Cherry Crush (Coeur Cerise) – Cathy Cassidy

Cherry crushCoeur ceriseC’est pendant la semaine du read-a-thon de Marjorie que j’ai lu ce petit livre.  En fait, j’étais persuadée que cette série était trop bébé pour moi et que je n’y verrais aucun intérêt.  Mais après Belle du Seigneur, disons que j’avais besoin d’un truc léger, complètement différent, avec lequel je ne POURRAIS juste pas comparer.   Et ça a plutôt bien fonctionné.

 

D’abord, il faut savoir que c’est très, très jeunesse.  En effet, Cherry, le personnage principal, a 13 ans.  Quand je lis ces romans middle grade, je pense toujours à mon amie Michèle (que je harcèle pour qu’elle ouvre un blog), qui est prof de 5-6ème année et à « ses filles » de 10-12 ans.  Et sérieusement, ce roman (et la série), serait juste parfaite pour « les filles de Michèle ».  C’est bien fait, il y a une morale, mais pas trop martelée (juste un peu) et tout n’est pas noir et blanc.  Il y a un côté doux-amer qui me plaît bien et des vraies décisions déchirantes.  Bref, une série bien jeunesse, mais qui ne prend pas les jeunes pour des cons (malgré bien de la guimauve), ce qui me plaît beaucoup beaucoup.  Et toutes ces filles dans une vieille maison ça a un côté « Quatre soeurs« … mais avec des parents!

 

Nous rencontrons donc Cherry, qui vit seule avec son père à Glasgow.   Elle a perdu sa mère étant toute petite et a de la difficulté à s’intégrer à l’école.  Elle vit dans sa tête, dans ses histoires et a tendance à inventer sa vie.   Du coup, quand son père retrouve une ancienne amie d’école et tombe amoureux, elle n’abandonne pas tant de choses que ça en déménageant chez Charlotte à Tanglewood House, dans le Somerset pour démarrer une entreprises de chocolat.  Sauf que dans cette maison, il y a aussi les quatre filles de Charlotte: Honey (14 ans), les jumelles (Skye et Summer, 12 ans) et Coco (11 ans).

 

Des trois livres de la série que j’ai lus, c’est celui que j’ai le moins aimé, je pense.  Et pourtant, ça se lit tout seul.  Nous suivons Cherry qui tente de s’intégrer à sa nouvelle famille.  Si les plus jeunes l’accueillent à bras ouverts (limite un peu trop), Honey, l’aînée, ne veut RIEN savoir ni de Paddy, son père, ni de Cherry.  Et ça ne va pas s’arranger quand Cherry va être attirée par Shay… le petit ami de Honey.

 

J’ai beaucoup aimé l’atmosphère de cette maison de fous, Tanglewood, Bed and Breakfast un peu bordélique et joyeusement occupé et plein de vie.   Le seul bémol que j’ai, c’est que Cherry est présentée comme « la gentille » et Honey, ‘la méchante » (du moins, ce l’est pour les jeunes) alors que sérieusement, Honey, avec toute sa révolte adolescente, ses réactions follement exagérées, sa colère (parfois justifiée), elle m’a beaucoup touchée, malgré ses vacheries.   J’aurais aimé un développement plus lent des relations, mais bon, c’est du middle grade, c’est donc très « selon l’âge ».

 

Malgré tout, une bonne introduction à la série, qui s’améliore avec les tomes, vu que l’introduction est déjà faite et qu’on a davantage de temps à consacrer à l’intrigue proprement dite.   Je dis ça, mais  je n’en ai lu que trois hein!  Et la couverture française est vraiment trop, trop cute!

Elinor Jones – 1-2-3 – Algésiras/Aurore

ElinorJones1_C1C4.inddElinor Jones 2Elinor Jones 3Sans surprise, je vois ces BDs partout depuis des années, je pense.   Sauf que je ne savais pas du tout de quoi ça parlait.  J’ai donc pu, en lisant les trois tomes d’affilée, savoir que ça traitait d’une jeune fille, Elinor Jones, qui arrive comme couturière dans une maison de haute couture, les Tiffany.  La mère voyage pour trouver des tissus tandis que sa jeune fille, son héritière présumée, s’occupe des ateliers, où s’affairent plusieurs couturières talentueuses, qui tentent de créer de magnifiques tenues pour les bals qui font la renommée de la maison.

 

Entendons-nous, le dessin est magnifique.  C’est girly, rempli de détails, les couleurs sont super super belles, souvent pastel… l’univers créé est magique.  J’avais l’impression d’avoir 12 ans en regardant ces images.   Je pense que ce sera mon principal souvenir de cette série.  C’est jooooli!

 

L’histoire, quant à elle, m’a agréablement surprise.  Je ne pensais pas que ça s’en allait là, mais pas du tout.  J’ai souri, j’ai été émue.  C’est parfois très beau, parfois très triste, des fois limite enrageant.  C’est différent, les personnages sont souvent tout en teintes de gris (sauf quelques uns) et ils évoluent réellement dans l’histoire.  Bien entendu, certains éléments surprennent, mais j’ai beaucoup aimé le côté doux-amer de l’histoire.   Malgré tout, l’évolution de l’héroïne est vraiment particulière et j’aurais aimé en savoir davantage sur son passé et les raisons de son comportement.   Un tome supplémentaire aurait peut-être été pas mal.

 

Mais, franchement… ces dessins!  Sooo cute!

C’était la BD de la semaine!

No man’s land – Charlotte Gingras

No man's landAu dernier salon du livre, madame Mireille, relationniste pour cette collection chez Druide, m’a gentiment fait comprendre qu’il FALLAIT que je lise ce livre.  Et comme je suis une bonne fille obéissante (qui en doutait encore, hein!), je me suis exécutée (avec un peu de retard, certes… mais je sens qu’elle va me pardonner).   De toute façon, je suis juste amoureuse de la couverture!

 

Ce roman, c’est l’histoire de deux désespoirs et de deux solitudes qui se rencontrent.  Dans la première partie, nous rencontrons Eden, au prénom plein d’espoir, mais d’espoirs rapidement déçus.  Eden est l’enfant du milieu d’une famille dysfonctionnelle.  L’argent du « chèque de pauvre » s’envole vite, le frère aîné est en maison de correction et Eden essaie de protéger sa petite soeur, Fleur, de ce monde qui semble n’avoir rien en banque pour elles.  Pourtant, Eden ne voudrait rien de bien extraordinaire.  Une jolie robe, assez de sous pour faire le lavage, un prince charmant…

 

Sauf que bien entendu, quand on n’a pas reçu les bonnes cartes au départ, ce n’est pas toujours évident…

 

Jeanne, quant à elle, est déjà vieille et en peine d’amour.  Elle quitte son ancienne vie, désespérée, impitoyable envers elle-même et l’image que la vie lui renvoie.  Elle ne sait pas du tout si elle peut aider Eden quand on le lui propose.  Mais elle va essayer.

 

L’histoire d’Eden, on l’a déjà lue souvent.  Dans mon cas, je l’ai aussi déjà vue, bouches de métro en moins.  J’ai surtout vu l’histoire de Fleur, en fait.  Boulot oblige.  C’est peut-être pour cette raison, parce que je superpose de vrais petits visages, que je suis toujours touchée par ces histoires d’horreur ordinaire, ces histoires « too much ».  Peut-être aussi parce que je reste, comme Jeanne, persuadée qu’il n’y a pas qu’un seul coupable.   Ce n’est pas une histoire de miracle qui nous est racontée.  Une histoire de percée de soleil, plutôt.  Mince, timide…  mais bien présente.

 

L’écriture est fluide, évocatrice.  La narration varie selon les parties, passant du « tu » au « elle », le « je » des personnages étant beaucoup trop mal en point.  J’ai beaucoup, beaucoup aimé les moments capturés, les visions fugitives vues à travers la lentille d’un appareil, et ce malgré l’impossibilité pour les deux personnages de les apprécier réellement.

 

Un très beau roman, qui donne envie de découvrir l’abondante oeuvre jeunesse de l’auteur.

Le buveur de dictionnaires (Le buveur d’encre) – Éric Sanvoisin/Olivier Latyk

buveur de dictionnairesUne petite arrivée surprise dans ma pile, que j’ai lue immédiatement.  Et ça, c’est quand même assez rare pour être mentionné.   Mais comme c’est un roman « premiers romans », pour les jeunes lecteurs, j’en ai eu pour un gros 10 minutes…  et j’ai assez aimé pour prendre la peine de vous en parler.  Ceci dit, j’ai su par la suite que c’était un roman super connu en France et qu’il était même étudié à l’école.   Du coup, bravo pour la découverte!

 

C’est donc l’histoire d’Odilon et de sa copine Carmilla (j’adore la référence), qui sont des buveurs d’encre.  Eux, ils se nourrissent d’encre de romans.  Mais il y a une règle, NE PAS boire le dictionnaire… et Odilon va vite découvrir pourquoi!

 

On a ici affaire à une histoire avec un joli schéma narratif, avec un problème à résoudre et une solution qui fonctionne assez rapidement.  Mais ce qui est super chouette pour l’orthophoniste que je suis, c’est que la maladie d’Odilon.  Yep, depuis que les mots sont un peu lâchés lousses dans sa tête, il transforme les mots.   Plein de transformations formelles, c’est à dire l’utilisation de mots qui se ressemblent… marmalade pour malade,  coincé/goinfré… vous voyez le genre.   Alors pour moi, c’est juste génial.  Tout de suite, je vois l’utilisation que je peux en faire.  Faire trouver la signification, des synonymes, bref, c’est vraiment pratique.

 

Et bon, le principe est mignon.  Vraiment mignon!  Boire des mots.  C’est  vraiment chouette.  Entendons-nous, il faut nous mettre en mode « jeunesse » pour apprécier,  comme c’est souvent le cas avec romans « jeunes lecteurs ».  Mais j’ai pu lire sur internet qu’il y en avait toute une série… et ça me tente vraiment pour mes cocos!

 

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La nouvelle grammaire illustrée – 6e édition – Marie-Eva Villers

grammaire en tableauxLà, je vous entends penser.  Une grammaire?  Qu’est-ce que ça fait là?  Elle est devenue folle ou quoi?

 

Oui, et non.

Bon, en fait, folle, peut-être un peu, mais je ne le suis pas récemment devenue.  Ça fait déjà un moment.  Et la grammaire et moi avons une drôle de relation.  En fait, j’adore ça.  J’adore parler grammaire – surtout avec un verre dans le nez – et c’est un sujet qui revient souvent souvent.  En plus de ça, il faut savoir que j’avais un peu de mal à vraiment bien cerner la « nouvelle grammaire » (on s’entend, ça date de 1995… mais j’étais à l’université à l’époque alors je n’ai pas vraiment appris ça comme ça) pour mieux l’utiliser au boulot et faire un lien adéquat avec les aspects développementaux de la morpho-syntaxe.

 

Et sincèrement, c’est super bien fait.  Certes, il y a quelques répétitions, mais il n’y a que moi pour lire une  grammaire complète en une après-midi (et aimer ça) et ce n’est pas le but de l’ouvrage.   C’est bien classé, simplifié, et les différences de terminologie entre la « nouvelle grammaire » et « l’ancienne grammaire » sont bien expliquées et clairement mentionnées, ce qui était mon objectif principal.  De plus, les changements de 1990 sont très bien indiqués, ce qui nous empêche de lever les sourcils en lisant des choses un peu différentes de ce qu’on a appris à l’école.   Bon, entendons-nous, ognon, je n’y arriverai pas hein…  mais quand même!

 

Ceci dit, en plus des règles de grammaire, d’une bonne explication des classes de mots et de leurs fonctions et des exceptions, nous avons aussi un tableau de conjugaison et surtout, surtout, des adaptations au français québécois.   L’utilisation que nous faisons des mots est précisée, en plus de quelques éléments d’étymologie (petits mais présents).  Bref, une grammaire pour nous.

 

Et une grammaire qui va trouver son chemin jusqu’à mon bureau!

Les lettres chinoises – Ying Chen

Les lettres chinoisesCe livre était dans ma pile depuis des années.  Mais genre… depuis plus de 6 ans.  Au moins.  Minimum.   En revenant de Chine, on dirait que j’étais irrésistiblement attirée par tout ce qui a un rapport avec ce pays.  On se demande bien pourquoi, n’est-ce pas.

 

Ying Chen est née à Shanghaï mais a vécu à Montréal, pour ensuite s’installer à Vancouver.  Ce roman a été écrit dans sa période québécoise, il y a déjà plusieurs années.   C’est une oeuvre épistolaire, entre trois personnes.  Yuan est émigré à Montréal et attend que Sassa, sa fiancée, ait son passeport pour venir le rejoindre.  Da Li, une de leurs amies éprise d’aventures, part elle aussi pour le Canada.   Nous aurons donc des deux expatriés à Sassa, restée chez elle.

 

Disons-le tout de suite, j’ai beaucoup aimé.  J’apprécie toujours les romans épistolaires, avec leurs non-dits et la place à l’interprétation qu’ils laissent.  C’est un roman qui traite de l’identité culturelle, du déracinement et de modernité.  Les deux personnages réfléchissent sur leurs croyances, sur les traditions et les différents modes de vie en Amérique du Nord et en Chine. Ils sont différents et vivent la séparation tout aussi difficilement mais différemment.  Tout au long des lettres, nous sentons les choses évoluer, nous sentons la conclusion, et nous voyons fort bien que Sassa, en Chine, va de moins en moins bien et comprend parfaitement ce qui se passe… et voit venir la finalité.

 

Un beau roman sur l’amour, qu’il soit possible ou non, et sur les différences culturelles, sur les mots et leurs connotations.  De plus, j’ai aimé me promener dans les rues de Shanghaï des années 90, très différentes de celles de la Chine d’aujourd’hui, même si elles portent le même nom.  J’ai deux autres romans de l’auteur dans ma pile (romans écrits en français, soit dit en passant, dans une fort belle langue).  Lucky me.

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Bilan juillet 2015 – Partie 1

J’ai voulu éviter la vidéo de 18 minutes en faisant un bilan mi-juillet.

Du coup, je pensais que je pouvais jaser un peu des livres… et j’ai finalement fait une vidéo de 20 minutes.  Un jour, je vais apprendre à faire des vidéos.  Mais bon, mon bilan mi-juillet est en ligne.  Pour ceux qui n’aiment pas les vidéos, voici de quoi je parle dedans…

 

Romans adulte

– Belle du Seigneur – Albert Cohen

– La femme de l’Allemand – Marie Sizun

 

Romans jeunesse

– Coeur Cerise/Coeur Guimauve/Coeur Mandarine – Cathy Cassidy

– La bibliopet – Monstroville 3 – Nadine Deschêneaux

– Le buveur de dictionnaires – Eric Sanvoisin/Olivier Latyk

 

Bandes dessinées

– Pawn Shop – Joey Esposito

– Sorcières sorcières – Joris Chamblain/Lucile Thibaudier

– Bone 1-2-3 – Jeff Smith

– Les misérables (manga) – Lee/SunNeko

 

Albums jeunesse

– Petits contes illustrés – Collectif

– L’arbragan – Jacques Goldstyn

– Un million de questions – Marie-Louise Gay

– Un ballon sous la pluie – Liniers

 

J’ai oublié un album jeunesse « Et si j’étais… » illustré par Gorjuss.  Mes billets sont tous écrits, mais aucun n’est encore publié.  As usual.   Pour voir les avis écrits, vous allez devoir attendre un peu!

 

Prochain bilan fin juillet!

Un petit goût de noisette – Vanyda

Un petit goût de noisetteJ’avais vu cette BD il y a quelques mois chez Noukette et quand elle a croisé ma route (ok, j’ai cherché… du coup, la rencontre n’est pas nécessairement un si grand hasard que j’aie fini par la lire!).  D’ailleurs, je n’aurais pas dû relire son billet parce que j’ai juste le goût de vous envoyer le lire parce que sérieusement… pas mieux.  C’est tout à fait, tout à fait ça.

 

Soyons francs, j’ai beaucoup, beaucoup aimé.  Cette bande dessinée explore ces moments fugitifs qui semblent parfois sans importance, mais qui font de la vie un chassé-croisé de destins qui s’entrecroisent parfois momentanément, parfois plus longtemps.  C’est à travers ces courts chapitres que nous rencontrons de nombreux personnages, tous à la recherche de relations humaines et d’amour.   Les moments dépeints sont désarmants d’authenticité.  Je crois avoir pu me reconnaître dans un sourire, un sentiment ou un geste de chaque personnage.

 

Beaucoup d’amour et d’émotions.  Des souvenirs, des espoirs, des rencontres et des retrouvailles.  Le dessin m’a énormément plu, tout en noir et blanc avec une couleur par personnage.   Définitivement fan du trait et de l’univers.  Et je relirai l’auteur.

 

D’autres avis chez Livresse des mots et Twenty three peonies

C’était donc ma BD de la semaine.

All the light we cannot see (Toute la lumière que nous ne pouvons voir) – Anthony Doerr

all the lightJ’avais repéré ce roman il y a un bon moment.  Sur des blogs anglais, je pense.  Puis, il a traîné et je l’ai sorti en voyage.  Pour réaliser à mon retour qu’il avait gagné le Pulitzer.  Quand on parle de timing!

 

C’est donc un beau gros roman bien touffu, avec une construction intéressante et une écriture vraiment particulière.  Des phrases magnifiques en côtoient d’autres d’une simplicité étonnante, parfois même sèches et courtes.  Le roman commence avec des petits papiers qui tombent du ciel de St Malo, des petits papiers qui avisent les habitants de quitter la ville.   C’est le bombardement allié de St-Malo, qui a détruit une grande partie de la ville.  Puis, nous retournons 10 ans auparavant pour rencontrer les deux personnages principaux, Marie-Laure et Werner.  Marie-Laure est aveugle, fille du serrurier du musée d’histoire naturelle, et elle fuit Paris avec son père et un – peut-être – diamant.   Werner est un petit génie orphelin en Allemagne.  Son but : éviter la mine où son père a péri.

 

Bien entendu, ils vont se croiser.  Je ne dirai pas comment.  Mais dans ces courts chapitres (parfois très courts), nous retrouvons la découverte du nazisme à travers des yeux d’enfants, les efforts ordinaires, beaucoup d’amour et d’humanité.  Les personnages ne sont pas parfaits, ils prennent parfois de mauvaises décisions et on sent une réelle réflexion sur le libre-arbitre, les choix et le courage.  Les personnages secondaires, que ce soit le grand-oncle en stress post-traumatique, la petite soeur idéaliste ou la gouvernante qui s’occupe de la jeune fille, m’ont beaucoup plu.  Ils m’ont autant touchée que les personnages principaux.    Mais surtout, surtout, il y a St-Malo, ville que j’ai arpentée avec mon amie Fabienne.  La St-Malo réelle, ou la St-Malo recréée pour Marie-Laure, qui sont tout aussi fantastiques et merveilleuses l’une que l’autre.

 

Certes, il y a certains éléments qui sont un peu « too much ».  Il y a parfois un peu trop de mélo.  Mais j’ai adoré la finale et le sentiment doux-amer qui s’en dégage.  Of course, je ne veux pas trop en dire, mais j’ai aimé la sensation de vacuité, les réponses… et les questions qui n’en auront jamais.   C’est certes un roman à grand déploiement, un roman qui plaira à beaucoup beaucoup de monde et qui est super accessible en plus.

 

Mais moi, je suis fan de ce genre de livre.  Du coup, sans que ce soit un méga coup de coeur, ça a fonctionné!  J’ai beaucoup aimé ces héros à petite échelle.  Ou moins petite.

Les avis de Jérôme, Gambadou, Miss Alfie et Clara

Et si j’étais … – Collectif/Gorjuss

501 ET SI J ETAIS[BD].inddJe l’avoue, cet album, je l’ai lu parce qu’il était grand, bien placé en bibliothèque… et que j’ai aimé l’image sur le dessus, qui me « disait quelque chose » .  Bon, en fouinant, je découvre que ces images sont sur des sacs, des porte-monnaie, des boites… bref, Gorjuss est une marque super connue, derrière laquelle se cache Suzanne Woolcott, illustratrice écossaise.  En fait, je crois que ce livre utilise les diverses illustrations bien connue s de Gorjuss (vous savez, ces petites filles colorées, avec des bas rayés) et y ajoute un texte le thème de « Et si j’étais »…  Si j’étais un livre, une princesse, un arbre…

 

Et sérieusement, malgré le côté commercial de l’album, j’ai beaucoup aimé le lire.  Certes, les images sont magnifiques, mais j’ai vraiment adhéré au texte poétique, qui appelle le rêve et donne envie de croire que tout est possible.   J’ai aimé les images que les auteurs évoquent, j’ai aimé ces souhaits tous plus magiques les uns que les autres… bref, le texte vaut les images.  Et quelle jolie dernière page!

 

En tant qu’orthophoniste, j’avoue que ce contenu est un peu complexe pour mes cocos.   Mais il contient tout plein de verbes au conditionnel, ce qui est génial pour faire du bombardement syntaxique… et donne envie d’utiliser l’idée avec d’autres thèmes, plus abordables pour l’âge et le niveau des enfants avec qui l’on travaille.  Ceci dit, je trouve que l’album est vraiment bien pour développer ce type de phrase chez les enfants!

 

Chouette donc!

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