Ma vie de parisienne… en vacances – 90 – Poissonneries et eau froide

DSC_0253Ô horreur ce matin.  Je n’aime plus le pepsi diet.  On en a trouvé en Espagne, je me suis jetée dessus avec une gourmandise non dissimulée… et ce n’est même pas bon.  Je suis limite confrontée dans mes certitudes!

 

Fabienne, quant à elle, a décidé de tester la « fontaine de coca » de bon matin.  Après toutes ces années de coca-addict, il semblerait que la miss n’avait pas encore fait le lien entre « coca brassé » et « coca qui explose »!  Peut-être est-ce en lien avec le fait qu’elle s’est fait réveiller au milieu de la nuit?

 

En effet, ne pas dire à une poulette de 4 ans de nous réveiller pour bosser le matin tôt.

Et c’est ce que miss Fab a demandé à sa nièce Clara, qui a pris son boulot très très très au sérieux!

 

En effet, nous avons été réveillées par une petite voix, toute mignonne, à la porte qui disait :

  • Tata Fabienne, il faut travaaaaaailler!

Et là, on lève les yeux et il fait nuit noire.  Fab va recoucher Clara.

  • Non mais il est quelle heure?

Je m’attends à voir 6h, je sais pas…

  • Ah bon… 3h50!

Le « PUTAIN » de Fabienne valait cher!

C’est que c’est fiable, ces petites bêtes-là!

 

Le matin, on décide d’aller se balader dans le petit village de San Vicente de la Barquera, juste à côté.  C’est un ancien village de pêcheurs avec la mer, des plages et, au loin, les montagnes et les pics de neige éternelle des Picos de Europa.    Le village de bord de mer est plein de poissonneries, de petits bars et est très animé.   Au loin, un long pont à 28 arches, daté du 16e siècle, mène aux plages.  En haut, un château, des remparts, ainsi qu’une cathédrale que je compte bien aller visiter d’ici la fin du séjour.  Dans le coin, il y a aussi des grottes, des villages médiévaux et d’autres avec l’architecture typique des montagnes, à deux étages avec des grandes galeries de bois.    Il y a aussi des randonnées ainsi que de magnifiques panoramas.  Bon, on a 2 semaines pour voir tout ça!  Si je me décide à me bouger un peu!

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On prend donc un verre dans un bar AVEC WIFI (wouhou) pour la modique somme de un euro 20 avant de rentrer au milieu de l’après-midi pour manger.  Yep, semblerait-il que nous soyons passés à l’heure espagnole!  Et moi, avec ma sieste de l’après-midi, je ferais une super espagnole, je pense!  Paraîtrait-il que Fab a tenté sans succès de me réveiller pour aller à la crique.  Je n’ai bizarrement pas de mal à le croire.  Je file limite aujourd’hui et je suis overdue pour un massage et je suis pas mal certaine que Mr. Chiro va limite pleurer quand il va me revoir dans 3 mois!

 

Je pars donc à pieds les retrouver à la plage Berellin, dans le village de Prellezo où nous habitons.  La vue est superbe, avec le village niché dans les hauteurs et la vallée et la petite église au loin.   On passe devant des chevaux, et on arrive au-dessus de la crique, d’où on a une magnifique vue sur l’eau bleue turquoise et les rochers.   C’est beau, mais c’est beau!  Tellement que ça me prend deux fois plus de temps pour m’y rendre!

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Je me suis « presque » baignée malgré l’eau froide.  Presque!

Les enfants n’ont visiblement pas de nerfs sensibles à l’eau froide!!

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Retour à la maison où on se régale de méga steaks de thon et de saucisses délicieuses (je REFUSE de me peser!) et c’est l’heure du Rami quotidien, toujours aussi mouvementé!  Après le grand-père qui fait des menaces à la crise cardiaque et Constance qui asperge tout le monde de coca (le pire, c’est quand elle a tenté de le ramasser par terre… avec l’éponge pour laver la vaisselle… la seule… les gens ont hurlé encore plus fort que quand ils ont été parfumés au coca!), tout va bien!    J’ai aussi pu apprendre que pour les élèves de Claire, le roi entre Louis XIV et Louis XVI était peut-être Henri VIII, mais fort probablement Charles de Gaulle, ce qui a été fort constesté par les autres (« ben non, c’est pas un roi, un empereur » « tu déconnes, c’est un aéroport! ».  Bref, que du bonheur!

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Et là, la partie achève, paraît-il que personne n’a de jeu… et moi, je vais aller me coucher!

 

À bientôt!

Ma vie de parisienne… en vacances – 89 – Parasols et Maillots de bains fugitifs

DSC_0203Journée à 42 degrés (ouais, je sais, c’est le chiffre magique).  En plus, il y a une voiture au garage alors ça limite les déplacements.  Anyway, sans aucun nuage, plein soleil, ça risque d’être difficile!

 

On profite donc de la terrasse, avec un verre de coca, ainsi que de la magnifique vue sur la mer et les collines vertes.    Ya pire, comme vie!  On s’en va ensuite au marché et au bazar.  Mon but, c’est d’apprendre les noms des aliments en espagnol afin d’arrêter de tanner Fabienne et son père avec mes questions existentielles genre « mais comment on dit « je voudrais des olives » en espagnol ou « sur quelle syllabe il faut mettre l’accent dans le mot… »?  C’est que j’ai de la suite dans les idées!

 

La nourriture ici est encore différente de celle de France.  Il y a encore plus de sortes de saucissons, de saucisses ou encore de fruits de mer en conserve.  On se régale!  Mais bon, là, ma mémoire commence à se remplir de noms de bouffe, surtout que souvent, je ne savais même pas comment ça s’appelait en français!

 

On a ensuite la charmante idée de laisser Clara se choisir des jeux.  Son choix s’est porté, en plus de jeux de plage et de trucs pour les cheveux, sur des petites balles rebondissantes qui clignotent.  Et qui font un bruit de FOU quand elles font des bons sur le plancher de bois.  Fabienne et moi, pendant la sieste, on pensait qu’il y avait des feux d’artifices!!

 

C’est que pour faire une sieste dans une maison avec 5 enfants, aussi gentils et adorables soient-ils, c’est quelque chose!   En plus de « l’épisode de la balle », nous avons eu « l’épisode de la poulette qui voulait se cacher sous nos lits » et l’épisode de « Je trouuuuuuve plus les élaaaaastiques » à plein poumons (et à répétition!)  C’était hilarant!

 

ON change de plage aujourd’hui.  On va au village même de San Vicente, avec vue sur les bâtiments.  Il faudrait vraiment y passer un peu de temps d’ailleurs.  Ça semble agréable comme tout comme endroit.  Et bon, il y a des bars à tapas.  Ça dit tout, non!

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La morale des journées de plage, c’est que maintenant, je comprends pourquoi les gens achètent des maillots un peu trop petits qui font parfois des bourrelets. Les vagues étaient géniales, on a eu un plaisir fou à crier et à faire les enfants dans l’eau… mais on a tellement perdu nos maillots qu’on a dû développer un code!  A vous de deviner ce que SAL, CAL, TAL et BAL veulent dire!

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Ce soir, on  a pique-niqué sur la plage, au soleil, et j’ai pu goûter aux célèbres « tunisiennes » de la mère de Fabienne.  C’est un délice. En plus, au bord de l’eau, comme ça, la nourriture est encore meilleure, je trouve.  Je sens que ça va être un peu difficile de revenir à la vie réelle après ces deux semaines.  On est un peu dans un autre monde, dans un autre rythme.

DSC_0218 DSC_0223Je commence à tomber amoureuse de la Cantabrie.  C’est tellement beau que je m’étonne à chaque fois.  IL y a une lumière ici qui est juste magnifique et qui varie selon l’heure de la journée… mais elle est toujours aussi belle et elle nous révèle à chaque fois un autre aspect du paysage.  Je ne me lasse pas de prendre les mêmes choses en photo encore et encore!

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On a fini la soirée à deux heures du matin, à boire du rosé et à terminer le lunch du soir, sur la terrasse, avec en contrebas le village éclairé et la mer au loin.  Ya pire.  Vraiment pire.

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À bientôt!

 

 

Ma vie de parisienne… en vacances – 88 – Volley Ball et Rami de compétition

DSC_0179Premier réveil en Espagne, au son du café qui chauffe et des enfants qui jouent.  Ça a un côté très réjouissant, je trouve.

 

Après avoir mangé, Fabienne et moi partons explorer.  Le but de la mission?  Trouver un chemin jusqu’à la mer et voir si on pouvait s’y rendre à pieds.  On fait un peu le tour du village, avec quelques bâtiments en pierre et certains autres, très colorés.  Il y a des maisons à vendre… pourquoi pas!  On continue un peu au hasard de la chance, pour finalement arriver sur une colline près de la mer, avec une très belle vue sur le village et la vallée.  C’est étonnamment vert, avec des montagnes au loin et, assez près pour avoir peur qu’il nous arrache la tête, un tracteur qui désherbe sans trop trop d’occuper de ce qui tombe sur son couteau!

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Entendons-nous, il fait 40, le matin.  Il fait soleil et il paraît que ça monte, au retour, dixit Fabienne!  C’est une jolie balade et pour les matinées, ça promet.

 

Mon but pour ces deux semaines?  Apprendre l’espagnol.  Du coup, comme le père de Fab le parle couramment, je le harcèle un peu pour savoir comment tout se dit et tout se prononce.  J’avoue que je peux être gossante quand je commence à demander des règles de grammaire et de l’histoire de la langue.   Mais à date, il a l’air de me supporter alors ça va!

 

En après-midi, il faut rester à l’ombre.  C’est qu’il fait chaud.  Mais TRÈS chaud.  Je comprends parfaitement pourquoi les espagnols font la sieste en après-midi.   La famille V. joue au Rami de manière ma foi fort compétitive!  Juste les regarder, il faudrait du pop corn!  Ils se gossent, se lancent des défis… et écouter leurs conversations, c’est ma foi fort instructif!

 

DSC_0116 DSC_0117 DSC_0118 DSC_0120J’ai donc appris que certains avaient peur du camping car ils avaient peur de se faire attaquer par des sangliers et que si on avait inventé l’énergie nucléaire, c’était pas pour pisser dans des toilettes chimiques!  Claire, pour égaler la « vie sauvage » d’un copain parti en Finlande en traîneau à chien et où il fallait creuser la glace pour avoir de l’eau, a décidé de dormir une nuit dehors… dans le sud de la France à 10m d’une maison! Ça promet, cette semaine!

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(Passage à San Vicente de la Barquera)

Départ à la plage, donc.  C’est un peu compliqué d’y aller, certaines plages n’ont plus de parking et tout et on finit par réussir à se stationner à la dure, à moitié dans le fossé.  Je me disais que ça allait aller mais quand j’ai vu d’un peu plus loin, j’ai quand même eu de peur que la voiture se renverse!  Après un méga fou rire, on a fini par changer de place (je l’ai gardée au péril de ma vie!) et on a fini sur la plage, avec tout notre petit monde.  C’était limite un campement!

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Ok.  L’eau était pas chaude!  Plusieurs parties de nos corps étaient complètement congelées, et on se questionnait à savoir dans quel état elles étaient.  Et non, je ne dirai pas laquelle.    On a fait résonner la plage de nos glamourous hurlements et petits cris rythmés!  Selon Fabienne, je suis enfin un peu de la famille.  En effet, sans même que j’y pense et que j’y réfléchisse, quand une énorme vague glaciale m’a heurtée de plein fouet, il y a un « PUTAIN » qui est sorti de ma bouche à moi.  J’ai aussitôt mis ma main sur ma bouche et Fab a hurlé de rire!  Limite qu’elle se mettait à chanter « Elle est des nôooootres!  Elle a dit « putain » comme les auuuuutres! »

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J’ai aussi pu constater que bon, le bikini, ça avait quand même certains désavantages.  Genre de se ramasser bien loin de l’endroit où ils devraient être.    Bref, tant mieux pour ceux qui ont pu se rincer l’œil!  Et non, pas de photo!

 

L’après-midi s’est déroulé entre parties de volley-ball (plusieurs ont des amis imaginaires et prennent un malin plaisir à lancer le ballon le plus au milieu possible) et de balle, séances de pose pour les filles et balades au bord de la mer, avec le bruit des vagues en arrière-plan.   J’aime le côté sauvage de la mer.  Même si le maillot en prend parfois un coup!

DSC_0170 DSC_0171 DSC_0178 DSC_0186 DSC_0188 DSC_0189Et je le redis, jouer à des jeux avec les V., c’est toujours musclé!  On a fait sauter l’échelle de décibels, rien de moins.  Le jeu du petit bac prend un sens tout autre avec eux.  C’était de toute beauté, entre les réponses loufoques et les indignations ma foi fort… indignées (et sonores), on a ri comme des fous!

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Demain, il paraît qu’il va faire encore deux fois plus chaud.

Ca va être le temps d’apprendre à faire la siesta en après-midi!

 

À bientôt!

Ma vie de parisienne… en vacances – 87 – Tetris et Cantabrie

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Journée de route, aujourd’hui!  Le but du jour, c’était arriver en Espagne avant la fin de la journée.  Ce qui, à la gang qu’on était, n’était pas nécessairement gagné!

 

Début de journée un peu chaotique, vu qu’il fallait tout ramasser.  Il y en avait un peu partout.  Voire même beaucoup!  Ceci dit, à trois, à partir de 8h du matin, ça allait.  Je pense qu’on n’a rien oublié.  J’étais là, à me dire que bon, on avait hyper bien géré et tout, quand j’ai regardé dans la voiture.

 

J’ouvre grand les yeux.  Fabienne était en train de vider des sacs dans le coffre, pour tenter d’insérer bouquins et serviettes hygiéniques dans les trous entre les valises.    Genre, un jeu de Tetris géant.  Elle est à deux mains, les pieds bien ancrés, à pousser de toutes ses forces pour tenter de faire rentrer un bouquin récalcitrant, pendant que Jean-François, accoudé à la voiture dans une pose flatteuse, était en train de tenter de gagner des « likes » sur Instagram.

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Jusque là, ça va encore.  Sauf qu’ensuite, je regarde DANS la voiture.  Sous un énorme sac et quelques serviettes, on peut apercevoir le bout du nez de Charles.  Le siège est plein et par terre, des énormes sacs de bouffe.  J’ai un ordi, un sac et un sac à dos.  Et, accessoirement, moi.  Jean-François s’est installé devant et Constance et moi avons comme mission – et pas le choix de l’accepter – de nous loger toutes les deux sur la banquette arrière.

 

Et là, c’était parti pour le voyage le plus inconfortable de ma vie.   Un pied entre la porte et le siège avant et l’autre entre les deux sièges.  À moitié couchée.  J’avais l’air d’être chez le gynécologue.  Ah oui.  J’étais en robe.  J’avais oublié de préciser ce détail.   Je pense que Constance en rit encore.   Il y avait du stock partout partout et JF, devant, nous montrait les beautés du paysage – que nous ne voyions pas, of course – et tous les endroits où il avait été traumatisé par le camping avec les scouts étant petit.

 

  • Oh, regardez, le panorama est magnifique!

 

Yep, on te croit sur parole!!

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On a fait un petit arrêt à Penne (le village, pas les pâtes), question de récupérer de la sensation dans les jambes.  C’est un magnifique petit village juché sur la montagne, tout en pierre.   Des traces d’habitation ont été trouvées dès le 6e siècle et l’église actuelle date du 12e et 13e siècle.   Pendant les guerres de religion, le village a été le théâtre d’un massacre où tout le monde, même les femmes ayant défendu la ville, ont été massacrées.   Le château fort domine le village mais nous ne l’avons pas visité, faute de temps.

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Cute hein!DSC_0055 DSC_0057

Nous montons donc dans le village, moi en tongs, Constance en talons hauts.  On est des touristes glamour!  Il y a de très belles vues, de magnifiques bâtisses et pendant que nous nous baladions, Jeff a dessiné la place rapido.   Chouette arrêt! DSC_0059 DSC_0061 DSC_0065 DSC_0068 DSC_0072 DSC_0073 DSC_0074 DSC_0076 DSC_0078 DSC_0079 DSC_0080 DSC_0081 DSC_0082

L’intérieur de la petite église…DSC_0083

… et ses couleurs.

 

Ensuite, retour dans la boîte à sardines (cette fois, pas besoin de pousser pour qu’on y entre cette fois… c’est mieux), jusqu’à Montauban où nous avons laissé Jean-François, qui était RAVI de nous abandonner!  Nous lui avons proposé de venir avec nous, à condition qu’il voyage sur le toit!  Bizarrement, il a refusé!

 

Constance a hâte d’arriver, Charles a décidé d’apprendre par cœur les chansons de Barbelivien et moi, j’ai entrepris de lire le prochain roman d’Angéla Morelli, qui va sortir en octobre, juste après mon départ.   Au début, c’était over tranquille.  Je rigolais et tout mais soudain, le déluge!  Ä faisait une éternité que je n’avais pas pleuré comme ça dans un roman.  Et là, la méchante à côté de moi qui n’arrêtait pas…

  • Oh, je suis horrible, mais je suis ravie! Ce que je suis méchante!

Et moi qui ne suis pas capable d’arrêter de pleurer.  Et bien entendu, c’est à ce moment que la miss décide qu’elle doit arrêter.  J’étais magnifique, dans la halte routière, le visage plaqué et les yeux rouges et vitreux.  Une vraie beauté fatale.

 

Au moins, je lui aurai fait plaisir.

 

La Cantabrie est une très belle région.  Beaucoup moins aride que le reste de l’Espagne, selon ceux qui connaissent, et très vert.  Il y a des montagnes et la mer, au loin.  Des petits villages surgissent de temps en temps, avec une architecture bien différente de la France.   Bon, ok.  Il y a quand même plusieurs « architecture-faux-pas » mais quand même.  Dès qu’on entre dans ce pays, on SAIT qu’on est plus en France!

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Finalement, on arrive à Pellezo, le petit village où est la maison, vers 20h.  Le souper nous attendait, avec toute la famille de Fab.  Ses deux sœurs, les enfants et ses parents.   On est donc douze dans une grande maison avec vue sur la mer au loin.   Trois étages, six chambres, un grand salon et une cuisine.   C’est super et ça promet!

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Sur ce, go, au dodo!

À bientôt!

Ma vie de parisienne… en vacances – 86 – Farniente et BBQ

 


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Aujourd’hui, nous devions aller à Bruniquel.  On était fort motivés, on a même mangé un peu plus tôt pour ça.  Mais voilà.  Il faisait hyper beau, hyper chaud, on est allés à la piscine le matin et on s’est installés avec un verre après manger… pour se relever 3 heures plus tard, ni l’une ni l’autre en état de conduire…. et d’une curieuse teinte fort rose.

 

Du coup, pour la balade, c’était un peu raté!

 

DSC_0003 Et bon, ce n’était pas plus mal, en fait.  On a passé un super après-midi à lire et à traînasser sur le bord de la piscine, à discuter et à rigoler, parfois avec un livre, parfois non.   Jean-François s’est amusé à dessiner sa « famille » à l’aquarelle et j’ai terminé le tome 2 des rois maudits.   Bref, étonnamment, moi qui ai du  mal à rester sans rien faire, j’étais ravie de ma journée.  Je vais peut-être y prendre goût.  Ça fait du bien, je trouve, d’essayer de vivre autrement et d’arrêter d’être dans le mode « je dois en voir le plus possible », même si je sais que je ne reviendrai peut-être pas de sitôt.   Thérapie à moi de moi.  Et en Espagne, ça risque d’être la même chose.

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Inutile de dire qu’après un tel après-midi (et un tel apéro… il nous restait des bières… et on n’a presque plus de place dans la voiture), cuisiner, ça nous tentait moyen.  Ou plutôt, ça tentait moyen à Fab.  Nous, on est plutôt les helpers hein!  Je peux parfaitement cuisiner, mais faut me dire quoi faire! Du coup, le fait qu’il y ait un BBQ d’organisé pour tout le site tombait pile!  On a eu droit à un super BBQ saucisses, poulet et côte de porc, avec des salades, du vin… bref, la totale.  Et on a pu parler anglais avec des hollandais et des allemands.   Avec tout l’alcool qui coulait, c’était nettement plus facile au début qu’à la fin.  Ils étaient fort sympathique et c’est super d’échanger comme ça avec des gens de différentes cultures.   Moment fort agréable.

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Les propriétaires ont trouvé les dessins de Jeff magnifiques et elle était limite émue.  C’est fou, tout de même, avoir tout quitté pour retaper une ferme et d’en faire ce qu’ils en ont fait…  Vraiment magnifique!

 

Mais bon, demain, c’est vraiment le départ!

 

À bientôt!

Ma vie de parisienne… en vacances – 85 – Montauban et souvenirs d’enfance

DSC_1489Aujourd’hui, c’était journée pèlerinage montalbanais pour miss Fabienne, qui n’y était pas allée depuis 20 ans.   Après une petite pause piscine le matin, on s’est donc embarqués pour the ville où la miss a grandi.

 

Jean-François voulait nous montrer la piscine de Montauban et nager.  Du coup, on commence par là.  Bon, ok, il vente, il fait froid, il y a des méga nuages noirs et se mouiller à l’extérieur, pour moi, c’est impensable!  Mais qu’est-ce qu’on ne ferait pas pour des abdos de fer!  Ceci dit, j’en ai profité pour lire pendant que les enfants nageaient et le spectacle était ma foi… étonnant!  Pendant que Jeff faisait des longueurs, Fabienne a tenté d’accompagner ses enfants dans les glissoires.  Du coup, je pense que son hurlement a alerté la ville au complet.  Dommage, par contre, je n’avais pas mon appareil photo de prêt quand elle a glissé sur le dos, les pattes en l’air et bien écartillées!  Tout un show.  Ceci dit, Charles a sauté plusieurs fois du 3m, sans hésitation.  C’est qu’il est courageux, le petit!

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Montauban a été fondée en 1144 par le comte de Toulouse.  Entendons-nous, il ne reste plus grand-chose qui date de l’époque.  Elle a été anglaise pendant la guerre de 100 ans, de là le château du fameux prince noir (Prince de Galles, Edouard de Woodstock).    Bien entendu, pendant les guerres de religion, comme beaucoup d’endroits dans la région, la population est majoritairement huguenote, mais comme la ville a été place forte, l’histoire a été un peu différente d’ailleurs.  Les fortifications ont été détruites, puis reconstruites, puis redétruites, et il y a eu une université protestante dès 1598.

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La cathédrale, très différente du reste de la ville, a d’ailleurs un look bien différent du reste de la ville (toute rose) avec ses pierres blanches et son allure peu « sud-ouest ».   Sa construction a en fait été ordonnée par Louis XIV pour marquer bien comme il faut la présence du pouvoir royal et du catholicisme.  La cathédrale en soi n’est pas particulièrement jolie et le tableau d’Ingres que je voulais voir est en expo ailleurs… tant pis!

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Ce que j’ai préféré dans l’église!DSC_1505 DSC_1506

Après avoir vu l’église Ville Nouvelle, l’école primaire, le collège et le lycée de Fabienne et Jean-François, nous nous dirigeons chez les parents de celui-ci pour y discuter avec ses parents et ses sœurs.  Je pense que c’est la première vraie grande maison dans une grande ville que je vois!  C’est énorme, avec des meubles anciens, en bois et ça a un cachet très particulier.

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La ville en soi est vraiment jolie, avec des briques roses et des volets souvent colorés.  Le quartier central est très homogène et il date principalement du 17e et du 18e siècle.  J’adore la place nationale, ancienne place royale, avec sa double rangée d’arcades.   Bon, par contre, c’est dimanche et tout est fermé.  Du coup, pour magasiner (le but avoué de Constance et Fab), il nous reste le H et M dans un centre commercial!  Bon, ceci dit, j’ai craqué aussi hein… 2 tops et une robe.  Mais à la plage, ça va être pratique!  Du coup, ça ne compte pas.

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Vu que Charles en avait plutôt marre, nous avons ouvert le Wi-Fi… et amorcé la chasse aux Pokemon dans le centre commercial!  Il a beaucoup plus de talent que moi pour jouer à ce jeu et la manipulation des poké-balls, ça se perd, croyez-moi!  Ca fait quand même 20 ans que je n’ai pas joué à ça!  On avait quand même l’air fins à se balader les yeux rivés sur le téléphone, à arrêter de temps en temps et à s’exclamer quand on réussissait à attraper un truc!

 

On passe devant le musée Ingres, mais avec les deux enfants, ça aurait un peu difficile.  Anyway, je suis un peu la seule à avoir envie d’y  aller et avec Lau qui reste tout proche, ça va être facile d’y retourner.

 

On mange donc sur la place nationale, avec de la musique pas loin et un coco à la chasse aux pokémon, pendant que Jeff dessine au crayon.  C’est chouette, il fait beau et la vue est superbe.  On va aussi voir l’église où Fab allait petite et on retourne à pieds à la voiture, pour rentrer, encore tard, au camping.

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DSC_1542C’est cool de la voir retrouver ainsi ses origines avec autant d’enthousiasme!  Je pense que ça m’a fait aimer l’endroit encore plus!

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À bientôt.

Ma vie de parisienne… en vacances – 84 – Pont Valentré et feux d’artifices

DSC_1414Définitivement, ces vacances nous donnent la flemme!  Malgré le temps so so, on tente de profiter des quelques rayons de soleil (quand ils passent).  En fait, j’ai fait de l’exercice toute la journée.  Mets le chandail, enlève le chandail, remets le chandail, renlève le chandail.  Et ce TOUTE la journée!  Ceci dit, j’en ai profité pour mettre quelques billets en ligne et uploader des photos.   Je me doute qu’en Espagne, ça risque d’être compliqué.  Fabienne doit travailler, Jean-François aussi… journée relax pour moi.

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Parce que bon, ce que « j’ai » à faire, c’est bien ma faute et ma très grande faute.  Personne ne m’oblige à rien.

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(Joli escargot, non??)

Puis, vers le milieu de l’après-midi, Jean-François se réveille et propose d’aller manger à Cahors et voir  ce qui se passe pour le bal et visiter la ville.  Il connaît tout, tout, tout et a tout vu dans la région et en plus, il aime bien me montrer.   On commence donc à tenter de commencer à se préparer.  C’est un peu la panique chez Charles et Constance car cette dernière a un souvenir horrible de Cahors.  En effet, paraîtrait-il qu’il y a plusieurs années, Charlou a été malade en voiture, sur Constance, qui en garde un souvenir très fort et fort ému, d’ailleurs.   Du coup, c’est le running gag de la journée.

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On commence donc par aller voir le pont Valentré, aussi appelé le pont du Diable, pont fortifié du 14e siècle franchissant le Lot.  Il présente trois tours fortifiées et six arches.

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Comme sa construction s’est étendue sur près d’un siècle, une légende l’entoure.  En effet, il paraîtrait que le maître d’œuvre ait été tellement agacé de la lenteur des travaux qu’il aurait signé un pacte avec le diable.  Selon le contrat, le diable devait tout mettre en œuvre pour la réalisation du pont et s’il exécutait vraiment, vraiment tous ces ordres, il aurait son âme en paiement.   Le pont s’est achevé et à la toute fin, pour sauver son âme, il a demandé au diable d’aller chercher de l’eau à la source des chartreux et de la ramener dans un tamis.   Of course, ça n’a pas fonctionné et pour se venger, il a envoyé chaque nuit un diablotin pour enlever la dernière pierre du pont, remise en place la veille.

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Au 19e, lors de la restauration, à l’emplacement du vide, on a installé un petit diablotin.  Comme ça, quand le diable vient vérifier son œuvre, il croit que le diablotin est à l’œuvre.

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Ceci dit, je ne l’ai jamais de trouvé de ma sainte vie.   Jean-François était au bord de me pousser pour me faire avancer et aller retrouver les autres, qui étaient partis chercher des toilettes autres que publiques!  Il s’agissait aussi de trouver un resto qui plaise aux cocos.  On les récupère donc au resto, où j’ai finalement mangé le pire repas depuis mon arrivée en France.

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(Le truc bleu, c’est un jeu pour enfant.  Je pensais que c’était une oeuvre d’art représentant une capote… no comment)DSC_1410 DSC_1412

D’abord, on nous apporte du rosé.  Avec des miettes de pain dedans.  ET imbuvable.  Si ni Fab ni moi ne prenons plus qu’une gorgée, c’est nettement dégueulasse.  Aucune autre explication.  On le renvoie… et on a découvert ensuite qu’on nous l’avait quand même chargé.  Sans possibilité de faire autrement.  Supeeeer.   Tout est juste moyen.  Et cher.  Bref, pas un succès, on en laisse la moitié… pas génial.  Mais bon, la bière est bonne. Une chance!

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Cahors est une ville ayant été habitée au moyen-âge et à l’antiquité.  Le bastion situé à cet endroit, Uxellodunum, aurait longtemps résisté à César un bon moment d’ailleurs et il en fait mention dans la guerre des Gaules.  ON y trouve encore un centre historique plein de petites ruelles toutes croches et remplies d’hôtels particuliers.

 

La cathédrale Saint-Étienne, dont je n’ai aucune photo potable,  a une façade fort étrange et massive, de style roman, qui date du 14e pour la façade.  Le cloître gothique date quant à lui du 15e.   Dans la ville, on retrouve des traces de Jean XXII, né Duèze, dont on entend pas mal parler dans les rois maudits.  J’adore relier la lecture aux trucs que je vois.   Ceci dit, j’aurais dû lire avant sur la ville car je n’ai pas regardé à mon goût les monuments et les maisons anciennes.  Mais bon… pour les visites, je dois m’y prendre de bonne heure!

 

Après avoir écouté un peu la musique, les feux d’artifices – fort beaux  d’ailleurs – commencent.  Bon, as usual, ça ne fait pas des super photos et là, soudain, Charles ne se sent pas bien.   Vite, vite et vite, on retourne à la voiture pour réaliser que Charles, Jeff et Fab, partis devant nous, n’y sont pas encore… ben oui, les grands connaisseurs du sud-ouest se sont perdus!

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Et savez-vous quoi?  La malédiction de Cahors a fonctionné.  Charles a été malade.  Deux en deux, c’est pas mal, non?

 

Allez, à bientôt!

Ma vie de parisienne… en vacances – 83 – Randonnée et course au soleil

 

DSC_1350Réveil sous la pluie!  Et dire que Fabienne était inquiète pour moi et qu’elle avait peur que je ne survive pas à la température caniculaire du Sud-Ouest!  J’ai ma polaire et des bas de laine quand je vais dehors!

 

Ceci dit, ça n’a pas duré.  Je rame grave (et je me surprends à parler comme Constance) pour uploader des photos alors je sens que ma série de billets achève!  Comme je commence à être un peu hyperactive (quand je me balade en sautillant, normalement, c’est un signe), je décide de partir en rando « qui monte ».  Qui m’aime me suive!

 

Finalement, ya juste Constance qui m’aime, on dirait!

Anyway, Fabienne dans ce sentier, ça aurait mérité un film constant!  J’ose à peine m’imaginer!

 

Au bureau touristique, on nous prête un petit livre et une carte.  Comme je suis une adulte responsable, je le prends, et je décide de le suivre.  C’est en français.  Mais bon, je ne suis pas du tout certaine que ce soit écrit pour des gens qui ne connaissent pas le coin!  On se trompe de rue au départ mais correction rapide et on est parties.

 

Je m’ennuyais de la rando.  J’adore ça!  Petite partie en montée qui se fait super bien, petit détour par une ancienne propriété (ben quoi… longer le muret, c’était de ce côté… faut pas chercher à comprendre) en ruines, super jolie mais bon… on a commencé à se dire que ce n’était peut-être pas par là quand il a fallu se frayer un chemin dans les arbres et qu’on s’est fait fouetter un peu.

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Puis, soudain, derrière nous, le village de Saint-Antonin apparaît à travers les branches.  C’est sublime.

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Et un peu plus loin, nous sommes en bord de falaise, avec une magnifique vue sur la région.  Que de beauté!  Constance considère que ce décor est juste parfait pour faire des Musically.  On a ri comme des enfants… et beaucoup déconné aussi!  Une chance que le sentier n’était pas bondé!

 

DSC_1347 DSC_1357 DSC_1360 DSC_1366On continue à marcher en papotant.  On marche.  Et on marche.  Puis, soudain…

  • Tiens… on a pas déjà passé ici?
  • Ah ben oui… même que c’est la troisième fois!

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Incompréhensible, même qu’on a suivi le sentier et les indications!  Ok.  On ressort la carte.  Le téléphone.  On demande aux gens. On ne les écoute pas (on aurait dû), on se fie à la carte et aux indications données…

  • Tiens… on ne serait pas à l’envers?
  • Ah… ben oui…

 

Toujours est-il qu’on a eu la charmante idée de croire que vu qu’on suivait des flèches jaunes depuis le début, les « x » en jaune, ça voulait dire de ne pas y aller.  Sauf que bon, non.  C’était autre chose.  Il fallait quand même aller pas là.

 

On a envisagé d’appeler les pompiers (ben quoi… c’est cute, des pompiers) mais on s’est dit que Fabienne et Jean-François auraient été trop jaloux, alors on est revenues par nous-mêmes, sur une autre magnifique crête (après s’être trompées juste une fois… on a coupé à travers la montagne comme deux Heidi en devenir, en s’inquiétant quand même un peu des crottes qu’on voyait tout autour).

 

Ceci dit, les échelles et les cordes étaient nécessaires pour la descente.  Et même AVEC tout ça, la miss Constance s’est vautrée royalement, se beurrant largement le derrière.   Vous n’imaginez même pas le drame pendant la balade en ville.

  • Oh merde, ya du monde, et je suis toute crade. Et si je rencontre l’homme de ma vie, il va dire quoi?
  • Qu’il vient de rencontrer une fille saine et sportive?
  • Ouais, c’est ça, saine, sportive, et qui se chie dessus!!

J’avoue que je n’avais pas pensé à ça!  J’ai dû rire comme une folle pendant 5 minutes!

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Soirée tranquille.  On a bu du rouge.  On a chanté.  Je me suis fait tirer les tarots.  Et on a fait la course au soleil.  Ben quoi… le coucher de soleil était magnifique.  ON l’a donc poursuivi en voiture vers l’ouest.  Jusqu’à ce qu’il gagne la course.  Mais c’était chouette!

 

Je ne rencontrerai pas l’homme de ma vie en voyage (ouf!) mais ce voyage va changer quelque chose en moi au sujet de ma vision du couple et des hommes (ok, ça, ce ne serait pas mal).   Fabienne et ses cartes pensent que je devrais présenter mes trucs de voyage à un éditeur (moi pas, ce truc est tout sauf publiable) et elle va devenir riche, mais pas tout de suite!

 

 

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Bref, c’est du sérieux et du solide, tout ça!!  Of course!

À bientôt!

 

 

Ma vie de parisienne… en vacances – 82 – Chougasserie et saucisses toulousaines

DSC_1302Aujourd’hui, c’est simple, nous n’avons RIEN fait.  Bon, ok, non.  J’ai presque rattrapé mon retard d’écriture de billets.   En fait, nous avions prévu aller marcher sur les bords de l’Aveyron mais le temps qu’on se décide, il a commencé à pleuvoir.  Et il n’a arrêté qu’à 17h.  Et bon, à ce moment précis, j’aurais eu beau être un mec, viril, baraqué, je n’aurais pas réussi à convaincre Fab et Jeff de faire quoi que ce soit autre que glaner sur le bord de la piscine.

 

Ceci dit, va bientôt falloir que je me bouge, sinon, je vais exploser dans ma tête!  Je suis à la veille de commencer un programme d’entraînement sur le bord de la piscine, avec muscu et tout!

 

En résumé?

 

La copinothérapie, c’est chouette.  Vraiment.  Surtout avec notre trio d’enfer.

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Jeff est toujours en mode régression.  Il s’est fixé deux objectifs : avoir 500 followers sur sa page instagram et trouver un BG à Constance (qui plaise à sa mère).  Leurs conversations sont é-di-fi-an-tes.   Il faudrait les filmer!    Ceci dit, je me suis offert pour faire ses devoirs de vacances à sa place, mais bizarrement, il n’a pas utilisé mon produit fini.  Pfffff… après tout le mal que je me suis donné!

 

Charles en est à affronter la Team Pokémon.  Nous avons droit à la visite guidée du jeu!  Moi qui aime les visites guidées.

 

Constance et Fab ont acheté un livre de tests.  J’ai donc découvert que j’avais trois types d’hommes.  Je vous l’avais dit que je n’étais pas difficile!  Fabienne nous a prouvé que la saucisse toulousaine n’avait aucun secret pour elle!d

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J’ai fini la soirée dans le noir le plus total, à uploader des photos et  me battre pour le spot wi-fi avec un ÉNORME scarabée.  Grand comme la paume de ma main, qui faisait un bruit d’hélicoptère.  Rien de moins!

 

Ceci dit, un nouveau verbe est né.

Chougasser.

Ce qu’on fait avec brio!

 

À bientôt!

Ma vie de parisienne… en vacances – 81 – Marché et finale de foot

DSC_1177Quelle belle journée!

La température est magnifique, la compagnie est idéale, on a une piscine, des bouquins… bref, c’est parfait.   Ceci dit, il va falloir que je finisse par bouger un peu plus sinon je me connais, je vais faire virer tout le monde fou!  Ceci dit, j’ai plein de billets à mettre en ligne, de billets-livres à finaliser… c’est pas comme si je n’avais rien à faire en traînassant.  Yep, j’ai un peu de mal à ne rien faire, à part quand je suis chez moi.  Faudrait me psychanalyser ça.

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Après quelques cafés pour eux et quelques cocas pour moi, on va faire le marché à Saint-Antonin.  Il paraît que c’est un super marché… et oui, c’Est le cas!  Même qu’il y a un monde fou, fou, fou!  C’est animé, il y a de tout, et surtout, du monde partout.  C’est vraiment chouette, dans ces petites rues et dans ce paysage grandiose, avec les montagnes tout autour.  Comme Lau nous attend à la maison avec les enfants, nous voulons faire vite alors Fab va à l’épicerie et nous, au marché.

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Et là, c’est le drame pour Jean-François.  Et si quelqu’un pensait qu’on est un couple, moi avec ma robe qui a l’air Desigual?  Non mais ça va l’empêcher de pécho (oui, il est en mode régression… il a treize ans.  Du coup, ça fait une copine à Constance)!   Du coup, il se tient le plus loin possible!

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Deux personnes qui vivent seules et qui n’ont jamais fait le marché pour une famille de leur sainte vie doivent faire ces choix dé-ci-sifs pour tout le monde.  Surtout quand l’une des deux personnes (en l’occurrence, moi), pourrait se nourrir de céréales et de pâtes pendant 3 semaines sans en ressentir le moindre malaise, voire même le moindre problème.   Nos discussions devant les stands, c’était limite BEAU.

 

  • On prend des œufs, non? Deux douzaines?
  • Je ne sais pas, je n’en mange pas…
  • Ben il en faut combien par personne?
  • Je sais pas… un, deux? On en prend douze?
  • Bah… disons six!

 

L’avantage d’être québécoise dans un marché français, c’est qu’on peut jouer tant qu’on veut à la nouille sympathique… et que ça passe!   Ceci dit, on a un petit problème avec les quantités (je n’avais jamais réalisé ce que ça coûtait de nourrir une famille) et avec notre estimation de la durée d’une épicerie.  Pour nous, on en avait LARGEMENT pour une semaine… et en deux jours, je prévois qu’il ne restera plus rien.

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Au supermarché, c’est opération moustiques.  Constance a fait la guerre avec un moustique hyperactif et Lau et moi avons servi de porte-avion à un escadron de mouches.  Quand à Charles et Jeff, ils nous ont gentiment offert le moustique qui les emmerdait… jusqu’à ce que Laurence l’écrapoutisse.

C’Était limite drôle d’entendre les clap clap clap de partout!  Et quand on a réalise ce matin qu’il y avait, en fait, une tapette à mouches… on a mis Jeff, super exterminateur, sur le coup.  Ou plutôt J’AI mis Jeff sur le coup après m’être battue 15 minutes avec une mouche… et qu’elle ait gagné!

 

Saint-Antonin est un petit village d’environ 2000 habitants, dans le département du Tarn-et-Garonne.  C’est une cité médiévale pour vrai de vrai et il paraît que son hôtel de ville est le plus ancien de France et qui date du 12e.   C’Est un véritable enchevêtrement de rues, ruelles, passages à ogives et passages couverts.  Des petites placettes qui apparaissent comme par magie et on peut facilement imaginer la vie ici au moyen-âge.    La ville a d’ailleurs « accueilli » Simon de Montfort en 1212 et elle est ensuite entrée dans le domaine royal.  Pendant les guerres de religion, au 16e,  il y a aussi eu des combats et le massacre a été évité grâce à une rançon conséquente pour l’époque.

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Au bout d’une demi-heure, Jean-François déclare qu’il ne bouge-plus (avec l’accent, étrangement réapparu pour cette occasion) et s’installe dans les halles avec son téléphone.  Limite qu’il y a de la 3G, je pense.   Moi, je fais semblant d’aller chercher des champignons mais en fait, je veux prendre des photos et explorer un peu, comme vous pouvez vous l’imaginer.  Fabienne revient me chercher et se perd – ô surprise – dans une boutique de fringues, de laquelle elle revient avec un t-shirt jaune avec des ananas dorés.  Christina ne validerait pas!

 

Retour au gite, après un stop au bureau touristique (je découvre que je suis un peu trop comme maman… je dévalise littéralement le truc).

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  • Oh magnifique point de vue! Déclare Fabienne…

… avant de s’arrêter un kilomètre et demi plus loin.

Nous voilà donc partis à pieds, au bord d’une route passante, pour trouver « the » fameux beau spot et là, soudain, Fabienne s’arrête.  Je l’interroge du regard… et celui-ci s’éclaire.

  • Ya du réseau!

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Et elle arrête là.  Pendant 10 minutes.   Au moins.

Jean-François et moi avons bien ri.   Ah, cet esclavage du wi-fi (dit la fille qui est présentement assise devant l’ordi… sur le bord de la piscine).

 

Le reste de la journée s’est écoulé en papotages (pour les filles) et en dessin (pour Jeff), en baignades (pour tout le monde), chorégraphies trop hot, jeux de volley endiablés (on est troooop hot!) et en bières et vins variés.

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Et bon, comme le dit Fab, certains font des kilomètres pour trouver de l’eau, nous, on fait des kilomètres pour trouver du wifi.  First world problems!  Ca a un avantage.  On sait TOUJOURS où trouver quelqu’un qui a momentanément disparu.  Faut voir le bon côté des choses.

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Après avoir mangé, on décide d’aller en ville, direction un bar, pour écouter la finale de l’euro.  C’est pas tous les jours que la France y est!  On prend donc le premier bar du bord (qui se trouve à être un proprio portuguais) et on s’installe avec un verre.  Et on attend les buts.

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Ceux qui ont vu le match savent qu’on a attendu longtemps!  Mais on a alors découvert que Constance était devenue momentanément une pro du foot.  Elle reconnaît les jeux de merde, les fautes et tout!  Je vous jure, elle est à fond et s’accroche à Jean-François pour pouvoir survivre à tant de pression.   Quand les portugais ont marqué, c’était la fin-de-sa-vie!  C’était une injustice totale, l’arbitre était vendu… je me serais cru au hockey.  Limite qu’on aurait dit moi!

 

Bon, après un moment, nous, on part en explorateurs.  La lumière dans les rues est magnifique, de toutes les couleurs.  Et on joue aux explorateurs.  Charles s’imagine dans un jeu de pokémon.   Le village est magnifique le soir.  Et la place est pleine et animée.   Bref, c’est chouette.

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Quelles couleurs!DSC_1294 DSC_1298 DSC_1299 DSC_1301

Même si « on » a perdu!

Ceci dit, on a convaincu Laurence de rester un soir de plus.  Ce ne fut pas siiiii difficile en fait.  Nous avons juste eu à faire des yeux de piteux pitoux!  Mais pour ça, on a du talent!

 

À bientôt!