Présentation de l’éditeur (celle de Milady, mini spoilers inside)
« Georgina a beau avoir des superpouvoirs, l’organisation de mariages n’en fait pas partie. Surtout pas celui de son ex ! Georgina se demande quel est le pire: que Seth en épouse une autre, ou devoir faire toutes les boutiques pour trouver une robe de demoiselle d’honneur ?… Heureusement, il y a des distractions, comme son nouveau coloc’ qui sature leur appart’ de tension sexuelle, ou ce succube tout juste débarqué à Seattle qui tente de corrompre le futur marié. Mais le vrai danger, c’est cette force mystérieuse qui commence à envahir ses pensées et l’attire vers le côté obscur… »
Commentaire
Bon, je sais, ça ne paraît pas dans mes billets, mais j’ai enchaîné les tomes 3-4-5 (et je m’apprête à commencer le 6) de suite. Et pourtant, je n’en ai pas encore assez et je lis cette série avec enthousiasme. Ceux qui me connaissent savent que ce n’est pas très normal comme truc. Il doit donc y avoir quelque chose.
Ce tome 5 m’a fait passer par des hauts et des bas, en fait. J’ai beaucoup aimé le début, j’ai eu un petit down dans la deuxième partie, puis c’est revenu avant la fin de celle-ci et j’ai vraiment beaucoup aimé la fin, malgré quelques facilités. En fait, la construction est vraiment différentes des tomes précédents et j’ai quand même eu beaucoup de mal à m’habituer à cette « parenthèse » qui dure tout de même un tiers du roman. J’avoue qu’au départ, je n’avais qu’une hâte, c’est qu’elle se ferme pour que nous puissions revenir à l’histoire principale. Puis, soudain, j’ai comme… compris. Et à partir de ce moment, j’ai pu goûter tout à fait les souvenirs de Georgina. N’oublions pas qu’elle a 1500 ans, n’est-ce pas. Elle en a vécu des choses. Et on comprend beaucoup mieux comment elle en est arrivée là, pourquoi tout ça, pourquoi maintenant.
PETITS SPOILERS – PAS TROP GROS MAIS QUAND MÊME
Ce tome s’ouvre sur une Georgie en pleine possession de ses moyens de Succube. Après ses décisions à la fin du tome 4, elle se voit dans l’obligation d’aider Maddie à planifier son mariage, ce qui, bien entendu, ne lui fait pas nécessairement plaisir. Elle est donc particulièrement déprimée quand elle commence à halluciner et à ressentir un appel, vers quelque chose de merveilleux. Bien entendu, au lieu de coucher avec son coloc, elle tombe directement dans le panneau, n’est-ce pas… Moi j’aurais craqué. Il faut dire que le dit coloc me fait fondre, of course. Bien entendu, ce n’est clairement pas l’homme de sa vie… but who cares? 😉
Par la suite, Georgina est « ailleurs » et pendant que ses amis tentent de la récupérer elle est torturée à coup de rêves, certains vrais, certains faux. Le concept est super intéressant mais dans un livre de 300 pages (yep, en anglais, ils ne dépassent jamais les 300), c’est un peu longuet à l’occasion. Toutefois, après quelques pages où j’ai regardé plus loin pour voir QUAND Georgie sortirait de là (je sais, c’est mal, fouettez-moi… mais je n’ai rien appris que je ne savais pas déjà en faisant ça… je suis pas mal certaine de tout avoir bien cerné, en fait), j’ai pu profiter du truc et réaliser à quel point l’univers est cohérent, et comment l’auteure réussissait à maintenir un suspense même si l’histoire est assez prévisible, finalement. Certaines phrases placées là, au hasard. Certains points qui sont laissés en suspens. Bref, tout se tient.
Et, au cas où vous n’auriez pas entendu mon cri du coeur sur la page FB du blog… IL Y A UNE RÉFÉRENCE À GONE WITH THE WIND DANS LE ROMAN. L’une de celles que j’aime, celles qui ne sont pas explicitées. Of course, Carter cite aussi du Shakespeare mais bon, c’est moins bien placé! Ça a fait ma journée! Je me demande comment elle est passée en VF… quelqu’un a lu et peut me le dire?
J’enchaîne tout de suite avec le tome 6, pour finir, pour une fois, ce que j’ai commencé. Surtout que bon, la situation est loin d’être idéale pour notre Georgina à la fin du tome 5, malgré tout. Et j’étais persuadée qu’un personnage reviendrait… et il n’est pas réapparu encore. Je DOIS satisfaire ma curiosité. Et j’espère surtout ne pas ressentir la déception que j’ai ressentie à la fin de Vampire Academy (oui, je sais, je suis ENCORE à l’envers de tout le monde… je ne comprendrai jamais). Bref, je vous reviens bientôt là-dessus!