Présentation de l’éditeur (adaptée et traduite « à peu près » par moi-même)
Quand Tessa Gray, 16 ans, traverse l’océan pour aller retrouver son frère, sa destination est l’Angleterre, l’époque est celle de la reine Victoria, et quelque chose de terrifiant l’attend dans le Downworld de Londres, où vampires, sorciers et autres personnages surnaturels hantent les rues éclairées au gaz. Seuls les Shadowhunters, guerriers dévoués à débarasser le monde des démons, permettent de maintenir l’ordre dans le chaos.
Kidnappée par les mystérieuses Dark Sisters, qui semblent être membres d’une organisation secrète appelée le Pandemonium Club, Tessa apprend rapidement qu’elle fait partie du Downworld avec une habileté très rare. De plus, le Magister, personnage secret qui dirige le club, fera tout pour posséder ce pouvoir.
Sans amis, pourchassée, Tessa trouve refuge avec les Shadowhunters de l’institut de Londres, qui lui promettent de retrouver son frère si elle utilise son pouvoir pour les aider […]
Commentaire
J’ai acheté ce livre dès sa sortie, alléchée par des billets enthousiastes sur les blogs anglophones. Je l’ai donc lu en grand format – et payé plein prix, bien entendu – avec une couverture ma-gni-fique aux accents steampunk. Non mais je veux un pendentif pareil que Tessa! Et le pire, c’est qu’il existe. Il est juste un peu-beaucoup cher.
Ce roman se passe donc dans le même univers que la trilogie « Mortal Instruments » (La cité des ténèbres), mais à une époque antérieure, soit l’Angleterre victorienne. Un Londres victorien, pour être plus précise. Nous avons donc encore un Institut, et cet équilibre fragile entre les humains et le Downworld, maintenu de justesse par les Shadowhunters. J’avais lu un peu partout que c’était très très différent de la première trilogie mais bon, quand même, il y a beaucoup de ressemblances, surtout dans la mise en place. Une jeune fille arrive et découvre ce monde auquel elle appartient et dont elle ne soupçonnait pas l’existence, une équipe de Shadowhunters dans un institut, avec surtout des jeunes et quelques figures un peu plus paternelles/maternelles (bien jeunes dans ce cas) et une Enclave dont on ne sait trop quoi penser. Il y a également deux personnages masculins, le chevalier noir, en la personne de Will, adolescent ténébreux, au lourd passé, qui cherche à garder tout le monde à distance, et le chevalier blanc, Jem, doux, gentil, mais qui a également un passé et dont la santé semble fragile. Pas de réel suspense de ce côté-là.. mais les deux héros m’ont bien plu. Je sais, j’ai un petit coeur tout mou.
Le récit commence tout en action, avec plusieurs rebondissements qui nous font pénétrer immédiatement dans l’univers. Puis Tessa s’installe dans l’institut (localisé sur le site de St. Bride’s Church, à Londres… j’ai eu le goût de manger du gâteau -idéalement à plusieurs étages – pendant tout le roman) et là, un peu de flottement. L’auteure nous fait découvrir ses personnages, l’univers… Et le tout finit en beauté. Bien entendu, comme dans la première trilogie, les batailles sont un peu « faciles », le récit va directement à son but et on voit venir, mais je trouve que l’auteure a un réel talent pour créer des atmosphères et pour me tenir en haleine. Dans ce roman, même si l’univers est le même, si les histoires ont des points communs, si les personnages ont aussi des points communs, on a un « feeling » tout différent, car on est dans un Londres victorien – avec des mini-bébé accents steampunk, mon trip du moment, qui me coûte une fortune… en bijoux. No comment – que les manières sont différentes (bien que quand même modernes, dans le monde des Shadowhunters) et que je m’y suis réellement crue. J’ai marché sur Blackfriars bridge et je me suis baladée dans Hyde Park… Bref, ça, ça m’a plu.
Mon principal reproche, c’est que j’ai eu beaucoup de mal à cerner le personnage de Tessa. Qui est-elle vraiment? Comment est-elle, quelle est sa personnalité. Je réalise que c’est peut-être volontaire, en raison de sa condition, mais ça a été tout de même un peu difficile pour moi de m’y attacher. Je l’ai trouvée un peu floue.
Finalement, je ne crois pas qu’il soit nécessaire d’avoir lu la précédente trilogie pour apprécier celle-ci. Pour ma part, j’ai sautillé de joie quand j’ai vu réapparaître certains personnages (Magnus Bane. J’adore Magnus Bane. Et un autre que je ne nommerai pas mais au sujet duquel je suis de plus en plus curieuse… hmmmm…) et que j’ai reconnu des références, des liens qui viendront peut-être. Ce sont des petits plus, des clins d’oeil… mais on peut réellement apprécier tout de même!
Bref, ça se dévore en un rien de temps (une soirée et demie, dans mon cas) et ça m’a rendue profondément accro, comme souvent avec ce genre de roman. Le seul problème? La suite ne sort pas avant décembre alors que je pensais que c’était en août. Du coup, je trouve ça particulièrement cruel. Non?