Celui-là, j’avais une hâte folle de le lire. Mais alors là, vraiment. Avec les copines, la lecture de la série Fever a été ma foi… épique! Du coup, quand un nouveau tome sort, il me le faut. Mais genre… tout de suite. J’avoue, Iced m’avait déjà un peu déçue. Celui-ci a continué dans la même veine. J’ai bien aimé, mais je ne retrouve pas la magie des 5 premiers tomes de Fever. Et surtout, surtout, dans ce tome, j’ai eu l’impression d’un petit changement de direction après Iced et que ça avait pris la moitié du tome avant de nous remettre dans sa nouvelle « track ». Bref, une lecture juste moyenne. Et une couverture ma foi… horrible.
Ce tome reprend là où le précédent nous a laissés. Nous sommes dans un Dublin post-chute-des-murs où les fae se baladent sans glamour en pleine rue. Dani, du haut de ses 14 ans, est dans la mire de plusieurs grands de se monde et a tout de même un peu peur de son ex-meilleure-copine Mac. Nous commençons donc dans ce contexte… pour switcher subitement sur Mac.
Tout de suite, je hausse les sourcils. Pour ma part, l’histoire de Mac se terminait dans le tome 5. Surtout que la miss est loin de la version badass que nous connaissions dans le tome 5. Bref, une moitié de tome à entendre Mac se plaindre et à revenir sur des questionnements que je croyais terminés… mais bon. On recommence. Bref, c’est long, ça se répète, et je perdais patience.
À partir du milieu, ça s’active mais on dirait que c’était trop tard pour moi. J’ai aimé plusieurs revirements, même si je n’ai pas eu de surprise quant au déroulement (il y avait des trucs foreshadowed dans Iced, quand même), et il y a plusieurs pistes à explorer qui promettent beaucoup pour les prochaines tomes. Il y a de quoi faire, disons. Mais autant le langage ne me dérangeait pas dans Fever, autant là, j’ai trouvé ça vraiment vulgaire par moments. Et redondant. Entendre Mac dire qu’elle voudrait s’envoyer en l’air et qu’elle ne peut pas, un moment donné, on se lasse. Étrangement, la voix que j’ai préférée est celle de Lor, qui m’a fait mourir de rire. On en découvre davantage sur le personnage de Ryodan (que j’aime bien, d’ailleurs) mais sérieusement, j’ai eu l’impression de lire un deuxième tome de mise en place.
Mini-déception, donc, mais surtout parce que je compare à Fever. J’ai passé un bon moment, malgré les longueurs et j’aime toujours beaucoup ce monde, cet univers, ces personnages. Plusieurs questions sont soulevées et on sourit à certaines allusions qui, on le soupçonne, ouvrent la porte sur de nouveaux mystères. De plus, j’aime toujours les touches d’humour (Lor… my god…) et les situations improbables. Il y a juste un côté artificiel qui me dérange.
Mais bon, je lirai la suite hein! A la seconde où il sortira. Parce que c’est Fever et que je suis pas mal certaine que ça peut reprendre du poil de la bête, sachant ce que Karen Marie Moning sait faire. Avis en demi-teinte, donc. Et vous, vous en avez pensé quoi?