Becoming Jane Eyre (Quand j’étais Jane Eyre) – Sheila Kohler

Becoming-Jane-Eyre.jpgPrésentation de l’éditeur (celle de l’édition française.  Call me paresseuse)

« Dans le calme et la pénombre, au chevet de son père qui vient de se faire opérer des yeux, Charlotte Brontë écrit, se remémore sa vie, la transfigure.

Elle devient Jane Eyre dans la rage et la fièvre, et prend toutes les revanches : sur ce père, pasteur rigide, désormais à sa merci, sur les souffrances de son enfance marquée par la mort de sa mère et de deux soeurs aînées, sur sa passion malheureuse pour un professeur de français à Bruxelles, sur son désespoir face à son frère rongé par l’alcool et la drogue, sur le refus des éditeurs qui retournent systématiquement aux trois soeurs Brontë leurs premiers romans, envoyés sous pseudonyme.

Sheila Kohler se glisse dans la tête de Charlotte Brontë et de son entourage afin de décrire les méandres de la création. Sans se départir du style cristallin de ses précédents ouvrages, elle restitue avec finesse le climat qui a donné naissance aux oeuvres des soeurs Brontë : Jane Eyre, bien sûr, mais aussi Les Hauts de Hurlevent et Agnes Grey, trois joyaux de la littérature anglaise. »

 

Commentaire

Un roman avec « Jane Eyre » dans le titre, je ne peux pas résister. Et c’est avec une pensée toute spéciale pour Cess (et bon, ok, un gros fou rire) que je l’ai ouvert… vu le nom de l’auteur.  Malgré toute ma mauvaise foi et ma mauvaise volonté, je n’ai pas réussi à m’imaginer Charlotte Brontë bardée de cuir (bien qu’il y soit quand même question de problèmes visuels) et j’ai réellement apprécié ce roman. 

 

En fait, nous oscillons ici entre roman et biographie romancée.  Très romancée.  L’auteur a choisi une période de la vie de Charlotte Brontë dont on ne sait rien, une époque où elle veillait son père suite à une opération aux yeux à Manchester, pour amorcer son histoire.  Celle de Charlotte Brontë mais aussi de son héroïne, Jane Eyre.  En effet, quand on lit les romans des soeurs Brontë, impossible de ne pas se questionner à savoir comment des femmes qui n’ont rien vécu, rien connu, qui ont grandi au bout du monde auprès d’un père égocentrique ont pu écrire de tels romans.  Dans « Becoming Jane Eyre », on fait le parallèle entre la vie des trois soeurs Brontë (car bien qu’on se centre sur Charlotte, elles sont toutes présentes) et les personnages de leurs romans, ce qui a pu les inspirer.  On entre dans les pensées des personnages, on nous les rend réels, sensibles, sans pour autant sombrer dans le pathos ni trop « romantiser » (dans le sens de « vision romantique) leur vécu, pas toujours joyeux, on s’entend. 

 

L’auteure a fait le choix d’être brève, de nous permettre de jeter un coup d’oeil à différents moments de la vie des Brontë, juste assez lontemps pour être témoins de la déchéance de Branwell, des tentatives de publication des romans des trois soeurs, des tensions créées par leurs succès et leurs échecs, de la célébrité aussi.  Que les sentiments soient réels ou imaginés, ils sont plausibles, criants de réalisme et sont surtout distincts les uns des autres.  Les trois soeurs ne sont pas interchangeables ou parfaites, loin de là. 

 

Un roman que j’ai trouvé fort bien écrit (à mon goût à moi), très pudique, avec des atmosphères très réussies, que ce soit dans la petite chambre de malade à Manchester ou dans la maison des Brontë.   Ceux qui aiment Jane Eyre seront servis car elle est là, toujours en filigrane.  Attention par contre… on raconte pas mal toute l’histoire. 

 

Bien entendu, j’ai le goût de lire tous les romans de Charlotte Brontë maintenant.  Et je viens de me rappeler qu’il y a un truc dans ma pile qui s’appelle « Emily’s ghost » et qui a un lien avec Emily Brontë… je le lirai sans doute bientôt!

The wise man’s fear – Kingkiller Chronicles – Jour 2 – Patrick Rothfuss

Wise-man-s-fear.jpgPrésentation de l’éditeur (en partie)

« Mon nom est Kvothe.

 

J’ai retrouvé des princesses volées par des rois.  J’ai brûlé la ville de Trebon.  J’ai passé la nuit avec Felurian et je suis reparti en possession de mon esprit et de ma vie.  J’ai été renvoyé de l’Université avant l’âge où la plupart sont admis.  Par les nuits, j’ai emprunté des chemins que d’autres ont peur de mentionner en plein jour.  J’ai parlé avec les Dieux, aimé des femmes et écrit des chansons qui font pleurer les musiciens. 

 

Vous avez peut-être entendu parler de moi. »

 

Commentaire

Je vous ai parlé il y a un moment du premier tome de cette trilogie de Rothfuss.  J’avais beaucoup aimé et avais aussitôt commandé le tome 2, sorti au début de 2011.  Bon, ça n’étonnera personne, j’ai mis un moment avant de le sortir de ma pile, n’est-ce pas.  Pour une raison bien simple, en fait.  Ce livre est lourd.  Dans le sens physique du terme.  Énormément lourd, même.  Voire intransportable.  Ou intenable entre nos mains sans appuis.  Ma toute récente tendinite du pouce en est le témoin. 

 

Mais revenons au roman.  Je le rappelle à ceux qui n’auraient pas suivi, il s’agit de l’histoire de Kvothe, héros mythique et chanté partout à travers le monde.  Cette histoire est racontée par un héros qui n’est plus que l’ombre de lui-même, maintenant propriétaire d’une auberge dans une petite ville.  Il a accepté de raconter la vérité derrière la légende à un Chroniqueur de passage, en trois jours.  Ce tome deux, c’est le deuxième jour. 

 

Ce n’est pas une série que l’on peut commencer au milieu sans manquer énormément d’informations.  Le récit reprend là où on l’avait laissé, avec encore une fois, une magnifique introduction sur les trois silences.  Et Kvothe raconte, raconte.  Il raconte ce que lui considère comme important.  La vérité derrière les histoires folles et merveilleuse, derrière ses exploits incroyables.  Nous retrouvons un tout jeune homme trop fier, intelligent, pas toujours sage, pas toujours aimable, difficile à cerner malgré d’évidentes bonnes intentions.  En général. 

 

J’aime définitivement beaucoup ce monde de légendes où rien n’est certain.  Des bribes d’informations nous sont données sans façon, comme ça, l’air de rien.  Des mystères sont créés en quelques mots si nous sommes attentifs.  On retrouve des échos de ce qui va arriver dès le tome 1 et le tout est ma foi très cohérent.  L’univers est riche, la magie est intriquée dans à peu près tout en n’étant que très rarement spectaculaire.   Nous sommes clairement ailleurs.  Et au cours de ma lecture, j’ai ressenti à peu près la même chose que le personnage principal à travers ses voyages.  Un sentiment d’être chez moi à l’université, un certain malaise chez Mael, comme si j’étais sur mes gardes, une lassitude dans la forêt, une impression de rêve dans le domaine de Felurian.   C’est déstabilisant et un peu fascinant à la fois.  On perd sans cesse nos repères dans cette quête des Chandrian ou des Amyr, quête qui pousse Kvothe en avant. 

 

Est-ce une lecture qui plaira à tous?  Certainement pas.  C’est lent.  Très lent.  Les atmosphères sont réussies, le monde se crée doucement sous nos yeux, sans qu’on nous donne tout tout cuit dans le bec.  Mais vraiment, c’est lent et oui, je crois qu’il y a quelques longueurs.  Je sais que ça ajoute au sentiment d’être avec le héros mais certaines parties auraient peut-être pu être raccourcies un peu.  À moins que je ne comprenne pas tout encore, ce qui est fort possible. 

 

Le Kvothe qui raconte l’histoire est terriblement absent, étranger à lui-même.  C’est terrible de voir tout ça, l’ambiance est pesante et on se demande ce qui a bien pu se passer pour que ce fringant jeune homme sûr de lui en soit arrivé là et qu’il n’attende que la mort.  Il pourrait arriver n’importe quoi dans ce tome 3.  Je me demande d’ailleurs comment tout le reste de l’histoire va pouvoir tenir dans un seul tome…  Nous n’en sommes pas si loin dans l’histoire et s’il montre des promesses, il n’a encore rien d’un héros de légende.  Tout peut arriver, la fin pourrait être n’importe quoi.  Et aurons-nous des réponses?  Lady Lackless?  Le coffre?  Bredon?  Denna?  Elodin?  les Chandrian?  les Amyr?

 

Bref, un roman que j’ai beaucoup aimé lire et j’attends la suite – qui s’appellera « The Doors of Stone » avec impatience.  Étant donné qu’il s’est passé 4 ans entre le tome 1 et le tome 2…  je sens que je vais attendre encore un moment hein.  Mon pouce va avoir le temps de guérir!

Blacksad – 2 – Actic Nation – Canales/Guardino

blacksad-2.gifPrésentation de l’éditeur

« De toute évidence, ma tête ne plaisait guère aux gens du quartier…

J’avais cependant l’intention de continuer à la montrer. Du moins jusqu’à ce que je retrouve l’enfant… »

 

Commentaire

Quand j’ai vu mon billet sur le tome 1, je me suis soudainement rappelé que j’avais le reste de la série à lire dans ma pile.   J’ai donc regardé la neige tomber en lisant ce tome, que j’ai encore préféré au précédent. 

 

Nous retrouvons encore une fois les images sublimes, avec ces fonds détaillés et ces atmosphères fortes et denses qui font encore une fois penser à un film noir.  J’adore (et le mot est faible) les différentes « prises de vues », les plans éloignés, les angles originaux.  On sent réellement la volonté d’offrir aux lecteurs une expérience quasi-cinématographique, avec une voix off en narration et un personnage principal fort, mystérieux, donc on ne sait au final pas grand chose à part qu’il est inspecteur.   Tous les personnages sont des animaux, les dessinateurs tirent parti des caractéristiques des bestioles en question mais d’un autre côté, on oublie très rapidement ceci, et limite qu’on trouve le chat over sexy.  Bon, le fait qu’il soit habillé comme le dixième Docteur ou presque tout au long de la bande dessinée a peut-être joué dans cette perception.  Je dis ça, je dis rien.

 

Ce deuxième tome nous offre donc une histoire sous fond de racisme et de discrimination.  Dans une banlieue appauvrie par la crise, les animaux blancs sont ceux qui « comptent » et les autres sont pour eux de la racaille.  C’est assez étrange de voir tous ces animaux qui n’ont ma fois pas grand chose en commun s’associer à cause de leur blancheur…  Les extrémistes ne valent pas mieux les uns que les autres.  Quand Blacksad est appelé à enquêter sur la disparition d’une fillette, il ne fera pas que des heureux.    L’histoire est fluide (bon, on voit venir mais qu’importe), on la voit se dérouler sous nos yeux et c’est ma foi très bien fait.  Les référence au nazisme et au KKK sont bien intégrées, chaque personnage a son petit côté sombre et on sent qu’ils ont une histoire et une personnalité qui leur est propre, même si ce n’est qu’ébauché en raison de la longueur de la BD. Je pense que j’ai préféré ce tome au premier.

 

Une série que je continuerai certainement.  Ça tombe bien, j’ai les tomes 3-4 à la maison!  

 

Tag des 11 questions

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Puisqu’il est question de moi :))  This is a first… reste à savoir si la photo va rester! 

 

Oui, un tag.  Ça faisait longtemps, n’est-ce pas.  J’avoue avoir un peu – beaucoup – manqué de temps ces derniers mois alors j’ai en banque un tas de tags auxquels je voudrais bien répondre.  On va donc commencer par celui-ci, vu que j’ai été taguée par Aline, Lalynx et Marylène

 

Alors ce tag, c’est quoi…

 

1.  Poster les règles du tag sur sa page

2.  Révéler 11 choses sur soi-même

3.  Composer 11 questions

4.  Taguer 11 personnes

5.  Les avertir qu’on les a taguées.

 

Bon, comme il n’est pas écrit comme point 6 qu’il faut respecter les règles, je vais me contenter de répondre aux questions sans taguer personne… je pense que tout le monde a reçu ce tag déjà ;))   Et j’avertis tout de suite ceux qui me suivent depuis un bon moment, il risque d’y avoir de la redite hein… c’est que j’en ai déjà révélé pas mal de ces secrets inavouables! ;))

 

Allons-y pour les révélations!  Roulement de tambour…

 

1. J’ai une passion sans borne pour les boucles d’oreilles.  Je dois en avoir au moins 200 paires et plus elles sont bizarres, plus elle me plaisent.  Il est donc possible de me voir avec des cupcakes (de plusieurs couleurs), des hot dogs, des bouteilles avec des citations de Pride and Prejudice, des horloges (des petites hein) ou des pièces de vieilles dactylo dans les oreilles.  Et oui, je passe des heures à en chercher sur internet.  Call me crazy.

 

2. Je suis – très – excessive et impulsive.  J’ai beaucoup de mal à faire les choses à moitié et j’ai tendance à me lancer dans de grandes histoires et à me retrouver dans des situations où, ma foi, je n’en demandais pas tant.   Je me suis donc ramassée, par exemple, à 21 ans, dans le sud des États-Unis, à traduire et interpréter des conférences internationales dans mon domaine – LOIN de la traduction – pour des collègues Français qui ne comprenaient pas un traitre mot d’anglais.  Le fait que je m’en sois super bien sortie reste encore un mystère à mes yeux. 

 

3. J’ai un score parfait de participation au célèbre événement bloguesque Books and the City, qui s’est déroulé trois années de suite à Paris.  Dont une fois avec ma mère.  Bon, ce ne serait pas si étrange si je n’habitais pas au Québec, n’est-ce pas.  Merci encore aux copines qui endurent annuellement une invasion québécoise!

 

4. J’ai l’oreille absolue.  Ce qui signifie que si j’entends une cloche, une voix, n’importe quoi, « j’entends » toujours le nom de la note en arrière, même quand je n’y pense pas.   En musique (je joue encore un peu de piano, mais plus comme avant), j’étais complètement nulle pour transposer parce que dans ma tête, ça ne sonne VRAIMENT pas pareil, j’avais l’impression de jouer une autre pièce.  Ce qui est selon tout le monde, complètement anormal, même pour quelqu’un qui a la dite oreille.  Mais j’ai cessé de tenter de comprendre les bizarreries de mon cerveau depuis longtemps. 

 

5. J’ai un répertoire complètement débile de chansons inconnues et oubliées de tous. Et je peux les chanter à répétition, même les plus kitsch d’entre elles.  Je rends mes copains fous avec ça.  Mais… j’ai trouvé mon maître, une certaine demoiselle Française qui habite maintenant en Belgique… qui se reconnaîtra, je suppose.  Miss you girl!

 

6. Je n’ai aucune mémoire des visages. Même pour les gens que je connais bien.  Je ne « vois » jamais les gens quand je les rencontre en public.  Il m’arrive fréquemment de tenir de longues conversations avec des gens sans avoir la moindre idée de qui ils sont.  J’ai développé des habiletés spectaculaires dans ce domaine, en fait.  Donc, si un jour vous me croisez et que vous croyez que je suis une terrible snob, dites-vous que je suis certainement plus mal à l’aise que vous parce que je SAIS que je devrais vous reconnaître et que je n’y arrive pas.  Nommez-vous et ça va aller!

 

7.  J’adore danser.  Je fais d’ailleurs plusieurs styles de danse… avec plus ou moins de succès.  Mais peu importe, j’adore ça.  Ces temps-ci, c’est le flamenco et le tribal fusion qui m’attirent particulièrement.  Juste des danses solo parce que je suis incapable de suivre qui que ce soit dans les danses de couple.  Révélateur, non?

 

8. Je suis la championne des rêves complètement débiles.  Des fois, je pense que mon cerveau se détraque quand je dors et c’est du grand n’importe quoi. Mais vraiment.  Et le pire, c’est que je m’en souviens toujours, 2 ou 3 par nuit.  Et que j’ai une télécommande à rêves intégrée… quand j’en ai assez d’un, je zappe à un autre.   Cette nuit, par exemple, j’ai rêvé que l’endroit où je travaille était fait en blocs legos multicolores, avec les bizarres de petites fleurs et les personnages en plastique.  Je m’amusais à intervertir leur têtes…  Weird…

 

9. J’adore tout ce qui est kitsch ou relatif à la pop culture.  J’adore les références que personne ne comprend, les quétaineries en tout genre, les vielles marques ou les trucs un peu passé de mode.   Surtout sur les mugs, les t-shirts et les boîtes à thé.   Par contre, pour les t-shirts, je suis largement battue par le personnage de Seth dans la série Succubus blues.  Mais je me balade fièrement avec des t-shirts « the answer is 42 » ,  « Who let the dogs out » (avec un Tardis et K-9), ou une vielle annonce de Coca-cola des années 60!

 

10.  Je suis une machine à gaffes.   Dans une cuisine, je suis un danger public.  Les gens qui viennent manger chez moi apportent leur lunch, la plupart du temps, parce qu’ils ne savent jamais ce qui va m’être arrivé cette fois… je ne commencerai même pas à raconter ici… j’en aurais pour la journée…

 

11. Je suis une terrible bavarde.  No comment, après le roman que je viens d’écrire… et je n’ai même pas commencé à répondre aux questions.  Promis, je vais être plus brève.

 

 

Ok… les questions maintenant!

Celles d’Aline

 

1. A ton dîner idéal, quelles personnalités réunirais-tu? (peronnages historiques, écrivains, personnes célèbres,…les personnes décédées peuvent être mentionnées)

J’en ai déjà parlé dans ce Top Ten…  mais puisqu’il faut refaire, je dirais…

Le Doctor (version David Tennant), Mr Darcy (version Colin Firth), Barrons (version perso), Spike, Indiana Jones, Emerson, Athos, Mal et Rhett Butler.   Et je leur donnerais un numéro.  Et je me préparerais à passer une trèeeees agréable soirée.   Ah oui, j’inviterais ma copine Fashion aussi… on a un pacte, toutes les deux et qui a dit que je n’étais pas une bonne copine, hein?

 

2. Quelle est ta friandise préférée?

Chocolat à la pâte d’amande.  Mais ma vraie folie folle, ce sont les frites.  Je suis une bibitte à patates frites!

 

3. Où aimerais-tu vivre: en ville ou à la campagne?

En ville, mais avec la nature tout près.  Je serais très malheureuse sans montagne pour skier ou pour faire de la randonnée.

 

4. Quelle est la période de l’histoire que tu préfères?

Le 19e, je crois.  Dans les romans, of course.  En vrai, je ne sais pas si j’aurais aimé être une femme à cette époque, surtout avec le tempérament que j’ai.  Mais en littérature, je ne résiste pas aux romans se déroulant à cette époque, ça me fait rêver.

 

5. Si tu pouvais prendre la place d’un personnage de roman ou de BD pendant 24 heures, lequel choisirais-tu et que ferais-tu?

Lizzie Bennett.  APRÈS son mariage avec Mr. Darcy.  Et je me passe de commentaires sur ce que je ferais!  (Et oui, j’ai pensé à écrire une compagne du Docteur, vu qu’il y a des romans et tout… mais bon, en gros, je ferais exactement la même chose, entre deux sauvetages de la terre!)

 

6. Quel était le dessin animé ou le film que tu préférais quand tu étais enfant?

Les mystérieuses cités d’or.  J’étais fas-ci-née par ce truc, rien de moins.  Le grand condor, le Solaris, les Incas, les mystères, la quête… J’adorais.  Je peux vous chanter la chanson, si vous voulez!

 

7. Quelle est ta destination de vacances préférée?

Paris.  Chaque année.  Pour les copines, pour Notre-Dame (je dois y faire mon pélerinage), les cocktails et le sentiment d’y être un peu chez moi. 

 

8. As-tu des animaux? Si oui, le(s)quel(s)?

Non, pas d’animaux.  Je les aime… mais de loin!

 

9. Quel(s) défaut(s) t’horripile chez les autres?

Il y en a plusieurs hein… je dirais la condescendance.  Je déteste quand les gens prennent les autres de haut et ne sont pas capables de tenir une discussion sans vouloir abaisser les gens qui en savent moins ou qui ont d’autres opinions que les leurs.  Ça me tape quelque chose de rare.  Je déteste aussi la vantardise à outrance des gens qui se prennent pour l’univers et l’étalage de biens et d’argent.  En fait, je n’aime pas entendre parler d’argent tout court.    Et bon, un peu d’auto-dérision ne fait de mal à personne…

 

10. Si tu trouvais la lampe magique d’Aladdin et que le génie t’offre trois souhaits, quels seraient-ils?

   1) Entendre « Hello, I’m the Doctor.  Wanna come? »

   2) La santé pour tous ceux que j’aime (yep, faut bien que je sois sérieuse, des fois… et ceux qui me connaissent un peu savent que ça, c’est vraiment sincère)

   3) Heu… la paix dans le monde? (oui, j’ai des gènes de Miss Monde… ou de reine du Carnaval)

 

11. Quel est ton style de musique préféré?

Duuuur!  J’aime tout, en fait.  Du classique aux rock, en passant par la musique alternative.  Ces temps-ci, j’écoute surtout des rythmes flamenco, avec de vrais instruments… mais ça varie.

 

Les questions de Lalynx

 

1. Quel est ton film préféré ?

Je dois vraiment vraiment choisir?  Duuuur!  On va y aller pour une sélection ok… Casablanca, Autant en emporte le vent, An affair to remember, Bagdad Cafe (pour la musique), Les temps modernes, Anna Karénine avec Garbo, Dead poets society, When Harry met Sally et Love Actually.   Pour n’en nommer que quelques uns. 

 

2. De quel objet fétiche ne peux tu pas te passer ?

Aucun, en fait… je ne suis pas très attachée aux objets de façon générale.  Mais je ne sors jamais sans boucles d’oreilles!

 

3. Quel est ton sport favori ?

La danse, c’est un sport?  Sinon, le ski alpin.

 

4. préféres tu le jour ou la nuit ?

J’aime l’atmosphère qui s’installe quand la nuit tombe.  Pour le côté cocon et tout, pour les bruits qui sont soudain plus forts, les sensations plus intenses. Mais là, maintenant, alors que je suis en manque TOTAL de soleil et que les journées ne rallongent pas assez vite à mon goût, j’ai bien hâte qu’il ne fasse plus noir à 5h!

 

5. Si tu pouvais passer une journée à faire ce que tu veux, sans soucis d’argent et sans conséquence, que ferais-tu?

Sincèrement?  Juste une journée, ce n’est pas assez pour voyager ou faire un truc du genre… je pense que je ferais un souper avec tous mes copains, que je ferais venir d’un peu partout à travers le monde. 

 

6. Quel est ton jeu préféré?

Les jeux niaiseux qu’on fait en voiture.  Genre que quelqu’un dit un mot et qu’on doit trouver une chanson qui contient ce mot et la chanter.  Comme je chante comme un pied, c’est mieux quand on a bu, en fait…

 

7. Quel personnage célèbre décédée aimerais tu pouvoir rencontrer (sous forme de fantôme ou si tu vas dans le passé, comme tu veux) ?

Dickens.  Je voudrais l’entendre me lire ses romans.  Il paraît que c’était quelque chose.

 

8. Préfères tu regarder des films en V.O qu’en VF ?

Ben, ça dépend de quelle est la langue d’origine, en fait.  Si c’est en anglais, c’est officiel que je ne le regarderai pas en français.   Je lis assez bien sur les lèvres alors j’ai l’impression d’entendre deux trucs en même temps, ça m’énerve royalement.  Comme il n’y a pas de ciné en anglais dans ma région, je ne vais donc jamais au ciné.  Pour les langues que je ne comprends pas, je préfère la VO sous-titrée en français.  Ce qu’il n’y a pas non plus chez moi.  Alors j’endure.  Et pour les films en français ben… je les écoute en français, hein!

 

9. préféres tu une balade dans les bois ou sur le bord de mer ?

Dans le bois.  Quand on vit dans un pays de vent et de neige, on apprend à apprécier l’excellent coupe-vent que sont les arbres!

 

10. Si tu pouvais changer le destin d’un personnage de roman, lequel ce serait ?

Jo épouserait Laurie… tsssss… je n’ai jamais pardonné à Louisa May Alcott, je pense!

 

11. Quel pays/région aimerais tu visiter ?

Oh my… tout!  Ces temps-ci, je rêve d’Italie, d’Andalousie, d’Egypte et d’Inde…  Mais ça varie!

 

Et finalement, les questions de Marylène. J’ai déjà répondu à certaines des questions un peu plus haut alors je ne les redoublerai pas, si ça ne vous dérange pas!

 

1. Quel est votre film d’horreur préféré ? (LOL)

Aucun.  J’ai beaucoup trop peur dans les films d’horreur, je les passe soit derrière le divan, soit cachée sous un coussin.  Et si c’est au cinéma, ça ne manque pas, je fais une folle de moi.  Du coup, bon, aucun!

 

2. Harry Potter ou Twilight ? Ou les deux ? Ou aucun ?

Harry Potter.  J’aime la quête, la cohérence de la série et le passage à l’âge adulte.  Le monde est super riche et super envoûtant.  J’ai aimé Twilight quand je l’ai lu (à sa sortie en anglais. Ça fait plusieurs années, personne ne connaissait à ce moment) et j’avais beaucoup aimé.  Mais Robert Pattinson a définitivement gâché le personnage d’Edward pour moi… et toute façon, à mon humble avis, ça n’a pas du tout la même envergure, ces deux séries.  Impossible de les comparer.

 

4. Avez-vous tenté la lecture sur une liseuse (ebooks et compagnie) ?

Tenté. Mais je n’en ai encore trouvé aucune qui ne me donne pas mal à la tête, même avec l’éclairage qui, selon tout le monde, ne donne pas mal à la tête.  Du coup, je n’en ai pas encore mais j’aimerais pouvoir lire là-dessus pour les livres épuisés et ce genre de choses.

 

6. A quel endroit aimeriez-vous vous trouver, là, tout de suite, si vous pouviez vous y rendre en claquant des doigts ?

Là, tout de suite, aujourd’hui?  Namur.  J’ai une crise d’ennui et d’amitié féroce.

 

7. Quel pouvoir magique aimeriez-vous posséder ?

Voyager dans le temps ;))  Avec le Doctor, of course!

Non, sérieusement (vu que des fois, il faut être sérieuse), redonner la santé à ceux qui en ont besoin et remettre sur le piton comme ça, en claquant des doigts, tous les enfants que je vois année après année au travail.  Vraiment.

 

8. Quel est votre conte traditionnel préféré ?

La belle et la bête. Cette bibliothèque, mais cette bibliothèque!  (Je sais, je vis dans la version dessin animé… mais quand même, une théière qui parle, c’est bien, non?)

 

9. Quel est le dernier film que vous êtes allées voir au cinéma ?

Twilight 3.  À Barcelone, avec Fashion, Yueyin et Stephanie.  Sous-titré en catalan. Il faisait 47 degrés à l’ombre et c’est le meilleur moyen qu’on a trouvé pour avoir de l’air climatisé.  Certaines ont couiné à la scène de la tente, quand un certain ado de 17 ans a enlevé son t-shirt.  Je ne dénoncerai personne.  Ceux qui suivent auront compris que c’est en 2010.   J’ai dit que je n’allais jamais au cinéma hein! ;)))

 

11. Citez trois objets dont vous ne pourriez pas vous passer.

Vu que je ne suis pas très « objets »… je vais y aller pour le pratique… 

1) Mon ordinateur (rose.  Je tenais à le mentionner)

2) Mon téléphone (rose aussi.  Remarquez la constante)

3) Mes souliers de flamenco.  Parce que j’ai intérêt à pratiquer si je veux avoir l’air d’autre chose que d’une bibitte à mon prochain spectacle!

 

Ok, faisons un pari… combien je gage qu’il n’y a pas plus de 3 personnes qui se sont rendues au bout?  J’écris vraiment trop.  Mais bon, je ne me changerai pas hein!   Heureusement pour voir, je n’en fais pas si souvent, des tags!  Si d’autres m’ont taguée sans que je m’en rende compte, croyez-moi, ce n’est pas par mauvaise volonté que j’ai sauté vos questions… je suis juste… un peu ailleurs ces temps-ci!

221b Baker Street – Graham Moore

221b-Baker-Street.jpgPrésentation de l’éditeur

« Octobre 1900, Londres.
Après avoir reçu un étrange courrier, Conan Doyle se retrouve mêlé à la disparition de plusieurs jeunes filles dans les bas-fonds de la ville. Sur les traces d’un tueur en série, il demande l’assistance d’un de ses amis, l’écrivain Bram Stoker, auteur de Dracula.

 

Janvier 2009 (ndmm: en fait, c’est 2010…), New York.

C’est un grand jour pour Harold White : son article mettant en parallèle les exploits de Sherlock Holmes et la naissance de la médecine légale lui vaut d’être intronisé dans la prestigieuse association des « Baker Street Irregulars ». C’est aussi un grand jour pour ladite association : Alex Cale, l’un de ses membres les plus renommés, vient de retrouver le « Saint-Graal » des fanatiques de Conan Doyle, le fameux tome perdu du journal intime de l’écrivain, couvrant les mois d’octobre à décembre 1900. C’est en effet à cette époque que Conan Doyle, après avoir fait mourir Sherlock Holmes sept ans plus tôt au grand dam de ses admirateurs, a décidé, pour une raison demeurée inconnue, de faire revivre le célèbre détective. Mais Alex Cale est assassiné avant d’avoir pu dévoiler le contenu du fameux journal et Harold, inspiré par l’art de la déduction de son illustre modèle, se lance sur la piste du meurtrier.

 

Deux enquêtes à plus d’un siècle de distance, de mystérieuses correspondances, un formidable coup de théâtre. Avec ce premier roman passionnant, Graham Moore, s’inspirant de faits réels, nous offre un voyage fascinant dans le monde des collectionneurs et des obsessionnels de Sherlock Holmes, et met le lecteur à l’épreuve : saura-t-il résoudre l’énigme avant le héros ?

 

Commentaire

Quand il y a Sherlock dans un roman, je suis toujours preneuse.  Et bon, je crois que ça, une certaine Solène le sait bien parce qu’elle a encore une fois choisi un livre juste pour moi qui me convenait très bien!  C’est que c’est vraiment très Sherlock, tout ça.  Je dirais même over-Sherlock!

 

Disons-le tout de suite, ce roman est un pur divertissement.  Mais un divertissement qui ne prend pas non plus ses lecteurs pour des imbéciles, et ce même si la plupart des citations et références sont expliquées.  Les amateurs du célèbre détective jubileront à presque chaque pages grâce aux références à Holmes, au Canon ou à la vie de Arthur Conan Doyle.  Les citations sont jouissives et les personnages, même s’ils sont assez peu développés sont tous un peu fous, surtout les fameux Sherlockiens, qui connaissent tout par coeur et qui feraient n’importe quoi pour retrouver le fameux « journal perdu » de Doyle.   Dieu sait que je peux comprendre le fait d’être complètement accro à un truc et à parler de façon incompréhensible pour 99% de la population!

 

Les chapitres s’alternent entre la période où se déroule le fameux « journal perdu » et où nous suivons Arthur Conan Doyle et son ami Bram Stoker pas encore connu dans la résolution d’une enquête de meurtre, et la période moderne où Harold, un Sherlockien est accompagné de Sarah, une journaliste.  Ils sont à la recherche d’un meurtrier et aussi du fameux journal, qui semble bien convoité.  Les chapitres sont courts mais bizarrement, le fait d’alterner entre les deux époques passe bien.  Probablement parce que ce n’est pas haletant non plus, comme enquête.

 

En fait, je reprocherais surtout un début un peu lent.  J’ai mis un moment à entrer dans les histoires, à voir où ça s’en allait.  Ça n’a pas été une passion folle mais l’intérêt a été soutenu à partir de la page 100, environ.  On sent partout l’hommage à Holmes, avec les déductions complètement tirées par les cheveux et les indices incompréhensibles.  Harold n’a rien d’un Sherlock dans la vie pourtant, c’est un loser sympathique, même s’il a atteint son but : être membre des Baker Street Irregulars.  Et les personnages ne sont pas non plus le point le plus intéressant.  Le plus intéressant, ce sont les références, les citations et, pour moi, surtout, les réflexions sur le roman policier et ce qu’il implique.   Ça, ça m’a vraiment plu. 

 

Un bon divertissement donc.  Agréable à lire sans être pour autant surprenant.   L’auteur mêle habilement la réalité et la fiction et part de faits réels pour créer une histoire intéressante et bien menée.  Les quelques pages où il explique d’où il est parti sont bien intéressantes.  Un bon moment de lecture, donc. 

 

Merci miss Cherche-Midi! 

Hex Hall – 1 – Rachel Hawkins

Hex-Hall-1.jpgPrésentation de l’éditeur

« Quand on est expédiée à Hex Hall pour usage inapproprié de la magie, qu’on doit empêcher une vampire aux cheveux roses de prendre feu, lutter contre trois ravissantes sorcières aussi dangereuses que des top models en manque de magazines et résister à un séduisant sorcier très très agaçant, on n’a aucun besoin qu’une élève soit retrouvée vidée de son sang.

C’est pourtant ce qui arrive à Sophie Mercer, une sorcière qu’il ne faut surtout pas énerver… »

 

Commentaire

Ce roman, c’est complètement et totalement la faute de Cess si je l’ai acheté pendant ma folie acheteuse du temps des fêtes.  Elle m’a dit que le tome 2 était bien.  Même qu’elle lui a mis 5 étoiles sur Goodreads. C’est très très mal de faire des choses pareilles, non?

 

Hex Hall est donc un court roman où il est question d’une école de sorcellerie où les délinquants magiques sont envoyés.  Sophie y est envoyée pour  cause desortliège d’amour un peu – si peu – trop puissant.  Contrairement à ses « co-détenus », elle n’a pas grandi dans une famille de Prodigium alors elle ne sait strictement rien de leur histoire des règles, des potins.  Elle a un sérieux problème de contrôle de magie, en plus.  Et tout de suite, elle est accostée par trois sorcières pas nécessairement super sympathiques qui la veulent comme 4e dans leur Coven.  Rajoutez à ça un manque total d’originalité dans son « crush » du premier jour (le même que toutes les filles de l’école, en fait).  Bref, pour Sophie, ça pourrait aller mieux.

 

Ça vous rappelle un truc, à vous?

 

J’ai bien aimé ce roman, surtout pour l’humour de Sophie, le ton en général et le côté un peu fou-fou de la chose.  C’est bourré de références explicites à la culture pop (Buffy et Harry Potter y passent), la demoiselle est sarcastique à souhaits et les pages se tournent toutes seules.  J’ai également beaucoup aimé la relation entre Sophie et Jenna, la sooo pink vampire qui n’entre pas du tout dans le moule, elle non plus.  Même un moule taillé pour les spécimens bizarres. C’est mignon comme tout.  Les relations évoluent et ne sont pas statiques, que ce soit entre Sophie et sa co-loc, Archer (lui, c’est le crush) ou même Elodie, la vilaine de l’histoire. 

 

Toutefois, je n’ai pas été non plus transcendée.  C’est bien, c’est léger, c’est agréable à lire mais il m’a manqué une certaine profondeur pour me plaire réellement.   L’auteure ose certaine chose, l’intrigue est bien trouvée même si un peu facile (des fois, j’ai eu le goût de souffler la bonne réponse à Sophie, quand même) mais il n’y a rien de nouveau dans tout ça.  Impossible de ne pas penser à Harry Potter – en moins magique – en lisant le roman.  Je ne vous expliquerai pas en détails mais bon, quand même.   Et bizarrement, je pense que le roman aurait gagné à être un peu plus long, pour développer certains thèmes, certaines idées et aussi pour nous permettre de « voir » davantage d’anecdotes entre les différents personnages.  J’ai eu cette impression de ne lire que les événements « importants » et pas ces petites choses du quotidien qui font qu’on s’attache vraiment.  Une sensation d’avoir effleuré certaines choses, donc.

 

C’est donc un roman jeunesse agréable à lire, dans lequel j’ai passé un bon moment.   J’ai d’ailleurs commencé le tome 2 au moment où j’écris ces lignes (oui, je veux lire mes séries avant de tout oublier… je tiens encore mes résolutions.  Soyons fous et espérons que ça va durer au moins encore quelques jours). 

 

Bref, pas un coup de coeur mais un roman qui ne se prend pas au sérieux et qui se lit tout seul!

Magie d’un soir (Bridgertons 3 – Benedict) – Julia Quinn

Bridgerton-3.jpgPrésentation de l’éditeur

« Comme le rapporte la mystérieuse lady Whistledown dans sa chronique mondaine, on a vu, lors du fameux bal masqué des Bridgerton, le cadet de la famille, Benedict, en compagnie d’une ravissante inconnue vêtue d’une robe argentée.  Mais à minuit, la belle s’est enfuie.  Depuis, la haute société se perd en conjectures sur son identité.  Benedict a beau la chercher dans tout Londres, elle semble s’être évaporée à jamais.

 

Qui pourrait savoir que sous le masque de soie noire se cachait Sophie Beckett, la fille illégitime du compte de Penwood, haïe par sa marâtre qui la cantonne à l’office?  Quand Benedict croisera de nouveau Sophie, saura-t-il la reconnaître sous ses vilaines nippes de domestique? »

 

Commentaire

Ce tome a été le premier de la série des Bridgerton à faire son apparition dans ma pile, il y a déjà un bon moment, quand Stéphanie me l’avait offert pour le Swap Holmes.  Si vous cherchez le lien, c’est que j’était en pleine ENQUÊTE – c’est le mot-clé ici – pour découvrir les romances historiques. Bon, ma pile était ce qu’elle est, et moi étant psychorigide, je l’ai lu presque 2 ans plus tard.  Il fallait que je lise le tome 1 et le tome 2 avant, quand même!

 

Je pourrais commencer ce billet par « Il était une fois… »  parce qu’en fait, ce tome est en partie une réécriture de Cendrillon, comme vous avez pu le remarquer si vous avez lu la présentation de l’éditeur.  Sophie, fille illégitime, est détestée par sa belle-mère, Araminta, une femme cruelle, haïssable et injuste, qui l’utilise presque comme esclave à la mort de Lord Penwood.  Sauf qu’un soir, elle ira au bal dans une robe argentée.  Et sera remarquée par Benedict Bridgerton, le « numéro 2 » et ils passeront quelques heures magiques… qui seront interrompues par les 12 coups de minuit.   Et là, nous sommes page 80.  Sur 444.  Vous pouvez bien vous imaginer que les pages restantes ne sont pas qu’une série interminable d’essayage de chaussures (ou de gants, dans le cas présent) et que l’histoire prend un tour totalement différent. 

 

Ce troisième tome m’a beaucoup, beaucoup plu.  D’abord, j’aimais déjà les personnages.  J’adore cette famille et je trouve que Julia Quinn a beacoup de tact dans sa façon de nous les faire rencontrer et apprécier avant « leur » tome, sans pour autant nous inonder de Bridgerton.  J’adore leurs chamailleries parce qu’au fond, on sait que sous tout ça, ils s’adorent tous et toutes (lucky them). Et là, je vais avouer que la traduction ne m’a pas vraiment dérangée.  Certes, c’est différent mais c’est tout de même très agréable à lire, on ressent l’humour et les références (notamment à Austen) et les piques qui font partie intégrante du style de Julia Quinn.   Cet humour et ce ton me plaisent beaucoup. 

 

Et cette fois, l’histoire est loin d’être un copier-coller des deux autres et j’ai beaucoup apprécié ça.  Benedict se distingue définitivement d’Anthony et au fond, il cherche qui il est, au juste, au sein de cette grande famille alphabétisée dont tous les membres sont taillés sur le même modèle.   Pas de grande Blessure, mais un questionnement tout à fait normal, qui rejoint un peu celui des lecteurs, en fait.   J’ai aimé l’évolution de sa pensée, bien ancrée dans son temps au départ  et qui évolue par la suite.  Bref, ça m’a beaucoup plu. 

 

Quant à Sophie, elle est également différente de Daphné ou de Kate.  Ayant été traitée comme une servante toute sa vie au lieu d’être choyée, elle sait bien où est sa place mais se prend à rêver.  Contrairement à Benedict, elle sait ce qu’elle est, qui elle est, même si elle est moins flamboyante que les autres demoiselles de la série.  Intelligente mais réservée de par sa condition, elle a un côté « trop gentil » qu’on lui pardonne tout de même à cause de ses réflexions « à part » qui font sourire. 

 

Mais mon gros coup de coeur là-dedans, ça reste quand même Violet Bridgerton, la maman, dont on découvre un petit peu l’histoire.  Elle se dévoile dans toute sa splendeur à la fin du roman, dans une scène épique où Sophie aura sa revanche sur la méchante belle-mère (non, je ne spoile rien quand même, en disant ça… comme si vous ne vous en doutiez pas, hein!).  J’aime aussi son côté protecteur et sa façon de deviner ses enfants, plus rapidement qu’eux-mêmes, en fait.  Bref, j’aime. 

 

Et j’ai très, très hâte de lire l’histoire de Colin. 

Limite trop hâte!

 

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Et c’était ma première participation au challenge Once upon a time, de ma copine Pimpi!

Leaving Paradise (Paradise) – Simone Elkeles

Leaving-paradise.jpgPrésentation de l’éditeur

« Caleb Baker a passé la dernière année au centre de détention juvénile.

 

Maggie Armstrong a passé la dernière année dans les hôpitaux et en physiothérapie.

 

Deux adolescent qui ont été brisés par une seule terrible nuit devont faire face à leur plus grand défi : se revoir. »

 

Commentaire

Quand j’ai sorti ce livre de ma pile (il y a maintenant plus d’un mois et quelque), tout le monde était en train de le lire ou de le relire pour la sortie en français. J’avais lu des avis dithyrambiques et plusieurs personnes avec qui j’ai beaucoup de goûts communs ont eu un coup de coeur pour cette série.  Je m’attendais à la lune, en fait.

 

Et finalement?  J’ai bien aimé, j’ai été touchée, j’ai trouvé ça bien fait mais je n’ai pas connu la passion que plusieurs ont ressentie à cette lecture.   Peut-être parce que ce genre d’histoires a fait partie pendant plusieurs années de mon quotidien.  Oui, en fait, je suis un peu certaine que c’est pour ça.  Quand on a vu, en vrai, des gens se remettre d’accidents/maladies terribles, des familles en miettes, peut-être que l’on est moins touché par la fiction… 

 

Et je suis consciente que c’est une raison très personnelle et pas du tout littéraire.  Je vais donc parler un peu du roman.  Il s’agit donc de Caleb et de Maggie, deux adolescents qui habitent la petite ville de Paradise.  Pour Caleb, Maggie est la meilleure amie de sa soeur.  Pour Maggie, Caleb est son chevalier, le garçon qu’elle admire depuis toujours.  Ils se connaissent, ils se côtoient mais ne se sont jamais confiés l’un à l’autre.  Pas des « meilleurs amis », quoi.  Et puis, soudain, tout va basculer.  Après une fête bien arrosée Caleb heurte Maggie avec sa voiture et prend la fuite. 

 

Nous rencontrons les personnages près d’un an après.  Caleb sort de prison, Maggie ne réussit pas à accepter ce qu’elle est devenue et est maintenant une jeune fille solitaire et isolée.  Caleb espère reprendre sa vie là où il l’a laissée mais il réalise rapidement que sa famille est en morceaux, que son meilleur ami est étrange et que son ex-petite amie a quelque chose à cacher.  Il est en colère, elle a peur de lui.  Bref, quand ils sont obligés de se revoir, ça n’annonce rien de bon.  

 

Et pourtant, avec le temps, ils vont développer une relation particulière, complexe, pleine de non-dits et pas toujours facile à accepter, pour eux comme pour les autres.  J’ai beaucoup aimé voir évoluer le tout, j’ai aussi trouvé à les réactions des familles et des amis pour la plupart très crédibles, avec tout le malaise, les remises en questions et les silences que ça implique.  Maggie est touchante, très centrée sur la tâche – dont elle se serait passée – de se redéfinir et s’isolant pour ça.  Les chapitres sont en alternance narrés par Maggie ou Caleb, leurs styles sont reconnaissables et il est intéressant de voir les deux perspectives. 

 

Bon, après tant de compliments, pourquoi j’ai « bien » aimé?  Principale raison, parce que j’ai trouvé que ça allait trop vite.  Certes, le temps passe, on le dit mais je ne l’ai pas toujours ressenti.  Je n’ai pas eu le temps de m’habituer aux étapes, de ressentir assez.  Et j’ai quand même trouvé que si un certain revirement pouvait amener l’histoire plus loin, c’était quand même un peu facile, dans un certain sens.  Je ne veux rien dire pour ne pas spoiler mais je pense que ça aurait été plus significatif sans ça. 

 

N’empêche que j’ai dévoré les deux tomes en environ 15 heures (dont une – courte – nuit), que ça se lit tout seul, que c’est fluide et agréable.  Mais je garde un petit faible pour « Irrésistible alchimie »!

Madame Bovary – Gustave Flaubert

Madame-Bovary.jpgPrésentation de l’éditeur

« Jamais Madame Bovary ne fut aussi belle qu’à cette époque… Ses convoitises, ses chagrins, l’expérience du plaisir et ses illusions toujours jeunes, comme font aux fleurs le fumier, la plue, les vents et le soleil, l’avaient par gradation développée, et elle s’épanouissait enfin dans la platitude de sa nature.  Ses paupières semblaient taillées tout exprès pour ses longs regards amoureux où la prunelle se perdait, tandis q u’un souffle fort écartait ses narines minces et relevait le coin charnu de ses lèvres qu’ombrageait à la lumière un peu de duer noir. »

 

Commentaire

Je pense que j’en ai parlé au moins 25 fois mais je tiens quand même à le répéter (oui, je radote, c’est dans ma nature), Madame Bovary a été mon pire souvenir d’école.  Lu – beaucoup – trop jeune, je n’ai strictement rien compris, je me suis ennuyée autant sinon plus qu’Emma et je suis ressortie du roman, avec tout le discernement et l’appréciation des teintes de gris qu’on peut avoir à 12 ans, avec la conclusion ma foi assez surprenante basé sur les énoncés suivants:

 

A.  Une fille/femme qui trompe son chum/mari est une salope par définition.

B.  Emma Bovary trompe son mari.

Donc : Emma Bovary est une salope. 

CQFD.

 

Tout est ma foi très simple quand on a 12 ans.  Du coup, les états d’âme d’Emma ne m’avaient pas touchée une demi-seconde, je trouvais qu’elle avait bien cherché ce qui lui arrivait, en fait.   Donc, bon, comme je disais, pire souvenir d’école. 

 

C’est avec Isil  – qui est méconnaissable ces temps-ci, avec un rythme de lecture incroyable – que j’ai décidé de relire ce roman.  Hydromielle voulait nous accompagner mais Madame Bovary a décidé de se cacher dans ses tablettes pour ne plus en sortir.  Acte manqué, peut-être?  Inutile de vous dire que j’avais une peur bleue de réouvrir ce livre.  J’ai lu quelques pages, j’ai froncé les sourcils.  J’ai continué, j’ai écarquillé les yeux. 

 

Parce que je venais de réaliser que, franchement, j’aimais vraiment beaucoup.  Et à mesure que les pages se tournaient, j’ai compris que non seulement j’aimais beaucoup, mais que même, j’adorais.  J’ai été la fille la plus surprise du monde, en fait.   Ce que j’entrevoyais comme un long calvaire a été pour moi finalement une lecture intense, où je me suis délectée des mots de Flaubert.  Rien de moins.  

 

Ce que j’ai pu aimer son écriture.  Et pourtant, j’aurais bien du mal à dire pourquoi.  Ça coule tout seul, ça colle aux sentiments, chaque description est tout à fait dans le ton, dans l’énergie des personnages.  Pas de grande envolée lyrique, un regard extérieur, qui ne porte aucun jugement, qui nous décrit ce qui se passe, mais de quelle façon.  J’adore ses comparaisons, qui semblent banales mais qui évoquent des images incroyablement fortes.  Du coup, ça semble l’évidence même et on se demande pourquoi on n’y avait pas pensé avant.  La description de la vie au village sonne juste, les émois d’Emma accélèrent le rythme, les personnages sont croqués tels qu’ils sont, sans complaisance.  Bref, je suis subjuguée.  Et je ne sais pas expliquer pourquoi. 

 

Quant à Emma, qui rêve sa vie plus qu’elle ne la vit, je l’ai trouvée parfois agaçante, souvent fascinante.  Incapable de se satisfaire de l’ordinaire de sa vie un peu étriquée où elle s’ennuie terriblement, elle veut vivre les grandes émotions des romans, l’Amour avec un grand A et se projette dans toutes sortes de rôles, aussi improbables que passagers.  Elle se persuade de ses passions, joue un rôle pour elle-même, vit le bonheur comme la tristesse sans commune mesure.  Dans sa tête, elle est une héroïne, elle rêve de plus, se convainc de ses sentiments.  Particulièrement vulnérable, elle ne voit pas les gens tels qu’ils le sont vraiment, ne dépasse jamais les façades parce que la réalité ne correspond pas à son imagination débordante.  Et même si on réalise que, en voulant vivre la vie comme elle la rêvait, en ignorant les signes et en étant toujours déçue, elle cause elle-même sa perte, impossible pour moi de ne pas être touchée par sa course désespérée à la fin du roman. 

 

De même, Lheureux et Homais me font rager et j’aurais eu le goût de secouer Charles de ne rien voir, même si bon, le pauvre, il fait ce qu’il peut avec les moyens qu’il a. L’hypocrisie du pharmacien, son ambition, sa façon de feindre l’amitié, ça nous paraît tellement évident à nous et nous les voyons tous les deux qui n’y voient que du feu… Bref, tout dans ce roman est venu me chercher. 

 

Et je ne m’y suis pas ennuyée une seule minute.

Qui l’eut cru!

 

Classique-cess-3.jpg

C’était donc mon classique du mois de février pour le challenge de Cess!

The brilliant book of Doctor Who 2012 – BBC

Brilliant-book-2012.jpgCommentaire

Avouons-le d’emblée, j’ai positivement adoré ce truc.  Je l’avais ouvert juste pour voir ce que c’était et j’ai fini par me coucher à 2h du matin (en semaine, of course.  Sinon, c’est moins drôle) parce que je voulais tout lire.  Est-ce pour tout le monde?  Absolument pas.  C’est pour les espèces de cinglés comme moi qui aiment voir et revoir les épisodes, en discuter, les analyser… pour ça, on est servi!

 

Le Brilliant Book of Doctor Who, c’est un guide par épisodes, oui, mais pas que ça.  Pour chacun des épisodes, il y a un mot de l’auteur du dit épisode qui répond à des questions, un résumé mais surtout un paquet de faits, d’endroits où les épisodes se recoupent, de précisions appelées Fantastic Facts, où on nous montre les indices que nous avions peut-être manqué et où on nous explique quelques références.  C’est aussi un peu d’extra, comme des entrevues avec les acteurs, avec Moffatt, avec le réalisateur ou encore des concepteurs de monstres. 

 

Mais ce qui m’a le plus plu, c’est le matériel inédit, ces petits plus qui font rire (du moins, qui me font rire, je suis bon public).  Mais que pouvaient bien voir Rory à travers l’histoire pour qu’ils disent qu’il leur faisait des bye bye dans le temps?    Les bulletins de Mel, d’Amy et de Rory? Le pamphlet publicitaire de TwoStreams?  Il y a tout ça.   Et moi, j’adore. Et je ris comme une folle!

 

On a aussi droit à quelques précisions (pas toutes celles que je voulais hein… par exemple, je ne sais pas plus QUAND pour Amy) mais confirme certains trucs, on précise que bon, certaines réponses ne sont pas si claires que ça.  Et j’aime beaucoup avoir les visions des auteurs.   J’ai aimé me rappeler certaines scènes (l’arrivée du Doctor Ganger, entre autres… j’avais adoré cette scène et je l’avais oubliée après l’ennui de l’épisode) et j’ai eu envie d’en revoir d’autres.  Et en plus, n’oublions pas, il y a des phoooootos!

 

Bref, je veux revoir la saison 5.  Avec le Brilliant book 2011.  Et je pleure des larmes de sang parce que je peux rien trouver du genre avec Ten.  La vie est trop injuste!

 

Challenge Who (1)