Québec en septembre 2013 – BILAN FINAL

Québec en septembre 2013 -2

Après avoir vibré un mois à la québécoise… voici l’heure du bilan…

Oui, je réutilise honteusement mon billet récap… beauuuucoup plus simple de tout rapatrier au même endroit.

Donc, Québec en septembre, deuxième édition, c’est fini.  Mais quel mois ce fut!  J’aimerais remercier de tout coeur tous les participants qui ont commenté des billets, écrit des billets, placoté sur Facebook.   Si cette deuxième édition fut un succès, c’est grâce à vous!  Et c’est toujours un plaisir pour moi de faire découvrir ma culture!

Et un merci spécial à Yueyin/Laurence, ma co-organisatrice de l’autre côté de l’océan, pour son précieux support!  Love you girl!  And see you soon!

Résumons…

Québec en septembre, ça a été 258 billets (à l’heure actuelle)

On a eu de la littérature (romans, nouvelles, théâtre, poésie)…

De la culture…(musicale, artistique, touristique, gastronomique)

Et surtout, beaucoup d’enthousiasme et de découvertes.

Bientôt, vous pourrez me voire lire le fameux extrait de Tremblay :)))

Et vous saurez ce que les expressions veulent vraiment dire!

Ah oui… si je blogue encore à pareille date l’an prochain… il y aura un Québec en septembre 2014 !

À l’année prochaine!


 

Juste avant septembre…

– Moi qui vous parle (longtemps) de Québec en semptembre

1e septembre 2013

Livres et littérature

– La fille de Molly – Edna Arseneault-McGrath – chez Delphine

– Il pleuvait des oiseaux – Jocelyne Saucier – chez Lewerentz

– Le syndrome de la vis – Marie-Renée Lavoie – chez moi

– Hadassa – Myriam Beaudoin – chez le Papou

– Les portes closes – Lori St-Martin – chez Venise

– L’atelier aux méduses – Marc-Antoine Cyr – chez Lucie

Autres

– Musique québécoise avec Robert Charlebois – chez Denis

– Edito de septembre consacré au Québec – chez Chimère

– Billet de présentation  du défi – chez Topinambulle

– Présentation du défi – chez Jules

– Présentation du défi et suggestions de lecture – chez GeishaNellie

– Présentation du défi et non-suggestions – chez Isallysun

– Présentation du défi et des lectures communes – chez Yueyin

2 septembre 2013

Livres et littérature

– Marie-Tempête – Dominique Demers – chez Isallysun

– L’acquittement – Gaétan Soucy – chez Lilas

– Littérature amérindienne du Québec – Maurizio Gatti – chez La petite marchande de prose

– Hadassa – Myriam Beaudoin – chez Yueyin
– Poésie d’Alfred DesRochers – chez Topinambulle

Autres

– Petit cours de phonétique et de syntaxe québécoise – chez moi

– Visite au Lac St-Jean bien particulière – chez Cryssilda

– Présentation du challenge – chez FondantOChocolat

– Présentation du challenge – chez Coccinnelle

– Présentation du challenge – chez Lhisbei au RSFBlog

3 septembre 2013

Livres et littérature

– Le syndrome de la vis – Marie-Renée Lavoie – chez Clara

– Document 1 – François Blais – chez Topinambulle

– Dans le quartier des agités – Jacques Côté – chez Chimère

– La marche en forêt – Catherine Leroux – chez Cryssilda

– La suppléante – Anne Bonhomme – chez Yueyin

– D’un silence à l’autre 1 – Le temps des orages – Micheline Duff – chez Isallysun

– On ne rentre jamais à la maison – Stefani Meunier – chez moi

Autres

– Présentation du challenge et programme – chez Jainaxf

Hors-défi

Il pleuvait des oiseaux – Jocelyne Saucier – chez Cathulu

4 septembre 2013

Livres et littérature

Résurrection – tome 1 –  Edith Kabuya – chez moi

Retour d’outre-mer – Julia Powlowicz – chez Venise

Les carnets de Douglas – Christine Eddie – chez Delphine

Kamouraska – Anne Hébert – chez FondantOChocolat

Illusions de lumière – Louise Penny – chez Suzanne

Autres

Le régime seigneurial en Nouvelle-France – chez Isallysun

5 septembre 2013

Livres et littérature

Livres québécois remarquables du XXe siècle – Claude Corbo – chez Grominou

Le souffle de l’Harmattan – Sylvain Trudel – chez Lilas

Écris moi, Marie-Jeanne – Ginette Durand-Brault – chez Venise

La petite fille qui aimait trop les allumettes – Gaétan Soucy – chez Lou de Libellus

Les quatre saisons de Violetta – Chrystine Brouillet – chez Isallysun

Inséparables – Aimée Verret – chez moi

Autres

Vue du centre ville de Montréal – chez Yueyin

6 septembre 2013

Livres et littérature

Le vent en parle encore – Michel Jean – chez Jules

Canada, sur les traces de Jacques Cartier – Laurent Granier/Philippe Lansac – chez Denis

Si tu t’appelles Mélancolie – Mélanie Leblanc – chez Isallysun

Le bruit des choses vivantes – Elise Turcotte – chez moi

Le jeu des coquilles de Nautilus – Elisabeth Vonarburg – chez Chimère

Autres

– Un peu de musique de Daniel Lanois – chez Secrète Louise

7 septembre 2013

Livres et littérature

– La maison des temps rompus – Pascale Quiviger – chez FondantOChocolat

– Soleil en tête – Julie Gravel-Richard – chez moi

– Trio de poésies québécoises – chez Lucie

– Les grandes marées – Jacques Poulin – chez Le Papou

8 septembre 2013 – Lecture commune Gaétan Soucy

Livres et littérature

– L’acquittement – Gaétan Soucy – chez Julie

– La petite fille qui aimait trop les allumettes – Gaétan Soucy – chez Valentyne

– Catoblépas – Gaétan Soucy – chez Cryssilda

– La petite fille qui aimait trop les allumettes – Gaétan Soucy – chez Lilas

– L’acquittement – Gaétan Soucy – chez moi
– Entre musique et poésies – Gilles Vigneault – chez Denis

– Les naufrages d’Isabelle – Tania Boulet – chez Isallysun

– Magasin général – tomes 6-7-8 – Loisel et Tripp – chez FondantOChocolat

– Un drap. Une place – Maude Smith-Gagnon – chez Anne

– Le journal d’Aurélie Laflamme – 2 – India Desjardins – chez Hilde

– Jane, le renard et moi – Fanny Britt – chez Suzanne

– Le survenant – Germaine Guèvremont – chez Delphine

9 septembre 2013

Livres et littérature

– Cartes postales de l’enfer – Neil Bissoondath – chez Syl

– Berlin appelle – 6 auteurs québécois – chez Lucie

– La concierge du Panthéon – Jacques Godbout – chez Chimère

– Les écureuils sont des sans-abri – Simon Girard – chez Coccinelle

– L’acquittement – Gaétan Soucy – chez Yueyin

– Ourse bleue – Virginia Pésémapéo Bordeleau – chez la petite marchande de prose

– D’un silence à l’autre – 2 – Micheline Duff – chez Isallysun

Autres

– Série télé Unité 9 – chez Jainaxf

– Deux jeux : concours d’accent québécois et signification d’expressions québécoises – chez moi

– Billet de présentation – chez Plaisir des mots

10 septembre 2013

Livres et littérature

– Malgré tout on rit à St-Henri – Daniel Grenier – chez Topinambulle

– Nature morte – Louise Penny – chez FondantOChocolat

– Intimité et autres objets fragiles – Marie-Eve Sévigny – chez Anne

– Un hiver de tourmente – Marie-Lune 1 – Dominique Demers – chez Isallysun

– Elle et nous – Michel Jean – chez moi

Autres

– Pouding chômeur – chez Syl

– Théâtre… l’assassinat du président – chez Lucie

11 septembre 2013 – BDs québécoises/parlant du Québec

Livres et littérature

– Magasin général, tomes 5-6 – Loisel et Tripp – chez Syl

– Magasin général – tome 1 – Loisel et Tripp – chez Hilde

– Chroniques de Jérusalem -Guy Delisle – chez Aifelle

– Chroniques birmanes – Guy Delisle – chez moi

– Un feu me hante – Jean-Marc La Frenière – chez Lou de Libellus

12 septembre 2013- LC Gabrielle Roy

Livres et littérature

– Cet été qui chantait – Gabrielle Roy – chez Chimère

– La montagne secrète – Gabrielle Roy – chez Suzanne

– La montagne secrète – Gabrielle Roy – chez Sylire

– Bonheur d’occasion – Gabrielle Roy – chez moi

– Bonheur d’occasion – Gabrielle Roy – chez Isallysun

– Bonheur d’occasion -Gabrielle Roy – chez Denis

– Nous avons tous découvert l’Amérique – Francine Noël – chez Secrète Louise

– Le cahier noir – Michel Tremblay – chez Clara

– Le château de M.Monsieur – Geneviève Côté – chez Julies

Autres

Syl a relevé mon défi… et nous présente l’accent de SON coin!

Théâtre: Moi dans les ruines rouges du siècle – Olivier Kermeid – chez Lucie

Billet de présentation – chez Argali

Louis Cyr, l’homme le plus fort du monde – Film – chez Isallysun

13 septembre 2013

Livres et littérature

– Sur le seuil – Patrick Sénécal – chez Isallysun

– Hadassa – Myriam Beaudoin – chez moi

Autres

– Pâté de viande québécois – chez Hilde

14 septembre 2013

Livres et littérature

– Il pleuvait des oiseaux – Jocelyne Saucier – chez Malice

– Les doigts croisés – Jocelyn Lanouette – chez moi

– Soir d’hiver – Émile Nelligan – chez Isallysun

– Parce que c’était toi – Mark Fisher – chez Isallysun

– Les enfants du sabbat – Anne Hébert – chez Mazel

– Il ne faut pas parler dans l’ascenceur – Martin Michaud – chez Le Papou

– Bonheur d’occasion – Gabrielle Roy – chez Yueyin

– Ces enfants de ma vie – Gabrielle Roy – chez Julie

– Bestiaire – Éric Dupont – chez Topinambulle

Autres

Lystig répond aussi à mon  « régionalismes » avec une leçon de provençal!

15 septembre 2013

Livres et littérature

– Le talisman de Maxandre – Fille de lune 3 – Elisabeth Tremblay –  chez Isallysun

– La traduction est une histoire d’amour – Jacques Poulin – chez FondantOchocolat

– Anabiose – Claudine Dumont – chez Topinambulle

Autres

– Ma mère chantait toujours – Fabienne Thibeault – chez Anne

– Quand les hommes vivront d’amour – Félix, Vigneault et Charlebois – chez Aifelle

– La complainte du phoque en Alaska – Beau dommage – chez Denis

– L’univers de « Bonheur d’occasion » chez moi

– Vocabulaire québécois – chez Plaisir de lire

16 septembre 2013 – Lecture commune Michel Tremblay

Livres et littérature

– Le passage obligé – Michel Tremblay – chez Grominou

– Quarante-quatre minutes quarante-quatre secondes – Michel Tremblay – chez Chimère

– Bonbons assortis – Michel Tremblay – chez Aifelle

– Bonbons assortis – Michel Tremblay – chez Valentyne

– L’homme qui entendait siffler une bouilloire – Michel Tremblay – chez Claudialucia

– La grosse femme d’à côté est enceinte – Michel Tremblay – chez Yueyin

– La grosse femme d’à côté est enceinte – Michel Tremblay – chez Denis
– La grosse femme d’à côté est enceinte – Michel Tremblay – chez Jainaxf

– Un objet de beauté – Michel Tremblay – chez Isallysun

– Thérèse et Pierrette à l’école des Saints-Anges – Michel Tremblay – chez moi

– C’t’à ton tour Laura Cadieux – Michel Tremblay – chez Cryssilda

– La vie épicée de Charlotte Lavigne – Nathalie Roy – chez Kora

– L’ostie d’chat – Iris et Zviane – chez A girl from earth

– La petite et le vieux – Marie-Renée Lavoie – chez Le Papou

17 septembre 2013

Livres et littérature

– Mais qu’est-ce que tu fais là tout seul? – Pierre Szalowski – chez Lasardine

– La place des fantômes – Rachel Leclerc – chez Grominou

– Le syndrome de la vis – Marie-Renée Lavoie – chez Argali

– Il pleuvait des oiseaux – Jocelyne Saucier – chez Clara

– Marie-Lune – tome 2 – Dominique Demers – chez Isallysun

18 septembre 2013

Livres et littérature

– Pas peur du noir – Marilou Bourassa – chez Lucie

– La constellation du Lynx – Louis Hamelin – chez Venise

– Mademoiselle TicTac – tome 2 – Karine Glorieux – chez Isallysun

Autres

– Balade sur les traces de Michel Tremblay – chez moi

– Stabuck – film de Ken Scott – chez Brize

19 septembre 2013

Livres et littérature

– Le jour des corneilles – Jean-François Beauchemin – chez Secrète Louise

– La maison de l’oubli – Reine de mémoire 1 – Elisabeth Vonarburg – chez Jainaxf

– Et au pire, on se mariera – Sophie Bienvenu – chez Isallysun

– Le mouvement naturel des choses – Eric Simard – chez Venise

– La grosse femme d’à-côté est enceinte – Michel Tremblay – chez Julie

– La maison suspendue – Michel Tremblay – chez Yueyin

– La porte du ciel – Dominique Fortier – chez Anne

– Avec ou sans amour – Claire Martin – chez Denis

– À toi pour toujours, ta Marie-Lou – Michel Tremblay – chez moi

– Au théâtre avec « À toi pour toujours, ta Marie-Lou » – chez ClaudiaLucia

– Écris-moi, Marie-Jeanne – Ginette Durand-Brault – chez Suzanne

20 septembre 2013 – LC Jacques Poulin

Livres et littérature

– Chat sauvage – Jacques Poulin – chez Sylire

– Volksvagen blues – Jacques Poulin – chez Valentyne

– L’anglais n’est pas une langue magique – Jacques Poulin – chez moi

– L’ensorceleuse de Pointe-Levy – Sébastien Chartrant – chez Chimère

– Noeud coulant – Michaël Trahan – chez Topinambulle

21 septembre 2013

Livres et littérature

La manière Barrows – Hélène Vachon – chez Grominou

Le mouvement naturel des choses – Eric Simard – chez Venise

Autres

L’histoire d’amour entre le Québec et miss Argali – chez Argali

Expressions québécoises – chez moi

Musique – Gerry Boulet – chez Isallysun

22 septembre 2013 – LC Sylvain Trudel

Livres et littérature

Du mercure sous la langue – Sylvain Trudel – chez Denis

Du mercure sous la langue – Sylvain Trudel – chez Julie

Le souffle de l’Harmattan – Sylvain Trudel – chez moi

Ce que disait Alice – Normand de Bellefeuille – chez Topinambulle

L’amant du lac – Virginie Pésémapéo Bordeleau – chez Lucie

Traces – Anna-Raymonde Gazaille – chez Jules

Magasin général – Loisel et Tripp – chez Julie

Promesses d’éternité – Chrystine Brouillet – chez Isallysun

Autres

Pouding chômeur (raté) – chez Hilde

Musique – Je suis née ce matin, par Fabienne Thibeault – chez Anne

Musique – Les cowboys fringants – chez Coccinelle

23 septembre 2013

Livres et littérature

La tournée d’automne – Jacques Poulin – chez Anne

L’inaveu – Richard Ste-Marie – chez Chimère

Les laboureurs du ciel – Isabelle Forrest – chez moi

Les promesses de l’aube – tome 3 – Micheline Duff – chez Isallysun

La saga des Beothuks – Bernard Assiniwi – chez La petite marchande de prose

24 septembre 2013

Livres et littérature

Sous la glace – Louise Penny – chez FondantOChocolat

Ils dansent dans la tempête – Dominique Demers – chez Isallysun

Lekhaim! – Malka Zipora – chez moi

Paul a un travail d’été – Michel Rabagliati – chez GeishaNellie

25 septembre 2013

Livres et littérature

L’inaveu – Richard Ste-Marie – chez Lou de Libellus

Magasin général tome 1 – Marie – Loisel et Tripp – chez Anne

Magasin général – Loisel et Tripp – chez Jainaxf

1000 ans de contes – Québec – chez Chimère

Maisons pour touristes – Bertrand Bergeron – chez Topinambulle

Naïla de brume – Filles de lune 1 – Elisabeth Tremblay – chez Hilde

Le talisman de Maxandre – Filles de lune 3 – Elisabeth Tremblay – chez moi

Quête d’éternité – Filles de lune 4- Elisabeth Tremblay – chez Isallysun

La traduction est une histoire d’amour – Jacques Poulin – chez Le Papou

Autres

Le murmure du coquelicot – cirque – les 7 doigts de la main – chez Lucie

Cinéma québécois – chez Argali

26 septembre 2013

Livres et littérature

Une courte année de Riviere Longue – Elise Lagacé – chez Suzanne

Moche café – Destination Monstroville – Sophie Rondeau/Nadine Deschêneaux – chez Jules

Chroniques de Jérusalem – Guy Delisle – chez Typhania

Le gros monstre qui aimait trop lire – Lili Chartrand /Rogé – chez moi

Les faits divers n’existent pas – Martine Latulippe – chez Jules

Paul à la pêche – Michel Rabagliati – chez GeishaNellie

La maîtresse – Lynda Dion – chez Venise

Chroniques birmanes – Guy Delisle – chez Aifelle

Autres

Les rescapés  – série québécoise – chez JainaXF

Il était des mots… québécois – chez Isallysun

27 septembre 2013 – LC Anne Hébert

Livres et littérature

Les chambres de bois – Anne Hébert – chez Denis

Les enfants du Sabbat – Anne Hébert – chez moi

Kamouraska – Anne Hébert – chez L’Irrégulière

Les enfants du Sabbat – Anne Hébert – chez Julie

Les fous de bassan – Anne Hébert – chez Cryssilda

Mademoiselle, Clara et le lieutenant anglais – Anne Hébert – chez Chimère

Chanson française – Sophie Létourneau – chez Topinambulle

Coeur trouvé aux objets perdus – Francine Ruel – chez Isallysun

28 septembre 2013

Livres et littérature

Histoires de loups-garous -collectif – chez Tiphanya

Enthéos – Julie Gravel-Richard – chez Manu

Bonbons assortis – Michel Tremblay – chez FondantOchocolat

Mises à mort – Suzanne Myre – chez Topinambulle

Reine de mémoire – 2- Elisabeth Vonarburg – chez moi

Cowboy – Louis Hamelin – chez Denis

Les deux saisons du Faubourg – Mylène Gilbert-Dumas – chez Jules

Durée d’oscillation variable – Martin Lessard – chez Lhisbei (RSF Blog)

Autres

Lynda Lemay – chez Denis

Chansons québécoises – chez Isallysun

29 septembre 2013

Livres et littérature

Au hasard la chance – Michel Tremblay – chez Lou de Libellus

Bonjour, là, bonjour – Michel Tremblay – chez Lou de Libellus

Là (petites détresses géographiques) – Diane-Monique Daviau – chez Topinambulle

Le vent en parle encore – Michel Jean – chez moi

Autres

Marie-Nicole Lemieux chante du Verlaine – chez Anne

Dimanche à Montréal – chez Hilde

Bilan de Québec en septembre (11 billets) – chez Denis

30 septembre 2013

Livres et littérature

L’énigme du retour – Dany Laferrière – chez Enna

Le froid modifie la trajectoire des poissons – Pierre Szalowski – chez moi

Chat sauvage – Jacques Poulin – chez Clara

Le cahier rouge – Michel Tremblay – chez Clara

La petite fille qui aimait trop les allumettes – Gaétan Soucy – chez Syl

Paul en appartement – Michel Rabagliati – chez Manu

La maison au bord de mer – Elisabeth Vonarburg – chez Hilde

Un léger désir de rouge – Hélène Lépine – chez Anne

Gabrielle – Marie Laberge – chez JainaXF

Gabrielle – Marie Laberge – chez Isallysun

Man – Kim Thuy – chez Venise

Le fils emprunté – Jacques Savoie – chez Suzanne

Autres

Bilan de lectures (9 billets) – chez Chimère

Bilan et Beau Dommage – chez Sylire

Bilan du challenge (30 billets) – chez Isallysun

Prolongations… parce que certaines l’ont déjà annoncé…

Challenge de l’accent québécois… ma vidéo, tel que promis – chez moi

Et finalement… ça voulait dire quoi, tout ça?

Québec en septembre 2013 -2

 

Il y a quelques semaines, je vous lançais deux défis. 

 

Le premier, c’était de deviner la signification de nos expressions québécoises. 

Et le second, de lire du Michel Tremblay avec l’accent québécois. 

 

Inutile de préciser lequel des deux concours a été le plus populaire!  Seuls deux braves ont tenté l’enregistrement (et Hilde, mais elle ne l’a pas publié sur son blog!)!

Lou de Libellus

Syl

 

Alors, commentaires??  Ils méritent quand même une bonne main d’applaudissements pour avoir essayé, non! 

 

Et comme, promis, me voici, lisant le même extrait.  Avec mon accent actuel, et un peu de tentative de joual pas trop joual… disons que je ne suis pas actrice… et que j’ai du mal à prendre l’accent montréalais des années 40!  Vous remarquerez aussi mon super marque-page, vieille facture d’hydro que j’avais payé en double la dernière fois… oui, je sais… moi et mon organisation sans faille!  

 

Here we go…  Et la lumière du soleil, ça ne nous rajeunit pas hein! :))

 

 

 

Passons maintenant aux expressions… Voici leur signification!

 

1 – Hier soir, j’ai mangé un gros sous-marin. Douze pouces, minimum!

Un sous-marin, c’est un genre de sandwich sur pain baguette… mais avec du pain mou.   La première fois que j’ai dit ça, « on » a pensé mal… je me demande bien pourquoi d’aileurs!

 

2 – J’ai pogné le cotteur, et là, j’ai un flat! (Saguenay ici!)

Un cotteur, c’est une chaîne de trottoir ou un bord de trottoir.  Quand le bord de la roue frotte sur le bord du trottoir, ou qu’on ne voit pas la chaîne et qu’on passe allègrement dessus, au Saguenay, on pogne les cotteurs.  Et on a des crevaisons!

 

3 – Me prends-tu pour une valise? J’ai tu une poignée dans le dos?

Me prends du pour une conne?  Je ne sais pas d’où vient la poignée mais ça va avec l’expression!

 

4 – Non mais c’est ben poche!

C’est plate, c’est yark… je sais, mon vocabulaire m’émeut moi-même, ce soir!

 

5 – Tire-toi une buche!

Prends un siège et assis-toi!

 

6 – Scuse, chus en retard. Mais c’est pas d’ma faute, ma minoune est ben maganée!

Une minoune, c’est une vieille voiture un peu scrap, qui nous joue des vilains tours mécanique.  Et maganée, c’est abîmée!

 

7 – Tu peux-tu me booster, mon char starte pas?

Booster: recharger la batterie de la voiture avec des fils à booster branchés sur une autre voiture 😉  Et la voiture ne démarre pas!

 

8 – Non mais tu me fais des accroires! (voire même prononcé « accrères »)

Non, mais tu me contes des peurs??  Ok, ça n’aide pas hein?  Disons « Non mais tu en inventes! »

 

9 – J’ai pris une méchante brosse! J’étais paquetée!

Une brosse, c’est une cuite (ne cherchez pas le lien…).  Paquetée, c’est saoule!

 

10 – C’est quoi cette patente à gosses là?

Une patente à gosses, c’est un machin étrange… et souvent un peu inutile.  Ou alors, un machin qui ne fonctionne pas comme il le devrait.

 

11- J’ai été attaquée par un paquet de bibittes!

Bibittes –> insectes.  Pas des sexes masculins cutes et miniatures!

 

12 – Passe-le au blender, ça va enlever les mottons!

Celle-là, elle était facile!  Un mélangeur et des grumeaux!

 

13- Non mais tu l’as-tu vue? Elle a l’air de la chienne à Jacques!

Avoir l’air de la chienne à Jacques : être mal attiffé, débraillé.  On a l’air pas mal fou, en fait!  Pauvre chienne.  Et pauvre Jacques!

 

14 – Est dont ben colonne! Pis épaisse, en plus! (Pauvre fille…)

Être colonne = un peu beauf, mais pour femme.  Ca existe au masculin aussi.  Épaisse = stupide, lente.  Et non pas grosse!

 

15 – Merci maman pour le souper! C’était écoeurant!

Tout à fait, prendre le sens contraire.  C’était suuuper bon!

 

16- J’en ai mon maudit voyage!

Traduction vulgaire ; J’en ai plein le cul.  Ou ras le bol.  Ou ça peut aussi vouloir dire que c’est très, tres très étonnant!

 

17 – Sont où mes gougounes?

Mes tongs 😉  Bon, pour moi, un thong, c’est un string… donc no way que j’appelle mes gougounes de plage mes tongs… ça ferait parler!

 

18 – Cache-toi comme il faut cette nuit, on gèle.

Se cacher = s’abrier :))

 

19 – Au party hier, mon cousin était gelé ben dur. Et sa blonde, elle était ben chaude!

Ah, le vocabulaire de party québécois!  Être ben gelé –> avoir pris de la drogue.  Etre ben chaud = avoir pris de l’alcool!  Rien à voir avec le fait d’être une bête de sexe ou non.  Ou d’avoir froid!

 

20 – C’est complètement capoté!

C’est complètement fou!


 

C’était donc la fin de Québec en septembre!

Merci… et a l’an prochain!

Le froid modifie la trajectoire des poissons – Pierre Szalowski

froid-modifie-la-trajectoire.jpgJe voulais lire ce roman parce que je savais qu’il était question du verglas.  Un grand moment de ma vie universitaire, en fait.   Imaginez.  Un grand appart.  Un grand congé.  Une situation en plein entre 4 hôpitaux qui fait qu’on était les seuls de tous nos copains à avoir encore l’eau, le courant et le chauffage.   Les seules sorties?  Le dépanneur pour aller acheter de la bière, qu’on tirait dans un traîneau home made.  Trop glissant pour le reste.    Des heures et des heures de plaisir jusqu’à ce que ma mère décide que ça fait… et me rapatrie au Saguenay!  Impossible de ne pas lire le roman.  Même si ça m’en aura pris, du temps!

 

Et j’ai aimé, en plus. 

 

Ce roman, ça a été pour moi un croisement entre le roman doudou et le conte.  Le genre de roman qu’on lit avec le sourire en se fichant un peu que les retournements de situation soient crédibles ou non.  Parce que ça donne le goût d’y croire et que la fraîcheur, même verglacée, ça fait du bien en lecture.

 

Saviez-vous que l’instigateur de la grande tempête de verglas qui a paralysé Montréal et les environs en janvier 1998, c’était un petit garçon de 10 ans?  Oui oui, c’est sa faute.  Après avoir appris le divorce de ses parents, il a prié le ciel… qui a décidé de lui envoyer une tempête de verglas.  Rien de moins. 

 

Du coup, tout est gelé.  La vie est entre parenthèses, la routine s’effondre… et la trajectoire des petits poissons que sont les personnages, habitant deux immeubles face à face va se modifier suite à cet événement inattendu et ma foi fort dérangeant de prime abord.   Comme quoi on ne sait jamais. 

 

Il y a beaucoup de personnages dans ce roman divisé en courts chapitres.  Peu à peu, ils vont se rencontrer.  Que ce soit la strip teaseuse au grand coeur, le père de famille ou le chercheur un peu fou (celui qui m’a le plus fait rire, avec son obsession pour ses poissons et ses priorités étranges), tous vont devoir faire face a la musique et leur rencontre va leur permettre d’évoluer, de voir les choses différemment.  Bien entendu, avec tous ces personnages, rien n’est poussé mais plutôt suggéré.  Les divorces et les enfants ballotés malgré toute la bonne volonté des parents, l’importance d’être vrai mais surtout l’individualisme terrible de plusieurs endroits où les gens se voient tous les jours sans pour autant faire un pas l’un vers l’autre. 

 

Entraide, actes un peu insensés, rencontres inimaginables, conséquences incroyables (et bon, pas toujours réalistes… mais dans le contexte, je m’en fichais un peu)… tout se retrouve dans ce roman réjouissant et sans prétention qui m’a fait passer un agréable moment de lecture.  Oui, c’est rempli de bons sentiments mais le ton est souvent ironique et le roman permet à chacun de réfléchir sur ce qui pourrait faire ressortir le meilleur de lui-même. 

 

Et ça se retrouve souvent là où on ne l’attendait pas!

 

 

Le vent en parle encore – Michel Jean

le-vent-en-parle-encore.jpgJe l’ai dit 20 fois, je pense, mais j’ai eu un gros coup de coeur pour « Elle et nous« , du même auteur (LISEZ-LE!  C’EST UN ORDRE!).  Je vous en ai déjà parlé dans le cadre de ce mois consacré au Québec.  Du coup, quand j’ai réalisé qu’il sortait un autre roman en ce mois de septembre, je me suis dit que c’était genre… un signe!  En fait, pendant « Québec en septembre », ça fait limite partie de ma définition de tâche en tant qu’organisatrice que d’acheter des romans québécois!  Celui-ci a donc fait partie de mes achats-obligatoires.  C’est que je prends mon rôle au sérieux, moi!

 

Ce roman, qui s’ouvre pourtant sur une avocate montréalaise qui cherche à retrouver tous les amérindiens d’une certaine liste pour leur offrir une compensation financière,  nous entraîne encore une fois dans l’univers des innus, amérindiens nomades.  Nous sommes dans les années 30 et notre bon gouvernement, assisté du non moins génial clergé, a décidé « d’aider » les jeunes amérindiens à s’intégrer en leur offrant une bonne éducation, bien ancrée dans la religion catholique, of course.  Bien entendu, il n’y a aucune arrière pensée, on ne veut nullement les éloigner de leur langue et de leur culture.  Sentez l’ironie poindre, ici. 

 

Cette partie de l’histoire se centre sur trois jeunes adolescents qui sont arrachés à leur famille sans avertissement et qui ont été amenés à Fort George, endroit isolé et battu par les vents glaciaux provenant de la Baie James, à des milliers de kilomètres de chez eux.    Thomas le solitaire, Virginie la lumineuse et Marie, plus craintive, meilleure amie de Virginie.   Sur la liste de l’avocate, ils sont les seuls manquants.  Ils ont disparu.  Rayés du monde.  Et, sans trop comprendre pourquoi, elle va tout faire pour savoir ce qui s’est passé.

 

Cette histoire est glaçante et touchante à la fois.  C’est un pan oublié de l’histoire canadienne qui nous est ici raconté par le biais d’un roman, celui des pensionnats amérindiens, qui pendant environ un siècle, ont tenté de faire des amérindiens des « bons canadiens ».  En leur enlevant leur nom (un numéro, c’est biein plus simple), leurs mots, leur diginité, leur fierté familiale et leur mode de vie.   En les humiliant, en les nourrissant mal, en leur faisant subir des sévices psychologiques et physiques.   Plusieurs sont morts là-bas.   Et c’est à travers les trois adolescents, très humains, pleins de rêves, d’espoir et de révolte (normal, ils sont ados… ça fait partie de leur « to do list ») qu’on tente d’étouffer, que nous vivrons cette histoire émotivement.   Nous sommes émus mais surtout révoltés par leur sort.   Les mots sont simples, mais évocateurs.   Cette île, on y est transporté.  On entend ce vent qui menace de tout détruire, on ressent l’isolement, l’impuissance, la résignation.  On se révolte devant les mauvais traitements, devant le silence des autres… et on comprend des choses. 

 

Vous savez, sans généraliser,  la cohabitation entre les autochtones et les « blancs », au Québec, c’est loin d’être simple. (Et là, je vais me faire tirer des roches par tous les bien pensants de cette terre… mais bon, c’est ça quand même). C’est surtout bourré d’incompréhension.  Un total clash de cultures, avec un arrière goût de ressentiment.  Et je crois sincèrement que ce sont des romans comme ceux de Michel Jean qui aideront les québécois à bâtir, lentement, un pont.  Ne serait-ce que pour comprendre.  Peut-être que le sort de ces trois adolescents qu’on apprend à aimer fera voir les choses différemment à une poignée de gens.  Puis une autre.   Car le roman est bâti de façon intelligente et réaliste.  La situation actuelle dans les réserves n’est pas embellie.  Mais quand nous rencontrons l’une de ces adolescente devenue vieille, nous réussissons à entrevoir l’adolescente qu’elle a été derrière la crasse, les bouteilles et la brume alcoolisée de gros gin qui l’entoure.  Une adolescente ordinaire.  Ni plus forte, ni plus fière.  Juste normale.  Qui n’a survécu que physiquement à l’enfer qu’elle a vécu.   La rencontre entre la femme qu’elle est devenue et l’avocate est un réel coup de poing. Parfois, entrevoir le visage du jeune que la personne a été fait voir les choses sous un autre angle.

 

Bien entendu, je pourrais pinailler.  Je pourrais mentionner quelques coïncidences un peu poussées, la manie de toujours nommer le personnage à qui l’on parle, à chaque réplique (oui, c’est le genre de choses que je remarque… silly me) mais ce serait détourner du propos principal du roman (quoi, qui dit que je viens de le faire… my bad!).   De plus, si on aurait tendance à dire que « voyons donc, c’est exagéré »…  il n’y a qu’à se retourner vers la récente histoire du Séminaire St-Alphonse à Ste-Anne de Beaupré pour se dire que non, pas tant que ça.  Vraiment pas. 

 

À lire donc.  Pour être secoués mais également pour la mémoire, même si c’est loin d’être l’un des pans les plus glorieux de notre histoire.  Plusieurs membres de la famille de l’auteur, lui même Innu de par sa grand-mère (celle dont on raconte l’histoire dans « Elle et nous »… non mais je vous ai dit de le lire!  Tsssss), ont vécu ces pensionnats.  Certains en sont revenus… 

 

Et je vous laisserai sur ces points de suspension (…)

Le dragon de feu – Reine de mémoire – 2 – Elisabeth Vonarburg

Reine-de-memoire-2.jpgL’an dernier, j’avais essayé le premier tome de la série « Reine de mémoire » pour Québec en septembre.  Et j’avais aimé.  Je vous en parlais ici mais pour résumer, nous avons affaire à une série à la limite du fantastique/fantasy (un jour, je démêlerai bien les deux… je crois que c’est plus un univers fantasy mais il ressemble drôlement à ici) et de l’uchronie.  Un monde qui ressemble au nôtre mais où il y a de la magie.  Des magies, en fait.  Et un Édit du silence.  Étrangement, je n’ai eu aucun mal à me remettre dans cette histoire complexe malgré le peu de personnages.  Vonarburg n’est pas un auteur qu’on dévore… on savoure plutôt.  Et c’est ce qui m’est arrivé avec ce tome. 

 

Cette série est une histoire de quête des origines.  Pour rappel,  nous suivons parallèlement deux histoires.  L’une se déroule à la fin du 18e siècle, à Aurepas, petite ville du sud-ouest de la France.  Nous y suivons trois enfants:  les jumeaux Senso et Pierrino ainsi que leur petite soeur Jiliane, reliés par un fil d’or.  Ils sont orphelins et sont élevés par leur grand-père philosophe et un peu magicien dans une grande maison, où habite aussi grand-mère, qui ne sort jamais et qui vient de là-bas.  Et, d’un autre côté, il y a aussi l’histoire de l’ancêtre Gilles Garance, adolescent et talenté sauvage, au 16e si je ne m’abuse. 

 

Si  le tome 1 racontait plutôt l’enfance des jumeaux et Jiliane, nous sommes ici dans leur adolescence, leur ouverture sur le monde d’Aurepas et de Lamirande, où ils passent leurs étés.   On en apprend davantage sur l’univers philosophie et religieux du monde où ils vivent, les esprits s’éveillent, science et religion commencent, tout doucement à ne pas concorder.  L.a manière de Vonarburg de réinterpréter les événements historiques à la lumière de sa mythologie est tout simplement géniale.  C’est un roman intelligent et cohérent sans pour autant être hermétique.  Nous retrouvons aussi quelques perspectives économiques et politiques.  Pourquoi l’ambercite, plus efficace que le charbon,  est-elle interdite?

 

À partir d’ici, je révèle quelques éléments du tome 1… ou plutôt leurs conséquences.

 

Quant à Gilles Garance, il a quitté Aurepas suite aux événements du tome 1.  Coupé de son talent, il explore de lointaines contrées mais c’est une rencontre avec un puissant mage et avec le capitaine Ehmory qui va changer son destin et l’envoyer « là-bas ».   L’île des dragons.  Le Mynmari, en fait.  Qui deviendra le « là-bas » des jumeaux et de Jiliane.   Et là, tout s’enchaîne.  La rencontre avec Xhelin et celle avec les Ancêtres, les Natehsin, qui sont la magie.   Cette partie est plus « en action » (quoiqu’il faille quand même nuancer) que l’autre et entre la découverte de la religion minmaï et de leur magie et les événements de l’histoire, nous commençons à voir les liens se tisser, à compredre qui sont ces personnages et leur influence sur la vie de Senso, Jiliane et Pierrino.  Car Gilles Garance ne va pas que changer son destin à lui.

 

Pas de grande révélation ici, pas de feux d’artifices et de suspense incroyable.  Juste une découverte progressive des événements et une certitude qui se bâtit peu à peu.  Encore une fois, Vonarburg fait confiance à son lecteur, elle n’essaie pas de faire de l’esbrouffe ou de le faire aller dans 14 mauvaises directions.  Elle le laisse découvrir lui-même les tenants et aboutissants.  Et il y en a à découvrir!  Son univers est rempli de symboles, il est riche et complexe.  Et c’est au lecteur d’en apprécier la subtilité.

 

Encore une fois, cette saga n’est pas pour tout le monde.  Le rythme est très lent, l’action assez rare.  Et comme la compréhension des religions et de la philosophie s’effectue surtout par le biais de réflexions d’enfants (mais d’enfants doués), il y a parfois des répétitions, quelques longueurs au milieu du roman.  Mais c’est aussi très réaliste.  Les changements dans les croyances, l’éveil à ce qui ne peut être compris ne se fait pas en un jour. 

 

Une saga que je continuerai.  Bientôt, pour ne rien perdre des détails de l’histoire!

J’aime Vonarburg.

Les enfants du Sabbat – Anne Hébert

les-enfants-du-sabbat.jpegCeux qui me lisent depuis un moment connaissent la grande admiration que j’ai pour l’écriture d’Anne Hébert.  Sa maîtrise de la langue, de la structure des récits et son habileté à créer des atmosphères me fascine.  Rien de moins.   Toutefois, avouons-le d’emblée, je crois que ce sera le roman de l’auteur qui m’aura le moins plu.  En tout cas, il vient loin derriere Kamouraska et Les fous de bassan, que j’aime d’amour.

 

L’histoire, cette fois, nous plonge davantage dans la sorcellerie alors que dans les précédents romans, il s’agissait plutôt d’onirisme ou de folie.   C’est peut-être ce qui a déçu mes attentes, d’ailleurs.  L’histoire se déroule dans un couvent gris, triste, refermé sur lui-même.  Il est rempli de petites mesquineries ordinaires, de compétitions futiles entre ces femmes qui semblent se dessécher et se nourrir de petites vengeances et médisances dans ce monde clos.  Bref, disons que la religion n’est pas du tout présentée sous son meilleur jour. Loin de là.  Et dans ces murs se trouve Soeur Julie de la Trinité, qui se croit sorcière.  Possédée.  Et plus les pages se tournent, plus nous commençons à croire qu’elle le soit vraiment.

 

Dans ce couvent, rien ne va plus.  Soeur Julie déclenche des tempêtes, des apparitions.  Et Dieu n’y peut strictement rien.   Le récit est très maîtrisé, fait de courts chapitres nous transportant du couvent à la montagne de B… où Philomène la sorcière et Abélard vivent dans la forêt avec leurs deux enfants.   Le récit semble parfois délirant, passant du « il » au « je », entrecoupé de paroles religieuses en latin, d’incantations.  On passe de cérémonies sataniques à cérémonies religieuses, de sacrifices à exorcismes, du passé au futur.  Encore une fois, Anne Hébert réussit à créer une atmosphère étouffante, malsaine par moments.  Les croyances de Julie, ses réactions, son attachement particulier à son frère, à ses racines, ses sorts, les destins qu’elle change… on se demande jusqu’où ça va aller. 

 

Si la plume me plaît toujours autant, si j’ai aimé la critique sous-jacente de certaines pratiques religieuses de l’époque, j’avoue avoir trouvé par moments le contenu répétitif.  Rien n’a de prise sur Julie, les événements, les apparitions, les vengeances se succèdent, personne n’y peut rien.  C’est une histoire après l’autre, aussi énorme l’une que l’autre.  Et ce n’est pas parce que ça se produit dans un couvent où il ne se passe rien.   Du coup, après un moment, ça m’a suffi.  J’ai continué à lire pour l’écriture mais l’histoire me pesait, et ce n’est pas pour les scènes de viol ou d’inceste (yep… quelle surprise) mais plutôt pour le sentiment qu’il était impossible de contrôler les actions de Julie, sa puissance.   Peut-être y a-t-il une analogie sur l’impuissance de la religion face aux mesquineries humaines, je ne sais trop (et je m’avance dans la brume parce que franchement, il m’est venu douze hypothèses.  Au moins).  Mais j’aurais pu toutes les soulever avec moins de stigmates, de sang et de « mauvais coups ». 

 

Bref, une lecture en demi-teinte et ça me peine de le dire.  Une forme éblouissante mais un traitement du sujet qui me rejoint plus ou moins.

Le gros monstre qui aimait trop lire – Lili Chartrand /Rogé

gros-monstre.jpg Allez, un petit album en ce mois québécois.  Il est de Lili Chartrand et comme j’aime beaucoup ce qu’elle fait, je me suis dit que c’était l’occasion idéale pour en glisser un mot.

 

Cet album, c’est l’histoire d’un affreux gros monstre.  Son travail, c’était de faire peur aux humains qui venaient dans sa forêt, avec tous ses autres monstrueux copains.  Et un jour, ô malheur, le gros monstre doit crier DEUX fois pour qu’une fillette se sauve en courant.  Trop absorbée par un drôle de machin plat et rectangulaire qui ne goûtait même pas bon!

 

Gros monstre va donc se révéler un gros monstre curieux… et tomber dans le monde de la lecture. 

 

Il s’agit là d’un bel ode à l’imaginaire, à la lecture et aux sentiments qu’un livre et une histoire peuvent inspirer.  Apprendre à lire, c’est des milliers de mondes qui s’ouvrent à nous, des tas de vies à vivre, des rencontres avec l’incroyable.   Et c’est ce qui ressort de l’album.  La lecture, le plaisir de lire, c’est pour tout le monde.  Même les gros monstres méchants qui ne croyaient jamais pouvoir s’intéresser à autre chose que faire peur aux gens.  Surtout un truc qui ne se mange pas!

 

Je pense que ça plaira aux amoureux des livres et à ceux qui veulent donner le goût de lire aux enfants.  Les images sont toutes simples (la couverture est une bonne illustration), les monstres sont limite mignons et Mémère Dragon est adorable comme tout!  Quant au texte, il va à l’essentiel, comporte des dialogues et est rempli de réflexions qui font sourire les enfants.  Idéal pour lire fort avec tout plein d’intonation. 

 

J’ai beaucoup aimé!

Le talisman de Maxandre – Filles de Lune 3 – Elisabeth Tremblay

talisman-de-maxandre.jpgFilles de Lune, c’est une série que je VOULAIS vraiment aimer.  En effet, j’ai eu l’occasion de rencontrer Elisabeth Tremblay dans les salons et c’est une personne tellement gentille, tellement sympathique, qu’on a vraiment envie d’aimer ce qu’elle fait. Du coup, j’ai essayé.  Réellement.  Mais force m’est d’admettre qu’après ce tome, je vais lancer la serviette. 

 

D’abord, petit rappel de l’histoire, vu que j’ai lu le reste il y a une éternité et que vous ne vous souvenez certainement pas du truc.  Naïla, jeune femme en deuil,  a été transportée dans un monde étrange, la Terre des Anciens, où, semblerait-il, elle a un incroyable destin.  En effet, elle est une Fille de Lune et pas n’importe laquelle; la dernière de la lignée maudite.  À son arrivée, ignorant tout de la magie et de ses pouvoirs, elle sera prise en charge par Alix, son Cyldias, qui se doit de la protéger.  Ça c’est le début du tome 1.  Nous en sommes au tome 3 et Naïla, après bien des épreuves, se retrouve où elle ne devrait pas être… et en bien mauvaise posture.  Quant à Alix… ben, il cherche Naïla?  Et fait plein d’autres trucs en même temps.

 

Dans ce tome, il se passe énormément de choses, beaucoup de quêtes, de machinations, de plans diaboliques.  Chacun des personnages a sa propre trame.   

 

Elisabeth Tremblay a créé un monde extrêmement complexes.  En trois tomes de 500 pages, on découvre une quantité d’êtres magiques, quelque chose comme 6 mondes différents, des bulles temporelles, des pouvoirs, des personnages tous plus puissants les uns que les autres.  On sent que c’est extrêmement pensé, extrêmement réfléchi, et la mythologie est très originale. Je n’ose même pas imaginer le nombre de fiches dont l’auteur a dû avoir besoin pour démêler tout ça.  Et moi, sans le glossaire en fin de volume, je ne m’en serais JAMAIS sortie.  Sans blague. Bon, il faut dire qu’attendre des années entre un tome 2 et un tome 3, ce n’était peut-être pas l’idée du siècle. 

 

Par contre, un univers aussi dense, avec autant de facettes, ce n’est pas simple à traiter.  Dans le cas présent, ça se concrétise par plusieurs descriptions du comment du pourquoi ainsi que de longues conversations entre divers personnages, qui ne sonnent pas toujours juste, qui font perdre de la spontanéité aux dialogues et qui alourdissent l’histoire.  Même que je me suis demandé si, en fonction de l’histoire qui nous était racontée, tant de détails, de précisions, d’êtres différents, de mondes, de grands mages et sorciers étaient réellement nécessaires.  J’ai à l’occasion eu l’impression que l’histoire sert le monde au lieu du contraire. 

 

Du coup, la première moitié du livre m’a semblé pleine de longueurs et terriblement éparpillée.  On nous balade d’un personnage à l’autre, qui commencent des quêtes, ne les finissent pas, s’en vont ailleurs… et comme la narration nous transporte dans la tête d’un peu tout le monde, nous connaissons tous leurs projets, leurs pensées.   Le tout est souvent assez manichéen, en plus. Il m’a donc été difficile de m’attacher aux personnages, ne passant pas assez de temps avec chacun d’entre eux.  De plus, il n’y a vraiment aucune, mais alors la aucune place à l’interprétation pour le lecteur.  On nous dit tout, avec précisions.  La réplique, le ton, la pensée du personnage à ce moment, voire même sa motivation.  Et pour moi, c’est très lourd à lire.  Je n’ai pas besoin que l’on me précise que le rire est cruel quand le personnage commet une horreur en riant.  Vous voyez ce que je veux dire?

 

Arrivons-en maintenant au point qui m’a vraiment ennuyée: l’impression de facilité avec laquelle les personnages se sortent des mauvais pas.  Ne pas confondre, ici.  Leur chemin est semé d’embuches, ce n’est pas qu’ils l’ont « facile ».  Mais je me suis souvent dit que la découverte de nouveaux pouvoirs arrivait à un moment totalement oppurtun.  Ah, on est mal pris?  Oh, surprise, ça fait partie des pouvoirs de tel ou tel personne de faire telle ou telle chose.    Depuis le début de la série, on ne sait pas trop ce que Naïla peut faire, déjà.  On est qu’elle est super puissante mais ça se limite pas mal à ça.  Bon, nous en découvrons davantage dans ce tome, mais ça devenait plus que le temps. 

 

De plus,  en fantasy, j’ai besoin de règles claires, de balises.   Je dois savoir ce qui est dans le possible et ce qui ne l’est pas.  Et que ça ne transgresse pas constamment.  Sinon, tout est permis et la cohésion du récit s’en ressent.  Dans ce tome, certains peuvent faire à peu près tout et n’importe quoi, question magie.  Difficile de connaître leurs limites.  On fait tout magiquement.  Voilà.  En fait, avec toutes ces espèces, toutes ces magies différentes, et toutes les exceptions (ce n’est pas tout le monde de la même « catégorie » qui peut faire les mêmes choses), c’est impossible de s’y retrouver.  Du coup, à chaque fois qu’il arrivait un truc pas bien, aucun stress!  Il y a quelqu’un qui va régler ça magiquement.  Il va y avoir de l’aide de quelqu’un de puissant (vu que tout le monde sait tout, dans cette saga).  Ou une coïncidence va amener les personnages à avoir juste la bonne révélation, à trouver juste le bon livre, juste au bon moment.  D’un autre côté, chaque bon coup est aussi super facilement déjoué (tout aussi magiquement) par les méchants… Bref, on découvre des nouveaux pouvoirs à – presque – toutes les pages et ça devient vraiment dur à suivre. 

 

Je referme donc ce tome avec une sensation d’éparpillement, de plusieurs bouts de schémas narratifs amorcés, qui s’emboîte plus ou moins bien et surtout, de pouvoirs qui sont juste « trop ».  Pourtant, je suis l’une des seules déçues.  La série a été fort appréciée par la plupart des gens que je connais alors il ne faut pas se fier à mon seul avis.  Ceci dit, je n’accroche jamais quand la narration est trop explicite, ça m’agace.  Ceci explique peut-être cela. 

 

Donc… de bonnes idées de départ, un monde complexe, une mythologie fouillée mais une incompatibilité entre le style et moi.  Il y a tellement de sous-intrigues que j’oublie toujours la quête principale et que je ne sais même pas quels fils vont finir par se dénouer, c’est dire!

 

Je me dois toutefois d’être parfaitement honnête et de dire qu’à partir de la page 300, tout commence à devenir moins dispersé et que l’on s’y retrouve plus facilement.  Voire même que je me suis intéressée aux personnages.  Mais… c’est un peu tard, non?

 

Lekhaim! – Malka Zipora

Lekhaim.jpgLeikhaim, ça signifie « À la vie » en yiddish.   Du moins, c’est ce que nous révèle l’auteur de ce livre écrit sous pseudonyme, qui se révèle en fait être les chroniques de la vie quotidienne d’une mère juive hassidique, dans le Montréal contemporain. 

 

C’est suite à ma lecture de Hadassa (roman que j’ai adoré) que j’ai eu envie de lire autre chose sur cette culture qui semble sortir d’une autre époque.  Lever un peu plus le voile sur les mystères de cette communauté refermée sur elle-même.  Par choix mais un peu par nécessité aussi, vu qu’elle souhaite par-dessus tout préserver sa culture et ses traditions.  Bon, nous pourrions ici discuter longuement de la notion de « choix » et de « choix éclairé »… mais ce n’est pas le but de ce billet!

 

Ce livre est composé de 22 nouvelles de quelques pages, qui relatent le quotidien d’une maman de 12 enfants.  Ce sont de courtes histoires de tous les jours, souvent racontées avec humour et autodérision (attention… autodérision sur le quotidien, JAMAIS sur la religion), sur les petites joies et les moments un peu moins joyeux.  Genre l’heure du coucher avec 12 petits monstres soudainement affamés ou ayant mal à la partie droite du dessous de l’ongle du petit orteil gauche.  Ça se lit bien, ça fait sourire.  Et c’est souvent très touchant.  

 

Le récit est parsemé de mots yiddish (avec un glossaire à la fin de chaque nouvelle… procédé qui rend parfois la lecture fastidieuse) et nous fait entrevoir certaines des coutumes d’une vie marquée par les fêtes religieuses et les lois de la Torah.   J’ai particulièrement apprécié celui traitant de la souca.  Pour eux, ça a une grande signification spirituelle mais il me semble que j’aurais bien aimé décorer une cabane comme ça!  Oui, je sais, je suis éternellement futile. 

 

Toutefois, la porte ouverte est bien mince et si je ne connaissais pas certains aspects en raison de la promenade « Hadassa » et de ma précédente lecture, je ne suis pas certaine que j’aurais autant apprécié.  On ne comprend pas vraiment… les sujets sont abordés, jamais vraiment expliqués.  Et on comprend pourquoi: le récit était au départ destiné à une petite publication hassidique.  Pas besoin d’explications.   Il faut aussi savoir que la religion et moi, ça fait deux.  Voire même deux et demi (ne pas taper) et s’il y a beaucoup de préceptes mis en avant, je n’ai qu’assez rarement eu l’impression qu’on me prêchait quelque chose. Bon… des fois, quand même…  Et à quelques exceptions près, c’était du gros bon sens. 

 

Un récit qu’il faut ouvrir avec un esprit d’ouverture, sans jugement, et en sachant que ce sont avant tout de petites histoires « de femmes » avant d’être un traité sur la culture juive hassidique.  Bien entendu, on constate le besoin de valorisation dans ce quotidien.  Et on réalise que malgré toutes les différences, on se retrouve à l’occasion.  Des fois. 

Les laboureurs du ciel – Isabelle Forest

laboureurs-du-ciel.jpgCe billet, j’y ai réfléchi longtemps avant de l’écrire.  Probablement trop longtemps parce que je sens que ce qui suit va être tout sauf clair.  Mais en réfléchissant bien, ce n’est probablement pas si mal.  Parce que ça représente quand même bien ma lecture…

 

C’est bel et bien un roman québécois qui nous entraîne dans le Paris du 17e.  Dans les foires, pour être plus précise.  Au milieu d’habiles faussaires, de marionettistes, d’animaux savants et de monstruosités humaines en tout genre.  Nous rencontrons Marie enfant.  Marie, élevée dans une famille de tisserands, est montreuse de marionnettes.  Elle vit dans ce petit monde un peu – ok… beaucoup – crade et sans pitié, courant un peu partout avec Petit Pierre, son ami amoureux d’elle.  Car Marie fascine.  Et ayant grandi, elle fascinera l’Italien, fils de sorcière et directeur d’une compagnie d’acteurs. 

 

Disons-le d’emblée, l’atmosphère créée par l’auteur est fascinante.  C’est grouillant, souvent cruel, encore plus souvent dégueulasse.  Mais c’est tangible.  Et les personnages sont étonnament vivants.   Si le monde est parfois dur, on retrouve aussi des bribes d’humanité dans tout ça, certes parfois bien cachées mais présentes quand même.   D’entrée de jeu, on sait que ça va mal se terminer pour Marie.  On la voit se passionner, on la voit espérer et on la voit aussi tomber, pour avoir voulu aller au bout du bout.  Trop loin peut-être. 

 

Entendons-nous, c’est étrange comme roman.  On nous balade d’une époque à l’autre, d’un personnage à l’autre.  J’ai parfois eu l’impression de fouiller dans le passé de ces gens et d’en ressortir avec quelques bribes à chaque plongée, et ce pas toujours dans le bon ordre.  Et ça passe très bien.   Nous sommes parfois un peu confondus mais rapidement recadrés.  Et cette construction ajoute à l’aspect un peu onirique, un peu irréel de cette histoire.  Car nous plongeons dans l’alchimie, la sorcellerie, les cultes étranges, presque voodoo. 

 

Si j’ai trouvé certains passages ma foi très durs et très heu… olfactifs (à ne pas lire au petit déjeuner, croyez-moi… mais j’ai de fortes tendances malécoeureuses du coup, il ne faut pas se fier uniquement sur moi), si je me suis parfois demandé si certains détails gore étaient vraiment nécessaires, si la finale m’a un peu laissée sur ma faim et a selon moi enlevé un peu de force à l’histoire, j’ai tourné les pages et j’ai été transportée.  C’est fluide et j’ai passé un bon moment de lecture. 

 

Et ne vous fiez pas à la douceur de la couverture.  Ce n’est pas du tout dans ce registre.  Un roman que je ne conseillerais pas à tout le monde, pour son étrangeté et pour le côté un peu surréel mais qui m’a bien plu.   Et une auteure que je relirai avec plaisir!

 

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