À part la pochette, prise sur un truc commercial, tous les screencaps viennent d’ici!
Je sens d’avance que ce ne sera pas mon meilleur billet car j’ai terminé cette saison il y a plus d’un mois et demi, dans une chambre d’hôtel, juste avant de prendre l’avion pour la Grèce. Mais vous pouvez vous imaginer qu’après avoir vu la saison 1 en un week-end, j’ai aussitôt enchaîné avec la saison 2, et je suis toujours aussi enthousiaste.
Nous retrouvons donc nos Gilmore Girls, Lorelai et Rory, un peu plus vieilles, vu que chaque saison correspond à un an dans leur vie mais toujours fidèles à elles-mêmes. La saison commence fort avec l’annonce d’un mariage, son annonce (ou bien sa non-annonce, selon le cas) et des conséquences. Lane est envoyée à l’autre bout de la planète par sa très contrôlante maman et elle est morte de peur à l’idée de ne plus revenir. Et c’est parti pour une nouvelle saison.
Les personnages se développent de plus en plus, on commence à voir de mieux en mieux les fêlures sous la carapace de chacun d’eux. Les dialogues sont toujours aussi géniaux, truffés de références à la culture américaine ou à la littérature, vu que Rory lit toujours autant (je n’ai pas abandonné ma liste, d’ailleurs… c’est certain que je me fais un petit challenge à l’automne… et une copine, que je contamine et dont je taierai le nom, me suivra certainement….) La relation entre Rory et sa mère est trippante et nous voyons de plus en plus Emily et Richard, les grands-parents, que nous découvrons petit à petit, avec leurs failles mais aussi leurs qualités. J’aime énormément ces relations intergénérationnelles et le personnage d’Emily me fait mourir de rire, je l’avoue.
C’est aussi dans cette saison qu’apparaît Jess, neveu un peu délinquant de Luke. Je l’adore. J’aime les bad boys, c’est connu. Et il influence un peu Rory, qui devient du coup un peu plus ado, un peu plus réelle. Entre Dean, qu’elle aime mais qui la voit tellement parfaite, et Jess, un peu insaisissable mais tellement craquant avec ses remarques pince sans rire, elle ne sait plus trop quoi faire. Dean aussi n’est pas nécessairement le parfait gentleman. On comprend bien pourquoi, on a de la peine pour lui… mais du coup, il est un peu énervant par moments. C’est qu’il est jaloux, le monsieur.
On voit aussi énormément Chris – le papa de Rory – dans cette saison 2. L’épisode où il visite Lorelei avec Sherry, j’ai adoré. Ils se connaissent super bien, se lancent des pointes, se devinent… J’aime être témoin de ces relations de longue date où rien n’a besoin d’être dit. Ils se ressemblent tellement, d’une certaine façon. Et j’ai l’intuition qu’on va le revoir encore, celui-là. Quant à Luke, il est fidèle à lui-même (j’ai quand même hâte de le voir sans casquette…) et j’adore les obstinations entre lui et Lorelei. Ils sont bien les seuls à ne pas voir ce qui est évident comme le nez au milieu de la figure.
Et c’est sans parler de ce village où on fête tout et n’importe quoi, où tout le monde connaît tout le monde et où semblent s’être rassemblés un joyeux département d’excentriques. Sookie et son copain, Michel, le couple d’hurluberlus… le tout donne l’occasion de placer nos héroïnes dans des situations ma foi incroyables… pour notre plus grand plaisir.
Voilà, j’aime les Gilmore Girls! J’aime leur douce folie, j’aime le fait qu’elles ne savent pas qu’elles possédaient un broiler, j’aime leur passion du caf, j’aime leurs dialogues bourrés d’inside jokes comprises d’elles seules et leur organisation bizarre. J’aime tout!
Et Fashion, dépêche-toi de finir la saison 2 si tu veux que je t’attende pour la saison 3!
Et j’ai fait mes petites prédictions pour la suite… que mes copines refusent de valider ou de démentir… c’est dur, la vie. Et les copines sont cruelles, voilà!