J’ai poursuivi ma visite à Toulouse, où je suis allée rejoindre ma copine Yueyin et sa famille. Bizarrement, j’étais certaine de vous avoir déjà montré Toulouse à travers mes yeux. Mais je ne trouve pas mon billet… weeeeird. Mais passons… des fois, j’en invente!
Être en visite à Toulouse, qu’est-ce?
C’est marcher dans ce centre-ville tout rose en s’exclamant devant chaque volet coloré, devant chaque teinte de ma couleur préférée. C’est arrêter dans 42 (parce que la réponse est toujours 42) pour tenter de trouver un sac à main turquoise pas trop gros et pas trop cher. C’est échouer dans sa quête mais quand même admirer son sac vert pétant et se dire qu’on a finalement bien choisi. C’est courir à chaque fois qu’une porte cochère s’ouvre pour tenter d’apercevoir des cours intérieures plus jolies les unes que les autres (oui, un autre de mes trips, que Yue partage, heureusement). C’est d’entrer dans toutes les boutiques dans la rue St-Rome, au grand désespoir d’un certain Papou qui, je pense, ne me l’a pas encore pardonné. C’est faire des achats plus colorés les uns que les autres et être charmée par le marché sur la place du Capitole.
Mais c’est aussi prendre des thés merveilleusement bons dans des salons de thés divers et variés, chinois ou anglais. C’est refaire sa provision de thés et oublier d’acheter des boîtes. C’est aller à L’ombre blanche et dévaliser la boutique en se fichant éperdument du poids de son bagage au retour. C’est lire « Chroniques du pays des mères » sous la vigne chez Yue en buvant du tariquet et du rosé et être transportée.
C’est aussi faire des balades le long de la Garonne, c’est manger des glaces délicieuses, c’est chercher les coquelicots perdus qui semblent être faits en papier de soie. C’est sentir chaque rose qui croise notre chemin. C’est se faire prendre par la pire averse du monde et de rentrer en ayant l’air d’un chien mouillé. C’est marcher sur les traces de Joffrey de Peyrac, comte de Toulouse bien après l’ère des comtes de Toulouse. C’est découvrir les différents visages du canal du midi. C’est prendre le plus de photos de lampadaires possibles.
C’est rencontrer Sandy, qui est géniale et que j’espère bien revoir, chez elle où chez moi. C’est discuter de Jamie avec Choupynette, toujours aussi adorable. C’est revoir Anjie, trop brièvement toutefois. C’est rigoler avec ALaure et me moquer de Yue, passe-temps ma foi bien agréable. Ça a été aussi découvrir trop tard que d’autres personnes étaient tout près et les manquer… mais je vais me reprendre, promis.
C’est de goûter aux rognons braisés pour la première fois de sa vie et
aimer ça. C’est de manger le meilleur boudin de la terre. C’est de tester diverses recettes de Cosmo et de Mojitos… pour découvrir que finalement dans les mojitos, il faut mettre plus de Perrier que ça. C’est tomber de sa chaise et finir sous la table (au sens propre). C’est aussi danser comme des folles sur de drôles de musiques jusqu’aux petites heures (pas de photos de ça… c’est du Dossier! Avec un « D » majuscule). C’est regoûter aux pruneaux à l’armagnac d’ALaure et, cette fois, ne pas s’endormir dans son assiette.
Mais c’est surtout une famille qui m’a accueillie à bras ouvert, qui m’a endurée dans mes bons et moins bons moments et avec qui j’ai eu des discussions parfois passionnées, parfois délicieuses, parfois nécessaires. Alors pour tout ça, Yueyin, Mr Kiki, Blondinette, Miss Milou et Junior… un énorme merci. <3 <3 <3
Et bon, quand même, je n’ai pas été que visiteuse, à Toulouse. C’est que tout près, il y a plein de jolis endroits remplis de vieilles pierres et de beaux paysages. Pour mon prochain billet, je vous emmène en Lozère où Yue travaillait. Et où j’ai été « compagne de route ». Pas trop pénible, j’espère!
(***note à moi-même… cette dernière série de photos date de 2010… ne pas chercher dans le dossier 2012 pour rien!)