effet, il y a de l’humour, des situations comiques, des mamies délurées, mais ce n’est pas encore hilarant.   Quant à l’histoire d’amour, un coup de foudre pour lui, elle qui résiste (elle n’a pas le temps, ça ne fait pas partie du Plan-avec-un-P-majuscule), même si au fond, elle sait bien que c’est un coup de foudre aussi.  Puis on veut se marier, on rêve de bébés, on est déçue parce que l’homme achète une Ferrarri au lieu d’une voiture où il entre beaucoup de bébés (tout ça après trois semaines, mais ce sont trois semaines intense, alors ce n’est pas tout à fait la même échelle temporelle, n’est-ce pas).  On ne se parle pas tout de suite, on ne voit pas l’évidence, mais on finit heureux et extatique, plein de volupté prénuptiale, bien entendu.   Un Harlequin, quoi.  Mais un Harlequin drôle.  Ce qui, à l’époque, était moins courant qu’aujourd’hui.  Du moins, il me semble.  Je ne m’auto-proclamerai tout de même pas experte en Harlequin. 

 

Une romance pleinement assumée donc, assaisonnée de mamies marginales et délurées, de céréales sauteuses et d’un cocker qui semble avoir, comme un autre chien Evanovichien, un appétit démesuré… et dirigé vers tout et n’importe quoi! 

Dark Lover (L’amant ténébreux) – La confrérie de la dague noire – 1 – J.R. Ward

Dark-lover.jpgPrésentation de l’éditeur (à pau près traduite et adaptée par moi)

« Le seul vampire pur sang au monde, Wrath, a des comptes à régler avec ceux qui ont tué ses parents des siècles auparavant.  Mais quand l’un de ses guerriers les plus fidèles est tué – rendant orpheline  une jeune mi-humaine mi-vampire qui ne sait absolument rien de son héritage ou de son destin – Wrath  doit guider la superbe femme dans le monde des vampires.

 

Beth est sans défense devant l’homme dangereusement sexy qui entre chez elle une nuit.  Ses histoires de confrérie et de sang lui font peur.  Mais son contact éveille une faim dévorante qui menace de  les consumer tous les deux. »

 

Commentaire

Je vais commencer par dénoncer.  C’est la faute de Cécile si j’ai aimé ce roman.  Oui, je sais, elle va hurler en entendant ça.  Mais sans ses blagues répétées sur un certain Kolher (parce que Wrath, c’est Kohler.  Ou Kholer.  J’ai pas bien saisi où mettre le « h »), je suis certaine que ma lecture aurait été autre. En fait, à force d’entendre dire que c’était le pire, du pire, du pire, j’ai été… agréablement surprise.  Oui, je sais, Cess, c’est dur d’entendre ça!

 

Précision, j’ai lu le roman en anglais.  Et en anglais, bizarrement, Wrath sait très bien négationner.  Et les trucs vulgaires me dérangent beaucoup moins en anglais.  Weird, autant je peux apprécier la beauté de certaines phrases dans les deux langues, autant il en faut beaucoup pour que le « familier » me dérange en anglais.  Alors qu’en français, ça passe beaucoup plus difficilement.  La preuve, j’avais les yeux écarquillés devant les extraits relevés par Cécile et Syl.  Et j’ai quand même failli m’étouffer en en lisant quelques uns.  De rire. 

 

Dark Lover, c’est pour moi ce qui est appelé de la « Paranormal romance ».  Et entendons-nous tout de suite, l’auteur nous offre sur un plateau tous les clichés du genre.  Il faut donc s’attendre à un homme de 6 pieds 9 pouce au début du roman (bizarrement, trois pouces semblent s’évanouir dans la nature au cours du roman.  Je ne me risquerai pas à mettre ici mes hypothèses par écrit), tout de cuir vêtu (et qui se balade parfois commando.  Je n’ose même pas penser au confort), qui a la vengeance et la colère comme compagnons permanents depuis une terrible blessure d’enfance.  Je sais, c’est triste.  Il est aussi supposé être très élitiste par rapport à sa race (du moins, il l’est pendant les 10 premières pages) et porte des boxers XXL.  Ceci dit, c’est inquiétant.  Parce que normalement, question boxers, le XXL relève plus de la taille du derrière que de celle de l’équipement.  Encore une fois, je vous épargnerai les résultats de recherche hautement scientifique et la méthodologie à ce propos.    Et j’oubliais.  Wrath est aveugle.  Tellement qu’il n’est pas capable de voir la nourriture dans son assiette et qu’on doit la lui couper.  Mais pas suffisamment pour l’empêcher de voir une coulée semi-transparente de jus de fraise sur le mention de sa douce. Qui goûte la pêche, soit dit en passant.  Et je ne préciserai pas de quelle partie du corps il est ici question. 

 

Et le mâle a des copains.  Qui portent les doux noms de Tohrment, Rhage, Vhishous, Zsadist, Phury et… Darius.  Traduit par « Audatz » en français.  De « dare », probablement.  Je n’aurais JAMAIS pensé à ça.  À tous les noms, d’ailleurs, dont je ne garantis pas l’orthographe.  Je me suis contenter d’ajouter des « h » et des « z » à intervalles réguliers.    Si j’ai eu du mal à les reconnaître au départ, j’ai fini par bien les aimer, en fait.  Et surtout par les démêler.  Ensemble, malgré leur côté « gros méchants dangereux », ils ont l’air d’une bande d’ados.  Et ils m’ont bien fait rire, avec leurs histoires.  En fait, la vision qui existe de la confrérie au départ change rapidement.  On réalise bientôt qu’ils ne sont pas tous si « bad » que ça, en fait.

 

Il se passe quand même pas mal de petites choses dans ce roman, qui ne se limite pas à la relation de Wrath et Beth (parce que la fille s’appelle Beth, qu’elle a de longues jambes, qu’elle est sexy en diable, qu’elle est drôle, semi-vampire, et bête de sexe en puissance).   Avec ses « seins qui tendent le t-shirt » à répétition, elle fait une belle paire avec Wrath et ses très fréquentes érections.   Bref, elle court un grand danger lors de sa transformation et Wrath décide de l’aider, même s’il n’en a aucune envie.  Je vous laisse deviner la suite.    En plus, il y a une autre société, celle des Lessers, humains dépourvus d’âme, impuissants, qui sentent la poudre pour bébé, qui veut la peau de tout ce qui s’appelle vampires.  Aucune humanité restante, ils aiment torturer et ont tous les jouets pour ça.  Ils sont d’ailleurs responsables de la mort de Darius (non, je ne spoile pas.  Il meurt au chapitre 2 je pense).  Bon, ok, j’avoue, je viens de refermer le roman et j’ai un peu de mal à me souvenir de toutes ces petites choses… mais je vous jure qu’elles existent!

 

J’ai été agréablement surprise de la mythologie vampire présente dans cette série.  Je ne m’attendais à rien et je me retrouve face à quelque chose d’assez complet, qui ne m’apparaît pas seulement une copie conforme de ce que j’ai lu ailleurs (il faut dire que je n’ai pas tout lu hein).  La société est hiérarchisée, ostracisée pas les humains, poursuivie.  Ici, les vampires ne pourchassent pas nécessairement les pauvres petits humains mais se nourrissent d’une autre façon.  Bref, l’auteure semble avoir situé ses personnages dans un univers prometteur, même si dans ce tome-ci, on nous présente surtout les bases de cet univers et les personnages.  Surtout certaines parties du corps des personnages. 

 

Bien entendu, nous retrouvons toutes les grosses ficelles.  L’homme en colère qui sera adouci par l’amour en un temps record, jusqu’à devenir limite un grand émotif (ok, j’exagère à peine, là!).  La femme amoureuse folle après quelques jours prête à donner sa vie sans rien questionner des idées de son homme, alors qu’elle a toujours été indépendante.  Les exagérations à répétition (rien n’est « moyen »… tout est à grande échelle) et l’auteure veut être certaine que nous comprenions bien certains détails.  Ce pourquoi elle nous les mentionne plusieurs fois. 

 

Malgré tout ça – et peut-être à cause de tout ça… j’ai pris ce livre en connaissance de cause, après tout – j’ai passé un très bon moment et j’ai ri comme une folle à certaines expressions d’une substance poétique folle (je garderai en tête celle à base de gros intestin) et aux déclarations passionnées.  Entendons-nous, c’est un divertissement.  Mais je ne m’y suis pas ennuyée, pas une seule seconde, contrairement à d’autres!

 

Merci Fashion pour le cadeau… et merci Cécile pour avoir à ce point descendu mes attentes!

Je ne sais pas si je lirai toute la
série mais je suis super intriguée pas Zsadist, le balafré qui aime voir la peur dans les yeux des gens et qui hait tout le monde.Ne vous posez pas de questions! 

Gilmore Girls – Season 1

Gilmore-girls-1.jpg Note: La plupart des images viennent de chez Google… et quand j’ai voulu trouver les sources, les sites étaient soit off, soit devenus juste de la pub… bref, impossible de voir ce qui venait de où exactement.

 

Tout ça, c’est la faute de Stéphanie qui me dit, comme ça, l’air innocent : « Gilmore girls, c’est génial, il y a plein de références littéraires, tu vas adorer ».  Donc, un jour, j’ai vu une vente, le genre de vente ÉNORME où j’ai fait de folles économies… et j’ai acheté les 7 saisons, que j’avais prévu de commencer après les vacances. 

 

Sauf que bon, il était une fois un week-end où j’avais vraiment du boulot.  Genre que oui, je devais travailler les samedis et dimanches.  Vraiment.  Du coup, l’appel des Gilmore Girls s’est fait entendre de plus en plus fort… jusqu’à ce que je cède en me disant que « Un petit épisode, ça me ferait du bien et me changerait les idées pour pouvoir être over efficace ensuite et finir dans un temps record ».  Résultat, 48 heures plus tard, j’ai terminé la saison 1.  Je pense que j’ai un SÉRIEUX problème avec le bouton « off », en fait.

 

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Donc, la série.  Plusieurs connaissent.  Presque tout le monde connaît.  Je suis en fait l’une des rares à ne pas avoir suivi la série en direct, pour la simple raison que je ne sais pas faire fonctionner une télé (il y a 6 manettes… je me limite donc à « play » sur le DVD et « on/off » sur la télé.  Et je me lève pour faire toute ça.  Je sais, je vis à l’âge de pierre.)  Gilmore Girl, c’est l’histoire de Lorelei et Rory, les fameuses Gilmore Girls.  Lorelei a maintenant 32 ans et elle élève seule sa fille de 16 ans, qui a maintenant le même âge qu’elle avait lorsqu’elle l’a eue – oui, je sais compter.   Ils habitent une petite ville américaine (très all american) à 30 minutes de Hartfort où tout le monde se connaît, où la vie privée n’existe pas et où tout est sujet à une fête sur la place centrale.  


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Que ça, direz-vous?  Oui, que ça.  Gilmore Girls, c’est une série qui parle du quotidien, de l’amour, de l’amitié, des relations parents/enfants (deux générations, en fait), un peu des classes sociales, aussi, Lorelei était « filles de riches » et Rory allant dans une chic Prep school.  Je me suis attachée immédiatement aux personnages, particulièrement à Lorelei, avec qui je partage une Vision Globale de la cuisine et des Tâches Ménagères en général.  J’adore ce personnage, cette mère très jeune, qui adore sa fille, qui tente de prendre ses responsabilités en gardant un côté totalement immature, pas sérieuse et complètement fofolle.  Elle me fait mourir de rire avec ses remarques et ses expressions.  Quant à Rory bon, elle es

 

t un peu trop parfaite pour être vraie au départ mais si le fait d’avoir de nature un caractère plus sérieux que sa mère l’a fait vieillir bien vite, on sent très bien son côté ado, rêveur.  Elle adore lire (on la voit toujours ou presque un livre à la main et comme plusieurs d’entre nous, elle ne sors jamais de la maison, même pour aller à une fête, sans son livre en cours), veut par dessus tout aller à Harvard mais n’est pas pour autant une caricature.  Leur relation est géniale.  Réaliste, je ne sais pas, mais géniale. 

 

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Ce que je préfère?  La série est bourrée de références.  Autant de références littéraires directes, de citations (genre la finale de Casablanca, ou à Star Wars) ou de clin d’oeil (Lorelai appelle le poussin Stanley… puis Stella quand elle réalise que c’est une fille).  Les filles adorent les daubes mais aussi les classiques, il y a des références à la pop culture américaine à la pelle, que ce soit à la musique, la télé, les commerciaux…  Bref, j’a-do-re.  Et je suis certaine que j’en manque un tas, en plus.    Les dialogues sont succulents, intelligents, pleins de doubles sens, d’ironie.  Tout à fait pour moi. 

 

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Un petit mot également sur les personnages secondaires.  La mère de Lorelei, en femme exigeante et embourbée dans ses principes, est ma foi excellente.  La vie de ce couple a été bouleversée quand leur fille de 16 ans est tombée enceinte et a quitté l’école… et leur vie.   Elle est incroyable, avec ses commentaires qui nous font limite sortir les yeux de la tête, sa façon d’être contrôlante mais malgré tout, elle aime sa fille et sa petite fille et veut les avoir dans sa vie.  Elle s’y prend juste très mal.   Michel, le concierge français – à l’accent anglo-chinois… les initiées comprendront – tout à fait hilarant, Sookie, la meilleure copine chef encore plus gaffeuse que moi – et c’est pas peu dire, ou Jackson, cultivateur et grand expérimentateur d’hybrides de légumes.  Bon, ok, ces personnages sont plus caricaturaux mais ils sont quant même hilarants par moments.  Quant à Luke, patron du café et bon copain de Lorelei, rempli de « rough charm »… il me plaît, voilà. 

 

gilmore-1-F.jpgCelle-là, je sais d’où elle vient… coffeeatlukes. com

 

 

Bon, je me suis promis d’attendre à mon retour de vacances pour poursuivre… genre que je veux dormir.  Parce que j’ai vu le soleil se lever se matin… avant de me coucher.  Super. Imaginez mon état aujourd’hui.  Je scintille, c’est moi qui vous le dis!

 

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PS: Chad Michaels Murray sans barbe, c’est quand même un peu drôle…

PS2: Un site sur la Pop Culture dans Gilmore Girls… je ne l’ai pas tout lu pour ne pas me spoiler!

PS3: J’ai trouvé une ancienne liste de la WB des romans et bios que Rory lit dans la série.  Et je la complète – un peu à la bonne franquette, j’avoue – à mesure.  Limite que je vais me faire un petit mini auto-challenge à ce sujet.  J’aime les listes.  Je pense que c’est connu hein!

 

Vampire Academy – 4 – Blood Promise – Richelle Mead

blood-promise.jpgPrésentation de l’éditeur

SPOILERS SUR LA FIN DU TOME 3, MÊME DANS LA PRÉSENTATION

« Mon coeur a volé en éclats.  Mon monde a volé en éclats.

Tu perdras ce à quoi tu tiens le plus…

Ce n’était pas ma vie… Ce n’était même pas non plus la vie de Dimitri. 

Ce à quoi tu tiens le plus.

C’était son âme.

 

Commentaire

Après la fin du tome 3, impossible de ne pas enchaîner immédiatement avec le tome 4. Non mais c’était quoi, cette fin terrible-terrible? Bref, malgré le fait que j’avais décidé de prendre une pause, me voilà bien prise dans cette série, assez pour enchaîné le tout en fait (au moment où j’écris ces lignes, j’ai fini le tome 5).

 

Il y a encore une mise en place assez longue dans ce tome, même si tout de suite, Rose se met en action. Toutefois, grosse différence avec les tomes précédents, ça ne m’a pas vraiment embêtée. Vous savez, quand on est vraiment pris dans une série et qu’on aime les personnages, on est juste content de passer du temps avec eux, qu’ils soient en train de se faire faire une manucure ou encore en train de traverser la Sibérie dans une quête désespérée. Parce que c’est ce qui arrive dans ce tome. On quitte rapidement l’Académie pour se retrouver en Russie avec Rose alors qu’elle se sent investie d’une mission : faire ce que Dimitri aurait fait pour elle dans la situation inverse.

 

C’est tout une quête pour Rose. Quête d’informations mais aussi quête d’elle-même car notre petite ado impulsive grandira quand même beaucoup dans ce voyage. Elle reste elle-même , complètement elle-même, mais réalise de plus en plus que la vie est faite de teintes de gris et elle sera confrontée dans ses valeurs, dans ses choix, dans ce qu’on lui a toujours inculqué depuis son plus jeune âge. On rencontre également de nouveaux personnages, que ce soit Sydney, une jeune Alchimiste, Oksana et Mark, un coupe particulier ou encore Abe, un mystérieux Moroi qui semble jouer dans des affaires pas nettes. J’ai adoré les rencontres entre lui et Rose et ce dès le début. Le surnom qu’elle lui donne … jubilatoire!

 

Différent aussi ce tome car Lissa et Rose sont séparées et Lissa évolue également dans sa relation avec Rose et dans ses croyances. Le monde des Moroi commence à s’échauffer de plus en plus et à l’Académie, Lissa doit composer avec sa colère contre Rose et sa solitude, jusqu’à ce qu’Avery, une jeune vampire fille du nouveau directeur, lui serve d’amie. Sauf que bon, tout ne va pas pour le mieux dans le meilleur des mondes et Lissa demeure fragile…

 

J’ai beaucoup aimé ce tome, autant pour l’évolution des personnages que pour leurs aventures et leurs quêtes d’eux-mêmes. J’adore Adrian et toute son attitude (je sais, je suis encore à l’envers de tout le monde). Il me fait mourir de rire et bon, des fois, je ferais de très gros yeux à Rose à la voir agir avec lui. J’aime ce genre de personnage faussement léger, un peu décalé mais très intelligent. Quant à Dimitri, c’est totalement étrange et totalement bizarre de le voir comme ça. Un peu comme Rose, je ne savais pas du tout à quoi m’en tenir… on sait mais on ne voudrait donc pas que ce soit vraiment ça!

 

Il se passe donc beaucoup de choses, beaucoup de questions sont soulevées, nous commençons à avoir des réponses, et bon, même si on voit où ça s’en va à 10 km à la ronde, ça ne m’embête pas du tout. J’ai tremblé pour Lissa, j’ai voulu insuffler du courage à Rose et surtout, j’aime que l’auteur ose certaines choses. Bon, je me doute bien qu’il y aura une limite à ce côté « daring » mais quand même, ça me plaît beaucoup. Bref, un très bon moment de lecture donc et j’ai immédiatement enchaîné sur le tome 5. What a surprise!

Top Ten Tuesday – Bookish Lies and Dirty secrets!

Top Ten Tuesday 2

Idée originale de « The broke and the bookish »

 

Si le thème du Top Ten de cette semaine est potentiellement instigateur de billets hilarants, ce ne sera malheureusement pas mon cas – pour un billet hilarant, voir le top ten de Cess sur les vampires (auquel j’ai contribué bien malgré moi).   En effet, il faut révéler ici nos grosses hontes littéraires ou les mensonges que nous avons faits à propos de nos lectures.   Et bon, ya comme un petit bug!

 

Le gros problème, en fait, c’est que je n’ai ma foi honte de RIEN!  Du coup, j’ai déjà raconté ici avoir lu – et même parfois aimé – une quantité impressionnante de Harlequin des années 80 (c’est pas ma faute, votre honneur… c’est ma grand-mère qui les achetait tous).  Je possède le numéro 1 et j’ai même mes préférés (no comment).  Depuis, les copines m’ont fait varier les plaisirs avec une panoplie de « collection blanche », « passion intense » ou les trucs bleus, un peu fantasy…  Je ne m’en cache pas et je n’ai jamais eu honte de ce que je lisais, malgré – ou peut-être à cause – des amis très littéraires qui s’amusaient à me dire des horreurs sur mes ô so distrayantes lectures.  Et je ne parle pas que des Harlequin.  Si vous saviez tout ce que j’ai pu entendre sur le dos de ma chère Agatha Christie ou même sur Charlie!

 

Donc, du coup, je n’ai honte de rien. 

 

Et sur le blog, je suis toujours scrupuleusement honnête dans mes billets.  Donc, non, pas de terribles mensonges de ce côté-là non plus!

 

Donc, vous aurez droit à deux ou trois trucs, et même pas croustillants, en plus!  Let’s go.

 

1.  J’ai déjà menti à mon prof de français au cégep en lui disant que « oui, oui, j’avais bien lu en entier « Le porche du mystère de la seconde vertu » (ou un truc du genre) de Péguy.  J’ai suffisamment réussi à le convaincre pour avoir une super note à l’examen et aussi à la table ronde au sujet du dit roman/poème (non, j’ai jamais bien réussi à comprendre ce que c’était exactement).  Quand j’ai eu ce même prof dans un autre cours de français la session suivante, il me prenait tout le temps en exemple quand il s’agissait de bien faire ses lectures et de se préparer pour les tables rondes.  Alors que j’avais lu quoi… un gros 30 pages.  Et internet n’existait pas à l’époque!

 

2.  J’ai menti honteusement à une dame dans une bouquinerie en lui disant que non, ce livre était super nul de chez nul… pour pouvoir l’acheter moi-même dès qu’elle a eu le dos tourné.  Je peeeense que c’était un tome d’Angélique mais je ne suis plus certaine.  Un truc qui n’était plus édité, en tout cas.  Je sais, c’est mal, fouettez-moi. 

 

3.  Un de mes amis adore Kafka.  Vraiment.  Genre qu’il peut citer – et analyser à loisir – n’importe quel extrait de n’importe quel roman.  Bien entendu, il FALLAIT que je lise le truc, il m’en parlait sans cesse, tout le temps…  Et imaginez-vous que j’ai l’esprit de contradiction.   Et que plus il me harcelait pour que je lise quelque Kafka que ce soit, plus je me braquais.  Du coup, j’ai fini par lui dire que j’avais tenté le coup, que j’avais DÉTESTÉ et que jamais je ne voulais plus en entendre parler.  « C’est pire que du Kafka » est même devenu mon insulte suprême.  Entendons-nous, je n’avais jamais même tenté d’ouvrir le livre hein et à ce jour, je n’ai encore aucune espèce d’idée de ce que ça peut être.   Ça m’a pris des années à lui avouer que j’avais dit ça juste pour l’emm***der… et j’ai tellement argumenté mon affaire dans le temps que je ne suis même pas certaine qu’il me croit à ce jour!

 

4.  *Mode très mauvais souvenirs « on »*  J’ai déjà tenté de faire croire à un ami, alors que j’étais une gentille ado naïve de 13 ans, que j’avais lu tout Shakespeare en « olde english » et que c’était trop con de prendre une traduction en anglais moderne.  Bien entendu, je pensais que l’anglais ancien était simplement un anglais normal avec quelques « e » de plus et des « th » à la place des « y ».    Et je pensais aussi que Shakespeare avait été écrit en « olde english« .  No comment about that.  Anyway, j’ai vraiment eu l’air d’une conne quand un jour, il m’a présenté une page écrite en anglais du 16e et que je ne l’ai même pas reconnu comme étant de l’anglais.  Encore une fois, no comment. 

 

5.  J’ai dit à tout le monde que j’avais lu – et pas aimé – Eat, Pray, Love… pour éviter d’aller voir le film, que je n’avais aucune envie d’aller voir au ciné.  Parce que j’étais dans un marathon de lecture de je ne sais plus quoi et que non, no way que je sorte de la maison pour aller me faire faire la morale et me faire dire comment penser.  Bon, je parle à travers mon chapeau, là, hein, parce que je n’ai AUCUNE espèce d’idée de quoi parlent le livre et le film.  Je sais juste que je n’ai pas du tout envie de les lire/voir!

 

6.  Imaginez Noël.  Ou votre anniversaire.  N’importe quelle occasion qui implique du papier cadeau et du ruban, quoi.  Idéalement avec quelque chose dedans…  Vous reconnaissez-vous? « Oooooh, un livre, quelle bonne idée!  Non, bien entendu que je ne l’ai pas lu…  je lis peu de best-sellers, en fait, ils sont trop chers.  Aaaaaah, le meilleur vendeur chez (insérer ici le nom de votre magasin grande surface favori), celui en 100 exemplaires sur la table de devant… je suis ra-vie.  Quelle idée géniale! »    Ceci dit, ce n’est pas que j’aie quoi que ce soit contre les best sellers (du moins contre la plupart d’entre eux… ça reste et demeure mes goûts personnels et ça n’implique que moi), mais des fois, tant d’originalité me foudroie!  Sauf que bon, depuis le temps, mes proches ont compris que pour m’offrir des livres, il leur faut une liste de titres.  Sinon c’est juste pas possible!

 

7.  J’ai sauté toutes les scènes de batailles dans « Les misérables ».  Oui, j’ai honte.  J’avais 13 ans et je disais fièrement à tout le monde que j’avais lu « Les misérables » en entier, en PRÉCISANT que je n’avais rien sauté.  Quand j’y pense, juste de dire ça, ça devait être super louche!  Disons que je me suis fait une version auto-abrégée!

 

8.  Encore une fois, vous reconnaissez-vous??  « Non, non, ce livre n’est pas duuuu tout neuf.  Je l’ai depuis une éteeeeernité.  Voyons, moi, craquer en librairie?  Du tout, voyons… c’était un cadeau, en plus.  Un cadeau d’il y a limite… 3 ans! »  Idéalement, à ne pas faire avec un livre qui vient juste de sortir.  Surtout si la personne à qui vous tentez de faire le cou
p suit un peu l’actualité littéraire.

 

9.  « Orgueil et préjugés?  Autant en emporte le vent?  Ooooh, je les ai lus au moins 3 fois chacun! »  Bon, en fait, il faut ajouter AU MOINS un zéro pour avoir vraiment le compte.  Mais comme je veux garder encore un petit mini-peu de crédibilité, je vais éviter de dire un truc pareil hein.  Donc, je fais une petite normalisation.  Et je ne précise pas de période de temps ;))

 

Et je pense que ça fait le tour…

Je ne sais pas mentir, en fait, ça me paraît dans la face et je me fais tout le temps prendre.  Du coup, j’ai appris… et j’ai arrêté.  Presque ;))

 

D’autres top ten chez Eiluned (avec qui j’ai au moins un point commun) et …. qui??

Tag – Révélations, révélations, révélations…

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Les copines Cess et Fashion m’ont taguée.  Kikine a insisté! Je les remercie.  Parce que je suis obéissante, moi!  Ça faisait longtemps hein, que je ne m’étais pas lancée dans un tag.  En fait, j’ai hésité à faire celui-ci parce que j’ai déjà révélé des tas de choses sur moi (je suis une terrible bavarde… ce qui fait que je parle, je parle, je parle (ok, je parle par écrit mais bon, on va dire que ça veut dire la même chose dans le cas présent)… et que finalement, je raconte des tas de trucs qui n’intéressent que moi!) et que j’ai une peur bleue de radoter.  Je ne vais pas encore vous parler de ma pile, de ma démarche sautillante, de ma mémoire d’éléphant pour les trucs inutiles comme les paroles de chansons, les numéros de plaques de voitures ou les url, de ma façon de taper des mains quand je suis contente, de ma légendaire maladresse, de mon esprit – supposément – mal tourné ou bien de la vue que j’ai de mon coin lecture.  Ça commence à bien faire!

 

Il y a 2 ans, je vous ai donc parlé ici de mon addiction pour le pepsi diet (qui s’est entretemps transformé en addiction au 7up diet… parce que je voulais diminuer la caféine.  J’ai doublé ma dose de thé pour compenser.  Des fois, je me demande un peu pourquoi j’ai fait tous ces efforts), de mes problèmes de télécommande et de pelletage d’entrée et de ma manie de traîner le matin.  Ce qui est encore très véridique.  Comme le savent tous ceux qui se tapent mes messages quotidiens sur FB « Oups, I’m gonna be late » alors que je suis là depuis 2h…. 

 

Un an plus tôt, je vous révélais en grande primeur que je reconnais pas ma propre famille si je les croise dans la rue, de ma passion toujours vivante – et intense – pour les patates frites – au point de finir les assiettes des copines – et de mes dons de devin téléphonique.  Je vous expliquais aussi que je ne savais pas ouvrir une porte.  Je sais, c’est over intéressant… mais on a appris samedi que le Docteur aussi ouvrait les portes à l’envers… on a teeeeellement de points communs, c’est fou fou fou!

 

Je pourrais vous répéter que ce Docteur, il est à moi, hein (tout comme Darcy, Barrons, Spike et plusieurs autres).  Mais vous le savez déjà.  Du moins J’ESPÈRE que vous le savez déjà.

 

Donc, des nouvelles choses. 

Sept, en plus… ouuuuh les filles, vous m’en demandez, là!

Réfléchissons donc…

 

1. Je passe ma vie à téléphoner aux diverses compagnies parce que j’ai perdu mes codes d’accès et mes mots de passe. 

Un jour, on m’a dit que je devais faire attention à mes mots de passe, à mes NIPs et tout.  J’ai donc pris des trucs impossibles à retenir.  Super compliqué, là.  Des deuxièmes lettres d’une phrase avec des chiffres et des trucs comme ça.  Résultat, je ne sais jamais quel code a rapport avec quoi.  Ou quel est mon User ID.  Donc, je suis sporadiquement bloquée de tous mes comptes parce que je ne sais plus y accéder.  Ou je dois payer des factures « à peu près » parce que je n’ai plus aucun moyen de voir ma facture.   D’ailleurs, j’y pense… faudrait que je récupère mon nip de carte de crédit hein, parce que je vais avoir un problème bientôt!

 

2.  Je passe souvent pour la copine de ma mère au lieu de sa fille.

Je sais pas si je dois en rire ou en pleurer, en fait.  Bon, paradoxalement, je passe pour la petite soeur de mon frère et je me fais carter à la SAQ… mais soit m’man a l’air vraiment d’une jeunette, soit je parais quelques années de plus que mon âge! 

 

3.  J’ai déjà fait la leçon à un vendeur du Forbidden Planet de New York parce qu’il n’avais aucun cossin relatif à Doctor Who.

Rien à ajouter.  Tout est dit.  Non mais c’est honteux, avouez?  Rien sur le Docteur.  Alors qu’un de ses acolytes, le Captain Jack est supposé être américain.  Même qu’il porte leur manteau.  Même que le Docteur visite New New Neew […] New York.  Pfffffff… moi je dis que ça se fait pas!

 

4.  Je parle avec des parenthèses. Et en deux langues.   En même temps.

Écrire avec des parenthèses, c’est mêlant.  Parler avec des parenthèses, c’est encore pire.  Pourtant, dans ma tête, c’est super clair hein… j’ai abandonné ma phrase au milieu, je raconte une grande histoire dans ma parenthèse (ou mes tirets… je suis sooooo bilingual même pour ça – défense de vous étouffer de rire) et je reprends ma phrase exactement où je l’ai laissée.  Ce qui suscite généralement un regard perplexe.  Ou tout simplement un hochement de tête et un classement mental de ma personne dans le DSM IV ou V.   Le tout avec un accent québécois.  Et des switches entre le français et l’anglais – du moins ce que je parle et que j’appelle de l’anglais (mais pas celui de Pigalle).  Constamment, si je ne fais pas attention.  Ajoutez à ça de fréquents apartés « à moi-même » au milieu des phrases, et ce que vous obtenez, c’est de touuuute beauté, je vous le jure. 

 

5.  Mon plus gros problème quand je pars en voyage, c’est de déterminer quelles chaussures j’apporte. 

Voyez-vous, je vous en parle parce que je suis en plein là-dedans, en ce moment.    Et je n’arrive tout simplement pas à me résoudre à partir avec moins de 6 paires de chaussures.  Le strict nécessaire, quoi.  Des espadrilles de marche, des petites espadrilles de ville, des gougounes, des sandales sport qui vont à l’eau avec semelle super épaisse, des ballerines sport qui servent à marcher mais qui passent partout, des ballerines noires ou brunes (je vais décider du linge que je vais apporter en fonction des souliers… no comment), des sandales qui font un peu plus chic.    Oups, ça fait 7.  Et je me limite, là.  Aucune chaussure à talons, je ne sais pas comment je vais y arriver.  Bref, un dilemme cornélien.  Je suis dans tous mes états.  Et pas sortie du bois.

 

6.  Je n’achète pratiquement rien quand je magasine si je suis seule.  Si j’ai une copine pour m’entraîner… watch out!

Bon, disons que juste la présence d’une copine m’entraîne hein.  Elle n’a pas besoin de dire quoi que ce soit.  Elle n’a qu’à me regarder bien sagement argumenter avec moi-même pour déterminer si j’ai VRAIMENT besoin d’une nouvelle paire de Converse ou si je peux survivre sans 4 nouveaux parfums de thé.  Et je ne parle même pas des livres.  I won’t even go there!  La charmante Fashion pourra confirmer d’ailleurs.  Après ma derniere visite chez elle, nous avons conjointement déterminé que nos banquiers respectifs avaie
nt beaucoup de chance que nous habitions sur deux continents différents.

 

7.  J’ai un Hibiscus mort dans mon salon… depuis au moins 6 mois. 

Un gros, là… il va presque jusqu’au plafond.  Je l’ai laissé pour l’hiver… je trouvais ça « de saison ».  Mais là, avec le printemps qui est supposé revenir (du moins, dans les livres c’est ça… hier, il neigeait encore.  Neige fondante, mais neige quand même), il va falloir que je fasse quelque chose, en fait.  Genre que je coupe les branches pour pouvoir le passer dans la porte.  Parce que c’est un arbre ce truc.  à moins de casser une fenêtre, je vois pas comment je vais pouvoir le sortir de la maison.  Il m’a abandonnée après 9 ans de loyaux services. RIP.

 

Voilà.  Sept trucs.  Je n’ai jamais dit que ce serait intéressant ;))

Et bon, je tague qui veut hein… déjà que j’ai fait le tag… dans un délai de moins de 4 mois!

Je dis que c’est une amélioration!

 

Une alternative efficace au sport… une bibliovente!

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Depuis que je suis devenue super sage et que mes achats sont tous de la faute des copines (coucou les filles!), je ne vous fais plus de petits comptes rendus de virées en librairie.  La raison est super simple… il n’y a plus rien à dire.  Je ne vais en librairie que pour les cadeaux et si, parfois, par pur hasard, je ressors avec un livre pour moi, c’est un seul.  Pour une raison que je ne comprends pas tout à fait, malgré toute cette sagesse, cette bonne volonté et ces efforts, ma pile continue à se multiplier de façon exponentielle.  Ya de ces mystères dans la vie. 

 

Bref, cette fois, c’est la faute de ma mère (un petit coucou, maman!).  Sans ma charmante maman, je n’aurais JAMAIS su qu’il y avait une bibliovente au Vieux Port cette fin de semaine-là.  Mais comme la dite maman est un véritable calendrier culturel à elle toute seule (impossible de lui passer un événement, elle est au courant de TOUT!), elle savait.  Et elle me l’ai dit.  Même qu’elle m’a accompagnée.  Et après, on se plaint de la dévotion maternelle… 😉

 

Une bibliovente, ce sont les bibliothèques qui se débarrassent des livres dont ils ne veulent plus ou qui ne sont plus empruntés.  À 3$ le kilo.  J’ai donc acheté pour 14 gros dollars de livres que plus personne ne veut lire, selon les bibliiothèques.  Le tout en fouinant dans un fouillis pas possible (à l’heure où je suis allée, s’il y avait un classement au départ sur les tables, il était depuis longtemps passé à l’histoire) et où les classiques côtoyaient les trucs les plus improbables, datant parfois d’avant la révolution tranquille.   J’avais noté ces improbabilités sur un petit papier mais bien entendu, le Docteur me l’a piqué pour l’amener dans un monde parallèle ou dans une faille spatio-temporelle.   Les titres que je vous donne sont donc approximatifs.  Mais je vous jure que l’idée est restée la même. 

 

J’ai donc croisé dans ce joyeux bordel…

– Le guide de la femme de médecin efficace (avec un chapitre sur l’habillement, les manières… et comment supporter la comparaison avec ces autres femmes que le médecin de mari voyait toutes nues)

– Les dangers de la télé (où on expliquait que la télé, c’était le diable et la mort de l’humanité.  Dans les années 50)

– Le guides des études collégiales et universitaires… de 1993 (mon temps… on n’utilisait même pas la même cote!  Super pratique.)

– Comment être aiguicheuse sans se dévêtir.  Avec une photo d’une femme habillée en reine du carnaval sur la couverture.  Probablement un guide pour les habitants du Pôle Nord.  Toute façon, je me questionne sincèrement sur l’intérêt de la chose hein… mais comme je suis limite un pur esprit, je vais garder ces réflexions pour moi…

– Le guide de la ménagère chrétienne (au mot ménagère, j’avais déjà peur…)

– Des millions de Harlequin, certains datant des années 50.  J’ai failli craquer pour « La belle et le curé » ou pour « Une si belle femme au foyer ».

– TOUS les tomes de Angélique… sauf les deux qui me manquent, bien entendu.   J’ai failli les racheter pour tous les avoir dans la même édition mais bon, je suis raisonnable, comme je vous l’ai dit.

– Des MILLIERS de livres d’un certain Guy desCars.  Mais QUI est Guy DesCars?  Je vous jure, c’était débile!

 

Bon, et les 14$, vous direz?  Employés à acheter des romans « pour le fonds ».  Ouaip… les librairies ont un fonds et comme je magasine dans ma pile de temps en temps, j’ai besoin d’un fonds.  Des romans que je ne lirai pas tout de suite mais que, peut-être, un jour, je vais avoir envie de lire. (Défense de rire).   Mon fonds, donc… (avec la grosse reliure de type « librairie ».  Classy, I know.

 

– Les miroirs d’Éléonore – Hélène Rioux

– Mary Anne – Daphné Du Maurier

– Train de nuit – Martin Amis

– The pearl – Steinbeck

– Noeud de vipères – Mauriac

– The house of the Seven Gables – Nathaniel Hawthorne  (je l’ai visitée cette maison.  j’étais certaine d’avoir acheté le livre… mais je ne sais plus où il est)

– Poussière – Rosamond Lehmann (en français.. j’ai hésité et je me suis dit que bon, si ça m’énervait trop je rachèterais en anglais!)

– Volkswagen Blues – Jacques Poulin

– Frédéric Chopin – Découvertes Gallimard

– Chambre avec baignoire – Hélène Rioux (oui, j’aime Hélène Rioux!)

– Lignes de failles – Nancy Huston

– Le rose et le vert – Stehdhal

– Chat sauvage – Jacques Poulin

– Le doigt d’Horace – Marcus Malte

– Aimez-vous Brahms – Françoise Sagan (Oui, j’aime Brahms.  Pas tout Brahms, mais certaines pièces, oui!)

– Ce n’est qu’un rêve – Chris Van Allsburg (un album… et je ne résiste pas à ce nom)

 

Et… « The Agatha Christie Quizzbook ».  Un livre entier avec des questions se rapportant aux romans d’Agatha Christie, qui n’a JAMAIS été emprunté depuis… 1975.  What a shame.   Je pourrai donc poser – et répondre à – des questions over-intéressantes du genre « Quel personnage dans « Evil under the sun » étudiait les sciences occultes »?  ou encore « À quel sujet Poirot critique-t-il sa secrétaire dans Hickory Dickory Death? » et briller en société!  Je jubilais.   Et je peux même vous faire un quizz si vous voulez.  Yueyin, je t’attends dans le détour!  Surtout que j’ai le même genre de petit livre sur « Le seigneur des anneaux » hein! ;))

 

Over-sage donc.  Et over-lourd.  Même dans un super SLAT soooo british avec des badges du Doctor dessus… Bizarrement, il ne m’a pas aidée à les porter, les dits livres!  J’ai fait mon sport pour le mois!

Générosité – Richard Powers

Generosite.jpgPrésentation de l’éditeur

« Thassa Amzwar, une jeune Algérienne dont les proches ont disparu après des émeutes en Kabylie, poursuit ses études à Chicago.  Loin d’être une réfugiée traumatisée, c’est une jeune femme lumineuse, gaie, d’un optimisme à toute épreuve.  Candace Weld, la psychologue de l’université et Russell Stone, l’un de ses professeurs, tombent vite sous son charme, chacun à sa manière.

 

Mais la propension au bonheur de Thassa attire bientôt l’attention de Thomas Kurton, ardent partisan des manipulations génétiques.  Lorsque celui-ci découvre chez la jeune étudiante une disposition chromosomique particulière, peut-être l’origine de son bien-être, il pense être en mesure d’isoler le gène du bonheur.  Cette hypothèse éveille l’intérêt des médias, mais aussi des hommes politiques, de l’industrie pharmaceutique, et Thassa se retrouve sous les feux de la rampe. »

 

Commentaire

Je fais une confiance aveugle à Richard Powers. Ce n’est que le quatrième roman de l’auteur que je lis mais depuis l’éblouissement de « Le temps où nous chantions« , à chaque fois que j’ouvre l’un de ses romans, je me tiens prête à être amenée n’importe où, à être déstabilisée, baladée d’un contexte à un autre.  Je me sens aussi prête à reposer le livre et à devoir me questionner face que réflexions qu’il nous balance, parfois l’air de rien, parfois avec de nombreuses précisions scientifiques.  C’est encore ce qui est arrivé avec Générosité.  Je l’ai ouvert sans savoir à quoi m’attendre, j’ai rencontré Russell, écrivain raté donnant un cours sur l’écriture documentaire, une présentatrice télé, Thassa, qui a un talent inné pour le bonheur et qui fascine, Thomas Kurton… et je me suis laissée portée là où l’auteur voulait m’amener, soit vers un monde de manipulation génétique, de recherche scientifique et de questionnements éthiques qui interpellent réellement.  Cette fois-ci, de par ma formation et mon travail, je connaissais un peu mieux le domaine scientifique exploré alors ce côté ne m’a pas déroutée.  Je me suis contentée de savouer… et d’adorer.

 

L’intrigue met du temps à se mettre en place.  Les personnages se croisent, se lient, deviennent réels, nous font pénétrer leur monde.  C’est surtout avec le regard profondément négatif et désillusionné de Russel Stone que nous voyons Thassa, une jeune étudiante du début de la vingtaine.  Heureuse, elle aime le monde entier, le monde entier l’aime.  Et même avant que le tourbillon s’enclenche, on se questionne… il vaut quoi, son amour?  Est-elle vraiment aussi heureuse que ça?  Dit-elle la vérité?  Pourquoi est-elle ainsi?  D’une table ronde sur l’écriture au bureau d’une psychologue à un plateau télé, nous somme confrontés avec toutes ces questions ainsi que d’autres qui sont soulevées.  Jusqu’à quoi serions-nous prêts à aller pour assurer santé et bonheur à nous enfants?  Jusqu’à une version édulcorée de « Le meilleur des mondes »? 

 

Powers ne donne pas de réponse.  Il nous donne divers points de vue, nous donne des pistes de réflexion, des points de départ.  Je pense que ce que j’apprécie tant chez Powers: il fait confiance à son lecteur et ne traite comme un être profondément intelligent.  Il ne ressent pas le besoin de tout mâcher 4 fois et d’expliquer chaque acte, chaque affirmation, chaque pensée de ses personnages, au cas où nous n’aurions pas compris avec la scène originale.   Il nous balance des claques, comme ça et continue comme si de rien n’était.   Il utilise des discours scientifiques non pas pour étaler son savoir (du moins, dans ce cas-ci, j’ai trouvé qu’il n’allait pas « trop » loin dans les technicalités)  mais pour amener son lecteur à se remettre en question. 

 

Une lecture exigente mais pour moi jubilatoire.  Il réussit à rendre ses personnages réels, tangibles, tout en abordant de nombreux thèmes, que ce soit la médiatisation, la recherche génétique, la pharmaceutique, la frontière entre la réalité et la fiction ou la science pure, dure.  On saute d’un personnage à l’autre, d’une situation à l’autre, on fait des bonds dans un futur moyennement proche, sans trop savoir pourquoi.  Et qui est ce narrateur qui semble tout connaître mais qui promène son « je » au-dessus du texte?  C’est déstabilisant, intrigant et savoureux. 

 

J’ai adoré, littéralement. Parce qu’en plus de tout ça, il y a une plume, un rythme étrange et inégal, du mystère, une atmosphère.  Tout ce que j’aime.


Et ça me rappelle qu’il me reste un autre Powers dans ma pile, d’ailleurs.