Québec en septembre – F. A.Q.

Mon Québec en septembre

 

Bon, ok, peut-être pas so frequently…. mais asked quand même!  Voici donc quelques réponses aux questions qui m’ont été posées au sujet du Septembre québécois!

 

Suis-je obligé de ne publier QUE du québécois en septembre?

Bien sûr que non!  Moi, je compte le faire, parce que c’est mon défi et que j’ai envie de faire découvrir la littérature de chez nous.  Mais peu importe la quantité!  Vous pouvez participer selon vos envies… et votre pile!  Si vous voulez, vous pouvez aussi parler de romans qui se passent au Québec.

 

En restant dans le thème québécois, puis-je parler d’autre chose que de littérature?

Bien entendu!  Tout est permis.   Cinéma, culture, théâtre, billets voyage, séries, bouffe… n’importe quoi, tant que ça se rapporte au Québec!

 

L’auteur est-il obligé d’être né au Québec pour être considéré?

Non!  Tout auteur ayant habité au Québec à un moment ou un autre de sa vie peut faire partie du challenge.  On ne va pas pinailler!  Un exemple parmi tant d’autres: Aki Shimazaki!

 

Dois-je absolument lire les ouvrages chosis en septembre?

Nope!  Le but, c’est de publier en septembre, pour faire une belle vitrine et donner des idées lecture.  Moi, j’ai déjà commencé.  Je sais, je m’auto-triche.  C’est mal!  Mais je compte bien lire très « Québec » en septembre aussi!

 

Qu’est-ce que je peux poster dans le groupe FB du challenge?

Ben… tout ce qui se rapporte au Québec!  Vous êtes d’ailleurs les bienvenus si vous voulez placer des liens vers vos coups de coeur québécois passés.  Le tout pour donner des idées aux participants!  Bon, jaser pour jaser, c’est permis aussi hein!

 

Est-ce que je peux encore m’inscrire?

Oui!  Les inscriptions resteront ouvertes jusqu’a la fin de septembre.  Vous pouvez le faire sur le billet de présentation.

 

Est-ce qu’il y aura d’autres logos, je n’aime pas celui-ci.

Je vais me forcer un peu et en faire d’autres… ils devraient arriver vers la mi-août ;))

 

Voilà, je pense que ça fait le tour ;))

Vous avez d’autres questions?

The Help (La couleur des sentiments) – Kathryn Stockett

The help coup-de-coeur.gif Présentation de l’éditeur (celle de l’édition fraçaise)

« Chez les Blancs de Jackson, Mississippi, ce sont les Noires qui font le ménage, la cuisine, et qui s’occupent des enfants. On est en 1962, les lois raciales font autorité.

 

En quarante ans de service, Aibileen a appris à tenir sa langue. L’insolente Minny, sa meilleure amie, vient tout juste de se faire renvoyer. Si les choses s’enveniment, elle devra chercher du travail dans une autre ville. Peut-être même s’exiler dans un autre Etat, comme Constantine, qu’on n’a plus revue ici depuis que, pour des raisons inavouables, les Phelan l’ont congédiée. Mais Skeeter, la fille des Phelan, n’est pas comme les autres. De retour à Jackson au terme de ses études, elle s’acharne à découvrir pourquoi Constantine, qui l’a élevée avec amour pendant vingt-deux ans, est partie sans même lui laisser un mot. Une jeune bourgeoise blanche et deux bonnes noires. Personne ne croirait à leur amitié ; moins encore la toléreraient. Pourtant, poussées par une sourde envie de changer les choses, malgré la peur, elles vont unir leurs destins, et en grand secret écrire une histoire bouleversante. »

 

Commentaire

Mais pourquoi ai-je attendu si longtemps pour lire ce livre?  Non, en fait, je sais pourquoi.  J’ai acheté le livre lors de sa sortie VO et là, j’ai vu des avis positifs.  BEAUCOUP d’avis positifs.  Puis il est sorti en français, tout la monde a aimé, ça a été la grosse mode… et je n’ai plus eu envie de le lire.  Peur d’être déçue, peut-être.  Mais bref, c’est grâce à une lecture commune que je l’ai sorti du fin fond de ma pile…  et je sens que je ne vais pas être originale, mais j’ai adoré.  Carrément.

 

Ai-je vraiment besoin de présenter ce roman?  Nous sommes dans les années 60 et dans le Mississipi. Là où le racisme ordinaire est devenu un art de vivre.  Skeeter revient de l’université et, au grand désespoir de sa mère, tout ce qu’elle a réussi à décrocher, c’est son diplôme.  Pas de mari.  Notre miss Skeeter veut écrire et c’est lorsqu’elle décroche un boulot au journal local – pour écrire la chronique ménagère – qu’elle commence à parler davantage à Aibileen, la bonne de son amie Elizabeth. 

 

Dès les premières pages, j’ai été captivée par ce roman à trois voix.  Chacune d’entre elles m’a immédiatement interpelée, autant Skeeter, Aibileen que Minny, pour leurs différences et leurs ressemblances malgré tout ce qui les sépare.  Quand Skeeter arrive elle est pleine de bonnes intentions mais totalement déconnectée de la réalité.  C’est que malgré ses ambitions activistes, les idées reçues sont là, bien cachées.  Son évolution est intéressante et j’ai aimé voir évoluer la relation entre elle et Aibileen.  J’ai aimé voir les réticences, ce qui se cache derrière l’apparence, la fierté qui est là, tapie sous les « yes maam » et la terrible crainte qui habite ces femmes victimes de leur éducation et de la société dans lesquelles elles vivent. 

 

Et je ne parle pas que de Minny et d’Aibileen.  Les femmes blanches, mêmes les moins sympathiques d’entre elles, sont aussi prisonnières de ce moule, de cette façon étriquée de considérer le monde qui les entoure.  Cet atmosphère étouffante, remplie de lignes invisibles à ne pas franchir, le l’ai ressentie.

 

Bien entendu, on pourra reprocher certains éléments un peu « bonbon », parfois des côtés manichéens pour certains personnages.   Je n’ai non plus aucune idée de ce qui est réaliste ou non mais ce roman m’a profondément émue, chamboulée.  Non mais ça ne fait pas si longtemps!  J’ai été renversée par les façons qu’avaient les gens de se donner bonne conscience, par ce racisme qui s’infiltrait partout, insidieusement.  Ou carrément par la porte d’en avant.   J’ai aimé entendre Minny et Aibileen, avec leurs expressions.  Je me suis réellement attachée à elle.  J’ai ri et pleuré.  Ri devant « l’awful thing » de Minny, la cour avant de Miss Hilly et le Martian Luther King des histoires pour Mae Mobley.  Pleuré pour Aibileen qui voit changer sous ses yeux les enfants qu’elle a élevés.  Qui les voit devenir comme leurs parents.  Pleuré pour Minny et son quotidien, pour tout ce qu’a été le quotidien de milliers de femmes, peu importe leur couleur.

 

Bref, un très beau roman qui m’a passionnée d’une couverture à l’autre!  J’ai bien envie de voir le film maintenant.

 

Et je vous envoie vers les avis de mes co-lectrices:  Philisine, Adalana, Shelbylee, Bea, Evalire et Choco!

L’aventure des langues en occident – Henriette Walters

l-aventure-des-langues-en-occident.jpgPrésentation de l’éditeur

« Du manxois à l’italien, de l’allemand au sarde, du portugais au néerlandais et au schwytzerbtütsch, une centaine de langues, régionales ou internationales, enseignées ou méconnues, officielles ou non, sont parlées aujourd’hui en Europe.

 

C’est au cœur de cette prodigieuse richesse que nous entraîne ici, en linguiste érudite et en exploratrice passionnée, l’auteur du Français dans tous les sens. Et c’est bien une aventure qu’elle nous conte, commencée il y a sept mille ans, et dont les péripéties sont des migrations, des conquêtes, des flux commerciaux, ou encore des édits décrétant la vie ou la mort d’un idiome…

 

On découvrira au fil de ces pages, les cent noms des pâtes italiennes, l’origine viking du  » rugby « , la raison linguistique pour laquelle les Allemands ne se coupent jamais la parole… Et mille autres secrets et surprises de ces langues qui composent, en somme, une civilisation. »

 

Commentaire

Hmmmm… je sens que je vais pas-sion-ner les foules avec ce billet!  Notez l’ironie, please.   Pourtant, ce serait dommage de passer à côté de ce livre parce que ce n’est pas un roman.  Il ne faut pas s’imaginer que ça ne raconte rien du tout.   En fait, ce livre raconte une histoire passionnante, celle de l’évolution des langues en Europe occidentale.  Ben quoi, moi, ça m’intérese!  En fait, étant donné le domaine dans lequel j’ai étudié, le contraire serait étonnant.  Voire légèrement problématique!

 

Soit, c’est un essai.  C’est instructif (nooon, ne vous sauvez pas tout de suite) mais ça se lit comme un roman et c’est fascinant.  L’auteure réussit à rendre la matière facilement accessible sans pour autant être simpliste.   Soit, c’est la base.  Je savais déjà plein de choses qui sont expliquées ici, surtout pour le français, mais je ne me suis pas ennuyée une seule minute. 

 

Toujours en lien avec la migration des populations et l’histoire, l’auteure nous parle du portrait linguistique – probable – de l’Europe de l’Antiquité  jusqu’à nos jours.  On nous parle des langues grecques, celtes, latines et germaniques, toujours en expliquant leur évolution, tant au plan phonologique, morpho-syntaxique que lexical.  Bon, surtout lexical, en fait.  L’auteure se contente de nous donner les les détails les plus percutants mais pour ce type d’ouvrage général, ça suffit largement.

 

Ne vivant pas en Europe, j’ai été fascinée par toute cette diversité linguistique, par cette évolution qui ne suis pas toujours les frontières, par ces enjeux politiques qui a façonné l’univers linguistique des peuples.  Et bizarrement, j’ai été attristée par la disparition de certaines langues régionales, étonnée de voir que des langues qui avaient une importance capitale à certaines époques avaient aujourd’hui presque complètement disparu sans laisser de descendance.   Et ce qui est fascinant, ce sont les emprunts, les évolutions.  Voir comment les langues intègrent des mots étrangers à la leur, comment ces mots se modifient, autant sur la forme que sur le sens, et comment ils sont parfois réempruntées par la langue d’origine.    Bref, j’adore ce genre de truc.  L’étymologie m’a toujours fascinée… et je réalise que c’est encore le cas.   Et ça m’a permis de réaliser que je me rappelais quand même assez bien de mon latin de secondaire.  D’ailleurs, parlant de latin, on m’a brutalement rappelé que le latin que j’ai appris à l’école n’était déjà plus celui que parlaient les romains dans Asterix.  (Oui, je sais, on a les références qu’on peut).  En fait, cette langue qui a été si longtemps celle de l’Eglise avait évolué de façon impressionnante… depuis très très longtemps. 

 

Que dire d’autre… J’ai appis que le basque était une langue autre qu’indo-européenne (étrange, quand même… serait-ce un coup du Docteur?), que Cheapside, à Londres (quoi, vous ne connaissez pas Cheapside?  La rue où habitent l’oncle et la tante Gardiner dans Orgueil et préjugés et qui choque tant Caroline Bingley?) ne voulait pas dire « quartier cheap, pas cher », comme je le croyais mais venait plutôt  du latin « caupo » qui signifie « cabaretier, aubergiste » (le tout dû à une évolution de la langue qui a transformé les /k/ en « ch »).  J’ai compris pourquoi il y avait tant de mots en anglais (qui définitivement a une évolution vraiment particulière) ainsi qu’appris certains fondements des autres langues germaniques auxquelles je ne connais rien.  Je me suis passionnée pour le chapître sur le portuguais (suite à une visite à Lisbonne, j’avais harcelé ma copine Carine pour qu’elle m’apprenne des mots) et j’ai réalisé à quel point ma vision d’avant était réductrice.  Et les exemples et les anecdotes… j’adore! 

 

On parle très peu du français québécois (et bon, ça date un peu… il y a même une expression que je ne connaissais pas), ce qui m’a un peu déçue.  J’aurais aimé en lire davantage.  Par contre, il y a des distinctions intéressantes (bien que non-exhaustives) entre les anglais des États-Unis, du Canada, de l’Angleterre et de l’Écosse.   J’ai un autre livre de l’auteur dans ma pile (encore la faute de Yueyin), qui parle du français et de l’anglais… peut-être en apprendrai-je davantage dans celui-là!

 

À conseiller donc.  À tous ceux qui s’intéressent au langues.

Hex Hall – 3 – Spell Bound – Rachel Hawkins

Hex-Hall-3.jpgPrésentation de l’éditeur (en partie)

J’AI BEAU VOULOIR NE PAS LE FAIRE, JE SPOILE UN PEU LES TOMES 1-2…

« Juste quand Sophie Mercer allait accepter ses pouvoirs extraordinaires de démon, le Conseil des Prodigium les lui enlève.  Avec ses pouvoirs emprisonnés à l’intérieur d’elle-même, Sophie est sans défense, seule et à la merci de ses ennemis jurés, les Brannick, une famille de femmes guerrières qui a voué son existence à exterminer les Prodigium.  Les Brannick savent qu’une guerre est imminente et ils croient que Sophie est la seule qui soit assez puissante pour éviter la fin du monde.  Mais sans ses pouvoirs, Sophie n’en est pas si certaine.[…]

 

Commentaire

Je vous ai déjà parlé du tome 1 (que j’avais bien aimé) et du tome 2 (qui finissait de façon terriblement terrible).  Hex Hall, c’est une série jeunesse qui se caractérise surtout par son humour et son côté « je ne me prends pas au sérieux ».   Dans ce troisième tome, nous retrouvons les personnages presque tout de suite après la fin des événements finaux du tome 2. Personnellement, c’est le tome qui m’a le moins plu dans la série.  Mais je pense que j’ai toujours un problème avec les fins de série en général. 

 

Le rythme du début du récit est lent.  Ca tourne un peu en rond, beaucoup de bavardages, des personnages qui sont selon moi uniquement effleurés et surtout, surtout, des « quêtes » beaucoup trop facilement réussies.  Il y a un rebondissement intéressant au milieu du roman et le dernier quart est plus riche en action mais n’empêche que je m’attendais à beaucoup plus pour la bataille finale, à plus de sentiments, à plus de répercussions suite aux événements.  Si l’auteur ose certaines choses, j’ai trouvé le tout un peu facile, et ça aurait pu être mieux traité selon moi. 

 

N’empêche que j’ai toujours autant aimé le personnage de Sophie, ses blagues aux moments les moins opportuns, son cynisme et son ironie.  C’est d’ailleurs ce que je préfère dans le roman.  Les dialogues me plaisent beaucoup, les relations entre les personnages principaux me touchent aussi mais j’aurais aimé mieux connaître les nouveaux qui sont introduits dans ce tome.  Torin, en particulier, me fait quand même mourir de rire.  C’était trop peu, trop vite.   

 

N’empêche que la série se tient bien et qu’elle est efficace dans ce qu’elle souhaite susciter comme réaction: un bon divertissement.  Ça se lit tout seul, on sourit, mais je garderai quand même le souvenir d’événements un peu « pratiques » et d’une petite déception sur la fin, qui aurait pu être beaucoup plus grandiose.

And then there were none (Dix petits nègres) – Agatha Christie

And-then-there-were-none.jpgPrésentation de l’éditeur (celle du livre de poche)

« En a-t-on parlé de l’île du Nègre ! Elle avait, selon certains, été achetée par une star de Hollywood. Des journaux avaient insinué que l’amirauté britannique q’y livrait à des expériences ultrasecrètes. Bref, quand ils reçurent – sans savoir de qui – cette invitation à passer des vacances à l’île du Nègre, tous les dix accoururent. »

 

Commentaire

En fait, ce n’est pas ce roman que j’aurais dû lire pour le copino-challenge « The unicorn and the wasp ».  J’avais mis mes Agatha Christie en pile, dans le bon ordre… et bon, j’ai pris la pile à l’envers.  C’est donc l’esprit très tranquille que j’ai entammé cette relecture… jusqu’à ce que je réalise que finalement, c’était « Le crime de l’Orient-Express », le prochain, dans l’ordre de parution.  Du coup, je ne sais trop quand je vais publier ce billet… Je me fais des mystères à moi-même!

 

J’aime beaucoup ce roman.  Je le savais d’avance.  Je l’avais déjà lu (en français) et je l’ai vu au théâtre.  Du coup, je savais quand même exactement où ça s’en allait.  N’empêche que je me souviens parfaitement de la perplexité dans laquelle j’étais plongée lors de ma première lecture, alors que je devais avoir 12-13 ans.    En effet, dix personnes sur une île.  Aucun moyen d’en sortir, de communiquer.  Dix personnes qui ont quelque chose à se reprocher et qui meurent une par une, selon les couplets d’une chanson enfantine.  Sans rien de gore, avec seulement des insinuations et une situation, ça fait froid dans le dos, l’ambiance est à couper au couteau, que ce soit dans les scènes de « normalité » quand ils tentent de prendre le thé ou de déjeuner ou les scènes qui ont lieu sur les rochers balayés par le vent.  Jamais, jamais on ne se sent en sécurité dans ce roman.

 

J’aime le côté « cinglé » de ce roman.  La volonté enfantine de coller à la chansonnette, la mise en scène.   On se laisse aller à soupçonner tout le monde, à aller d’étonnement en étonnement.  J’ai lu cette fois « en sachant » et c’est drôlement, drôlement bien fait.  Oui, il y a des indices mais ils pourraient être pris tout autrement.  La structure de ce roman me fait encore une fois réaliser à quel point Agatha Christie était « la grande dame du crime ».   Bref, j’ai adoré. 

 

Petit point à part… dans la comptine, il y a eu les petits « nègres », les petits « indiens » et maintenant, ce sont les petits « soldats ».  Question d’être politically correct, je suppose.  Mais bon, dans ce cas, ça se comprend tout de même… 

 

Une relecture ma foi très agréable!

 

Logo Unicorn and the Wasp

Roman 6/42.  Comprendre qu’il aurait dû être le 11e.  Moi et ma petite cervelle!

Challenge Gilmore Girls – Bilan de mi-parcours

Logo challenge gilmore girls Karine

 

Il ne reste « que » six mois à ce challenge lancé lors d’une crise d’amour over intense pour la série du même nom.  Fait notable, je n’ai toujours pas terminé les 6 épisodes qu’il me reste à voir dans la saison 7…  mais je ne désespère pas de les voir un jour!

 

Doooonc, pour ceux qui n’y étaient pas au lancement du challenge, j’avais fait une grosse mise en commun des listes prises ici et là sur le net pour former  ma liste officielle, que vous pouvez trouver ici.  Je sais, elle est longue.  Mais c’est pas ma faute s’il y a tant de références dans cette série. Pour réussir le challenge, il fallait en lire 3 d’ici le 31 décembre 2012

 

Vous pouvez trouver ici un récapitulatif de tous les billets publiés mais à date…

 

Adalana est la plus grande consommatrice de romans de la liste, avec 11 billets

… 9 personnes sur les 83 inscrites ont terminé leur challenge et se méritent leur tasse de café de chez Luke’s

… 31 personnes ont commencé leur challenge

… 70 billets ont été publiés dans le cadre du challenge

… 55 livres différents ont été chroniqués

… 3 livres ont été chroniqués à trois reprises chacun : Northanger Abbey – Jane Austen, 1984 – George Orwell et Fahrenheit 451 de Ray Bradbury.

… personne n’a publié de billets sur la série en tant que tel.  Ou alors je n’ai pas les liens!

 

JE SUIS À JOUR!  Incroyable mais vrai, tous les billets que dont vous m’avez donné les liens sont bel et bien entrés dans la liste.  S’il en manque, n’hésitez pas à me redonner vos liens.  Sans m’insulter, of course!

 

Les inscriptions restent ouvertes jusqu’à la fin du challenge!  Après tout, ce ne sont que trois livres!   Et les inscrits… j’attends vos liens!

 

Bonne fin de challenge!

As shadows fade – Gardella Vampire Chronicles #5 – Colleen Gleason

As-shadows-fade.jpgPrésentation de l’éditeur (traduite et adaptée par moi)

« Descendante directe du tout premier chasseur de vampires des Gardella, Victoria sait que la lignée soit se perpétuer pour que l’humanité soit protégée de la manace vampire.  Alors que Sebastian Vioget semble être le guerrier  et amant parfait pour la tâche, Victoria ne peut oublier Max Pesaro – ancien tueur de vampire toujours hanté par l’obsession que Lilith, reine des vampires, a pour lui. 

 

Mais ce sera peut-être l’obsession de Lilith qui pourra sauver l’humanité.  Des démons, ennemis des mortels et des vampires, ont trouvé un chemin vers la terre.  Pour les vaincre, les vampires et les Venators doivent combattre côte à côte.  Mais Lilith veut quelque chose en échange de sa coopération – un petit coût pour l’humanité mais trop élevé pour Victoria. »

 

Commentaire

Bon, je vais vous rassurer immédiatement, c’est la dernière fois que je vous parle de cette série vu qu’elle ne contenait que 5 tomes et que celui-ci est le dernier.  Cette finale est tout à fait dans la lignée du reste de la série, bien que beaucoup plus romantique. 

 

Je reprocherais tout d’abord, comme souvent dans ce genre de série, un genre de flottement au début du roman.  Quelques longueurs, des revirements un peu poussés et rapides, quelques facilités et surtout, j’aurais aimé que certains éléments de la mythologie soient introduits plus tôt, ce qui aurait rendu les événements de cette finale plus significatifs.   De plus, le destin de l’un des personnages  – que je ne nommerai pas – est tout de même un peu flou…  incomplet, en fait.  Comme dans Buffy, les batailles sont nombreuses, souvent un peu irréelles et le personnage de Victoria, qui au départ souhaite quand même mener une vie « normale » a beaucoup évolué au cours des deux années sur lesquelles s’étale la série.   Ils vont me manquer ces « poufs » libérateurs quand les vampires deviennent poussière.

 

Il y a donc beaucoup d’action.  Des démons sont apparus et font peur aux vampires, même qu’ils s’en sont pris à Wayren, gardienne et bibliothécaire pour les Venators.  Il semblerait que la brèche doive absoluement être fermée et que pour ce faire, l’aide de Lilith soit nécessaire.   De Londres au repère de vampires en passant par Prague, nos héros se promènent dans ce tome.  Il y a donc beaucoup de voyages, de discussions, de bagarres aussi mais ce tome, ce sera surtout l’acceptation de leur destin pour Victoria, Max et Sebastian.  Accepter ce qu’ils sont eux-mêmes, ce qu’ils sont l’un pour l’autre et ce que ça implique, ce qu’ils doivent faire et ce qu’ils doivent laisser derrière.   C’est ce questionnement qui est derrière toute l’histoire.  Victoria se révèle une héroïne forte, courageuse, mais qui a dû apprendre à réfléchir au lieu d’agir impulsivement. 

 

Une série qui m’a beaucoup plu, même si je lui reprocherais un tout petit manque d’unité entre les tomes.  J’aurais aimé me questionner davantage, j’aurais aimé que les questionnements soient soulevés un peu plus tôt.  Une auteure qui ose malmener un peu ses personnages et une finale qui ne m’a pas déçue malgré mes réserves sur certains points.  Et bon, j’ai été OBLIGÉE de revoir certains épisodes de Buffy the vampire slayer en raison de certains éléments de l’histoire.  Et j’ai encore pleuré comme une madeleine.  On ne se refait pas!

 

Mes avis sur les tomes précédents:

tome 1

tome 2

tome 3

tome 4

Où je visite la Lozère (et les alentours)… et où je vous révèle le secret de la bête du Gévaudan

 

Images-12-2785.JPGVue du village de Ste-Enimie.  Joli comme tout.

 

Quand on débarqu3ee chez les copines, des fois, les copines, elles travaillent.  Des fois, même, elles travaillent à Marvejols, en Lozère.   Du coup, la visiteuse prend son sac à dos, ses 4 paires de chaussures et ses lunettes de star… et embarque dans la voiture.  Et joue la Touriste.   J’aime bien assumer mon statut de touriste.   Cette fois-ci, mes pas (et les roues de la voiture de Yueyin) m’ont menée dans les gorges du Tarn.  Ma-gni-fi-que! 

 

Mais disons… campagnard.  Je n’avais quitté Marvejols depuis que quoi, 2 minutes et 5/8 que j’ai été ralentie par… ça!  Over à l’aise les filles.  Aucune crainte de la voiture qui les suivait patiemment!

 

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Ce qu’il y a de bien, début mai, c’est que les routes sont carrément désertes.  Et que fait une Touriste (même si elle n’a pas de Bagage avec mille petite pattes rempli de pièces d’or qui la suit partout) quand il n’y a personne sur les routes?  Ben elle va à 20 à l’heure.  Voire même qu’elle arrête en plein milieu de la rue pour prendre une jolie photo.  Et elle arrête à chaque halte routière pour tournoyer sur elle-même et profiter du soleil et du paysage. 

 

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Ce fut donc une journée sur les routes escarpées, avec les rocheers d’un côté et le vide de l’autre.  Scaaaary!  Et de temps en temps, quelques maisons accrochées là, parfois troglodyte (ou limite).  Et la question qui se pose… c’est « Non mais pourquoi, bordel, ont-ils décidé d’aller s’établir là ».  C’est le bout du monde, c’est inaccessible (et imaginez il y a quelques siècles…  ça devait être l’Aventure avec un grand A pour aller magasiner.  Parce que, of course, il y avait des Monop’ remplis de vernis et de vêtements il y a plein de siècles)… ça étonne quand même!

 

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Un petit stop à La Malène, un petit coca light (ma drogue perso… j’avais arrêté mais j’ai rechuté.  La vie est dure) et on repart récupérer Yueyin qui s’est amusée toute la journée avec l’orthographe et la politesse.   Pour vous, ces paysages, ces petits villages, c’est normal mais pour moi, pas du tout.  Les villages n’ont pas vraiment l’air de ça chez nous.  Et c’est vieux!  Partout, il y a une église du XIIe, un bâtiment du XIVe.  Ça me fait capoter, je vous jure!  Ma ville a 175 ans, imaginez.  Lea bâtiments qui centenaires – ou presque – font partie du patrimoine, c’est dire!  Donc je m’émerveille devant TOUT.  Je suis une terrible émerveilleuse. 

 

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Une fois Yueyin récupérée, nous avons fait une petite étape à Séverac Le Château, que nous avions vu au passage.  Situé tout en haut d’une colline et entouré par la ville fortifiée de Séverac (très jolie… et bon, au moins, eux, on comprend pourquoi ils sont aller s’installer là), c’est magnifique.   Et là bon.  On a traîné.  Un peu trop.  Et on a pris des tas de photos.  Et on s’est imaginé les chevaliers.  Et les habitants.  On l’avait pour nous toutes seules alors on en a profité.

 

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Et comme je n’ai pas perdu mes habitudes de vouloir passer par toutes les petites rues et ruelles, la pauvre Yueyin, qui arrivait de travailler et qui portait de so glamourous bottes violettes à talons hauts va s’en souvenir quand même un bon bout de temps, je pense! 

 

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L’éternel lampadaire… et le village de Séverac!  Je ne résiste pas aux maisons à colombages et aux deuxièmes étages plus larges que les premiers!  (Je ne sais pas si vous vous en apercevez, là, mais j’ai complètement oublié le nom de ces trucs… si une bonne âme passe par là…)

 

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Et la Bête, dites-vous?

Oui, j’ai vu la Bête.  Rien de moins.  Mais je vous raconte. 

 

J’étais donc à Marvejols, armée de mon sooo pink appareil photo, de mes lunettes fumées et de mon sac vert pelouse.  Je revenais de visiter la vieille ville, complètement déserte d’ailleurs et je rentrais vers la voiture, située un peu plus loin.  Tout le long du chemin, la rue est bordée de hauts murs.  Très hauts.  Et en haut des murs, de jolis jardins avec des rosiers et tout.  Mais quoi… un bon 3 pieds (1 mètre) au dessus de ma tête.  Imaginez le tableau.

 

Donc, je marche, le sourire au lèvre.  Si on avait été dans un conte Disney, les petits oiseaux auraient été en train de voler en coeur (oui, coeur comme la forme) au-dessus de ma tête et les écureuils auraient dansé une petite danse de la joie autour de moi.   Il fait beau, pas trop chaud quand soudain…

 

 

J’entends un bruit aigu.  Fort. Répétitif.  J’entends le bruit de pattes féroces qui courent vers moi.  (La, dans Disney, le ciel se serait subitement assombri et il y aurait une musique d’ambiance)  Intriguée, je lève les yeux (parce que le bruit venait du dessus du mur… et je vois une CHOSE qui me saute dessus.  Toutes dents et griffes dehors.  En poussant de perçants cris de guerre.  La chose est poilue (mais pas sexy du tout, avant que Fashion et Mo posent la question.  Pas mérovingienne non plus.  Faut préciser.), agressive, bruyante… et elle se dirige tout droit vers mon brushing. 

 

Écoutez, j’ai HURLÉ.

 

En pleine rue. 

 

Je me suis débattue férocement, en mode catfight total et le Bête a gracieusement atterri sur ses quatre petites pattes.  Et là, effrayée, je regarde la chose.  Et bon, je ne vois rien.  Je baisse donc les yeux.  Toujours rien.  Finalement, je baisse un peu plus et me retrouve face à… un chihuahua. 

 

J’ai été attaquée et terrassée par un p’tit mautadit chihuahua. 

 

J’ai pris mes jambes à mon cou hein… et la bestiole m’a suivie pendant un bon 100 mètres en me jappant dessus comme une déchaînée.  J’ai failli faire une crise cardiaque, je ne vous niaise pas.  Tant que je n’ai pas été saine et sauve dans la voiture,  je suis restée sur mes gardes.  Non mais!!!

 

Je vous laisse donc sur des photos de Marvejols et de la cathédrale de Rodez.  Et le mystère de la Bête est finalement percé à jour. 

 

Parce que la Bête du Gévaudan, c’est un chihuahua.  Qu’on se le dise. 

 

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Equal rites (La huitième fille) – Terry Pratchett

Equal-rites.jpgPrésentation de l’éditeur

« La dernière chose qu’a faite Drum Billet avant que la Mort ne le fauche a été de passer son sceptre de pouvoir au huitième fils d’un huitième fils.  Malheureusement pour ses collègue dans le monde très chauvin (pour ne pas dire misogyne) de la magie, il a omis de vérifier le sexe du nouveau né… »

 

Commentaire

Lire Pratchett, c’est toujours un moment particulier.   Essayer de faire comprendre pourquoi Pratchett est drôle en lisant des extraits, oubliez ça, ça ne fonctionne pas.  Ou alors je lis très mal.  Parce que je n’ai récolté que des drôles de regards de la part de mes interlocuteurs.  Le genre qui veut dire « elle est encore un peu plus bizarre que je ne l’imaginais ». 

 

Ce troisième tome du Disque-Monde, c’est celui des sorcières et des magiciens.  Nous rencontrons pour la première fois Granny Weatherwax, sorcière qui sait tout, spécialiste des herbes et de la têtologie (aucune idée de comment ils ont pu traduire « Headology »…) qui entreprend d’éduquer Esk, une fillette à qui un puissant magicien a légué son pouvoir.  Ce qui va pas, bien entendu, toujours se passer comme prévu. 

 

Il est ici question d’égalité entre les sexes mais surtout des stéréotypes dans la fantasy.   La sorcière avec son chapeau pointu et son balai (je pense que c’est l’un des passages qui me fait le plus rire, le balai-qui-ne-veut-pas-aller-vite), traditionnellement une fille, calés en botanique, près de la nature.  Le magicien savant qui a une bibliothèque d’enfer et qui est obligé de rester célibaraire.  Et la rivalité entre les deux.  Ajoutez à tout ça un habile détournement des dits stéréotypes (parce que bon, souvent ça vite en grand n’importe quoi.  Du bon grand n’importe quoi), un humour omniprésent et des références à la tonne (j’ai sauté dans mon siège lors d’une référence à Tolkien et éclaté de rire à la mention de l’université « bigger inside than outside ») et pas expliquées (le genre que j’aime parce que je me sens un peu dans un club secret quand je les comprend.  Genre que je maîtrise la secret handshake). 

 

J’aime énormément le personnage de la sorcière, avec sa logique bien personnelle, ses quintuples épaisseurs de vêtements et ses erreurs d’interprétation du monde en ville.   Ça promet pour les prochains tomes.  Au point de vue de l’histoire en tant que tel, bon, ce n’est pas nécessairement mon préféré mais je crois qu’on lit Pratchett pour son humour sorti de nulle part, son monde complètement fou et ses notes de bas de page.  Du moins, moi, c’est pour ça que le lis.  Et le quatrième tome, celui avec la mort, personnage que j’adore, est dans ma pile.  Il a dû apparaître là, je crois.  Comme par magie!

 

Allons maintenant voir ce qu’Aymeline, avec qui je faisais lecture commune, en a pensé!

La légende d’Athyzeld – 1 – L’annonce du phénix – Chris D. Lardin

legende-d-athyzeld.jpgPrésentation de l’éditeur

« Que pensait Dorthed au moment où il prononça son présage devant les Sages de Daïros?? Avait-il deviné quel enjeu il allait placer entre les mains d’Élhéa, sa protégée, et d’Aldéric??

 

Il n’avait certainement pas envisagé qu’il bouleverserait la vie du jeune fermier.

 

Il n’avait pas non plus réalisé qu’il offrait une chance au prince déchu de récupérer son royaume.

 

Désormais il devait servir de guide aux enfants élus et leur enseigner les rudiments de la magie, afin de les aider à renverser la terrifiante reine Maladra et ses armées d’orques.

 

Cette quête les plonge dans les souffrances du peuple d’Athyzeld; pour triompher il leur faut du courage mais aussi une puissante alliance. »

 

Commentaire

Je vous préviens tout de suite, j’ai choisi de vous parler de ce roman d’heroic fantasy comme d’un roman jeunesse.  Tout le monde le sait, j’aime bien la jeunesse alors ce n’est pas péjoratif venant de moi.   Toutefois, comme je ne savais pas à quoi m’attendre au départ (on m’avait dit « à partir de 12 ans jusqu’à l’âge adulte »), j’ai été un peu surprise en commençant ma lecture, pour ensuite m’adapter et me mettre en mode « jeunesse ».  Parce qu’imaginez-vous que je ne lis pas de la même façon dépendant de ce que j’ai entre les mains.  Une chance, direz-vous!

 

Ce roman nous présente une prophétie, celle de deux enfants nés le même jour au même endroit qui mettront fin au règne de terreur de Maladra, la reine magicienne.  Ce sont ces deux enfants, Aldéric et Elhéa, que nous suivrons dans cette quête héroïque remplie de batailles contre orques et trolls.   Ce premier tome, qui fait un peu moins de 300 pages, nous raconte environ 17 ans de leur histoire.  Ce qui vous fera sans doute vous dire: mais le rythme est rapide, dis donc!

 

Et bien oui.  Et c’est l’une des raisons qui me fait classer ce roman dans la catégorie jeunesse.  Ici, ça va vite.  L’écriture est simple et va droit au but.  Pas de sous-entendu, pas de déduction à faire, pas de longues descriptions un peu poétiques ou d’interminables batailles.  L’action se déroule très vite, les péripéties s’enchaînent les unes après les autres et si on a parfois l’impression que c’est un peu facile pour nos héros, c’est quand même bien adapté au groupe d’âge auquel ça s’adresse principalement.   De même, les sentiments de tous les protagonistes ainsi que leurs pensées sont clairement exposées et expliquées.  Il n’y a pas grand chose qui est laissé à l’interprétation du lecteur et si ça convient bien aux jeunes lecteurs, la lectrice adulte que je suis aurait préféré, parfois, des motivations moins évidentes.  

 

Les deux jeunes héros sont bien attachants et s’ils sont courageux et possèdent une terrible grandeur d’âme (et, avouons-le, de grands talents), ils ne sont pas non plus parfaits et ont parfois certaines période de doutes.   Ils doivent traverser plusieurs épreuves, certains passages sont particulièrement touchants et quelques personnages nous réservent de bonnes surprises.  J’ai aussi beaucoup aimé la bataille finale, plus longuement décrite et expliquée.  Ben oui, j’aime les récits de bagarres épiques, que voulez-vous!

 

Je suis bien curieuse de voir ce qui adviendra de nos jeunes héros car si l’histoire est une quête complète en soi, l’aventure n’est pas finie et il y a bien d’autres péripéties à venir.     Un roman d’heroic fantasy jeunesse situé dans un univers simple et classique bien maîtrisé par l’auteur.   Au rendez-vous littéraire l’a lu avant moi et l’a beaucoup aimé.  Je vous renvoie vers son avis de lectrice qui tente sa première plongée dans un univers de fantasy héroique!