Mon coin lecture

Sep 24 2016

Ma vie parisienne – 129 – Grues et citadelle finlandaise

De Karine:) dans la catégorie Finlande, Voyageuse... et LCA!

Le départ a été difficile, aujourd’hui. Il m’a aussi fait réaliser qu’il me fallait vraiment un disque dur externe sur l’ordi parce que, sérieusement, un mois et demi de plus ça n’allait pas le faire. L’opération « transférer les photos sur l’ordinateur » a dû durer 2h, et j’ai fini par devoir utiliser l’ordi et le dd externe de Mo… bref, ça a pris une demi-éternité, ça m’a mise de mauvaise humeur… et j’imagine que j’ai mis la patience de Mo à rude épreuve, même si elle a été trop polie pour me le dire!

Ce fut donc une petite journée, où nous avons magasiné et traînassé avant l’excursion prévue pour le soir. Ah oui, nous avons visité un musée aussi. Mais ce n’était pas le plus top du monde entier.

Premier arrêt au départ à l’église monolithique d’Helsinki, qui n’a strictement rien à voir avec les autres églises monolithiques que j’ai visitées. Construite dans les années 1960, l’Église Temppeliaukio est certes entourée de murs de rocs mais la coupole, haute d’environ 13m, est toute faite de verre. C’est une église luthérienne encore en fonction. Si l’intérieur est assez impressionnant et fait son petit effet, de l’extérieur, c’est plutôt moche, en fait. Ou peut-être que je n’ai pas regardé sous le bon angle. Pour les photos, ça a été un peu difficile. Une dame s’est plantée en avant de l’autel pour trier ses photos… et au temps que ça a pris, j’imagine qu’il y en avait un méchant tas!

On se dirige ensuite vers le musée de Finlande, pour lequel j’avais beaucoup d’attentes pour l’histoire du pays. En effet, au Moyen-Âge, la Finlande était sous la tutelle de la Suède. Ensuite, elle a passé aux Russes en 1809, en tant que Grand Duché autonome. Vous pouvez vous imaginer que ça a guerroyé pas mal dans ce coin. La Finande est devenue indépendante en 1917 et l’est restée, malgré des attaques russes.

J’aime bien ce truc. On dirait une nacelle de montgolfière!

(Le plafond n’est pas mal du tout, par contre).

Toutefois, je me disais que cet endroit existait bien avant les suédois. Qu’il y avait des gens, ou pas… mais qu’on savait quelque chose. Mais le musée ne commence qu’avec l’arrivée des suédois… et est encore une fois très scolaire. IL aurait besoin d’un bon petit coup de rafraîchissement, selon moi. Ceci dit, quelques objets étaient plutôt fun.

Comme vous pouvez vous l’imaginer, j’ai chanté « C’est la fête, c’est la fête, service garanti impec… « , et ce pendant plusieurs heures après cette visite. La belle et la bête, sors de ce corps!

La journée a ensuite été consacrée au magasinage. J’ai réussi à m’acheter deux hauts, et quelques petits souvenirs, mais pas trop quand même. Quand on voyage si longtemps, le poids des bagages devient vite une préoccupation de premier plan. Toutefois, je suis tombée en amour avec des petits lutins… et j’ai failli refaire toute ma déco de Noël. C’est trop, trop, trop mignon. Tous ces petits chapeaux pointus… je défaille!

En fin d’après-midi, nous avions une excursion à Suomenlinna, forteresse au départ guerrière bâtie pour protéger Helsinki. Comme je le disais, l’endroit était convoité. J’étais la seule personne sans doctorat du tour, vu qu’on allait avec les collègues de Mo. Ceci dit, je m’en suis sortie pas trop mal, je pense!

Sur l’île, on retrouve des bâtiments ayant été construits par les suédois et par les russes, qui ont tour à tour occupé l’endroit. On y trouve entre autres les premiers buildings d’appartements de Finlande et une église. Elle était Russe au départ mais on l’a dé-russifiée et elle est devenue luthérienne. On raconte que le commandant, qui était très apprécié de ses soldats, aurait remis Suomenlinna aux russes sans se battre, et qu’on ne sait pas pourquoi. Inutile de préciser qu’il est mort en disgrâce, même si on le respectait énormément auparavant. Ils avaient en effet prévu de se battre en mai (les russes étaient restés à Helsinki pour cause de mer baltique gelée)… et pouf, comme ça, pas de bataille. Toutefois, pendant la guerre de crimée, ily a eu 46 heures de bombardements non-stop.

Il y avait un party géant de joueurs de pokemon à Suomenlinna. Du coup, il y avait foule de jeunes avec un téléphone à la main. Qui ne regardaient nulle part et qui nous fonçaient allègrement dedans parce que bon, regarder où on va, c’est surévalué.

La forteresse en est une à bastions, mais avec les murs droits, pour cause de neige l’hiver. Ce serait beaucoup trop facile à escalader, sinon! L’endroit a aussi servi de prison en plein air. Si l’endroit est maintenant habité par 800 personne, il y en a fait de 6000 à 7000 à la construction. Du coup, il manquait de place et les Soldiers-Farmers étaient nécessaires. Il parait qu’il y avait aussi tout plein de sociétés secrètes et que – houuuuuuu – elles existeraient encore!

Nous sommes passés par le quai, à sec l’été. Ils ne font entrer l’eau qu’en automne et au printemps. C’est bizarre de voir tous ces bateaux installés là comme ça. Auparavant militaire, l’île est ouverte aux touristes depuis 1952.

On s’est bien baladés, puis on a décidé d’aller prendre un verre avec des copains de Mo (dont le nom m’échappe… désolée). On s’est donc ramassés sous une grue, près du port, dans un bar assez improbable où un verre de vin coûtait 12 euros… mais où on s’en sortait avec la petite bière à 7! Comme on était une bande de geeks, on a fini par parler… du Seigneur des Anneaux. Je suis bien petite joueuse, semble-t-il, vu que le Silmarillion a eu raison de moi!

On trouve de drôles de choses, à Helsinki!! Un marché, dont j’ai oublié le nom! L’intérieur du dit marché.

(Ici, on peut louer des bateaux bains tourbillons. Et faire trempette dans le port!)

On a fait traîner nos drinks, retrouvé d’autre gens… et on a cherché un endroit où manger. Bon, en fait, les copains cherchaient un endroit où manger car nous, on avait des pâtes et de la sauce à l’hôtel. Et devinez quoi? ON a fini par se ramasser à 5 dans une chambre d’hôtel, à faire cuire des pâtes et des sauces en canne! Une vraie soirée d’étudiants, mais avec de la bière moins cher… et du fromage vegan. Ca goûte terriblement mauvais, en fait. Je n’avais pas vraiment compris l’étiquette en finnois. Quelle surprise!

On a quand même ri comme des fous. Finalement, même sans doctorat, je pense que ma conversation est convenable!

À bientôt!

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Sep 23 2016

Ma vie parisienne – 128 – Porvoo et peintres scandinaves

De Karine:) dans la catégorie Finlande, Voyageuse... et LCA!

Ce matin, Mo tenait à aller signaler son existence à d’autres chercheurs… et est donc allée bosser. Pour ma part, j’avais réservé une petite excursion de quelques heures à Porvoo, question de voir TOUT ce qu’on pouvait voir dans le coin et de ne rien manquer.

Surprise, j’ai un guide pour moi toute seule. Du coup, on prend le bus jusqu’à Porvoo et je peux lui poser toutes les questions que je veux sur la Finlande, le mode de vie finlandais, les langues, les études et le fonctionnement de l’université. Il semblerait que les recherches de financement universitaires soient les mêmes partout.

(Ya pas que chez nous que ces pancartes existent!)

Porvoo est donc l’une des six villes médiévales de la Finlande, mentionnée pour la première fois au 14^e siècle. C’était d’ailleurs une grande ville de Finlande et elle a été siège épiscopal au 18e. Entendons-nous, de la ville médiévale en soi, il ne reste pas grand-chose, surtout le tracé des rues. La ville failli être remodelée au 19^e mais la population l’a complètement refusé. Du coup, nous sommes transportés dans un dédale de petites rues très peu larges (et très peu praticables en hiver) et bordées de maisons de bois, dont celle qui a déjà été habitée par Runeberg, un poète important.

L’hôtel de ville…

Pas pratique l’hiver comme je disais!

Ce machin, c’est pour espionner les passants sans quitter son fauteuil. Faut bien s’occuper, dans des petits villages! Du coup, ça rappelle la tante du narrateur dans la recherche. Si elle avait eu ça!

(On sort les skis?)

Visite dans la cathédrale du coin.

Je la trouve belle, celle-là!

On dirait que l’église nous fait un doigt d’honneur, tu ne trouves pas?

On peut aussi voir d’anciens entrepôts maintenant transformés en ateliers ou en magasin d’antiquités. Disons que
l’âge du bois est évident! On dirait limite de la paille!

Moomins!

Nous avons aussi fait une petite balade dans la forêt où des fouilles ont révélé les restes de fortifications peut-être

viking. ON peut facilement voir les divers fossés. Bon, sur le site en soi, il y avait deux amoureux en camping ma foi fort occupés (et aucun doute, ils semblaient super amoureux).

Le retour s’est terminé par une discussion sur la littérature et sur la biologie (le domaine d’études de base de mon guide). J’avoue qu’il a semblé beaucoup plus passionné quand il parlait de ce domaine! Mais en gros j’étais bien contente de la balade.

Je suis donc revenue à Helsinki et j’ai rejoint Mo à l’université. Nous en profitons pour aller voir le musée de la ville, juste à côté des salles de conférence. J’avoue que malgré l’intérêt des objets d’époque, le traitement est très scolaire et ne remonte pas super loin dans le passé. Il se termine par une expo très particulière (et particulièrement déprimante) sur les objets représentant les ruptures. Certes, on a presque tout lu en détail (ce devait être intéressant) mais ceci dit, on n’était pas vraiment over-pétillantes à la sortie!

Vous voulez même pas savoir comment de tounes quétaines on a écoutées!

La prochaine destination était le musée des beaux-arts (Ateneum) où Mo n’avait aucune envie d’aller mais qui me tentait pas mal, vu que j’avais ma carte. Du coup, on a commencé par aller… manger! C’est que nous n’avions rien avalé depuis le matin! Je me suis bourrée de pâtisserie et ai résisté à des sucettes à 6 euros et à des cuillères à café… sucrées! Ya des décisions qui sont moins dures à prendre que d’autres.

Monsieurs bouteilles!

Je ne connaissais rien aux peintres finlandais. Bon, ok, je ne connais toujours rien. Je me contente de vous montrer les œuvres qui m’ont tapé dans l’œil pour une raison ou pour une autre.

Expo sur les auto-portraits.

Sachant que c’était un portrait de la femme du peintre (et pas de Miss Piggy), c’est inquiétant!

(Détail de la toile du haut)

Toile mettant en scène les gens qui brûlent la terre pour la fertiliser.

Triste…

Munch. Différent du cri, quand même!

Après une balade, nous avons ensuite décidé de nous payer la traite avec un verre chez Kapelli, un resto assez connu sur la promenade à Helsinki. On se sentait comme des princesses!

Of course, on se balade en librairie pour regarder les nouveautés… et les meilleures ventes!

Bon, ça ne reflète pas vraiment l’atmosphère du roman… mais c’est joli! On a ensuite rejoint les amies de Mo pour tenter de trouver un resto abordable. Bon, ok, abordable, à Helsinki, il faut nuancer! On a presque fait le tour de la ville avant d’aboutir au Juttutupa, resto de l’autre côté de la rivière conseillé par le guide touristique dans la catégorie « pas cher ». Je décide de tenter le tout pour le tout et de manger du renne. J’étais à la fois mal à l’aise (parce que j’avais l’impression d’assassiner le petit renne au nez rouge) et ravie de goûter. C’est super bon et assez relevé comme viande. Ça aurait été con de ne pas y goûter tant qu’à être là!

(J’ai piqué le sous-verre… surpris?)

Ceci dit, on a passé une super bonne soirée, on a beaucoup ri. On est rentrées à pied bien tranquillement, et nous sommes tombées de fatigue. Ceci dit, au prix de l’alcool, c’est pas ici qu’on va devenir alcooliques!

À bientôt!

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Sep 23 2016

Cherry – Lindsey Rosin

De Karine:) dans la catégorie Young Adult

Quel petit roman rafraîchissant!

C’est Cess qui me l’avait conseillé parce que j’avais besoin de fraîcheur et j’ai franchement bien fait de l’écouter. Non seulement c’est fort sympathique mais j’ai beaucoup aimé la vision de l’adolescence proposée, avec des jeunes qui sonnent vrai et qui ne sont pas faites toutes d’une pièce.

C’est donc l’histoire de quatre amies. Elles sont en dernière année au secondaire et sentent que leur vie est sur le point de changer, sans trop savoir comment. Un jour, lors de leur yogourt glacé hebdomadaire (leur froyo… je hais ce mot… c’est un peu le truc qui m’a le plus agacée dans ce roman), l’une d’entre elles propose un pacte : elles doivent perdre leur virginité avant leur graduation. Et si possible, avec feux d’artifices.

Cliché et déjà vu, dites-vous? American Pie au féminin? En fait, j’ai trouvé ça très bien traité. Oui, bien sûr, ça parle de sexe, de plaisir et d’adolescentes, mais sans tomber dans le ridicule. Les quatre filles sont bien différentes, n’ont pas toutes les mêmes attentes ou la même façon de dealer avec le défi, le sexe et l’amour. Elles ne prennent pas toujours les bonnes décisions, elles sont changeantes et souvent, elles ne se comprennent pas elles-mêmes.

Ici, tout n’est pas toujours rose, mais ce qui m’a aussi beaucoup plu, c’est la relation des jeunes filles entre elles, et la fin de cette période protégée qu’est le secondaire. Ce moment, surtout aux états-unis, où tout le monde se sépare, où l’amitié devient longue distance. C’est hyper bien abordé et la fin m’a beaucoup plu.

Certes, j’ai eu un peu peur avec les descriptions des personnages au début mais rapidement, on oublie les quelques redondances et on se laisse emporter dans cette histoire de passage à l’âge adulte.

Je conseille. Mais je ne sais pas si c’est traduit par contre!

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Sep 17 2016

Ma vie parisienne – 127 – Tallinn, ville médiévale et finlandais saouls

De Karine:) dans la catégorie Estonie, Voyageuse... et LCA!

Tiens… 25 août! Le jour où la moitié de mes connaissances fête son anniversaire! Entre ça et le 12 septembre, je pense que je connais 20 personnes! Bref, passons!

Ce matin, réveil très tôt car je dois me rendre au port pour prendre un bateau pour Tallinn en Estonie. Mo y a déjà habité et elle me conseille vivement l’excursion. Pour s’y rendre, il faut prendre un traversier, qui dure environ deux heures, et ensuite, c’est parti pour la balade. J’ai pris un tour pour ne pas me casser la tête. Quand on visite seule, c’est quand même plus cool. Je suis une grande paresseuse du voyage!

Le port n’est pas très loin et j’y vais tranquillement à pieds. Ce que je prenais pour un grand jardin est en fait un grand cimetière. Tout aussi beau mais quand même un peu glauque!

Le bateau pour Tallinn… comment dire. Quelle expérience! Rappelons-nous qu’il est 9h du matin. Le bateau a un petit retard car un autre bateau a foncé dans le quai ce matin-là, et a mis un peu tous le trafic naval à la bourre. Si les conducteurs sont comme les passagers, ça se comprend, laissez-moi vous le dire! En fait, en Finlande, l’alcool est super cher. Mais vraiment. Genre 13 euros pour un verre de vin cheap en ville. Du coup, les gens vont l’acheter… en Estonie. Et c’est un gros party, ça a l’air. En tout cas, ce l’était de bon matin. Les gens partent avec d’énormes valises (vides) et reviennent chargés de bières.

Du coup, entre les finlandais saouls à 9h du matin, un mec qui a une gopro d’installée sur l’épaule et qui surtitre sa vie et une madame qui refuse qu’on s’approche à moins d’un pied de sa poussette sous peine de hurlements (de elle, pas du bébé), c’est tout un poème! Et dans le bateau!!! Je commence par aller m’installer sur le pont, tout en haut. Déjà, des groupes, surtout des gangs de filles, sont pas mal paquetées et chantent des chansons à boire. Vous savez, la version finlandaise de « il est des nôooootres »… ben voilà. 9h.

Moi, je manque me faire arracher la tête par le vent. Sérieux, c’est impressionnant. La photo que je mets ici est la moins pire. Sur les autres, j’ai l’air d’une gorgonne! J’ai fait une partie du trajet mais mon téléphone menaçait de s’envoler à chaque photo… et je suis finalement rentrée à l’intérieur, question de finir le voyage avec encore des cheveux. Ceci dit, je me suis débrouillée pour aller voir l’arrivée sur Tallinn, qui est super belle!

L’Estonie fait partie des trois pays de la Baltique avec la Lituanie et la Lettonie. Ils ont été occupés pendant presque toute leur histoire et fêtent cette année leur 25^e anniversaire en tant que pays (si on ne compte pas une petite période entre les deux guerres). Les habitants ont vécu le communisme et l’ancienne URSS et ils n’en sont qu’à leur 5^e président. Toutefois, les estoniens se distinguent des lituaniens et des lettons par leur langue, qui se rapproche davantage de celle parlée en Finlande et dans certains coins de la Russie.

Cette région a été l’une des dernières régions païenne et n’a été « évangélisée qu’au 13^e siècle par des croisades allemandes. Les princes évêques sont alors arrivés, ainsi que des moines soldats, ce qui a conduit à une séparation assez nette de la population. La classe supérieure, allemande, et les paysans. Les suédois sont ensuite venus faire leur tour dans la région, qui est finalement passée à l’empire Russe en 1710, jusqu’à la chute de l’empire, aux environs de 1920. Courte période libre, puis retour des soviétiques au début de la 2^e guerre mondiale.

Le peuple est très fier de dire qu’il a chanté son chemin vers la liberté. En effet, une immense chaîne humaine a défilé dans les rues en 1989, dans les trois pays baltes. La religion n’est pas au premier plan et ils ont plutôt tendance à vénérer la nature et le chêne, protecteur de la maison et de la ville. Oak est d’ailleurs le nom de famille le plus courant en Estonie.

Cette culture de musique est encore présente car une grande place y est dédiée. Au départ chants révolutionnaires, les gens se rencontrent maintenant par milliers pour chanter et célébrer.

Notre guide nous attend à la sortie du bateau et nous amène en bus vers un quartier très recherché de Tallinn, là où se trouve la « maison blanche d’Estonie ». A ce détail près qu’elle n’est pas vraiment blanche! Il y a aussi, tout près, un petit palais rose, avec des jardins orangés très particulier : le palais de Kadriorg. Pierre le grand, tsar de Russie a fait construire un palais baroque ici « sur le modèle de Versailles » pour sa femme Catherine. Ceci dit, elle ne l’a pas trouvé à son goût! Entendons-nous, question taille, ça n’a strictement rien à voir avec Versailles. C’est plutôt charmant, par contre!

elle est pas blanche… mais rose!

Nous nous rendons ensuite vers la vieille ville de Tallinn, séparée en deux parties, ville haute et ville basse. La ville haute a brûlé alors les maisons sont plutôt « jeunes » : entre 150 et 300 ans. En bas, par contre, le tout a à peu près 600 ans. C’est bizarre dans cette ville. Tous les buildings importants sont roses! En fait, au départ, la ville était en haut, il y a 800 ans. Mais elle a été occupée par les Danois (Tallinn veut d’ailleurs dire « ville danoise »), qui ont foutu tout le monde dehors. Du coup, ils se sont réinstallés en bas.

La ville est entourée d’une enceinte qui mesurait 4 km, dont deux sont toujours visibles. Le tout date du 14 au 17^e siècle.

Nous passons aussi dans une cour, juste avant de descendre par une petite rue escarpée et très pentue. Dedans, les moines noirs, statues qui doivent effectivement faire très peur le soir. Je me suis retournée, suis tombée face à face avec un, et j’ai failli avoir une crise cardiaque! C’est un peu leur bonhomme 7 heures, celui à cause duquel il faut être gentil et ne pas raconter de mensonges!

En haut, nous pouvons voir la cathédrale St-Mary, qui a brûlé et a été reconstruite en 1779. Il reste très peu de l’église originelle.

Quant à la l’église orthodoxe, l’église Alexandre Nevsky, elle n’a « que » 100 ans. Voire même un peu moins. Tout jeune, quoi! Il y a environ 25% d russes à Tallinn, de là cet édifice.

Après avoir mangé dans un resto de cuisine estonienne moderne sur la place de l’hôtel de ville, nous avions du temps libre. J’en ai donc profité pour explorer un peu, en commençant par une vieille pharmacie qui date du 15^e et qui est encore en activité. La même famille y a exercé pendant plus de 3 siècles!

Ensuite, je m’engouffre dans la ville pour partir dans une autre époque, avec les petits passages qu’on découvre avec émerveillement, les boutiques d’artisanat et les maisons qui ressemblent à des bonbons colorés. Chacune est différente, avec une petite particularité ou une petite décoration. C’est vraiment joli. Coup de cœur pour le passage Sainte-Catherine, où j’ai trouvé une trop mignonne petite théière pas chère du tout. Moi et les théières, c’est une longue histoire d’amour!

J’ai ensuite pu visiter l’église du Saint-Esprit, achevée en 1380, plus petite église médiévale de Tallinn. Elle est devenue luthérienne au 16^e et on y trouve une cloche du 15^e ainsi qu’une très vieille horloge, avec une représentation des apôtres et des rayons de soleil.

Ma balade me mène ensuite sur les remparts, puis à l’église Saint-Olaf, qui est fermée à la visite, mais où nous pouvons monter dans le clocher. Moi, des escaliers? Je ne résiste pas! J’ai donc trottiné jusqu’en haut, pour avoir une magnifique vue de la ville basse.

Comme il restait une petite demi-heure, je suis arrêtée dans le plus vieux salon de thé de la ville pour manger un truc et boire un thé. À noter, il a fallu payer la bouteille d’eau quand j’ai demandé de refroidir le thé! Heureusement, c’était bon! J’ai aussi pris de la pâte d’amande pour moi et le filleul. Reste à voir si ça va toffer jusque là! C’est que c’est bon, ce truc!

Je suis un peu juste pour le car vers le bateau, mais quand même, j’ai deux minutes entières d’avance. Fiou!

Retour sur le bateau à Helsinki où c’est encore plus surréaliste qu’à l’aller! Tout le monde est saoul. Ou presque. Sur le bateau, ça danse en rond, ça fait le petit train, le tout sur des airs d’ABBA chantés en finlandais, bouteille géante de bière ou de vin à la main. J’ai l’air toute sage avec mon coca light et ma liseuse!

Je revois madame poussette de ce matin. Le bébé marche… et la poussette est pleine de bière. De même que les deux valises. Et elle n’emmerde plus personne s’ils s’approchent de la poussette! Elle est plus hilare que criarde, à cette heure. Sérieux, c’est impressionnant la quantité d’alcool. Même mon petit frère serait impressionné! Et ça en prend!

Au retour, j’ai rejoint Mo au Flying Dutch, où elle jase avec ses collègues. Bon, ça parle d’histoire médiévale en haut bas moyen allemand et de trucs hyper pointus sur le développement et le sens du mot ville dans une langue inconnue dans un pays que je ne connais que de nom! Je me vois bien, moi, leur balancer mes connaissances pleines de trous à base de rois maudits et de séries télés! Ceci dit, le cadre est sympathique, sur le bord de l’eau, petit bar en plein air où tourne un cochon entier sur une broche. J’ai tenté de le photographié mais il a choisi ce moment précis pour tomber en morceaux!!

Nous sommes donc rentrées à pieds pour faire Helsinki by night. C’est fou comment une ville change, le soir!

À bientôt!

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Sep 17 2016

Les poisons de la couronne – Les rois maudits – 3 – Maurice Druon

De Karine:) dans la catégorie Uncategorized

J’enchaîne, direz-vous!

Eh oui. En plus, j’ai l’intention de commencer le tome 4 ensuite. Attendez-vous à avoir à vous taper les autres tomes. Et non je ne ferai pas un billet total, vu que je veux me souvenir de ce qui arrive dans quoi! Pas obligés de lire!

Ce tome est donc encore celui de Louis X et de son épouse Clémence de Hongrie. Bon, je ne spoile rien en disant ça hein… c’est quand même connu! Entre les révoltes en Artois et le fait qu’il réussit à embourber toute une armée dans la bouette et sous la pluie, il n’est encore pas vraiment dépeint sous un jour favorable.

Nous sommes encore dans les machinations les trahisons, les jeux politiques et les blessures d’orgueil. Bien entendu, c’est romancé, il faut en prendre et en laisser, mais j’adore ce genre de truc. Ça rend les choses réelles et du coup, on s’en souvient davantage. Ceci dit, il n’y a toujours pas de pape, Charles de Valois est toujours aussi énervant avec sa volonté de régner et de manipuler tout le monde et Robert d’Artois toujours aussi cocky. Je me prends à aimer davantage sa tante Mahaut, qui est tout sauf adorable!

Bref, j’aime.

Et je continue!

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Sep 16 2016

Ma vie parisienne – 126 – Art déco et art nouveau… à Helsinki

De Karine:) dans la catégorie Finlande, Voyageuse... et LCA!

Mo et moi avons découvert une chose : ni l’une ni l’autre n’aime se lever le matin. Du coup, on a fini par se réveiller sur le bateau et par traîner le plus longtemps possible. Bien entendu, on a fini par courir comme des lapinettes pour réussir à attraper la fin du brunch déjeuner, par manger à toute allure sans vraiment profiter des crêpes, des fruits et des divers poissons frits qui nous étaient proposés.

Mo n’a pas vraiment bien dormi. En fait, visiter un musée-du-bateau-qui-coule la veille d’une traversée de 18 heures, c’était peut-être pas l’idée du siècle. Se serait-elle réveillée avec l’alarme? Aurions-nous eu le temps de sortir? Résultat, elle est un peu zombie et nous marchons un peu au hasard à travers le marché et l’esplanade jusqu’à notre hôtel. C’est grisâtre. Mais pas siiii pire que ça. Au moins, il ne pleut pas!

Pour certains souvenirs, on se croirait chez nous!

Une crêpe dans la rue à 7 euros… le truc à manger qui coûte le moins cher!

Les rues et leurs musiciens.

Notre auberge de jeunesse était étonnamment abordable pour ici. Qu’on se le dise, la vie est CHÈRE! Un Big Mac (ou un truc du genre), c’est 8 euros, pas en trio. Ça vous donne une idée. C’est une résidence d’étudiants de l’université transformée en hôtel pour l’été. Sérieusement, c’est bien. Deux petits lits, endroit pour cuisiner, petite table, petit frigo et salle de bain. On n’a pas l’intention d’y traîner alors du coup on se fiche un peu du côté spartiate. Ah oui! Possibilité de Wi-Fi pour un euro par jour. Heu… viens voir maman petit router!

La douche est comme dans le bateau. Un rideau. Rien d’autre. Du coup, il y a des squeegee pour qu’on tente un peu de sauver les meubles. Ce qui ne réussit qu’à moitié, comme vous pouvez vous l’imaginer!

On traînasse un peu et on attrape ensuite un plan pour faire un tour auto-guidé des bâtiments art moderne et art déco d’Helsinki. J’ai un peu de mal à faire la différence, mais théoriquement, l’art moderne est plus floral, plus rond, plus décoré, tandis que l’art déco est plus épuré. Le second est aussi un peu plus tardif. En effet, l’art nouveau s’est développé à la fin du 19^e. Les créateurs voulaient créer un monde plus égalitaire et plus beau, en tranchant avec le passé. En Finlande, on l’a surtout retrouvé de 1895 à 1915 environ et on l’a nommé romantisme finlandais. Finie la régularité des formes. On voulait des tours des fenêtres, des formes variées et des balcons. Et à Helsinki, c’est réussi! On n’a pas assez d’yeux.

Petit stop par la gare, avec ses sentinelles très « aryennes », comme le dit Mo. C’est vrai qu’à bien y penser… ouais…

À l’intérieur, c’est assez spécial aussi. J’ai visité le Burger King le plus luxueux du monde, je pense!

(Ceci est un Burger King…)

Musée des beaux arts…

Une petite frise, avec un petit dragon qui fait des grimaces!

il y a des petites tourelles partout!

Tiens… un autre hibou!

Balcons… tous différents!

J’ai craqué pour les cigognes!

J’adore ce balcon rond!

Après notre petit tour, le soleil se lève et voilà que je reprends toutes les mêmes photos, mais au soleil! On va à l’université faire l’inscription de Mo pour son colloque et j’ai l’insigne honneur de faire pipi aux toilettes des doctorants. On ne rit plus! Ceci dit, Mo est parée pour demain, pas besoin de stresser pour l’endroit et les inscriptions, reste juste à stresser un peu pour sa présentation. J’ose imaginer que c’est déjà en masse hein!

L’université est juste devant la cathédrale luthérienne d’Helsinki, place du Sénat. ON en profite pour la visiter un peu. Sur fonds de ciel bleu, elle doit être magnifique. Ceci dit, en ce moment précis, le fonds du ciel est plutôt blanc… et il y a des échafauds. Mais elle domine la place, où sont présentement installées d’étranges sculptures qui servent à sensibiliser les gens aux plastiques jetés dans la mer. Je ne suis pas certaine à quel point c’est esthétique, par contre!

L’église Saint-Nicolas a été construite de 1830 à 1852, sur une place qui commençait à être planifiée depuis un moment déjà. L’extérieur est blanc avec des dômes verts tandis que les 12 apôtres sont bien installés autour. À l’intérieur, c’est très sobre mais l’orgue incurvé est magnifique.

On voit un mot fort tentant : crypt café. Café. Oui, on veut bien du café. Et aussi des pâtisseries faites maison. Les brioches à la cannelle et les gâteaux aux pommes, c’est le bien, je dis. C’était délicieux et étonnamment abordable. En fond sonore, une chorale liturgique. C’est pas mal du tout! ET fort cozy surtout, pour deux filles un peu out of it!

Notre balade nous mène à travers les édifices art moderne jusqu’à la cathédrale orthodoxe Oupenski, église de la dormition. Impressionnant de l’extérieur, avec ses briques rouges et ses toits verts. Elle a été consacrée en 1862, pendant le règne d’Alexandre II, souverain du grand duché de Finlande à l’époque. Il y a d’ailleurs une plaque à son effigie dans l’église.

Dès qu’on y entre, aucun doute que nous sommes dans une église orthodoxe! Tout est doré, les icônes sont partout. Quelle différence avec l’église luthérienne.

Mine de rien, nous avons fait 23 000 pas dans notre balade. Nous avons mangé des petits poissons frits (dont j’ai oublié le nom) au marché. Mo, help!!!

Les fameux poissons! Très bons!

Mini-resto!!

Vous avez vu la petite tour au milieu??

Plus joli avec le ciel bleu, n’est-ce pas!

Pink!!

Fabienne adore, of course! Moi, j’adore le bas!

J’ai failli acheter une robe… Le prix m’a un peu découragée! Les imprimés sont terriblement jolis!

Ils sont partouuuuut!

On arrête donc à chez Stockman, un grand magasin finlandais, pour visiter (j’aime visiter les épiceries) et se trouver un truc à manger ce soir. On s’arrête au rayon boulangerie et on mange des trucs typiques du coin. Des pâtisseries au riz, des pâtes feuilletées au saumon et aux légumes… et nos éternelles brioches à la cannelle. Mo hésite une demi-éternité devant le rayon Moomin mais elle est forte… et résiste!

On ne se couche pas trop tard car demain, je prends le ferry pour Tallinn, en Estonie. Mo y a habité pendant un an et m’a chaudement recommandé l’endroit. Du coup, tour guidé demain. Un peu cher mais tellement, tellement moins compliqué et tellement moins de temps perdu.

J’aurai été dans trois pays en trois jours… c’est étrange, quand même, comme sensation!

Et lire des programmes universitaires, c’est parfois… étonnamment pointu!

À bientôt!

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Sep 15 2016

Ma vie parisienne – 125 – Bateaux… au-dessous et au-dessus de l’eau

De Karine:) dans la catégorie Suède, Voyageuse... et LCA!

Aujourd’hui, c’est notre journée pour dire adieu à Stockholm. Ça a été beaucoup trop court et sérieusement, il va falloir revenir. C’est qu’elle a quelque chose, cette ville. La végétation ressemble un peu à celle de Saint-Petersbourg, c’est bizarre. Bon, je sais, St-Petersbourg est arrivée après! Mais quand même!

Après notre deuxième petit déjeuner suédois, nous bouclons nos valises (en plusieurs étapes, autant pour Mo que pour moi… et c,est beaucoup plus drôle de réaliser à la dernière minute que les photos ne sont pas uploadées sur l’ordi… et de mettre tout le monde en retard. Croyez-moi!)

Ah oui! Ne JAMAIS courir comme une cinglée pour attraper un bus lorsqu’on a un coca dans son sac. Il a EXPLOSÉ dans le bus. Littéralement. Une chance que nous n’étions pas à Paris, on aurait eu droit à une crise de panique! Là, ça a été simplement une crise de fou rire!

Loretta nous accompagne donc pendant une partie du trajet et nous nous dirigeons ensuite vers le musée Vasa, qui est classé trois étoiles partout (spéciale dédicace à Fabienne et Jeff). L’archéologie marine est juste fascinante. Morwenna et moi sommes un peu ébahies par ce tour de force. Mais comment ont-ils fait pour préserver le Vasa depuis sa sortie de l’eau? C’est fou, fou, fou!

Le musée est située sur Djurgarden à Stockholm, tout près de Skansen et du musée nordique. Il est dédié au Vasa, un énorme navire de guerre du début du 17^e échoué qui a été repêché entier dans les années 60. Le musée est super bien fait, très moderne mais aussi très adapté au gigantesque bateau qui trône en plein milieu. Quel privilège de pouvoir contempler un navire du 17^e en ce jour!

Il manque un bout du lion… mais quand même, on le voit assez bien!

Ma connaissance de l’histoire de Suède est inexistante, je l’avoue. Je pensais que c’étaient des vikings qui s’habillaient en bleu et jaune. Je vais donc vous rapporter ce que j’en ai compris et vous me pardonnerez mes erreurs sans doute un peu ridicules!

Le Vasa est un navire de guerre commandé par Gustave Adolphe II de Suède. La Suède était en effet en guéguerre contre la Pologne et il fallait prouver la force des Suédois. Le navire était destiné à être un navire de guerre. Le premier. Celui qui est le plus fort. Il était richement décoré et peint, comportait deux ponts de canons (64 en tout) se destinait à un grand avenir. Malheureusement, il a été le plus grand navire de guerre… pendant 20 minutes. Genre… un mille marin. Oui, je sais, je sais…

Sur la maquette, on voit comment c’était peint… et comment c’est devenu.

Bon, je répète ce que le guide de notre tour nous a dit hein. Mais j’ai été agréablement surprise par la qualité de la visite. Rapidement, nous avons été situés dans le contexte historique et les renseignements importants nous ont été donnés avec beaucoup de précision, sans nous surcharger.

En fait, la Suède et la Pologne étaient ennemis depuis que l’oncle du roi Sigismond l’avait expulsé du trône. En fait, Sigismond était le roi de Suède et de Pologne jusqu’à ce que son oncle, le roi Charles IX, lui dise de dégager. Après une série de guerres, il est évincé de la Suède. Le fils de Charles IX de Suède, Gustave Adolphe II, est celui qui a fait bâtir ce navire de guerre peint et décoré, avec des hommes suédois habillés en hommes de l’antiquité.. mais avec des barbes! Devant, un noble polonais en train de tenir une table et un lion, symbole de puissance.

Le bateau a coulé au cours de son voyage inaugural… 20 pauvres petites minutes. En fait, il y a eu un peu de vent et malheureusement, le bateau a tangué… et l’eau s’est engouffrée dans les ouvertures inférieures des canons. Comment on dit… oups?

30-40 personnes seraient mortes et on a retrouvé les restes de 25 d’entre elles qui ont été personnifiés tout en bas du musée. C’est impressionnant. Et dérangeant.

Le bateau aurait été mal conçu dès le départ. Trop haut, pas assez large, trop de poids au-dessus de la ligne de flottaison… bref, des erreurs gigantesques de conceptions, que le roi avait approuvées. C’est probablement pourquoi personne n’a été accusé de quoi que ce soit. Ben quoi… le roi ne peut être coupable de rien!

Le bateau en lui-même est hyper impressionnant. Il est énorme. Construit en 2 ans, avec 400 hommes qui travaillaient jour et nuit. Impossible d’avoir une vue complète. Mais il a des sculptures partout et surtout, il est encore là. Partout autour du musée, des expos avec les cordes, des éléments de la vie quotidienne et des explications sur la vie du temps.

Cabine des officiers recréée

Maquette de la vie sur le bateau

Nous le visitons de fonds en combles avant de réaliser que nous avions faim. Allez hop. Petit film et allons manger.

Le film relate le processus pour récupérer le navire qui a été badigeonné pendant 17 ans de polythylène glycol pour lui permettre de survivre hors de l’eau. C’est fou le travail de restauration nécessaire pour conserver un tel artefact! Et entier!

(Wink à ceux qui se reconnaîtront!… il n’y en avait pas de taille adulte)

À la sortie, nous sommes mortes de faim et comme nous avons vu dans le guide que la table du musée d’à côté, le musée de l’alcool, est très réputée, nous nous disons que c’est une fort bonne idée. Et sérieusement… c’en est une! Je choisis du hareng salé avec un dessert fait de bleuets et de meringue épicée et le tout est un pur délice. Bon choix. Merci le guide!

À ce moment, nous hésitons un peu mais l’heure nous convainc d’aller vers notre bateau, qui part à 16h30 pour Helsinki. Même si le musée du Moyen-Âge nous aurait tentées, nous n’avions sérieusement pas le temps et le bateau est loin. Genre qu’on prend un bateau pour traverser… et qu’on refait e chemin en sens inverse, mais de l’autre côté de l’eau. Et c’est long!

Mais nous sommes arrivées, nous découvrons notre mini-cabine (qui nous convient parfaitement) avant de partir sur le pont avant observer l’archipel, magnifique avec ses petites îles et ses habitations au milieu de nulle part. Bon, ok, Mo semble avoir décidé de prendre des photos soit de ses seins, ou avec ses seins.. mais c’est un détail hein! Je ne tiens pas particulièrement à voir le résultat. Mais bon, tirons les conclusions qui s’imposent… certaines choses ne demandent qu’à être vues, on dirait!! Quitte à prendre les mesures nécessaires!

Et je vous écris en ce moment au son de la musique de piano, sur le 7^e pont, en train de déguster un verre de blanc et d’admirer le paysage suédois des îles et des maisons au milieu de nulle part. Il y a pire. Et je le sais. Et je profite!

À bientôt!

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Sep 13 2016

Ma vie parisienne – 124 – Stockholm, passé et présent

De Karine:) dans la catégorie Suède, Voyageuse... et LCA!

Me voici donc à Stockholm, ville où je n’aurais jamais pensé aller de ma vie. Les copines qui ont des congrès en Scandinavie, c’est pas mal, en fait!

Réveil chez Loretta, qui a sorti le grand jeu question petit déjeuner. Pains suédois (knacke brod) plat et croustillant avec divers condiments, pains, fromages blancs.. c’est super bon. Mo n’est pas over fan du truc anglais qu’elle lui propose, le marmite, à base de houblon (en fait, de lie de bière) mais moi j’aime bien, en fait. Il faut goûter hein!

Musée d’Abba… Nous n’avons malheureusement pas pu aller visiter cet antre du kitsch…

Loretta a pris congé et nous profitons du temps magnifique pour aller au musée en plein air Skansen, assez immense et surtout hyper intéressant pour connaître un peu la vie à la suédoise au cours des siècles. En fait, on nous montre divers artisans à diverses époques, afin que l’ont voit comment le tout a évolué. La façon de présenter le parc est aussi assez représentative du pays. Les sami, vivant au nord, sont au Nord et les tribus finlandaises sont à l’Est. Mais sérieux, c’est super grand et super intéressant, avec des animations et des mises en situations. Je suis certaine que maman aurait adoré ça!

Oui, des poules. Elles sont cute, les poules!

Nous nous baladons donc dans la Suède et dans le temps dans cet immense parc. Nous commençons par la rue principale, avec les boutiques typiques et les façons de faire à l’ancienne. On peut acheter des bonbons d’il y a 100 ans (au prix d’aujourd’hui) et des brioches à l’ancienne, ce que nous ne manquons pas de faire.

Démo de souffleur de verre.

On nous montre aussi les logements des ouvriers (la dame qui joue le rôle est géniale, à vouloir nous louer sa chambre à horaires tournants!) et des bourgeois de différentes époques.

Il fallait bien que je photographie la biblio, hein!

Frigo, ancien modèle! Avec glace au-dessus!

Puis, on se dirige vers les fermes où l’on exploite le lin et où nous pouvons voir les différentes étapes de la fabrication du tissu à partir de la plante et l’évolution des techniques. Loretta est fascinée!! J’avoue que je ne savais pas vraiment d’où tout ça provenait et les méthodes anciennes sont assez impressionnantes.

Mo à l’oeuvre!

Le campement Sami, peuple nomade est aussi super intéressant. Demeures coniques, souvent temporaires dépendant s’ils étaient dans les montagnes ou dans la plaine, réserves sur pilotis. C’est super de les entendre parler de leur culture et de leurs enjeux. Ils ont leur propre parlement et selon ce qui est dit, ils auraient leur identité et leur mot à dire. Jusqu’à quel point est-ce vrai… je ne sais pas hein… mais bon!

On passe ensuite devant le zoo (de l’avantage de la précision anatomique dans les sculptures d’ours) où se trouvent des rennes (qui sont en grève du Père Noël), des phoques, des caribous… et Wolverine! Sérieux, je pensais que Hugh Jackman avait un peu plus de décorum. Là, j’ai pu voir sa queue… mais bon, je l’ai déjà vu plus en beauté (non, vous n’avez pas lu ça… vous imaginez!!)

On passe devant le campement finnois, on mange un super bon sandwich ainsi que des amandes caramélisées… et on repart se balader. C’est qu’on a passé plus de 4h dans le musée en plein air. Sérieusement, ce site est génial, et je conseille!

Nous prenons le bateau, qui est accessible à partir de notre carte de transports en métro, pour nous rendre au centre, afin d’aller nous balader dans l’île de Sodermalm. Anciennement une île de pêcheurs, très pauvre, elle est devenue l’endroit hype de Stockholm, avec son armée de Latte Dads et de hipsters, ses boutiques vintage et ses endroits à la mode. On appelle l’un de ses quartiers SoFo, c’est pour dire!

Quant à moi, ce que je préfère, ce sont les anciennes maisons de bois, souvent construites directement sur le roc, qui nous font faire un vrai voyage dans le temps. Plusieurs d’entre elles n’ont toujours pas l’eau courante, ni l’électricité… ni les toilettes dans la maison. Tout de suite, ça fait un peu plus peur hein!

Il y a un côté qui rappelle chez nous par ici, du moins dans la façon de vivre aux époques passées. Par contre, question culture, c’est super différent. Ici, les enfants sont rois et tout est bâti en fonction d’eux. La fessée y est illégale (ce qui en soi n’est pas si mal) et sérieux, les parents sont patients. Certains comportements m’auraient fait sortir de mes gonds tellement ils étaient impensables pour moi (genre pousser à deux mains des touristes qui étaient là où ils voulaient regarder et en les engueulant en suédois) et les parents nous faisaient au mieux un sourire d’excuses. Mais j’ai dû mal tomber, je pense!

De plus, la façon de louer des apparts est assez incroyable. En fait, il faut se placer sur des listes d’attente. Et les apparts sont centralisés et leur sont attribués selon les points d’attente. Pour Stockholm, ceci représente plusieurs années. Du coup, déménager, c’est compliqué. Vraiment compliqué. Surtout pour ceux qui viennent de l’étranger, comme Loretta, qui attend un appart peut-être en décembre. Peut-être.

Comme nous sommes un peu fatiguées, on se dirige vers le resto de banquets du moyen âge que Cryssilda nous avait recommandé et il y a de la place pour 20h. Bon, on mange tôt ici et on n’a pas droit à la présentation à l’ancienne mais le décor n’est pas mal du tout et on en profite pour se balader avant dans Gamla Stan et pour faire les boutiques un peu (sages nous sommes… on n’achète que quelques souvenirs), en buvant des cidres… étranges!

La bouffe au resto médiéval est super bonne. On la mange avec juste une cuillère. Pour ma part, je me sens comme dans Asterix parce que je mange du sanglier (oui, je sais, on a les références qu’on peut) avec une sauce hyper goûteuse. C’est vraiment un délice. Et l’atmosphère est trippante. On peut entendre chanter bon anniversaire en Suédois, ce qui n’est pas mal du tout!

Fin de soirée en visitant Stockholm by night… j’aime toujours voir les villes la nuit… et ça ne fait pas exception! Ceci dit, en rentrant, à moitié morte, je me dis que me reposer, ça ne sera pas trop mal non plus! Entendons-nous, je n’ai pas hâte de rentrer… pas encore… mais je commence à me faire à l’idée que dormir une semaine entière, ça risque d’être agréable. Et de revoir mes cocos, ça va être chouette aussi, même si j’ai cru comprendre qu’ils ne s’ennuyaient pas du tout, ce qui est une fort bonne chose!

Il paraît que je me suis endormie en deux secondes et quart… how surprising!

À bientôt!

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Sep 11 2016

Ma vie parisienne – 123 – Grosse frousse et prix Nobel

De Karine:) dans la catégorie Suède, Uncategorized, Voyageuse... et LCA!

Aujourd’hui, j’ai failli manquer mon avion. Alors que j’étais arrivée à l’aéroport 1h30 à l’avance. C’est quand même un record hein! Disons que je ne me serais pas trouvée drôle!

Au départ, tout allait bien. Levée à temps, partie à temps, arrivée à temps. Je m’installe donc dans le salon d’attente, assez relax. Et je m’endors. JE. M’ENDORS. Assez pour ne pas me réveiller quand ils font les appels. Et les derniers rappels. Je me suis réveillée d’un coup… et… plus personne. Genre, salon vide. Et je vois « boarding closed ». J’ai failli avoir une petite crise cardiaque! Ma chance, dans tout ça? Un avion de Montréal est en retard et j’ai pu entrer en même temps que le mec qui prenait aussi cet avion. Mais j’ai eu l’air d’une maudite folle pas de tête. Genre la nouille de services.

Et pendant tout ce temps, je rêvais… aux escaliers de l’aéroport. Mais pour vrai, là. C’est qu’à ce hall de départ, c’est un étage et demi, en fait. Chaque resto est en bas. Et il a un escalier. Pas roulant. Et tout le monde se trimballe des valises. Des fois, je me demande à quoi ils ont pensé! Ou s’ils ont pensé tout court. Bref…

Je me suis assise dans l’avion et je n’étais même pas attachée que nous partions. Ça a passé vite, du coup… mais mautadit que ça a passé proche!

Le vol s’est bien passé, même si je ne pouvais m’empêcher de me dire que mon « presque-désastre » était « peut-être un signe ». Oui, je sais, maman, ne dis rien!

On a de la chance, on voit assez bien le paysage. On survole le Danemark et ses petites îles, ainsi que plusieurs villes-mystère. Et quand on arrive au-dessus de la Suède, c’est tout à fait différent. Très boisé, quelques mines à ciel ouvert et des maisons brunes à toit pointus au milieu de tout ça. Changement de ce que j’ai vu de l’Europe à date!

À l’aéroport, tout le monde s’obstine à me parler suédois, alors que je n’en parle pas un maudit mot. En fait, je sais dire Hej. Et Tack. Bref, j’ai fait des très grands yeux souvent souvent souvent! Je me demandais où j’étais tombée. En Espagne et en Italie, je comprends un peu mais là, PANTOUTE! Je comprends un peu plus mes cocos qui ne comprennent rien!

J’ai de la chance, Loretta, l’amie de Mo, me rejoint à la gare. Du coup, je ne suis pas trop perdue. J’ai bien potassé mon guide dans le bout d’avion où j’ai été réveillée mais je dois avouer que je suis un peu perdue. Loretta est anglaise, mais habite à Stockholm où elle fait de la recherche. Du coup, j’ai un super guide!

On commence donc par aller se balader un peu dans la vieille ville, ou Gamla Stan. Ce qu’il faut savoir, c’est que Stockholm est construit sur plusieurs plusieurs îles, qu’il y a de l’eau partout… et aussi des ponts. On en passe plusieurs et il commence à pleuvioter. Du coup, on voit une église en chemin. On va s’arrêter, hein! Maximisons la température!

Notre premier stop est l’église de Riddarholmen, nécropole des rois de Suède. Cette église, dont la construction a commencé au 13^e, abrite les rois de Suède ayant régné du 17^e au 20^e. La dynastie actuelle est enterrée ailleurs, au cimetière Haga. Située au bord de l’eau, son extérieur est un curieux mélange de briques et de pierre blanche (est-ce que c’est du marbre… bref, j ene sais pas). On dirait des bouts d’église collées ensemble mais bizarrement, ça fonctionne assez bien.

C’est sous le règne de Magnus III que l’église a été commencée. C’était alors une abbaye complète, qui occupait toute l’île, ou presque. Elle est restée une abbaye jusqu’au 16^e puis, après le départ des moines, l’église a été convertie en temple protestant. Une première flèche date du 16^e mais au 18^e, elle a brûlé et a été remplacée. Au départ, il y avait une nef unique et des chapelles ont été construites par la suite. Dans celles-ci, on trouve plusieurs cercueils et sarcophages.

(La preuve que la ville est construite sur le roc!)

(N’empêche que c’est over-bizarre de trouver ça sur un plancher d’église!!!)

Sur les murs, les blasons des chevaliers de l’ordre du Séraphin, fondé en 1748 par Frédérick 1^e. On y voit entre autre ceux de Charles de Gaulle, de Nelson Mandela… et de François Mitterand. En fait, il y a des blasons partout dans l’église!

Dans le chœur, trois tombes. Celles de Magnus III (13^e) et de sa femme ainsi que de Charles VIII de Suède (15^e). J’ai fini par les photographier sans la horde de touristes… mais bon, c’était pas gagné!

Autour, plusieurs chapelles mais surtout la chapelle Gustave-Adolphe et la chapelle Caroline. Il y a autant de bébé-tombes que de grandes tombes là-dedans… ça fait de la peine.

On ressort de l’église et je manque me planter sur le roc qui est à fleur de sol, de même que sur les sculptures des pierres tombales qui ornent le plancher. C’est une journée comme ça, faut croire!

Nous retraversons donc quelques ponts, en passant près du palais royal, pour nous rendre place Stortorget pour visiter le musée Nobel. En effet, c’est à Stockholm qu’il est né. Mais premièrement… la bouffe!

Le Café Nobel est ma foi super bon et super abordable. Pour 100 couronnes suédoises, on a un plat (avec pain et beurre à l’ail), thé ou café, petits gâteaux et salade. Je choisis une soupe de poissons et j’adore. C’est très particulier comme goût et anyway, je me mourais de faim. Et tout d’un coup, on voit qu’à la table d’à côté, les japonais ont un super dessert…

JE LE VEUX!

C’est la nobel Ice Cream, dessert qui a été servi pendant des années au souper des prix Nobel. Glace vanille et glace rose (au cassis, je pense), avec de la barbapapa, un coulis et des fruits. Le tout super bien présenté. C’est juste super beau, et super bon!

(tous les récipiendaires signent sous les chaises… voici pourquoi il y en a d’accrochées au plafond. Et bon, on les a TOUTES retournées!)

Bon, c’est presque aussi cher que le menu complet. Mais on s’en fiche hein!

On fait donc la petite visite guidée du musée. Alfred Nobel est suédois mais a longtemps vécu à Paris. Riche homme d’affaires et inventeur de la dynamite. Son frère est mort lors de l’explosion de nitroglycérine dans l’usine familiale et c’est peu de temps après que vint la fameuse dynamite. En fait, il possède quelque 300 brevets et a aussi tenté d’écrire. Toutefois, avouons que ce qui reste le plus célèbre dans son écriture… c’est son testament!

En effet, à son décès en 1896, il n’a pas d’héritier et beaucoup, beaucoup de sous. Certes, il laisse 10% à sa famille mais le reste sera dédié à créer des prix pour les découvertes les plus utiles à l’humanité en médecine, physique, chimie, littérature et la paix. Ça a tout de même pris 5 ans car il a fallu établir des comités, déterminer les modes de sélection… Les premiers Nobel ont été décernés en 1901. Mais avec des médailles en fer parce qu’en plus de voter sur les candidats, imaginez-vous que le comité a commencé à vouloir décider de la couleur des médailles. Et ça… c’est jamais gagné d’avance.

Sur un support se promènent tous les portraits des prix Nobel… une fois aux 6 heures, il y a Einstein qui passe. Et moi j’ai repéré plein de noms rencontrés dans le roman de Yanick Grannec que j’ai lu dernièrement. Weird!

On nous explique le mode de sélection, de vote (50% +1… souvent plusieurs tours donc), ainsi que a semaine des banquets. Tout est remis à Stockholm, sauf la paix, toujours le plus polémique, qui est remis en Norvège, à Oslo.

Puis, les objets. Chaque récipiendaire a laissé un objet représentatif pour lui. Un parapluie, des chaussures, un foulard… des lettres pour Einstein (qui dit comment dépenser sa bourse), une robe… et on a les histoires, en plus. Certaines sont assez comiques, même!

L’expo temporaire était très drôle. Un artiste a demandé aux récipiendaires de dessiner ce pourquoi ils ont eu le prix. Et c’est ma foi fort comique. Surtout les réflexions qu’ils ont fait. Je riais toute seule!

Il y a aussi des films sur les récipiendaires. Très intéressant de découvrir ces personnalités, et ce qui les a menés à leurs découvertes. Ces histoires sont parfois étonnantes, parfois émouvantes. On s’est assises là… et on a écouté un peu émerveillées!

C’est vraiment super bien fait. Plusieurs tableaux électroniques avec les prix, leurs histoires, leurs bios. Et j’ai vu un recueil de nouvelles des récipiendaires du prix de littérature. J’ai hésité. Vraiment!

Petite balade ensuite dans la vieille ville, où nous avons pu voir plusieurs places et boutiques. C’est brumeux, on a l’impression de marcher dans un rêve, avec les façades colorées et les parapluies. C’est fantômatique et magnifique.

On récupère Mo à la gare (elle a trouvé le moyen de se tromper de gare, alors que le bus l’avait laissée devant) et là, c’est le festival des gaffes à gogo. Genre que je suis à fouiner dans la valise… quand imaginez-vous que l’escalier roulant a décidé qu’il était fini. Bon, ok, décider de fouiller dans ma valise en plein escalator n’était peut-être pas l’idée du siècle. Ceci dit, on était deux à essayer de rester debout sur le foutu escalator… c’était beau.

(Du réalisme des ours en peluche… cauchemars garantis!)

Ouiiii… Noël!

Petites bonnes femmes typiques en Suède

Ceci dit Loretta a rapidement compris.

Il faut me surveiller. Elle a commencé à développer un talent pour rattraper ce que j’échappe. Bières, tomates… Un véritable festival! Je dois être fatiguée!

(Nenon… on et pas dans une boutique de souvenirs québécoise!)

Chez Loretta, elle nous fait des pâtes avec sauce pesto-crème maison et nous nous régalons des desserts que Mo a apportés. La soirée se termine à planifier la journée de demain et à discuter coutumes suédoises (les papas, les politiques sociales, le rythme de vie)… et Brexit!

Allez, à demain! Je vais continuer ma découverte de la Suède!

À bientôt!

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Sep 09 2016

Ma vie parisienne – 122 – Train (again) et bouffe thai

De Karine:) dans la catégorie France, Voyageuse... et LCA!

Tiens, allô 5h du matin! Il y a longtemps que je ne t’avais côtoyé! J’ai dû trop dormir hier… ou alors me réveiller en me disant que je n’avais pas vérifié les visas pour la Scandinavie. Ouais c’est plutôt ça. Et je me suis dit que tant qu’à être réveillée, ça ne valait pas vraiment la peine de me rendormir pour me relever 1 heure plus tard.

C’est que j’ai un train à prendre, moi.

6h de train. Aussi long que de faire Montréal-Paris en avion.

Et moi, les trains… on dirait que ça ne me fait pas! J’en vois de toutes les couleurs.

Ceci dit, ça commence assez bien. Presque personne à Toulouse, j’ai une bien jolie vue et j’ai pendant 3h la banquette pour moi toute seule. Puis arrive un père avec des jumeaux de quoi… un an. Qui vont des concours de grimaces baveuses et de coucous! Ceci dit, ils sont mignons comme tout hein!

À Bordeaux, une jeune fille me demande de changer de place avec elle. Ok oui, pas de souci… sauf que j’ai réalisé que son banc était 4 wagons plus loin. Moins tentant. Pas du tout tentant, en fait. Ceci dit, j’aurais peut-être dû parce que son mec est un enrhumé-du-train… et que j’ai une peur bleue d’avoir le rhume en Scandinavie, ce qui serait, je l’admets, fort chiant! Anyway, tout le train est un nid à microbes.

Par contre, expliquez-moi pourquoi, mais POURQUOI certains ressentent le besoin de transporter avec eux leur énorme valise ET leurs deux sacs à dos à chaque fois qu’ils vont aux toilettes ou au wagon restaurant, hein? POURQUOI?!?! Et tant qu’à faire, accrochons tout le monde au passage! Je me suis quand même mangé un coup de roues de poussette sur la tête! Quant à savoir ce que foutaient des roues de poussette à la hauteur de ma tête… dieu seul le sait!

Bref, j’ai pris le train. Heureusement que la vue n’était pas trop mal!

Ce sera un billet assez short, vu que la soirée à été consacrée à la lessive et à la préparation des valises, vu que je repars demain pour la Scandinavie. Jean-François est venu nous trouver, nous sommes allés manger au resto thai et miss Constance est venue passer la soirée avec nous. Bon, ok, elle est venue jouer sur son téléphone dans sa mom-house! Mais c’était super chouette de la revoir!