Read-A-Thon – Heures 12 à 16 – Le retour des billets que personne ne lit parce que tout le monde dort!

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Il est maintenant 20h ici (un gros deux heures du matin en France) et je sens qu’à partir de maintenant, je vais me parler tout seule!   Je maintiens mon rythme de lecture (un croisement entre tortue et escargot.  Les deux asthmatiques.) et je suis ravie de mes choix à date.  Amelia Peabody est dé-li-ci-eu-se et j’adore on rapport avec Emerson.   Bref, je me régale.  Et je n’ai lu que 190 pages de plus.  En 4h.  No comment! 

 

Et je pense m’être déjà exprimée sur le sujet… mais les Anglais ont vraiment le don pour glisser un charmant « indeed » juste au bon moment.  Je ne réussis pas aussi bien à plugger ce mot dans mes conversations… et ce n’est pas faute d’essayer!

 

Vingt heures, l’heure de me faire à manger (ma mère n’a quand même pas signé pour toute la journée!), l’heure où, pour m’amuser moi-même (j’ai un grand talent pour m’auto-faire-rire… je n’y peux rien), j’ai sorti mon so glamourous mesureur à spaghetti, cadeau d’une blogueuse célèbre qui désire rester dans l’anonymat, et je me suis fait des pâtes.  Bon, elles cuisent, là, les pâtes hein… Et même que je devrais y aller si je ne veux pas me retrouver à ingurgiter une pâte de spaghettis flottant dans la colle blanche (oui, j’ai déjà manqué d’eau et trop cuit des spaghettis…. what a surprise!). 

 

Et pour ceux qui se le demandent, OUI, j’utilise vraiment le truc (qui, techniquement, devrait servir à mesurer tout autre chose que des sphaghettis), mais uniquement en cuisine, hein!  Idéalement devant public.   Le moins averti possible, le public.  Sinon, ce ne serait pas drôle!

 

Et puis, qui est encore là?

Bonne lecture, tout le monde!

 

 

Read-A-Thon – Heures 17-18-19

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Hmmm… pas glorieuses, ces heures.

 

J’ai eu toute une partie des dites heures consacrée à « la chasse aux spots de ketchup » dans ma cuisine.  C’est qu’il y en a des racoins, dans une cuisine…    Figurez-vous que j’ai eu la brillante idée de secouer la grande bouteille de ketchup avant d’en verser.  Ça m’insulte carrément quand il n’y a que du vinaigre qui sort de la bouteille.  Mais – car, vous vous en doutez, il y a un « mais » j’avais complètement oublié que mon adorable neveu, du haut de ses deux ans, avait fait un sort au bouchon de plastique de la dite bouteille de ketchup.  Je suis donc là, je secoue, je réalise que ça fait un drôle de bruit… quand soudain, SPLOTCH, un gros tas de ketchup en pleine face.  J’avais eu le temps de secouer 3-4 fois… imaginez l’état de ma cuisine.  Je vous jure, je ne devrais plus JAMAIS m’y aventurer et engager un cuisinier, voilà.  Je suis un danger public!

 

Bon, de retour aux livres.

 

J’ai terminé « The curse of the pharaoh » d’Elizabeth Peters et là, je ne sais trop quoi lire.  Je vais tenter de prendre un truc en français, histoire de changer un peu.  Je pense que je vais devoir aller marcher dehors d’ailleurs (avec mes bottes, cette fois… me faire prendre comme hier dans 10 cm de neige en ballerines, merci, ça fera, j’ai donné) histoire de me changer les idées.  Je ne m’endors pas… mais j’en ai un peu marre, là! ;))

 

Bonne fin de soirée – ou de nuit!

Je verrai si je reviens ou pas d’ici la fin du RAT ;))

Read-A-Thon – Heures 20-24

Bon, pas de photo hein!

Il est 4h du matin, l’appareil n’a plus de batteries… et mon lit m’appelle d’une voix remarquablement forte!

 

Finalement, j’ai marché plus qu’une heure, pour découvrir que mes chères bottes d’hiver étaient finalement probablement dues pour le changement vu que mes pieds étaient trempés… tant qu’à faire, j’aurais dû y aller en ballerines, au moins, ça aurait été normal.   Petite pause en me plongeant dans le bain (des pieds, ça se réchauffe, hein!) et ensuite, retour aux lectures. 

 

Je me suis donc émerveillée devant mon rythme de lecture en français (je lis plus de 80% du temps en anglais… mais je réalise que, franchement, je ne suis toujours pas aussi rapide que dans ma langue maternelle) avec « Elizabeth et son jardin allemand », d’Elizabeth Von Arnim et j’ai ensuite commencé « The Duke and I », de Julia Quinn.  Bon, j’avoue par contre que là, je pense que je vais devoir tout relire ce que j’ai lu hein…   Disons que je cognais des clous et que je ne donne pas cher de ma mémoire demain matin!

 

Sur ce… au dodo! 

Je compterai les pages demain matin.  Toute façon, ça dépasse à peine le 1000, moins de l amoitié de mes autres RAT!

Et je passerai aussi voir les blogs des autres RAThoniennes demain. 

 

Merci à toutes celles qui ont été là et qui ont agité leur pompons!  C’était super apprécié.

Mais là, j’y vais pour vrai hein… je vous jure, mon lit avait des ancêtres parmi les sirènes!  Je m’y dirige avec un sourire niais et des yeux en coeur!

 

À demain!

Read-A-Thon – The bilan

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Boooon!

 

J’ai dormi, je suis à nouveau cohérente.  Même une marche et une séance de danse endiablée sur du Mika à 3h du matin n’ont pas réussi à éveiller complètement mon cerveau embrumé.  Que que bon, pour tenter de faire de la danse tribale/burlesque sur du Mika, il FAUT avoir le cerveau dans un drôle d’état, quand même. 

 

J’ai donc bu des litres de thé, en changeant chaque fois parce que bon, si je n’avais pas vidé ma boîte de pochettes à thé, ça n’aurait pas été drôle, n’est-ce pas.  Et de théière.  Parce que j’aime faire du lavage de vaisselle, of course.  (Oui, maman – qui lit mon blog – tu as le droit de rire à cette affirmation)

 

J’ai été très peu efficace avec en tout 1120 pages de lues dont 300 de BD.  Mais sur ça, presque tout était en anglais et je réalise que je lis vraiment moins vite, même si je n’en ai pas l’impression quand je suis en train de lire.  Presque la moitié moins vite, en fait.  Suis un peu déçue!    Toutefois, j’ai beaucoup, beaucoup aimé toutes mes lectures, ce qui fait que pour moi, malgré ma performance un peu poche, je suis tout de même ravie de ce RAT.  C’est surtout une occasion de m’installer et de prendre du temps pour moi, sans obligation ni rien.  Alors même si je ne lis pas tout le temps tout le temps, si je traîne, si je me monte des plateaux de thé over cute (et qui prennent tout plein de temps) et que je placote avec les copines sur le net en même temps, pour moi, ce n’est pas grave.  C’est une journée pour ça. 

 

J’ai donc finalement lu…

– Persuading Annie – Melissa Nathan

Une Austenerie que j’ai aimée.  Adaptation moderne de Persuasion qui m’a donné le goût de re-re-relire le roman.

 

– De Cape et de Crocs – 8

– De Cape et de Crocs – 9

Toujours aussi génial.  Vraiment, je conseille!

 

Blacksad – 1 (Oui, Yue, c’est ta faute, ça!)

Beaucoup aimé aussi, j’adore l’atmosphère et les images sombres.

 

The curse of the Pharaoh (tome 2) – Elizabeth Peters

Love it.  J’adore Amelia Peabody, vraiment.  Et Emerson.  Leur relation me fait tripper!

 

Doctor Who: through time and space

Beaucoup aimé aussi… j’avoue m’être davantage consacrée à admirer les diverses illustrations et photos de David… oui, silly me…

 

Elizabeth et son jardin allemand – Elizabeth Von Arnim

Bien aimé aussi.  Moins que « Avril enchanté » du  même auteur mais tout de même ;))

 

Et quelques pages d’un livre que je pensais rose mais qui est en fait mauve: The Duke and I de Julia Quinn.  Je pense que l’héroïne s’appelle Daphne.  Et que le personnage du duc a 8 noms en tout.  Dont je me rappelle absolument pas, of course.  Mais c’est tout ce que je peux vous en dire, tellement j’étais out of it!

 

Un gros merci, donc, à Virginie qui organise le tout depuis quelques années.  Si je suis là et disponible pour le prochain, c’est officiel que je participe à nouveau.  Et on va espérer que Miss Abeille ne travaillera pas pour que nous puissions faire ce RAT en duo.  Je ne donne pas cher de la performance si nous sommes toutes les deux dans le même pièce… mais on risque d’avoir du fun!  Merci aussi à Emma et Acr0 pour les jeux et les encouragements.  Merci aux personnes qui m’ont encouragée (en comptant of course Syl et ses cheerleaders… et toutes les autres), que je ne nommerai pas toutes de peur d’en oublier (mais je suis certaine que vous vous reconnaissez), mais c’était apprécié, vraiment!  On sent vraiment qu’on est dans un trip « de gang » quand on a des commentaires pour des billets un peu vides de suivi de RAT ;))

 

Très agréable, comme toujours!

Et maintenant heu… billets?  L’avantage de ne pas lire beaucoup, c’est qu’on n’est pas submergé ensuite 😉

Bon RAT à celles qui font le 12h de dimanche!

A RAT for Christmas? Of course!

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Rassurez-vous, je n’ai pas soudainement développé un amour fou et inconditionnel pour les rats.  Je n’ai aucune sympathie particulière pour leus petites pattes, loin de là et même si je ne sais trop quoi demander pour Noël (on m’informe que livres et DVDs ne seront pris en compte comme suggestion sous aucune considération), un rat, on va laisser faire.  Sauf si c’est Caro[line] qui m’offre le dit rat.  Parce que sa définition est bien différente de la mienne et du coup, je ne dirai pas non.  Mais passons!

 

Un RAT, donc.  En majuscules.  Dans le sens de Read-a-thon.  Dans le sens de 24h de lecture consécutives.  Yep, je sais, call me crazy.  C’est la 4e fois que je participe, je finis toujours par m’endormir entre les heures 20 et 22 mais on s’en fiche!  C’est pour le fun de s’arrêter toute une journée et de ne faire que ça.  Et ne pas culpabiliser.  

 

Donc demain, je me lèverai à 4h du matin pour le Read A Thon de Noël de Chrestomanci.   Nous sommes moins nombreuses pour cette édition mais j’espère tout de même que vous viendrez agiter vos pompons pour moi de temps en temps.  Ça me demande un siiiii grand effort pour lire, d’abord.  

 

Je n’ai aucune idée de ce que je vais bien pouvoir lire.  Ni manger d’ailleurs, vu que chez moi, un frigidaire, c’est souvent assez décoratif comme truc et que ça sert davantage de support à mes magnets Dr. Who que de stockage de bouffe.  Et je suis claquée.  Je lis donc à vitesse escargot et les chances que je m’endorme sur mes livres dépasse les 90%.  

 

Mais le but, c’est de s’amuser, non!

J’essaierai de venir faire quelques petits bilans de temps en temps, ici ou sur la page FB du blog.  Vous avez des idées géniales de lecture?

 

À demain!

Read-A-Thon… bilan désolant des heures 1-2-3-4-5-6 et une demi-7!

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… et j’ai lu en tout… 250 pages! 

 

Bon, ok, je me suis bravement levée à 4h, j’ai fait du thé, je l’ai glorieusement oublié sur le comptoir pendant qu’il infusait (il y est encore d’ailleurs… inquiétante couleur d’un noir profond et terriblement froid), j’ai tenté de lire un peu… et je me suis finalement rendormie le nez dans mon livre à pas tout à fait 5h…

 

Glorieux, je vous dis…

 

Ensuite, réveil un peu passé 7h et quelque où j’ai passé un bon 15 minutes à bougonner après moi-même et à tenter de trouver un truc à manger… pour me remettre dans mon livre. 

 

Je suis donc page 250 de « Persuading Annie » de Melissa Nathan. C’est drôle, c’est une Austenerie (une réécriture moderne de Persuasion d’Austen) et je vais pouvoir l’utiliser dans le mois anglais.  J’aime beaucoup, ce qui est selon moi pas mal plus important que de savoir combien de pages j’ai lues ;))

 

Et à ma prochaine mise à jour, je vais pouvoir vous faire rire avec la pile de livres que j’avais sortie pour la journée ;))  En attendant, je lis dans ma verrière en regardant la neige tomber.  Very Christmassy indeed.

 

Bon courage à tous les autres RAT-o-niens!  Ca va comment pour vous?

Read-A-Thon – Heures 8-9

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Oh, incroyable, j’ai fini un roman (hoouuuuu 386 pages… quel exploit…)!

Je n’y croyais plus, en fait!

 

J’ai fait un gros changement (j’ai changé de fauteuil… je suis une fille over routinière, je ne sais pas si je vais m’en remettre) et je me suis mise dans les tomes 8-9 de « De Capes et de Crocs » de Ayroles et Masbou.  J’aime cette série d’amour!

 

Et là, je suis en pause lunch.

 

Parce que bon, mon « pas capable de me lever » avait une raison hein.  Imaginez-vous qu’hier, ma mère avait un billet de trop pour un spectacle et elle m’a  carrément forcée à y aller avec elle.  C’est terrible, le pouvoir des parents sur leurs pauvres enfants, n’est-ce pas.  Du coup, je suis arrivée chez moi à pas d’heure.  Par contre, j’avais négocié, hein.  J’allais au show, elle fournissait la bouffe pour la journée.  Ben quoi, impossible d’aller à l’épicerie avec une soirée ainsi occupée! 

 

Du coup, la livraison vient d’arriver, je vais manger – avec délices – ma poutine (on dit que c’est une livre de beurre… mais aujourd’hui, c’est un peu le moindre de mes soucis)… et je me remets à ma lecture!

 

Merci pour les pompons, tout le monde!

J’irai faire ma tournée un peu plus tard!

Read-A-Thon – Heures 10-11-12 – Et l’escargot poursuit sa course!

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Déjà à mi-parcours!  Bon, pour moi, ça a réellement commencé à 7h ce matin hein… donc ce n’est pas un vrai-de-vrai mi-parcours!  Et au rythme où je vais, je risque de lire à peine 2 romans en tout ;))  Mais à date, j’ai super bien choisi et même si je n’ai lu que 490 pages, dont presque 100 de BDs, je suis super satisfaite de mes lectures à date.   De toute façon, il y a tellement de détails et de références dans « De Cape et de Crocs » que ça ne se lit pas en 2 secondes si on veut vraiment apprécier! Surtout quand on s’exclame  et qu’on s’extasie aux 20 secondes sur divers réseaux sociaux au sujet de chacune des dites références, n’est-ce pas!

 

Le soleil commence ici à se coucher, j’ai sorti mon thé des magiciens (merci Yueyin!) et j’ai commencé le tome 2 des aventures d’Amelia Peabody (j’adore son ton et son humour.  Je me délecte, c’est pas mêlant!).   C’est donc avec mon mug Tardis et la musique de Coeur de Pirate en arrière-plan que je commence cette 2e moitié de marathon!  Et avant de reprendre, je vais aller agiter mes pompons chez les autres, tiens!  Break time!

 

Je sais, ce n’est pas comme ça que je vais avancer ;))

Succubus on Top (Succubus Nights) – Richelle Mead

Succubus-on-top.jpgPrésentation de l’éditeur (celle des éditions Milady, en français)

« L’amour, ça fait mal. Et nul ne le sait mieux que Georgina Kincaid, à qui il suffirait d’embrasser son petit ami pour le vider de sa force vitale. Car Georgina est un succube, un démon qui tire son pouvoir du plaisir des hommes. C’est vrai qu’il y a des compensations plutôt sympas : elle peut changer de corps à volonté et elle est immortelle. Mais ne pas pouvoir roucouler avec le seul homme qui l’accepte comme elle est, c’est trop injuste ! Dans la librairie où elle travaille, c’est aussi un peu chaotique. Son collègue Doug a un comportement pour le moins étrange et Georgina soupçonne quelque chose de bien plus démoniaque qu’une overdose d’expressos. Et voilà que son meilleur ami immortel, un incube irrésistible, l’appelle sur une mission de séduction plus que délicate. Une fois encore, Georgina va devoir remuer le ciel et l’enfer, et vite ! »

 

Commentaire

Disons-le d’emblée, je suis tout aussi emballée par ce second tome que par le premier, qui m’avait d’ailleurs bien plu.    Je n’en suis pas encore au coup de coeur, vu que même si l’histoire se tient, il me manque une certaine complexité pour que ça m’embarque totalement.  Toutefois, pour moi, les personnages de Richelle Mead font toute l’histoire, en particulier Georgina, succube « âgée », qui en a vu d’autres et qui a un humour que, personnellement, j’adore.

 

La relation entre Georgina et son copain est au centre du roman.  Toutefois, ce n’est pas dégoulinant de guimauve et Georgina est un déchirée entre son état de succube et son désir d’avoir une vie normale.  En effet, pas facile hein, quand même un petit bisou vole l’âme de la personne aimée et raccourcit sa vie.  Du coup, notre Succube a bien des problèmes. 

 

De plus, entrée en scène de Bastien, Incubus de son état, grand ami de Georgie avec qui elle a travaillé il y a quelques siècles.  Il a été très vilain et là, il doit se rattraper.  En séduisant une certaine Dana, porte-parole d’une association « de bienfaisance » assez extrémiste et homophobe, qui semble être la droiture incarnée.  Et devinez à qui il demande de l’aider?  Cette relation nous montre un autre côté de Georgina, en remettant à sa place l’hypocrisie de certains « bien-pensants » qui, au fond, profitent de leur tribune pour prôner l’intolérance.  Of course, on voyait venir hein… depuis le début.  Mais tout de même, ça m’a plu, de voir Bastien patiner et de voir Georgina en sa compagnie, malgré une scène quand même assez étrange, à un certain moment. 

 

Bon, il y a d’autres intrigues, bien entendu mais le but n’étant pas de résumer le truc, je vais plutôt parler de ce qui me plaît dans la série: l’humour omniprésent et les réflexions de Georgina.  La période où Georgie est « plus qu’elle même » est très bien et j’imagine la tête des personnages qui la voient aller!  Certains dialogues (surtout entre Georgina et Seth) sont à mourir de rire et les réactions de Seth, l’écrivain célèbre idole de notre Succube sont parfois tellement inattendues que j’ai éclaté de rire.  Son « Was I good? » ayant la palme!  (Et non, je ne spoile pas, je ne pense pas que vous puissiez imaginer la situation, en fait…).  Même si les personnages secondaires sont moins présents dans ce tome à part Bastien, je trouve le monde intéressant, même si pas particulièrement original.  J’aime beaucoup Carter, l’ange qui traîne avec les « méchants ». 

 

Ajoutons au passage, comme ça, sans avoir l’air d’y toucher que je trouve que Richelle Mead a vraiment le don pour écrire des scènes hot vraiment hot mais qui ne tombent pas dans l’excès, selon mon goût à moi.  C’est cru, ce n’est pas toujours – rarement en fait – over romantique mais je trouve que dans les auteures de Bit Litt, c’est l’une de celles qui me plaît le plus à ce niveau-là.   Je n’ai pas encore éclaté de rire au moment crucial, c’est toujours ça!

 

Une série qui me plaît, donc.  Un bon divertissement, pas compliqué mais qui remet quand même en question les notions de bien et de mal.  Et moi j’aime les tons de gris!  La suite m’attend!

Top Ten Tuesday – 27 – Les livres qui ont bercé mon enfance

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Cool, c’est le même thème en anglais et en français, cette semaine!  Ça m’évite de me poser 12 mille 12 questions pour décider quel thème je prends.  Oui, je sais, je peux me poser un nombre impressionnant de questions pour la plus petite décision.  Imaginez la peine que j’ai à choisir mes boucles d’oreilles ou mes chaussures le matin, c’est épique, je vous le jure!

 

Donc, les livres de mon enfance, à la fois chez The Broke and the bookish et chez Iani.   J’ai décidé de définir « enfance » par « avant 10 ans ».  Ça va éviter une énième redondance des grands amours littéraires de mes 13-14 ans.  Avouez que vous n’en pouvez plus de m’entendre parler de Autant en emporte le vent, de O&P ou du fantôme de l’opéra!  Donc, on va changer un peu. Et je ne dirai pas en quelle année on était quand j’avais moins de 10 ans.  Mettons que je ne peux pas vraiment placer « Harry Potter » dans cette catégorie ;))

 

1.  Anne, la maison aux pignons verts – Lucy maud Montgomery

C’est bien simple, étant petite, je me prenais carrément pour Anne, allant jusqu’à nommer chaque coin de trottoir comme elle le faisait.  Disons cependant que dans ma ville, il n’y avait pas de lac aux miroirs ou de blanche allée des délices.  Il y avait par contre une « allée des géants » (le trottoir était plus large qu’ailleurs… oui, j’avais le sens de l’extrapolation) et un « domaine de la gourmandise » (un dépanneur où il y avait des taaaas de bonbons à 1 cent!).  Gilbert a été l’un de mes premiers amours de papier, je pense!

 

2.  Le petit prince – St- Exupery

Ça, c’est la faute à ma mère!  Elle adorait et m’a fait connaître.  Et j’aime toujours autant depuis.  Quand je pense à ce livre, on dirait que je me transporte dans un univers nostalgiques de fines lignes et de couleurs pastel.    Et je me demandais vraiment comment le Petit Prince avait fait pour voyager dans l’espace sans combinaison spatiale et sans masque d’oxygène… call me a pragmatic child!

 

3.  La soupe aux boutons

Ça, c’est un livre de Walt Disney que j’a-do-rais.   C’était l’oncle Picsou qui demandait à Daisy de faire une soupe avec « rien qu’un bouton ».  Les caves me fascinaient, en fait.  Je demandais à ce qu’on me lise ce livre encore et encore, jusqu’à ce qu’on réalise que j’avais finalement appris à lire, toute seule, tellement je connaissais cette histoire par coeur.  J’avais fini par associer les mots et les lettres.  Bon, entrer en maternelle en sachant lire n’était pas nécessairement évident à l’époque hein… comme je savais déjà, on me demandait de fermer ma g… durant les exercices et de « coucher ma tête sur mon bureau » quand j’avais fini mes exercices.  J’ai de suuuuuper souvenirs de mes années de primaire, comme vous pouvez le constater. 

 

4.  Asterix/Tintin

On nous avait abonnés à une collection où on avait toutes les BDs de la série en relié.  Par quatre.  Du coup, je les lisais par quatre.  Et je les sais à peu près tous par coeur, en fait.  Encore aujourd’hui.  J’ai quand même un faible pour Dupont et Dupond, pour les étourderies du professeur Tournesol et pour la maison qui rend fou, dans les 12 travaux d’Astérix ;))

 

5.  Les trois mousquetaires – Alexandre Dumas

Bon, ok, pour celui-là, j’avais 11 ans tout juste.  Je triche donc un peu.  Mais j’avais vu l’animé et je mourais d’envie de lire le roman.  En plus, il avait plein de pages alors ça me plaisait beaucoup de jouer à la grande fille.  Mais (il y a un mais) dans l’animé que je regardais, D’Artagnan, c’était un chien.  Et un enfant.  Et Milady était un chat masqué.  Et Constance était un drôle de pitou avec des cheveux oranges.  Imaginez ma surprise quand j’ai réalisé que dans le roman, il n’y avait ni poils, ni queues (ok, je me relis et je réalise ce que je viens d’écrire… Et j’ajouterai qu’il y en avait probablement hein… sauf que dans Dumas, disons qu’ils ne sont pas précisément décrits… mais passons, je délire, as usual!) ni quelque animal que ce soit.  Mais ça a marqué mon enfance.  Et je pensais que le Manoir Richelieu, dans Charlevoix, était la maison de vacances du Cardinal.  On va dire que ma géographie avait des lacunes!

 

6.  Oliver Twist – Charles Dickens

Le livre qui m’a fait découvrir Dickens quand j’étais enfant et l’un de ceux que je n’ai pas relus depuis.  Après coup, je me demande si ce n’était pas une version abrégée parce que je ne me rappelle pas avoir trouvé le livre impressionnant… c’est quand je vais relire que je vais savoir.  Et fait cocasse, le méchant Fagin, je me demandais bien pourquoi il était nommé ainsi, vu que c’était un homme (remplacez le « f » par un « v » et vous pourrez vous imaginer l’image que j’avais en tête…  je n’étais pas très open, à 9 ans…  Allez savoir pourquoi, j’étais certains que ça se prononçais « fagin » et non avec le « v » initial… mais encore une fois, je dérape un peu hein). 

 

7.  Le petit Nicolas – Sempé/Goscinny

Oh boy.  Ma première rencontre avec le français que je croyais être « de France », je pense.  Ça m’avait été offert pas ma cousine et je me demandais TELLEMENT où ils avaient pu pêcher de tels noms pour les enfants.  Agnan?  Alceste?  Clotaire?  Et du cassoulet?  Je pensais que c’était une sorte d’animal.  Du Roquefort?  Un chien qui jappait fort.  Aller au piquet?  Il y avait une clôture dans la classe?  Bref, j’étais fas-ci-née!  Pardonnez-moi hein mais j’avais 5-6 ans! 

 

8.  Les malheurs de Sophie – Comtesse de Ségur

Je nomme celui-là mais j’aurais pu nommer plusieurs trucs de la Comtesse de Ségur, j’ai dû tout lire.  On m’avait offert « Les malheurs de Sophie ».  Et pour une raison X, j’étais persuadée, étant enfant, que j’étais une bien méchante petite fille.  Fouillez-moi pour savoir où j’étais allée pêcher ça, par contre, hein.  Je ne pense pas qu’on m’ait dit une seule fois que j’étais méchante dans toute mon enfance qui a été en somme assez dorée.  Mais bon, je m’étais entré dans la tête que j’allais rotir en enfer après ma mort.  Oui, les joies de la catéchèse (avouez que pour une fille élevée par des parents pas croyants, c’est quand même un comble!)…  Tout ça pour dire que je croyais qu’on m’avait donné ce livre pour me prouver qu’il n’arrivait que du mal aux méchants enfants.  Du coup, j’ai été prise d’une soudaine sympathie pour Sophie et j’ai visiblement tout pris le roman à l’envers, faisant fi de sa charmante morale…Vous ne pouvez pas savoir à quel point Camille, Madeleine et Marguerite m’ont énervée dans « Les petites filles modernes »… incroyable!

 

9.  Le tour du monde en 80 jours – Jules Verne

Une autre grande désillusion.  Phileas Fogg n’est
pas un lion.  Passepartout (qui n’avait rien à voir avec l’émission de télé du même nom) n’était pas un chat.  Mais j’avais quand même adoré et j’avais décidé de faire le tour du monde quand je serais grande.  On va dire que mon objectif n’est pas encore atteint, hein!  Et là, c’est vilain, à reparler de ça, je vais me remettre à chanter la chanson du dessin animé… « Je suis Phileas Fogg et en 80 jours je dois faire le tour du mondeeee, aventurier, gentleman, joueur, un tel pari ne me fait pas du tout peuuuuur! » 

 

10. Une maison de poupées – Rumer Godden

Une histoire de petites poupées qui parlaient.  Je voulais une maison de poupées PA-REIL-LE à celle-là, en fait.  Je me rappelle parfaitement mon incompréhension profonde du système monétaire anglais (des farthings?  des shillings?  des pounds?) qui perdure encore jusqu’à ce jour. 

 

10a.  Le livre des légumes qui font la course. 

Il ne compte pas vraiment, celui-là parce que je ne me rappelle plus du tout le titre, ni l’auteur.  Je peux par contre vous dire que l’album était orange, qu’il était dans la 2e étagère de la bibliothèque 6 dans la bibliothèque de mon école primaire.   C’était une histoire de jardin avec des légumes qui faisaient la course, un Monsieur Carotte arrogant et malcommode et un monsieur Radis de mauvaise humeur… je pense… Mais bon, définitivement l’un des livres auxquels je repense le plus quand je pense à mon primaire.  J’ai dû l’emprunter 100 fois!

 

Et je réalise que j’ai encore réussi à écrire un roman et à raconter ma vie ;))  Certains diront que ça ne fait pas changement hein!

 

Et vous quels étaient vos livres d’enfance?