Top Ten Tuesday – 24 – Les auteurs qui prennent le plus de place dans notre bibliothèque

Top Ten Tuesday 2

At The broke and The bookish!

 

Et en français officiellement chez Iani depuis quelques semaines.  J’avoue, cette semaine, je suis le thème français par pure paresse intellectuelle.  Je n’ai pas le temps – ou la volonté… faites votre choix – de faire le tour pour voir quels livres ont suscité les plus grosses réactions chez moi (et en plus, c’est trop varié, je n’arrive pas à faire un billet qui se tient… quoique bon, vous pourrez vous demander « depuis quand ses billets se tiennent, elle? »… et vous auriez bien raison) et tant qu’à piger dans les ancient thèmes, pourquoi pas faire celui en français.  

 

Du coup, les auteurs qui prennent le plus de place dans ma bibliothèque. 

 

Au départ, j’avais limite renoncé, en me disant que ce serait encore une énième liste de mes auteurs préférés, ce que j’ai déjà fait dans d’autres tops et dans une tonne de tags.   Sauf qu’à bien y penser… j’ai de drôles de choses dans ma bibliothèque.  Et comme j’assume ma non-légitimité et ma bizarrerie, j’ose!

 

1.  Charles Dickens

Ben quoi… je ne pouvais pas ne pas vous parler de mon Charlie, hein!  J’ai lu plusieurs de ses romans et j’ai comme 3 biographies (dont celle d’Ackroyd, qui prend une demi-tablette à elle toute seule).  En plus, ils sont gros, ses livres.  Ils prennent tout plein de place, voilà.  Mais il m’en manque encore… je ne désespère pas qu’un jour, il prenne encore plus de place.

 

2.  Jane Austen

Ben voyons, direz-vous.  Elle n’a écrit que 6 romans et quelques trucs de jeunesse… comment elle peut prendre beaucoup de place?  Vous oubliez un truc horriblement tentateur pour la consommatrice que je suis: LES DÉRIVÉS.  J’adore les Austeneries, les dérivés de P&P, les réécritures du point de vue de Darcy (au moins 5 livres faits comme ça dans ma biblio), les suites (plusieurs), les « et si ça s’était passé comme ça au lieu de comme ça » (j’ai cessé de compter), les réécritures modernes, les adaptations libres, un livre dont vous êtes l’héroïne…  Et ça, ce n’est que pour P&P.  J’ai des réécritures de Persuasion aussi et je crois que j’ai quelques variations sur Emma et sur S&S… en quelque part.  Bref, oui, Jane prend beaucoup, beaucoup de place.   Et en plus, je bougonne presque chaque fois hein.  Je me plains, je ronchonne… mais je lis quand même.  Tous ceux que je peux trouver.  Je suis indécrottable, je sais.

 

3.  Shakespeare

Encore une autre de mes obsessions.  L’histoire avec Will (yep, on est intimes 😉 ) c’est qu’au départ, j’avais du mal avec l’anglais élisabéthain.  Donc, j’avais une version anglais élisabéthain et une version française.  Ensuite, j’ai découvert les versions bilingues.  Ensuite, j’ai découvert les versions No Fear… et les Cliffnotes.  Donc, je dois avoir chaque pièce en au moins 4 exemplaires.  Croyez-moi, ça prend de la place.  Beaucoup de place.

 

4.  Janet Evanovich

Parce que j’ai tous les Stephanie Plum (sauf le tome 17… en plus de tous les avoir, il me les faut tous dans la même édition… yep, psychorigide je suis) et les between the numbers.  Et que j’ai pluuusieurs romance novels aussi.  Bon, je commence à en avoir marre un peu des répétitions mais c’est plus fort que moi, il me les faut.  Je bougonne devant les tergiversations de Stéphanie et soudain, il y a une scène hilarante qui me fait perdre toute crédibilité et qui suscite des éclats de rire impossibles… et je me dis que juste pour ça, pour rire à une bonne blague complètement stupide et pour avoir des images incroyables dans la tête, ça vaut le coup.  Et disons que les couvertures en anglais… on les voit de loin dans la biblio.  Impossible de les manquer!

 

5.  J.K. Rowling. 

Vous ne voulez même pas savoir dans combien d’édition j’ai Harry.  En français (pour prêter aux jeunes, dans le temps, avant que tout le monde ait lu), en anglais, dans l’édition adulte ET dans l’édition enfant (ça faisait pas de classe dans ma biblio, les couvertures différentes).  J’ai aussi une version en espagnol,  et une autre en latin.  À préciser, je ne parle pas espagnol.  Et je doute que la seule phrase que je connais (una cerveza por favor) puisse me servir ici.  Et mon latin date de mon secondaire et même si j’étais quand même top dans le temps, j’en ai un peu reperdu.  Et le vocabulaire a légèrement changé.  Je me suis rendue page 9.  Mais un jour, je m’y remettrai.  C’est beau l’espoir. 

 

6.  Anne Rice

Après avoir eu un MÉGA coup de coeur pour la saga des sorcières Mayfair ado, j’ai décidé de tout acheter Anne Rice.  J’en ai donc une tablette pleine.  Bon, j’ai un peu déchanté hein… parce que son trip très religieux, je n’adhère pas vraiment.  Mais disons que j’ai mis beaucoup, beaucoup de temps à comprendre que non, ce n’était pas un buzz qui durerait 2-3 romans.  Mais tout de même, les sorcières, et les trois premiers des vampires… ils valent le coup!

 

7.  Francine Pascal

Oui, vous pouvez rire.  J’ai déjà raconté ça 1000 fois, je pense, mais bon, comme je ne crois pas que mes radotages soient inoubliables, je peux le redire encore…  Il était une fois l’époque où j’avais 14 ans.  J’étais une terreur, à 14 ans, je vous le jure.  Rien qu’à penser à ce que j’ai fait subir à ma pauvre mère, j’aurais le goût de me cacher en dessous de la table.  Donc, moi, 14 ans.  Un coup TERRIBLE de la part de mes parents: 3 semaines en Floride loin de mes amis et de mon copain du moment.  Non mais… j’étais in-sul-tée.  Du coup, après avoir boudé pendant plusieurs jours, on a vu des petits romans de la série sweet valley high dans un dépanneur.  Ma mère, en ayant par dessus la tête de son ado malavenante décide de lui en acheter quelques uns…  ce qui s’est transformé, à la fin, en une quantité IMPRESSIONNANTE de romans SVH.  Je lisais encore plus vite dans le temps…et vraiment, ça se lit en une heure, ces machins-là.  Vous ne voulez même pas savoir le nombre de livre que j’ai ramenés.  Une chance, on avait pas à prendre l’avion.  Ensuite, dans un trip « teenage revival », j’ai acheté, pour la modique somme de 20$, sur ebay, la collection complète de SVH – Senior Year.  Et je les ai lus.  Et je n’avais pas 14 ans.  Et la vendeuse avait mis un tas de junior high, de Elizabeth… bref, j’en ai en tout à peu près 200.  Toutes collections confondues.  Ca a beau être petit, ça prend de la place.

 

8.  Weiss et Hickman

Vous connaissez Dragonlance?  Bon, parce que ma manie de tomber amoureuse de personnages de romans ne date pas d’hier, je suis jadis tombée en amour avec Raistlin, le mage noir de la série Dragonlance.  Et même si c’était de moins en moins bien, et même si on ne le voyait pres
que plus… je les achetais quand même hein.  Parce que voyez-vous… j’espérais!  J’ai cessé de les acheter depuis les dernières années… mais j’en ai un c… de paquet.  Bilinguement, en plus. 

 

9.  Danielle Steel

Là, je plaide non coupable.  C’est la faute de maman.  Quand j’étais petite, le nouveau Danielle Steel, c’était toujours THE idée de cadeau de Noël pour maman.  Donc, elle les a tous en français.  Puis, il y a quelques années, ma chère maman a décidé de se mettre à l’anglais.  Qu’a-t-elle choisi pour apprendre?  Danielle, of course.  Donc, elle les a en anglais.  Et que font les mamans de LCA quand elles ont lu leurs livres?  Elles les stockent dans la bibliothèque de la dite fille-LCA, qui ne résiste pas, hein.  Bon, je ris, mais j’en ai quand même un « préféré ».  Défense de vous moquer.

 

10.  Madame Harlequin

Ça aussi je l’ai déjà raconté tout plein de fois (je devrais arrêter de raconter ma vie… je suis une vieille blogueuse radoteuse, voilà… je blogue depuis trop longtemps, je n’ai plus rien de neuf à raconter).  Ma grand-mère, adorait les Harlequin.  Chaque début de mois, elle allait acheter la nouvelle batch à la tabagie en face de chez nous.  Ma grand-mère habitait avec nous.  J’ai récupéré beaucoup de choses de ma grand-mère parce que je ne peux rien jeter de ce qui était à grand-mère… call me crazy.  J’ai donc plus de 1000 Harlequin dispersés un peu partout.  Dont le numéro 1 de la vieille série, la première.  Et oui, j’ai encore une fois un préféré.  Et je n’ai même pas honte!

 

Voilà! 

J’ai encore réussi à écrire un roman.  JAMAIS je n’apprendrai à faire court.  Une chance que je n’écrirai jamais autre chose que des articles de blog hein!

 

Et bon, parce que impossible de faire sans… je préciserai que mes bibliothèques sont aussi très largement occupées par un certain Docteur (qui est à moi, je le rappelle, même si certaines sont sur une liste d’attente d’emprunt très sélect.  Même que certaines le veulent en smoking… pffff, les exigences!) qui est en version livre (j’ai tout plein de Doctor Books, d’albums sur la série, d’albums photo, de livres sur l’historique, de comics) mais aussi en version « sur deux pattes » lego ou bonhomme, accompagné de Daleks, de Tardis en plusieurs tailles (je pourrais jouer à « gros/moyen/petit » avec mes Tardis… et j’aurais même moyen-gros et moyen-petit), de pins, de magnets, de sacs à son effigie, de tasses… Bref, il prend aussi beaucoup, beaucoup de place dans mes tablettes.  Mais ce n’est pas un auteur.  Donc bon, je ne l’ai pas officiellement entré dans la liste. 

 

Et voilà, je suis encore en train d’écrire… pffff… aucun auto-contrôle, je vous dis!

 

Et vous, quels auteurs occupent le plus vos tablettes?

Old school (Portrait de classe) – Tobias Wolff

old-school.jpgPrésentation de l’éditeur (en partie et adaptée)

« Le protagoniste de ce roman de Tobias Wolff est un adolescent qui fréquente un collège privé dans les années 60.  Il est boursier mais a appris à copier les manières négligentes de ses compagnons plus privilégiés. Comme plusieurs d’entre eux, il veut plus que tout être écrivain.  Mais pour ce faire, il doit apprendre à dire la vérité sur lui-même.

 

Le noeud de l’histoire est entremêlé avec les concours littéraires de l’école, concours dont le gagnant se mérite une entrevue privée avec un écrivain.  Alors que la fièvre de la compétion contamine le garçon et ses pairs, Old School explore les manigances et les trahisons avec empathie. »

 

Commentaire

Encore l’un ce ces livres que j’avais pris dans cette fameuse liste « best books about school ».  Liste que je ne retrouve plus d’ailleurs car j’aimerais bien revoir, juste pour m’assurer que j’ai bien tout commandé ce qu’il y avait dedans.  Parce que les trois trucs (celui-ci, A separate peace, The perks of being a wallflower) que j’ai lus jusqu’ici ont été de très bonnes surprises que je n’aurais probablement pas lus autrement.

 

Ce roman-ci parle de jeunes mais pour moi, ce n’est pas nécessairement un roman jeunesse.  Le regard qui est porté par le narrateur devenu adulte – et écrivain – sur ces jeunes m’est apparu très adulte malgré que les protagonistes soient pour la plupart adolescents.  Si l’auteur s’est inspiré de sa propre expérience, d’après ce que j’ai pu lire de sa biogaphie, il semble s’agir ici de mémoires fictives, qui font le portrait d’une époque, dans une école pour garçons où on prone le mérite, le travail et l’honneur.  Une école aussi où la littérature est mise au premier plan. 

 

Qu’est-ce que ça raconte?  En gros, on nous raconte, à la première personne, l’histoire d’un jeune homme qui veut devenir écrivain et qui participe aux concours mis de l’avant par son école, des concours où le gagnant se voit accordé une heure avec l’écrivain du moment.   Ici, on nous raconte la visite de Robert Frost, de Ayn Rand et d’Hemingway.   Mais ce n’est que le contexte, parce que selon moi, l’essentiel se trouve ailleurs. 

 

C’est avant tout une quête d’identité qui nous est racontée.  Dans ce monde brillant, où les remarques doivent être drôles et acérées, difficile d’être soi-même, même quand on nous dit sans cesse que c’est le travail qui compte, pas la naissance.  Parce que bon, on sait bien qu’au fond, ce n’est pas siiii vrai que ça.  Et c’est comme ça, mine de rien, que les réflexions de ce jeune dont on ne connaît pas le nom – je l’ai réalisé très tard dans le roman, presque à la fin – m’a lancée dans des réflexions sur le racisme, les classes sociales, le sexisme ou encore l’honnêteté intellectuelle.  Même si à l’occasion, ce n’est qu’effleuré.  On parle de livres (beaucoup d’Hemingway… j’ai d’ailleurs le goût de le relire), du processus créatif, de l’exaltation du jeune artiste, sans jamais être pédant ou tomber dans de longs discours.  J’ai trouvé le tout vraiment très habile. 

 

Un roman très court, à peine 200 pages, mais qui nous amène dans cette école, moins idéalisée, avec une vision moins nostalgique que dans certains autres romans.   Un passage à l’âge adulte pas facile, qui fait réaliser, soudain, que la vie des grands, avec ses problèmes, ses trahisons, ses dilemmes, n’est pas si différentes que la vie des jeunes, en fait.  Juste à une autre échelle.  Et ces professeurs que les jeunes ont idéalisés mais qui pour eux ne vivent pas vraiment, parce que bon, à 17 ans, c’est bien connu, tout tourne autour de nous-mêmes, deviennent soudainement plus humains.   J’ai adoré la dernière partie. 

 

L’écriture m’a beaucoup plu, à la fois simple mais non dénuée d’émotion ou d’humour.  La scène où Ayn Rand visite l’école m’a fait rire tout haut à 3h du matin (ne posez pas de questions… je suis parfois très, très bizarre) et vaut à elle seule son pesant de cacahuètes.    Disons que cette fois, ça ne m’a pas vraiment donné le goût de lire ses écrits!

 

Beaucoup d’honnêteté et un regard tendre, jamais condescendant, sur ce monde clos.  Une belle découverte donc.  Quelqu’un l’a lu?

 

Logo challenge gilmore girls Karine

Challenge Gilmore Girls 1/3

Challenge Gilmore Girls – Les billets

Logo challenge gilmore girls Karine

 

Ce sera donc ici que vous pourrez déposer les liens pour le Challenge Gilmore Girls.   Pour ceux qui veulent savoir de quoi il en retourne ou qui veulent revoir la liste, c’est dans le billet de lancement mais c’est ici que je vais vous demander de me donner vos liens.  Si vraiment vous êtes des perles, des amours, des anges (ajoutez le qualiticatif que vous voulez vous auto-donner, je vous l’autorise), vous allez me le faire sous forme de lien pré-fait (genre comme ça: Old School – Tobias Woolf) pour que je n’aie à faire qu’un copier/coller (parce que c’est bien connu, ma paresse est légendaire quand il est question de liens) mais comme le nombre de participants est beaucoup plus gérable que lors du challenge English Classics, je ne devrais pas prendre tant de retard et il n’y a pas de problème pour les liens normaux DIRECTS vers un billet.   Genre qu’il ne faut pas me faire fouiller tout le blog pour le trouver, sinon je risque de démissionner page 2 ;))

 

Voici donc la liste des participants – je laisse les inscriptions ouvertes, les gens peuvent embarquer jusqu’en décembre 2012, tiens – à date.  Si je me suis trompée dans votre pseudo (possible) ou dans le lien (fort possible) ou encore si je vous ai oublié, faites-moi signe et je vais ajuster. 

 

Il ne faut pas non plus s’inquiéter si je ne place pas votre lien à la seconde où c’est remis hein.  Je l’ai déjà dit, j’ai une forte tendance à la procrastination ;))  Et quand vous aurez lu vos trois bouquins, il y aura a good cup of coffee devant votre nom ;))  Pour rester dans le thème. 

 

Bon challenge!

 

lukes-coffee.jpgAdalanasa liste

   1) Tout est illuminé – Jonathan Safran Foer

   2)  Middlesex – Jeffrey Eugenides

   3) Northanger Abbey – Jane Austen

                     4) Le déclin de l’empire Whiting – Richard Russo

                     5) Sur la route – Jack Kerouac

                     6) Le dieu des petits riens – Roy Arundhati

                     7) Catch 22 – Joseph Heller

                     8) La cloche de détresse – Sylvia Plath

                     9) Expiation – Ian McEwan

                     10) Les âmes mortes – Nikolaï Gogol

                     11) Howl – Allen Ginsberg

                     12) Les extraordinaires aventures de Kavalier &Clay – Michael Chabon

                     13) Tandis que j’agonise – William Faulkner

                     14) Le bizarre incident du chien pendant la nuit – Mark Haddon

                     15) Jane Eyre – Charlotte Brontë

                     16) Tendre est la nuit – Francis Scott Fitzgerald

                     17) Le fil du rasoir – Somerset Maugham

                     18)  L’amant de Lady Chatterley – D. H. Lawrence

                     19)  La conjuration des imbéciles – John Kennedy Toole

      &nbsp
;              20)  Fahrenheit 451 – Ray Bradbury

                     21) Love Medicine – Louise Erdrich

                     22) Anna Karénine – Léon Tolstoï

                     23)  L’histoire de Pi – Yann Martel

                     24) La jungle – Upton Sinclair

                     25) The perks of being a wallflower – Michael Chbosky

lukes-coffee.jpgAgnèsson billet

   1) L’attrape-coeur – Salinger

   2) Les cerf-volants de Kaboul – Khaled Hosseini

   3) Ne tirez pas sur l’oiserau moqueur – Harper Lee

Aliceses choix

    1) L’ombre du vent – Carlos Ruiz Zafon

    2) Tendre est la nuit – F. S Fitzgerald

Alicia

Anloreses choix

    1) Le journal d’Anne Frank – Anne Frank

Anouson billet

Axl

Bookworm

Bluegreyses choix

Cath – 

Céline

   1) Gatsby le magnifique – F.S. Fitzgerald

Cessses choix

Chicason billet

lukes-coffee.jpgChimèreson billet

   1) Le voyage de Simon Morley – Jack Finney

   2) Le fil du rasoir – William Somerset Maugham

   3) L’art de la guerre – Sun Tsu

                     4) Rébecca – Daphne du Maurier

                     5) La foire aux vanités – Willam Makepeace Thackeray

                     6) Avec vue sur l’Arno – EM Forster

Chinouk son billet

Choupynette

Cottage de Myrtille

   1) Les aventures de Pinocchio – Collodi

Cristie

   1) Sur la route – Jack Kerouak

Dingue de livres – 

Dryade de brume

Eiluned

Emilyses choix

Emma

lukes-coffee.jpgEnigmason billet

   1) Jane Eyre – Charlotte Brontë

   2) Fahrenheit 451 – Ray Bradbury

   3) Le portrait de Dorian Gray – Oscar Wilde

                     4) Daisy  Miller – Henry James

                     5) Orgueil et préjugés – Jane Austen

Evertkhorus (officieusement) ;))

Evilysangel

Fashionses choix

Fée Bourbonnaiseson billet

Florason billet

   1) Haute fidélité – Nick Hornby

   2) Les sorcières de Salem – Arthur Miller

   3) Fahrenheit 451 – Ray Bradbury

Georgeses choix

    1) La ferme africaine – Karen Blixen

Habitant de Stoson billet

   1) Le temps n’est rien – Audrey Niffenegger

Hérissonsa liste 

lukes-coffee.jpgIsabelleses choix

   1) Hamlet – Shakespeare

   2) Fahrenheit 451 – Ray Bradbury

   3) 1984 – George Orwell

lukes-coffee.jpgIsallysunson billet

   1) Les hauts de Hurlevent – Emily Brontë

   2) Des souris et des hommes – John Steinbeck

   3) Peter Pan – James Matthew Barrie

Izar_Ederrason billet

Jeneen

lukes-coffee.jpgJoeson billet

   1) Harry Potter à l’école des sorciers – JK Rowling

   2) L’ombre du vent – Carlos Ruiz Zafon

   3) Les quatre filles du Docteur March- Louisa May Alcott

lukes-coffee.jpgKarine:)Ma liste

   1)    Old School – Tobias Woolf

   2)   Docteur Jekyll and Mr. Hyde – Stevenson

   3)   Macbeth Shakespeare

                     4)  A room with a view – E. M. Forster

                     5)  Oliver Twist – Charles Dickens

                     6) Le diable dans la ville blanche – Erik Larson

                     7) Madame Bovary – Flaubert

lukes-coffee.jpgKatia

   1) Moby Dick – Herman Melville
  
  2) Alice au pays des merveilles – Lewis Caroll

   3) Christine – Stephen King

 lukes-coffee.jpgLaurases choix

    1) 1984 – Orwell

    2) Northanger Abbey – Jane Austen

    3) Oliver Twist – Charles Dickens

lukes-coffee.jpgLaureson billet

   1) L’attrape-coeur – J. D. Salinger

   2) Gatsby le magnifique – F. S. Fitzgerald

   3) Lettres à un jeune poège – Rainer Maria Rilke

Le cottage de Myrtille

   1) Des fleurs pour Algernon – Daniel Keyes

   2) Sa majesté des mouches – William Golding

lukes-coffee.jpg  Lilises choix

   1) Un chant de Noël – Charles Dickens

   2) Jane Eyre – Charlotte Brontë

   3) 1984 – George Orwell

Lewerentz

Liliba

Lilie – son billet

L’ogresse de Paris

L’or des chambressa liste

   1) Orgueil et préjugés – Jane Austen

Louses choix

Lynnae

   1) Frankenstein – Mary Shelley

   2) Harry Potter à l’école des sorciers – JK Rowling

   3) Le club de la chance – Amy Tan

Maijoses choix

   1) Brick Lane – Monica Ali

Mallou

Mangoses choix

lukes-coffee.jpgManu

   1) Anna Karénine – Tolstoï

   2) Qu’est-il arrivé à baby Jane – Henry Farrell
   3) Les cerf-volants de Kaboul – Khaled Hosseini

Mazelses choix

Mélodie

Mlle Pointillés

Mrs Figg

MyaRosa

Nag

   1) Orgueil et préjugés – Jane Austen

Nanieblueson billet

   1) Outsiders – S.E. Hinton

Natacha

   1) Tendre est la nuit – F Scott Fitzgerald

Natakason billet suivi

Noukette

Owl

   1) Expiation – Ian McEwan

   2) Roméo et Juliette – Shakespeare

Pandoreeses choix

Petit speculoosses choix

    1)La dernière leçon – Mitch Albom
    2) Raison et sentiment – Jane Austen
    3) Le temps n’est rien – Audrey Niffenegger

Pylmaouson billet

Romanzases choix

   1) La cousine Bette – Balzac

   2) Carrie – Stephen King

lukes-coffee.jpgSamarian

   1) L’étrange cas du Docteur Jekyll et Mr. Hyde – Stevenson

   2) Les quatre filles du Docteur March – Louisa May Alcott

   3) Balzac et la Petite Tailleuse chinoise – Dai Sijie

Sarason billet

   1) Qu’arriva-t-il à Baby Jane – Henry Farrell

   2) La vallée des poupées – Jacqueline Susann

lukes-coffee.jpgSharonses choix

   1) La ferme africaine – Karen Blixen

   2) S comme silence – Sue Grafton

   3) David Copperfield – Charles Dickens

                     4) Stuart Little – E.B. White

Shopgirlses choix

Sofynet

   1) Gatsby le magnifique – F.S Fitzgerald

Soukeeson billet et ses choix

   1) La petite fille aux allumettes – Hans Christian Andersen

Sophie

Stephie

Sybille

Syl

   1) Northanger Abbey – Jane Austen

Theoma

Touloulou

   1) Sur la route – Jack Kerouac

   2) Daisy Miller – Henry James

Vashta Neradason billet

   1) Fahrenheit 451 – Ray Bradbury

   2) Expiation – Ian McEwan

lukes-coffee.jpgVilvirtsa liste

   1) Ethan Frome – Edith Wharton

   2) Raison et sentiments – Jane Austen

   3) Orgueil et préjugés – Jane Austen

Yueyin

Zazze

   1) Mrs Dalloway – Virginia Woolf

   2) Frankenstein – Mary Shelley

   3) Northanger Abbey – Jane Austen

Fire Study (Les secrets d’opale) – Maria V. Snyder

Fire-study.jpgPrésentation de l’éditeur (je pense que c’est ma pire traduction à vie… pardon me…)

FORCÉMENT, QUELQUES SPOILERS SUR LES TOMES 1-2…

« Yelena est une Soulfinder.  La nouvelle s’est répandue et plusieurs personnes ne semblent pas à l’aise avec celle-ci. Déjà, les habiletés étrange de Yelena ainsi que son passé l’ont mise à l’écart.  Pendant que le Conseil décide du sort de Yelena, elle reçoit un message inquiétant: il existerait un complot contre son pays natal, orchestré par un sorcier qu’elle aurait déjà défait dans le passé…

 

L’honneur place Yelena sur un chemin qui va tester les limites de ses pouvoirs et l’espoir de retrouver ceux qu’elle aime la pousse vers l’avant.  Sa quête lui fera rencontrer alliés, ennemis, amoureux, assassins, dont elle questionnera la loyauté.  Yelena n’aura qu’une seule chance de se prouver à elle-même… et ainsi sauver la terre qu’elle aime. »

 

Commentaire

Voici la fin de cette trilogie de Maria V. Snyder.  Si je peux affirmer que je garderai un bon souvenir général de la série, je dois avouer que je suis quand même un peu (ok… beaucoup) déçue par ce dernier tome.  Yep, ça arrive aux meilleurs d’entre nous, n’est-ce pas.   Et pourtant, je voulais aimer. 

 

Mais je m’explique.

 

Ce que j’ai surtout apprécié dans le premier tome, c’était le contexte.  Goûteuse, j’avais trouvé cette partie originale.  Et j’aurais aimé qu’on y revienne, qu’on réutilise… j’aurais aimé que ce soit un élément important de l’histoire.  Dans ce troisième tome, Yelena est face à elle-même, elle ne fait plus confiance à personne et voit bien qu’elle fait face à quelque chose qui la dépasse.  Son tisseur d’histoire ne l’aide pas beaucoup, son frère est lui-même un peu perdu, Valek est loin…   Bref, elle ne va pas très bien.  Ça se comprend.  Sauf que personne ne semble comprendre ça et j’ai trouvé qu’on en demandait beaucoup à la pauvre fille.  J’ai donc difficilement adhéré à cette partie de l’histoire… je ne la trouvais pas si terrible que ça, moi, Yelena.

 

Autre chose?  Oui, il y a beaucoup d’action mais quand même, j’ai trouvé des longueurs, surtout au début.  Tout va trop vite mais est également trop répétitif et trop facile dans la résolution.  En fait, j’aurais tendance à appeler ça du remplissage, mais bon…  Difficile de vraiment s’attacher à des personnages quand ils ne font que passer ou qu’ils sont absents.   Bref, beaucoup de péripéties, beaucoup de problèmes, de batailles… pour mener à pas grand chose, au final, à part la toute dernière partie.    Et beaucoup trop manichéen pour mon goût. Alors que je trouvais que, justement, ce ne l’était pas tant que ça avant.  Valek me plaît toujours beaucoup mais il est très peu présent, toujours efficace, toujours presque un sauveur… trop parfait…. De plus, je n’ai pas cru à certaines situations.  Bref, bon, je suis déçue. 

 

Toutefois, Yelena, avec son caractère bien trempé et sa manie d’aller vers l’avant me plaît toujours.  Elle doit évoluer vite, se faire une toute nouvelle idée d’elle-même, apprendre à faire confiance alors que sa confiance a été trahie dans le passé.  Elle doit aussi se faire face à elle-même, alors qu’elle se fait un peu peur, avec ses nouveaux pouvoirs.  Ce questionnement est intéressant.  J’aime beaucoup ce personnage ainsi que l’évolution de sa relation avec son frère même si ce n’est pas toujours facile.  

 

Une série que j,ai en gros appréciée, malgré cette déception.  Pas pour la finale ni rien… ce n’est pas que ça retombe comme un soufflé à la fin… c’est juste que selon moi, ça se traîne un peu.  Ceci dit, mon opinion n’est pas généralisée.  J’ai vu des avis très positifs ici et ici!

 

Mes avis sur le tome 1 et sur le tome 2.

Les billets de Cess, Adalana et Sandy!

(Enfin, je les ajoute dès que j’ai les liens… on a eu un léger bug de programmation, pour ce billet.  Un zappage collectif!)

Ru – Kim Thuy

Ru.jpgPrésentation de l’éditeur

« Le paradis et l’enfer s’étaient enlacés dans le ventre de notre bateau.  Le paradis promettait un tournant dans notre vie, un nouvel avenir, une nouvelle histoire.  L’enfer, lui, étalait nos peurs: peur des pirates, peur de mourir de faim, peur de s’intoxiquer avec les biscottes imbibées d’huile à moteur, peur de manquer d’eau, peur de ne plus pouvoir se remettre debout, peur de devoir uriner dans ce pot rouge qui passait d’une main à l’autre, peur que cette tête d’enfant galeuse ne soit contagieuse, peur de ne plus jamais fouler la terre ferme, peur de ne plus revoir le visage de ses parents assis quelque part dans la pénombre au milieu de ces deux cents personnes. »

 

Ru est le récit d’une réfugiée vietnamienne, une boat people dont les souvenirs deviennent prétexte tantôt à l’amusement, tantôt au recueillement, oscillant entre le traique et le comique, entre Saigon et Granby, entre le prosaïque et le spirituel, entre les fausses morts et la vraie vie. »

 

Commentaire

J’étais réticente par rapport à ce roman.  Imaginez-vous que j’ai l’esprit de contradiction.  Et il a trôné au numéro 1 des ventes dans une librairie grande surface pendant un long moment.   Du coup, ça m’avait enlevé toute envie de le lire.  Il a fallu que l’auteure soit présente au salon du livre de ma région, que je l’écoute un peu parler avec les gens (je n’ose pas parler aux auteurs… je suis une grande timide, au fond), que j’aime ses propos pour que je me décide.  Et j’ai bien fait parce que ce fut vraiment un beau moment de lecture, même si je sens que je vais avoir du mal à en parler. 

 

Je me contenterai donc de dire que j’ai été très, très touchée par ce texte qui, par courtes scènes qui nous font parfois sourire, parfois frissonner ou qui nous atteignent, tout simplement, raconte Nguyen An Tihn (avec un diacritique de plus, que je ne sais pas comment faire sur mon clavier), une femme d’origine vietnamienne qui est arrivée au Québec à 10 ans, sur un bateau de réfugiés.  Du Viet Nam « en paix », ils sont passés par un camp de Malaisie pour arriver à Granby.   Les textes sont courts, percutants, souvent très poétiques, dans une langue très belle, qui peut décrire magnifiquement des choses horribles, sans que ça choque.  L’auteure alterne les souvenirs de Saigon, du camp, du Québec, avec un regard souvent tendre, parfois détaché.  Elle raconte sa vie en tant que fille de ses parents, de nièce de son oncle Deux ou de sa tante Sept, sa vie de mère d’un enfant autiste aussi.  Sa vie de Québécoise, sa vie de femme de Nulle Part à l’occasion. 

 

Ru veut dire, en français, « petit ruisseau ».  En vietnamien, il veut dire « bercer » ou « berceuse ».   Les images du Viet Nam qui nous sont offertes sont fortes, évocatrices.  Surtout pour une fille pour qui, quand on évoque cette guerre, se rappelle immédiatement les images de Forrest Gump et, surtout, le musical « Miss Saigon » (ne pas taper… mon inculture fait limite peur, je sais). 

 

Les textes nous font réfléchir.  J’ai souvent levé les yeux à la fin d’une page pour essayer de me représenter tout ça.  J’ai aimé sa vision, sa façon d’accepter, de vivre pour maintenant, de collectionner les images dans sa tête.  Sa façon de ne jamais oublier d’où elle vient et de ne pas se laisser engloutir par ce qui l’entoure. 

 

Un roman émouvant sans jamais tomber dans le misérabilisme. 

Et selon moi magnifiquement écrit.

 

Je n’ai jamais vu l’auteure dans des entrevues (je n’écoute pas la télé, c’est bien connu) mais elle semble avoir beaucoup en commun avec son personnage.  Arrivée aussi au Québec à 10 ans, dans les mêmes circonstances, elle est devenue écrivaine après un parcours éclectique.  Son dernier roman est sorti il y a peu… et c’est certain que je le lirai bientôt!

Top Ten Tuesday – 23 – Lectures ambiance Halloween

Top Ten Tuesday 2

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The broke and The bookish!

Et en français officiellement chez Iani depuis quelques semaines, avec un thème différent.  Comme je fais les TTT depuis un moment, j’avais déjà fait mon top sur le thème choisi (livres qui traînent dans la pile à lire) en mars dernier.  Vous pouvez trouver le dit TTT ici.

 

 

Oui, oui… ici, on est encore mardi. 

Du coup, je ne suis même pas en retard.

Félicitez-moi!

 

Parce que je travaille avec les enfants et parce que je suis au Québec, l’Halloween, c’est un événement.  J’aurais même pu mettre un É majuscule.  On va passer sur le fait qu’un creton m’a demandé aujourd’hui si j’étais déguisée en décoration de Noël (la faute à mes very dangling and very golden boucles d’oreilles qui se terminent par une étoile… au moins, c’est pas une crèche, hein) et tenter de proposer des ambiances gothiques, Halloweenesques ou very, very scary.

 

Il faut savoir que je suis la pire peureuse de la terre.  J’ai dormi la lumière ouverte quelques semaines après avoir écouté… « Le sixième sens » (alors que j’avais deviné la fin à la 8e minute environ) et quand j’étais petite, on m’a carrément effrayée au catéchisme avec l’histoire de la fille à qui était apparue la sainte vierge.  J’ai passé plusieurs années à prier pour qu’elle ne m’apparaisse PAS et ne me dise pas la date de la fin du monde…  Oui, call me crazy.   C’était dans le temps des écoles confessionnelles obligatoires ici ;))  

 

Donc, pour me faire peur ou pour me mettre dans l’ambiance, voici ce que je propose!

Je ne vais pas réciter toute la liste des romans YA avec vampires, sorcières, zombies etc. hein… juste quelques uns. 

 

1.  The graveyard book – Neil Gaiman

J’oublie toujours le titre en VP… un truc avec Nobody Owens dedans, je pense… anyway, vous voyez de quoi je parle!   Pour le cimetière très accueillant et très chaleureux, pour la joyeuse ambiance remplie de fantômes pittoresque.  Parce que bon, ça fait très brumeux et qu’en plus, c’est bien.  Et c’est Neil!

 

2.  Macbeth – Shakespeare

Ben quoi… ya des SORCIÈRES là-dedans!  Come on!  Bon, selon le Docteur, c’était des aliens qui voulaient prendre possession du monde… mais passons.  Je pense qu’il va d’ailleurs falloir que je relise la pièce pour me mettre dans l’ambiance, tiens!  Et bon, qu’est-ce qu’on ne ferait pas pour plugger Shakespeare, n’est-ce pas!

 

3.  Rébecca – Daphne Du Maurier

Je n’exagère pas, j’ai failli mourir de peur quand je l’ai lu à 12 ans.  J’avais demandé à ma grand-mère – qui habitait chez moi – de placer une alarme d’incendie dans ma chambre (Bon, il faut dire que j’avais aussi lu Jane Eyre à la même époque et que j’avais agrémenté ma demande par une requête officielle de fouiller le grenier, vu que la trappe était dans sa chambre.  Elle a eu beau me dire qu’il n’y avait rien dedans, que de la mousse à isoler, rien à faire.  Oui, j’ai toujours été bizarre).   Donc, Rébecca.  Une atmosphère géniale, tout à fait dans le ton pour l’Halloween.  Même s’il n’y a aucun vampire/zombie à l’horizon!

 

4.  The woman in black – Susan Hill

Ma dernière méga frousse.  J’ai quand même réveillé le copain qui m’hébergeait à 3h du matin parce que « j’entendais des choses » et que « les ombres bougeaient toutes seules ».  Au centre-ville de Montréal, ça a l’air que c’est normal ;))  Une totale réussite selon moi au plan de l’atmosphère, qui a réussi à m’effrayer malgré une histoire somme toute très simple et très classique. 

 

5.  Drood – Dan Simmons

Dickens, Wilkie Collins (dont j’aurais pu placer « La dame en blanc » dans ma liste… mais bon, je considère qu’il est représenté par ce roman) et une atmosphère à la limite de la folie, avec une sombre figure qui veille, le tout embrumé dans la fumée d’opium.    On imagine très bien ce Londres glauque… et bon, ya Charlie, hein!

 

6 . La série Fever – Karen Marie Moning

Sérieux, les Shades, j’ai eu réellement peur et le Dublin décrit est réellement cauchemardesque.   Des fae, des ombres qui vous transforment en papier, une librairie chaleureuse qui semble être le seul havre dans ce monde que nous ne comprenons d’abord pas du tout.  On est perdu, dérouté, complètement tout seuls… et pour ma part, complètement effrayée, surtout dans les deux premiers tomes.  De toute façon, c’est selon moi de l’urban fantasy géniale et il y a Barrons.  Du coup, ça vaut une petite lecture.   Et en plus, je suis en plein dedans… il y a des quotes géniales sur Goodreads… et ça m’a donné envie de relire le roman… « you’re leaving me Rainbow girl »… swoooon!

 

7.  Interview with the vampire – Anne Rice

Parce que pour moi, ça a été la première mythologie vampire que j’ai découverte, avant Dracula, même.  Ça date, donc.  Dans ce premier tome, l’auteur réussit à nous transporter dans une ambiance mystérieuse, limite nostalgique et romantique.  En même temps, Lestat fait peur, vu par Louis.  Et c’était avant le virage « religion » qui me convient moins, personnellement.  Du coup, j’ai aimé les trois premiers de cette série.  Et c’est very Halloween dans mon cas! 

 

8.  Le fantôme de l’opéra – Gaston Leroux

Ben quoi… ça ne suffit pas qu’il y ait « fantôme » dans le titre et un grand bal masqué dans le roman?  Sans compter des sous-sols complètement fantasmagoriques et des statues qui ont des yeux?  Un ventriloqu génial et complètement fou?  Une héroïne digne des romans gothiques, en plus… non?  Ok, je sors!  Mais je vais quand même le relire!

 

9.  Beautiful Creatures (16 lunes/17 lunes) – Kami Garcia / Margaret Stohl

Dans les séries fantastiques jeunesse récentes, c’est celle dont l’atmosphère m’a le plus interpellée.  Le vieux sud, limite romanesque, avec des sorcières, des destinées, une atmosphère pesante, des cimetières, les fantômes du passé… Bref, non seulement je dois lire le tome 3 bientôt (il est dans ma pile) mais ça me plaît bien!

 

10. The Raven – Edgar Allen Poe

Quand un copain le lit à haute voix, je veux me cacher à chaque fois.  Le nevermore me fait badtripper et j’ai carrément des frissons… brrrrr…

 

10a.  Plum Spooky – Janet Evanovich

Ok, j’avoue, ce n’est pas le meilleur… Les between the numbers ne sont pas comme les vrais tomes… mais il faut bien célébrer la future arrivée sur nos écrans de Ranger et Morelli, non, avec un peu d’Evanovich!  Quoi, ya peu de Ranger et de Morelli, là dedans?  Des détails, des détails.  Et bon, ya quand même Diesel!  C’est quand même drôle et c’est over dans le thème, en plus!

 

Je suis à 10 (ben, presque, hein)… je vais donc m’arrêter.

J’ai vu qu’il y avait plusieurs mentions de « Harry Potter » dans ce top mais pour moi, Harry, c’est Noël, pas l’Halloween… il ne faut pas tenter de comprendre les méandres de mon cerveau bizarre, je pense!  Mais je nommerai quand même d’autres romans aux ambiances gothiques, freakantes ou fantastiques… Je pense à Fever Dream (Riverdream), de George R. R. Martin, La nuit de l’infâmie, de Michael Cox, Aliss, de Patrick SénécalDracula, de Stoker, Frankenstein de Mary Shelley, Le livre des choses perdues de John Connoly ou Le treizième conte de Diane Setterfield.

 

J’ai bien le goût de me plonger dans l’atmosphère d’ailleurs… des suggestions??

Steampunk! L’esthétique rétro-futur – Étienne Barillier

steampunk-.jpgPrésentation de l’éditeur

« Imaginez un passé qui aurait pu être!  Un XIXe siècle victorien soudain théâtre de l’affrontement de robots gigantesques propulsés grâce à la vapeur, des gentlemen magiciens luttant contre des créatures maléfiques – toute une littérature populaire revisitée, dans une étourdissante relecture des oeuvres de Jules Verne, de H.G Wells, et une esthétique « rétro-futur » prend son envol.  Des premiers textes explorant le XIXe jusqu’à la naissance du steampunk; de l’éclosion du steampunk francophone aux adaptations cinématographiques et à la bande dessinée ; des jeux vidéo à l’apparition d’une culture steampunk; ce panorama suit pas à pas la naissance d’un genre riche et complexe, aux couleurs d’un rêve empli de boulons et de vapeur. »

 

Commentaire

J’avoue que j’ai été d’abord attirée par le Steampunk il y a quelques années, après avoir croisé des gens déguisés dans de magnifiques costumes victoriens agrémentés d’horloges, de rouages ou de lunettes fantastiques.  J’avais trouvé ça magnifique.  C’est donc l’esthétique qui m’a d’abord plu et j’ai mis un moment à comprendre que ce courant venait d’abord de la littérature.  Ne vous méprenez pas, je ne suis pas une réelle « vaporiste ».  Je me ne déguise pas (quoi que je suis dans la confection d’un costume de danse tribale de style steampunk… mais c’est une autre histoire) et je suis relativement néophyte en la matière.  C’est donc pour ça que Fashion et moi avons choisi d’explorer ce style lors de notre dernier swap au long cours « Steam under the covers« .   C’est d’ailleurs elle qui m’a offert ce document ma foi très instructif.

 

Je parle rarement des ouvrages de non-fiction sur ce blog pour la simple et bonne raison que j’en lis très peu.  J’imagine que les catalogues de jouets et les revues « Fréquences » ne comptent pas hein ;))  J’avais donc prévu le lire tranquillement, en même temps que je lisais autre chose.  Erreur. 

 

Je l’ai commencé un soir… et fini le même soir.  Mon exemplaire est rempli de post-its rose, chaque post-it représentant un roman que je veux ab-so-lu-ment lire.  Je sens que ma pile va souffrir! 

 

Steampunk! est un très bon document pour découvrir le genre.  Il est simple, il est clair et l’auteur vulgarise très bien son propos pour que les néophytes puissent comprendre.  On nous raconte l’histoire du steampunk, les documents fondateurs, les premiers balbutiements et on nous présente quelques incontournables, autant en romans, en BD, en séries, en jeux vidéos qu’en jeux de tables ou en mode.   On tente de nous préciser les différences et les croisements entre steampunk et uchronie/fantasy/sf mais surtout, on essaie de nous faire comprendre cet esprit steampunk, qui se veut décloisonné et foisonnant.   J’avoue avoir été davantage intéressée par les romans/BDs et séries mais j’ai aimé voir l’ampleur du phénomène, voir à quel point cette culture était présente dans de nombreux domaines artistiques.  Et j’adore littéralement cette esthétique, je l’ai dit hein?  Je sais, j’aime radoter.

 

Je réalise que je ne parle pas beaucoup de ce qu’est le steampunk… mais je pense qu’en gros, vous avez une bonne idée et il est très difficile de résumer ceci en quelques mots sans tomber dans le clichés.  Je dirai simplement que si vous aimez les ambiances passées, les machines incroyables et l’apparition de personnages de fiction dans les romans (moi, je bats des mains à chaque fois… I love it!) , il y a des chances que ça vous plaise.

 

Le document est facile à lire (bon, il y a quelques encadrés bizarrement placés mais ça ne nuit pas vraiment à la cohérence) et sa structure nous donne l’impression de réellement lire l’histoire d’un genre.  Les images sont en noir et blanc mais sont quand même magnifiques.  Je n’ose même pas imaginer ce que ça aurait été en couleurs.   Il faut juste faire un peu attention… quand un titre nous intéresse vraiment, peut-être survoler la description.  On en dit parfois un peu trop.  J’ai lu sur un forum steampunk (où je ne retournerai plus, je n’ai pas aimé son ton condescendant – et non, je ne le nommerai pas) que ce document était « pour ceux qui n’y connaissent rien ».  Je dirais plutôt que c’est une excellente entrée en matière!

 

Et vous voulez savoir ce que j’ai noté?  Here it is!

Si vous avez lu certains des titres, ne vous gênez pas pour me laisser vos commentaires hein… je dois prioriser!  Et aussi si vous avez d’autres idées!

 

Livres

– Tous les Wold Newton – Philip Jose Farmer

– La guerre des mondes et la machine à explorer le temps – H.G Wells (je pense avoir déjà lu, je connais les histoires… mais je ne les ai pas dans ma biblio…)

– Frankenstein unbound – Brian Aldiss

– A transatlantic tunnel, hurray – Harry Harrison (c’est terrible un nom pareil, aux US, non?)

– The space machine – Christopher Priest

– Morlock night  – K.W Jeter

– Anubis gates – Tim Powers

– La machine à différences – Gibson/Sterling

– Anno Dracula – Kim Newman

– The steampunk trilogy – Paul di Filipo

– The light age – Ian McLeao

– Bohême – Mathieu Gaborit

– Le cantique de Mercure – Fabrice Colin

– L’équilibre des paradoxes – Michel Pagel

– La lune seule le sait – Johan Heliot

– Whitechapel gods – S. M. Peters

– Swiftly – Robert Adams

– Kraven – Xavier Mauméjean

 

BD et Comics

– La ligue des gentlemen extraordinaires – Alan Moore

– Empire – Pécau

 

Thanks Fashion!

 

Defi-Steampunk.png

Et ça compte pour le Défi Steampunk de Lord Orkan Von Deck;))  Faut juste que je trouve où laisser mes liens… c’est pas gagné, avec ma blogonullerie chronique!

Dream lover (Un amant de rêve) – Virginia Henley

Dream-lover.jpg Présentation de l’éditeur (en partie)

« Le bel étranger qui avait volé son coeur était tombé sur elle dans son lieu secret, il avait hanté ses rêves puis avait disparu.  Emerald FitzGerald Montague a cru que sa vie était finie quand elle a dû épouser un autre homme, un homme qu’elle méprisait… jusqu’à ce que Sean O’Toole, beau, sombre et dangereux réapparaisse et l’emporte dans un tourbillon de scandale et de désir. »

 

Commentaire

Oh boy.

Comment dire…

« Pénible » ne me semble pas assez parlant.  Je vais donc devoir expliquer.  Et comme toujours, quand je parle d’un roman auquel je ne trouve franchement pas grand chose, je vais spoiler… tenez-vous le pour dit.   Mais sincèrement, je ne pense pas que ce soit si grave que je spoile… je dis ça, je dis rien. 

 

Nous sommes donc dans la romance.  J’ai lu cette romance en même temps que Pimpi (bon… ok, on a commencé en même temps, j’ai fini une semaine après elle) parce que Fashion avait glissée c’était en rapport avec le comte de Monte Cristo.  J’ai arrêté de lire là et ai commandé tout de suite, sans lire la suite du commentaire sur FB… selon elle, ce n’était pas fameux. 

 

Pas fameux, c’est un euphémisme, pour moi.  Vous savez, j’aime bien lire de la romance.  Je m’attends à beaucoup de guimauve, beaucoup d’adjectifs, de descriptions imagées et tout… mais je soutiens qu’il y a de la romance que je dis « intelligente ».  C’est à dire des auteurs de romance qui ne prennent par leurs lectrices pour des imbéciles.  Et pour parapharaser Stan (le Stan des Boys… voyons, voyons…tsss… un peu de kulture québécoise!), dans mon livre à moi, Virginia Henley a vraiment raté son coup dans le cas de ce roman.

 

J’aurais dû me méfier hein.  Parce que la scène d’ouverture est ma foi… heu… étrange.  On y voit une jeune fille de 15 ans et je vous cite quelques extraits des premiers paragraphes… Ceux qui lisent l’anglais vont pouvoir se réjouir de cette trouvaille littéraire.

 

« As the perfectly formed, timeless shape of the rounded head emerged, still glistening with wetness, Emerald couldn’t take her eyes from it.  Then came the rest of it, hard, silky, and cylindrical in shape. […] »

 

« As she reached out and gently slid her fingers down his glistening skin, just under the head, without warning, he sprayed her face. »

 

Bon, je vous épargne le reste hein… mais ces deux phrases (et d’autres qui sont du même acabit) font partie des trois premiers paragraphes.  Vous vous imaginez certainement une scène de c… torride à lire ces extraits?  Naaaaa, voyons, bande de débauchés… elle est en train de jouer dans l’eau avec un dauphin… qu’allez-vous penser, elle est pure et n’a que 15 ans… tsssss….

 

C’est la partie la plus drôle du roman.  Sans blague. À part à ce moment, j’ai souri à une seule réplique du héros et pour moi, l’humour dans la romance, c’est primordial.  Là, j’ai manqué mon coup. 

 

Mais bon, l’histoire donc.  Le comte, vous vous souvenez?  Bon, alors je vous explique la comparaison en quelques mots.  Les deux ont été emprisonnés injustement, les deux se sont évadés (à l’aide d’un couteau caché entre les deux fesses – non obèses hein… very hard indeed – toute une journée… oui, vous avez le droit d’écarquiller les yeux.  Je l’ai fait aussi), les deux nourrissent en eux un désir de vengeance implacable et souhaitent utiliser les proches de leurs ennemis pour ça.  La proche en question étant Emerald, qu’il va kidnapper et bon, le reste va suivre.  Pendant 421 loooongues pages.

 

Ici, le manichéisme est élevé au rang de culte, je crois.  Les méchants sont très très dégueulasses.  Et en plus, parce que les lectrices de romance que nous sommes sommes des connes, c’est bien connu, l’auteur nous précise toutes leurs pensées profondément méchantes, en précisant le plaisir qu’ils ressentent à être méchants.  Elle nous explique bien à l’avance tous leurs noirs desseins.  Parce que bon, un type qui bat sa femme, la laisse pour morte, tue des gens, trahit tout le monde, torture ses enfants, ça ne suffit pas pour qu’on comprenne hein.  Il fallait préciser ce qui se passait dans leurs têtes à ce moment.  Et en plus, préciser qu’ils pensent ça méchamment.  De toute façon, dans ce roman, tous les anglais sont des gros méchants sans coeur et brutaux qui ne pensent qu’à l’argent et tous les Irlandais sont des gentils au coeur grand comme ça.  C’est bien connu non?  Pas de zones grises, voyons.  Les petits êtres stupide et frivoles que nous sommes pourraient y emmêler leur pauvres neurones sous-développés.  Et quand les « bons » font de mauvaises actions, of course, on nous précise que c’est pour le bien ou parce que les autres sont vraiment pas gentils et l’ont bien mérité, non mais.

 

Ajoutons à ça une jeune fille maltraitée pendant 5 ans, qui a peur de tout, qui est chaste et pure, la parfaite petite lady anglaise complètement drabe quoi (ce sont eux qui le disent, pas moi), qui retrouve en une journée et quart la fougue de sa jeunesse insouciante sans en être marquée le moindrement et qui se transforme en une séductrice complètement agace et en maîtrise de son corps.  On va engager des hommes durs et virils pour guérir en un jour toutes les victimes de maltraitance, tiens… pfffff…

 

Que voulez-vous de plus?   Des allusions cochonnes à tout bout de champ, même quand ça n’a aucun espèce de rapport?  Une héroïne forte, courageuse, presque une sainte, qui supporte tout mais qui est hyper fougueuse et qui tient tête à son homme?  Un bébé supposément mort qu’on réanime à souffler une fois dans sa bouche? Un héros tourmenté par la vengeance que l’amour finit par rendre tout doux, assez pour redevenir « comme avant » après que la douce morale de sa sainte partenaire lui ait fait abandonner ses idées de vengeance (parce que c’est pas bien)…

 

Il y a tout ça. 

Et encore plus.

 

Bref, je ne sais pas pourquoi je l’ai fini.  Call me crazy.

Ceci dit, il a donné lieu à une discussion tardive et fort instructive sur l’origine de l’expression « la semaine des quatre jeudis ».  Faut voir le bon côté des choses (et non, inutile de chercher le lien… il était tard!) 

L’avis de Pimpi!

Lions and Liquorice – Kate Fenton

Lions and liquorice Présentation de l’éditeur (en partie parce que je suis nulle pour traduire… et que je fais au plus court)

« Le quotidien du petit village tranquille de Maltbury, dans le Yorkshire, est chambardé par l’arrivée d’une équipe de tournage qui filme une nouvelle version de Pride and Prejudice de Jane Austen.  Mais personne, encore moins Nicholas Llewellyn Bevan, ne sait à quel point la réalité et la fiction peuvent s’entremêler… »

 

Commentaire

C’est suite à une discussion sur Facebook avec Cuné et Fashion que ce roman – acheté pour la modique somme de 1 sous noir – a rejoint ma pile.  Et parce… qu’elles l’ont lu tout de suite (je n’ai d’ailleurs pas compris comment elles font pour lire tout tout de suite.  Moi ça traîne des mois sur ma pile, normalement) et qu’elles ont aimé, je l’ai finalement lu plus vite que prévu.  Donc oui, une autre Austenerie.  Encore.  En fait, pour que ça vaille la peine que je créée une catégorie juste pour ça, il faut que j’en aie lu, hein, des Austeneries! 

 

Celle-ci, par contre, est l’une des très bonnes que j’ai lues.  Vraiment.  Bon, il y a quelques trucs tirés par les cheveux pour coller au roman, surtout à la fin, mais en gros, j’ai beaucoup, beaucoup aimé cette réécriture que j’ai trouvée très habile.  C’est résolument moderne, l’auteure n’a pas fait que raconter la même histoire en enlevant quelques couches de jupons et les bottines boutonnées.  En effet, l’équivalent de notre Lizzie préférée est… Nick/Llew Bevan.   Un homme dans la trentaine, écrivain talentueux et intelligent, pas mal fauché, divorcé, grand, maigre, pas super bien habillé.  Pour une raison étrange et complètement incompréhensible, Fashion m’a mis dans la tête avant même que je commence le roman que c’était le portrait craché de David Tennant (ben quoi… il a même un accent.  Bon, pas le même accent, mais un accent quand même.  C’est ce qui compte, non?) alors du coup, j’ai lu le roman avec un sourire béat sur la figure.  Je sais, il m’en faut peu.

 

J’ai particulièrement apprécié les références et les adaptations que l’auteur a faites.  Ce n’est pas un simple copier-coller, les relations sont différentes, les événements ont le même sens mais sont bien ancrés dans le présent (bon, dans le présent de 1995, soit).  C’est plein d’humour mais on parle aussi du roman original (celui d’Austen, I mean), de ses possibles significations, de sa transposition dans le coeur des lectrices d’aujourd’hui.  J’ai bien aimé la table ronde à ce sujet.  Et quand on connaît un peu la vie de village (je n’en habite pas un mais j’y ai eu un chalet dans un petit village où on me questionnait à savoir si j’avais des invités quand je variais un peu la quantité de trucs que j’achetais à l’épicerie et où les voisins passaient me voir, par hasard, si une voiture inconnue était chez moi), c’est tout à fait crédible de voir qu’un tournage puisse affecter leur vie de cette manière. 

 

Et bon, j’ai dit que j’imaginais David-chou dans le rôle principal?  Oui?  Non?  Bref, je voulais juste être certaine que vous aviez bien compris. 

 

Une bonne réécriture, donc!

Épuisée mais bonne. 

Et disponible à un sous.  Je dis ça, je dis rien!

Lola and the boy next door – Stephanie Perkins

Lola and the boy next doorPrésentation de l’éditeur (approximativement traduite par moi.  Définitivement, comprendre presque parfaitement l’anglais ne fait pas de soi un traducteur…)

« L’aspirante designer Lola Nolan, 17 ans, n’est pas victime de la mode.  Elle préfère les costumes.  Plus c’est éclatant, plus c’est pailletté, plus c’est wild, plus elle aime.  Pourtant, même si son style est flashy, elle est proche de ses parents, de sa meilleure amie, et a des grands rêves pour le futur.  Et tout est presque parfait (jusqu’à son so hot petit ami rocker) jusqu’à ce que les jumeaux Bell, Calliope et Cricket, reviennent dans le voisinage. 

 

Quand Cricket – un inventeur talentueux – sort de l’ombre de sa soeur jumelle et revient dans la vie de Lola, elle doit finalement faire face à ses sentiments de toujours vis-à-vis son voisin. »

 

Commentaire

Dire que j’attendais ce roman avec impatience est un euphémisme.  J’avais adoré « Anna and the frenchkiss« , le premier roman de l’auteure et je trépignais carrément à l’idée de lire celui-ci.   Inutile de dire que mes attentes étaient élevées.  Et est-ce que j’ai aimé?  Bien sûr que j’ai aimé.  J’ai même trouvé que par certains côtés, il était plus « mature » que Anna dans son écriture.  Les choses sont moins « expliquées », entre autres. Toutefois, dans mon petit coeur, le premier des deux reste mon préféré.  Parce que si j’ai beaucoup aimé, je dois quand même dire que ce n’est pas le gros coup de sweet que j’ai eu pour « Anna and the frenchkiss » et que je n’ai pas fixé devant moi pendant 25 minutes avec un sourire enamouré et un regard un peu stupide à la fin. 

 

L’héroïne, Lola, est une jeune personne extravagante.  Fille aux mille perruques, elle n’est jamais habillée « normalement ».  Elle souhaite être designer et est very sparkly, toujours remarquée.  Bien entendu, elle passe pour être assez étrange aux yeux des gens.  Lola vit à San Francisco avec ses deux pères, dans une maison qui ressmble à du pain d’épices.  Son plus cher désir est d’aller au bal habillée en Marie-Antoinette, et elle souhaite que ses papas acceptent son copain, Max, rocker et 5 ans plus âgé qu’elle (hmmmm…. memories, here…) Puis soudain, reviennent les voisins, les jumeaux Bell, dont Cricket (qui est, contrairement à ce que son nom pourrait laisser croire, un garçon et non pas une blonde bleachée des Feux de l’amour… je sais, je sais, on a les références qu’on peut), qu’elle n’a pas vu depuis deux ans… et ça ne s’était pas très bien fini. 

 

J’ai tout de même été un peu perplexe au début du roman.  J’aimais bien Lola et son extravagance mais je me retrouvais plus ou moins en elle et les constantes descriptions de costumes et perruques me tapaient un peu sur les nerfs.  J’ai par contre beaucoup aimé Cricket (son nom mis à part), qui est sweet à souhaits.  Un peu trop peut-être pour moi – entendons-nous, à part son crush pour Lola, on en sait assez peu sur le vrai Cricket) dans la vraie vie mais dans un roman jeunesse, c’était juste parfait.  J’adore ses inventions inutiles, ses dessins sur sa main et son côté geek.  Ainsi que les surprises qu’il nous réserve à l’occasion. Bref, j’ai mis un moment à être totalement « dedans ».  Ceci dit, je l’ai quand même lu en deux soirées hein ;)) 

 

L’auteure décrit très bien les sentiments et l’ambivalence adolescente.  Les grands rêves, les grands amours, les peines immenses et les terribles dilemmes que ça représente.  Lola ne sait trop qui elle est, elle sait que Cricket l’a déjà fait souffrir et que bon, elle a un copain alors elle ne devrait PAS craquer pour son voisin.  Genre la situation de St. Clair dans « Anna » (je sais, je compare toujours… je ne peux m’en empêcher).  On a le goût de la secouer, of course.  Mais je me rappelle qu’ado, j’avais le goût de me secouer moi-même alors bon, c’est normal. Lola, quand elle est avec Max, est différente, un peu caméléon et j’ai aimé qu’elle ne soit pas parfaite, qu’elle ait ses failles.  Je l’ai trouvée très « réelle » malgré les paillettes.

 

Il n’y a pas qu’une histoire d’amour là-dedans.  Plusieurs éléments sont présents sans prendre toute la place.  J’ai aimé que ce ne soit pas complètement dramatisé, qu’il n’y ait pas de grande leçon de morale.  Lola a deux pères et une mère… particulière. Cricket vit dans l’ombre de sa soeur « vedette ».  Oui, ces éléments sont là, oui, ils teintent le roman car les deux ont du mal à se définir pour plusieurs raisons, mais ils ne prennent pas trop de place et passent « naturellement ».  C’est, après tout, une situation « normale » pour les deux jeunes.  J’ai aussi aimé que ce ne soit pas tout lisse comme histoire.  

 

Moins drôle mais tout aussi « cute », surtout la fin.  J’ai apprécié les apparitions caméo d’Anna et St. Clair (que j’ai quand même mis 3 pages à reconnaître, hein).  Un démarrage moins « book crush » que pour le premier roman de l’auteur, probablement lié au fait que je me retrouvais beaucoup moins dans la situation de l’héroïne.  Et un peu moins de magie aussi.  Par contre,  ça m’a donné le goût de visiter San Francisco maintenant.  Des partantes?

 

Les billets de Cécile et de Fée Bourbonnaise, qui ont lu le roman en même temps que moi!