RAT d’Halloween – Suivi du dimanche

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(ici, il devait y avoir une photo… mais over-blog déconne encore… ça faisait longtemps!… 2h plus tard, la voilà!)

 

C’EST FINI!

 

Après deux jours de lectures intenses, de placotages sur FB, de balades sur les blogs, après des sacs complets de Skittles avalés et des litres de thés bus, la version « officielle » du RAT d’Halloween est terminée.  Je sais qu’il y a des gensdans au Québec qui continuent ce soir et j’attendrai demain pour faire les mises à jour officielles.

 

Pour  ma part…

 

J’ai lu 6 livres (3 adultes, 2 YA et une BD)

  • Brooklyn – Colm Toibin
  • Les étoiles de Noss Head – Sophie Jomain
  • Histoires nordiques – Lucie Lachapelle
  • Wife for Hire – Janet Evanovich
  • Blacksad 4 – Guardino
  • Vert Émeraude – Kerstin Gier

Un total de 1560 pages (je pense… j’ai calculé à peu près et d’ai ans ma tête… 

Et j’ai lu un total de 25 heures (incluant pauses, visites à la boulangerie, chez mon frère, etc.).  18 heures le samedi et 7 heures le dimanche.

 

Mon livre préféré a été sans aucun doute « Brooklyn » de Colm Toibin, et celui que j’ai le moins aimé probablement Wife for Hire d’Evanovich. 

 

Et vous?

Combien d’heures avez-vous lu?

Combien de livres?

Combien de pages?

Votre livre préféré?

Celui que vous avez le moins aimé?

 

Réponses dans les commentaires chez Lou, Hilde ou moi!

Ou, si vous avez fait un billet, dans le machin à liens juste ici!

 

Un gros merci, en tout cas, pour vos participations enthousiastes, pour les encouragements et pour l’atmosphère que vous avez réussi à insuffler à ce Read-A-Thon!  C’était génial!

 

 

 


 

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MISE À JOUR – MIDI – JOUR 2 – HEURES 1-4

 

Ouf!  Je pense que lors du prochain RAT, je choisirai plutôt de faire la cheerleader le deuxième jour!  Parce que depuis que je suis levée (soit vers 7h), j’ai traînassé, j’ai contemplé mon tableau pendant quoi…  20 minutes… (Il est beau, non?  Je l’ai fait faire exprès pour moi par une artiste que j’aime beaucoup parce que j’ai décidé que je méritais!  Na!), j’ai traîné sur le net, j’ai organisé un week-end à Montréal avec Isil, j’ai cherché l’horaire du salon du livre de Montréal, je ne l’ai pas trouvé, bref, j’ai tout fait sauf lire. 

 

Ce qui fait qu’en presque 4 heures (je n’ai pas soulevé mon roman avant 8h35…), j’ai terminé les quelques pages qui me restaient du tome 4 de Blacksad (génial, comme toujours) et j’ai lu… un gros 220 pages d’un roman jeunesse en français, « Vert Émeraude » de Kerstin Gier

 

Pas une réussite, donc!  Du coup, le prochain, je lis le samedi… et je joue à la cheerleader le dimanche!  Voilà!

 

 


 

 

 

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Semblerait-il que mon cerveau refuse obstinément de se lever deux fois de suite à 4h du matin.  En effet, j’ai trouvé le moyen de dormir profondément avec de la musique au boutte pendant quoi… 2h!  Avant de pitcher le cadran par la fenêtre.  Ok. Au sens figuré.  Mais je vous jure que si la fenêtre s’était ouverte, je l’aurais fait!

 

Je pars donc pour un petit 8h de lecture.  Je repars quant à moi avec Vert Émeraude de Kerstin Gier… parce que je veux finir la série, même si je n’étais pas siiii convaincue que ça au départ!  Et vous, vous êtes dans quel roman/livre?

 

Pour déposer vos liens ce dimanche, c’est ici!

Bonne journée!

 

PS: J’ai tellement bretté que j’ai mis 30 minutes à écrire ce billet… ça commence bien!

 

Le mur mitoyen – Catherine Leroux

mur-mitoyen.jpg coup-de-coeur.gif Quel roman!  Non mais je pense que vous ne m’avez pas bien comprise… je disais QUEL ROMAN!  Il y a longtemps que je n’avais pas dégusté une lecture à ce point, parcourant les pages avec avidité, mais avec à la fois la crainte d’aller trop vite et de tourner la dernière.   Bref, un coup de coeur.

 

De la même auteure, j’avais déjà beaucoup, beaucoup aimé « La marche en forêt« , son premier roman.  Et bien, à mon humble opinion, celui-ci est encore plus abouti.  Si nous retrouvons encore une fois une peinture complexe d’humanité, de laquelle il faut prendre du recul pour bien apprécier les liens, ce n’est pas une famille que l’on explore, cette fois.  Même si la famille, la filiation, les liens entre les membres d’un même cocon familial restent la trame centrale de ce  beau roman. 

 

Le récit s’ouvre en Géorgie, sur deux petites filles qui partent en balade, commençant leur périple sur une rue qui penche d’un côté, scindée en deux par les classes sociales.  Ce récit, qui entrecoupe les trois trames principales, n’est pas là pour rien, bien sûr. 

 

Trois histoires, donc.  Celle de Madeleine, à Bathurst, qui parle toute seule et qui attend son fils, globetrotter parti tôt qui ne revient pas souvent.   Celle d’Ariel et Marie, impliqués jusqu’au cou en politique, qui se sont évanouis la première fois qu’ils se sont touché la main.    Et celle de Carmen et Simon, dont la mère acariâtre vient de faire un infarctus et qui viennent à son chevet.   Trois histoires mais beaucoup de vies qui seront bouleversées par une quête identitaire.   Ce roman nous rend témoin de leur tremblement de terre… et du tsunami qui le suit.   À travers les lieux, les personnages et le temps, les liens, ténus, se laissent entrevoir. Mais c’est surtout la similarité des thèmes qui tisse ensemble ces trois récits, tous un peu improbables, même s’ils sont possibles, sans que ça ne nuise au caractère réaliste des âmes humaines qui nous sont décrites.

 

Je retiendrai surtout un style magnifique, précis, souvent avec des accents poétiques, qui regorge d’images magnifiques qui restent gravés dans le coeur.   Catherine Leroux sait choisir les détails qui parlent et nous offrir une écriture superbe sans qu’elle ne paraisse trop travaillée, qui sert clairement son histoire.  Ici, point de lourdes descriptions psychologiques des personnages et de leur état d’esprit .  Quelques scènes, quelques impressions, des actes.  Et elle fait, encore une fois, confiance à son lecteur pour lire entre les lignes. 

 

Je sens que mon billet ne rend pas suffisamment hommage au roman. Mais je vous invite à le tenter, pour la plume et pour la réflexion sur la famille qu’il implique. 

 

Un auteur à suivre, définitivement.

Et une lectrice sous le charme!

1-2-3… Trick of treat! C’est parti pour le marathon d’automne!

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Ça y est!

À 10 heures (chez vous), en ce beau samedi de l’été indien… à vos livres, tous!

Le tout en suivant également, pour certaines, Dewey’s ReadAThon… un peu décalé!

 

Lou, Hilde et moi vous souhaitons la bienvenue dans notre super marathon de lecture.  J’espère que vos piles et vos lunches sont prêts!

 

C’est parti pour le marathon de lecture d’automne, ou d’Halloween, c’est au choix.  Ça promet et j’ai réellement hâte de partager ce temps « spécial-lecture » avec vous toutes.

 

Pour faciliter le suivi et le partage, vous avez 2 options.   Vous pouvez utiliser l’une, l’autre, ou les deux. 

La première: la page facebook du challenge d’Halloween, où nous accueillerons les non-Halloweeneux pour l’occasion.

 

La deuxième: vous vous créez un billet « suivi » et vous vous iscrivez UNE FOIS sur le widget ci-bas.  Et vous le mettez à jour tout au long de la journée.  Comme ça, ce sera simple de suivre vos billets de blogs.  Vous êtes plus que bienvenus pour aller commenter chez l’un et chez l’autre pour encourager les participants.  Ca fait plaisir et ça rend le tout convivial!

 

Et sur Twitter, le hashtag #RATHalloween

 

Alors, les marathoniennes,  vous commencez par quoi?

 

 

Suivi de lectures – RAT d’Halloween!

 

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MISE A JOUR – 21H 30 – HEURES 15-16-17… ET DEMIE!

 

Là, je suis certaine que vous regardez ma photo en vous demandant « mais qu’est-ce que c’est que cette CHOSE?!?! ».  Je vais donc vous répondre et calmer votre curiosité débordante (étant donné qu’il est 3h30 du matin pour la plupart de mes co-read-a-thonniennes, oui, je suis consciente que je parle dans le beurre!) que la chose, c’est une arme à destruction massive!  A potential threat.

 

Bon, certains diraient que la menace potentielle, c’est plutôt moi hein…

 

Mais je m’explique. 

 

Tout à l’heure, j’ai décidé que franchement, il n’était plus nécessaire de faire croire à une quelconque tentative d’avoir l’air civilisée à qui que ce soit.  J’ai donc délicatement posé mes boucle-d’oreilles-en-Dalek sur la table de la verrière et négligemment jeté mon soutien-gorge à travers la pièce.  Yep, I’m that sort of girl.  Puis, je suis partie un peu plus loin, choisir le prochain livre que je lirais si un jour je finis celui que j’ai commencé il y a quelques heures.   Pour être ramenée dans la verrière par… comme une odeur. 

 

De brûlé.

 

C’est que le soutien-gorge que j’avais envoyé baladé avait atteri… sur la chaufferette (oui, voilà, ce truc est une chaufferette, qui me permet d’habiter à l’année dans une verrière vitrée et devant être réisolée).  Et que cette insidieuse piece de vêtement avait pénétré à travers le grillage… droit sur l’élément. 

 

Bordel, j’ai mis le feu à mes sous-vêtements!!

 

Faut croire que c’était pour m’accorder avec ma lecture du moment, « Wife for hire », une ancienne romance de Janet Evanovich, où l’on voit clairement les prémisses de Stephanie Plum et compagnie!   La fois où j’ai moi-même décidé d’écrire une histoire où figurent mes conneries… ça a failli être drôle!  Bon, pas autant qu’Evanovich… mais drôle quand même.  Surtout quand on sait que c’est vrai!

 

Bonne fin de soirée!  Ou de nuit!

 

 


 

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MISE À JOUR – 18H – HEURES 13-14

 

Une petite balade pour réfléchir sur le joli recueil de nouvelles que j’ai terminé au cours des dernières heures « Histoires nordiques » de Lucie Lachapelle.    C’est un recueil qui parle de Inuks du Nord Québécois et ça m’a vraiment plu.  Encore une fois, je ne me trompe pas avec les Éditions XYZ. 

 

Quant à moi, je bois du thé aux amandes, je mange des galettes aux amandes (oui, j’ai de la suite dans les idées), je chante du Richard Desjardins (un personnage du recueil s’appelle Akinisie et je chante cette chanson-là), je me trouve un peu seule sur le net à cette heure mais je suis toujours crinquée pour lire.   Je ne sais juste pas ce que je vais prendre ensuite. 

 

C’est joli, chez moi, non? Cette vue, c’est à 20 mètres à pieds de mon terrain, dans la rue!  Il faut venir en automne, je vous dis!

 

Qui est partant?

 

 

 


 

 

MISE À JOUR – 12 HEURES – EN VIDÉO

C’est pas ma meilleure.  Ma description du roman de Colm Toibin est pa-thé-ti-que! 

Je me répète dans mes vidéos… je pense que cette ère achève!

 


 

 

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MISE À JOUR – 11H (HEURES 5-6-7)

 

Pour une fois, j’ai décidé de vousmontrer non pas ce que je lisais, mais ce que je voyais alors que je suis confortablement installée sur la galerie d’en avant à lire mon roman.  Il est beau, n’est-ce-pas, l’arbre de mon voisin d’en face?  Il est déguisé pour l’Halloween!

 

Quant à moi, j’ai pris un rythme beaucoup plus slow motion, puisqu’en 3h, je n’ai lu que 100 pages de Brooklyn, de Colm Toibin (pour le challenge de Sandrine, de Tête de lecture).   Bon, c’est en anglais et avec le mois québécois, il y a une demi-éternité que je ne lis qu’en français.  Du coup, je suis leeeeente!  Mais ça me plaît beaucoup à date.   Mais ça fait changement de la jeunesse, même si c’est un roman de passage à l’âge adulte, dans les années 50, quand une jeune Irlandaise débarque à Brooklyn. 

 

Donc, total de pages lues en 7h, 558. 

 

Et vous, vous en êtes où??


 

 

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MISE À JOUR – 8H  (HEURES 3-4)

 

Voilà, 8h a sonné.  Le Readathon anglophone est commencé et… J’AI FAIM!  Comme j’ai été trop paresseuse pour aller faire l’épicerie hier soir, je vais mettre mes gougounes (qui se souvient ce que ça veut dire??) et passer à la boulangerie pour m’acheter des gâteries.  En pyjama, of course.  Sinon, ce serait moins drôle!

 

J’ai fini mon premier livre « Les étoiles de Noss Head – Vertige » de Sophie Jomain.  Ça m’a plu, même si c’est un peu convenu comme histoire.  C’est ce que j’avais envie de lire en ce beau samedi matin!  Le problème?  Le reste de la série n’est pas disponible dans mon lointain pays.  Je sens que je vais faire des beaux yeux aux copines… ou attendre en janvier!

 

J’ai donc lul 458 pages, beaucoup bavardé sur Facebook (mes pauvres abonnés vont être découragés de moi et penser que je me suis transformée en crinquée du piton!) et je suis un genre de spring sur 2 pattes en raison de l’abus de café!   Là, je passe au thé.  Un chaï de chez Camelia Sinensis. 

 

La prochaine période sera donc plus calme!

Mais je file!

 

À plus!

 


 

 

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MISE À JOUR – 6H (HEURES 1-2)

 

Pages lues : 262 (mais en jeunesse et en français)

Cafés bus: 4

Voyages à Lo
ndres organisés: 1

 

Je suis d’une efficacité étonnante entre 4 et 6 heures du matin, vous ne trouvez pas!

 

 


 

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DÉPART

 

Voici donc mon billet de suivi, que je mettrai à jour plusieurs fois au cours de de RAT.  Idéalement aux 2-3 heures.  Histoire de perdre le plus de temps possible, of course!

 

Voici donc la « mini » pile (pas empilée… en fait, j’avais fait une pile sur le divan mais je me suis assise et tout a foutu le camp… du coup, j’ai fait un « arrangement cute ») que j’ai sortie pour le week-end, où je tenterai de lire une trentaine d’heure.  Mon but : Faire de 4h du matin à minuit le samedi et de 10h à 16h dimanche.  Avec le décalage, ça fitte pas mal.  Bon, j’ai été un peu ambitieuse, mais en fait, j’ai choisi des trucs de genres différents, pas trop complexes… et je veux avoir du choix!

 

Alors voilà.  À plus tard. 

Et vu qu’il semble que « je suis drôle et que je parle bizarre » en vidéo, si ça continue d’insister fort, peut-être que je vous ferai quelques suivis vidéo.  Sait-on jamais.  Si je ne suis pas trop décoiffée. 

 

Dans 10 minutes, j’y vais. 

Avec de la jeunesse et « Les étoiles de Noss Head – 1 » de Sophie Jomain.

 


Binou et M. Mou – La famille – Dominique Jolin

Binou dessineQu’on se le dise, je ne suis pas très fan de Toupie et Binou à la télé.  La voix traînante de Toupie m’énerve c’est incroyable.  Toutefois, s les enfants les adorent et en tant qu’orthophoniste, ce petit livre me plaît beaucoup et c’est pour ça que j’ai choisi de vous en parler dans le cadre de « Ces livres pour mon travail ».

 

Un des gros avantages de Toupie et Binou, quand on fait mon métier, ce sont leurs noms.  Ok, ça a l’air étrange.  Mais deux syllabes ouvertes, avec des consonnes faciles à prononcer, et un mot-cible qui intéresse les petits cretons… on ne passe pas à côté!  Oui, je m’excite pour pas grand chose, je sais!

 

Tout est simple dans ce très court livre.   Les mots, les images, l’histoire.  C’est donc parfait pour un premier livre.  Cartonné, il résiste aux assauts salivaires (oui, mon boulot, c’est glamour!) et les pages se tourne très bien pour des petits doigts pas encore habitués. 

 

C’est donc Binou qui dessine la famille de son toutou, monsieur Mou.   Une activité significative pour des touts petits, qui peut être reprise dans le quotidien, avec un peu d’aide, bien entendu.  Il dessine donc grand-papa (ou Papi, au choix), maman, papa et bébé.  À noter non seulement que ces mots font partie du premier vocabulaire mais que c’e sont également (sauf pour Papi, et encore, c’est la même consonne), deux syllabes rédupliquées,avec des consonnes faciles.   Génial pour les faire dire dans d’autres situations.  Et si on veut combiner deux mots, on peut ajouter papa Mou, bébé Mou, etc.  Une autre syllabe facile.  Ce qui, pour les cretons un peu (voire même beaucoup) dyspraxique, est un net avantage (quoique nous pourrions discuter longtemps, voire même faire des thèses sur « de la prononciation des bilabiales chez les dyspraxiques… mais passons!). 

 

Quoi d’autres?  Ailleurs dans les illustrations, il y a des objets connus et bien dessinés.  Les images sont complètes mais pas trop chargées, le dessin est simple, coloré et adapté aux touts petits.    Il y a également une structure répétitive, une possibilité de faire faire des petites phrases dont seul le complément varie, ainsi que de poser une multitude de questions, qui peuvent revenir à chaque page (Binou dessins QUI?  Il dessine AVEC QUOI?  C’est le papa de QUI?  QUI est-ce qui fait des dessins?, etc.). 

 

Bref, j’utilise très souvent ce tout petit album, assez court pour que les enfants ne se lassent pas (avec mes cocos, des fois, ce n’est pas long!) et au thème adapté.  C’est le seul de la série que je connais… je vais aller fouiner pour trouver les autres.  Au cas où!

La vérité sort de la bouche des enfants… Les anecdotes de mes bestioles préférées – 2

malik-jf.jpgLa bestiole, c’est le spécimen à gauche de la photo.  Celui de droite, c’est son père.  Genre, mon petit frère.  Oui, je sais, il y a tout plein de commentaires à faire dessus, c’est mon lot de les entendre depuis qu’il a atteint la puberté!  Mais il est pris, heureux en couple… et je n’ai aucune envie de changer de belle-soeur!  Tenez-vous le pour dit!

 

Ceux qui sont mes « amis-facebook » ont déjà vu le tout sur mon mur (parce que je l’ai dit tout de suite, c’était trop choupinou), mais en plus d’être – souvent – un grand humoriste, ma bestiole-de-neveu numéro 2, du haut de ses 4 ans et une semaine, est aussi un futur conteur!

 

Imaginez-vous que toutes les semaines, j’accompagne le Creton à ses cours d’éveil musical, ce qui me donne droit à une multitude de perles Malikiennes (Malik, c’est son nom) fraîches chaque semaine.   Et voici ce qu’il m’a sorti mardi soir, alors que nous passions devant un cimetière…

 

Lui – Tu sais, ça, c’est un cimetière, ya des gens enterrés là.

Moi (conduisant, et je l’avoue, plus ou moins attentive) – Hum hum…

Lui – Oui mais ils sont morts dans le ciel en même temps. C’est mystérieux.

Moi – Ah oui? Penses-tu qu’ils te regardent pour voir si tu es malcommode, quand ils sont dans le ciel?

Lui (l’air complètement découragé par tant de bêtise) : Ben non, voyons, y dorment!

Moi – Ils dorment? Comment ça?

Lui – Ben voyons… ya rien à manger dans le ciel, faqu’ils mangent la lune, regarde il en manque un bout. Et la lune, ben ça fait dormir. Faque y dorment!

Moi (étouffée de rire) – Ah oui, tu dois avoir raison!

Lui – Pis des dragons, c’est des morts qui se sont trompés pis qui ont mangé du soleil, faque y crachent du feu!

 

Et là, il ne faut pas rire (du moins, pas trop fort). Pour ne pas insulter le creton. Mais avouez, ça méritait un billet de blog!  J’adore ce petit minou!

RAT d’automne ou d’Halloween… c’est ce week-end!

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Juste un petit rappel!

 

C’est en fin de semaine que se déroule le RAT d’automne (ou, pour certains, d’Halloween), orchestré – simplement – par Lou, Hilde et moi-même.

 

Inscription sur l’un de nos blog (pour chez moi, c’est ICI), un jour, on va partager le tout et mettre ça à jour.  Genre, d’ici la fin de semaine!

 

Pour les partages en direct sur FB, on va faire ça simple et faire ça sur la page du challenge Halloween, vu que l’idée est partie de là.  MAIS ÇA NE VEUT PAS DIRE QUE VOUS ÊTES OBLIGÉS DE LIRE QUOI QUE CE SOIT EN RAPPORT AVEC L’HALLOWEEN!    C’est juste que je me suis dit que ce serait plus simple de faire ça tout à un endroit!  Tiens, d’ailleurs, faudrait que j’avertisse mes co-organisatrices de l’initiative, hein!  Pas facile, d’organiser sur deux fuseaux horaires différents!

 

Pour le suivi « sur les blogs », voici ce que je vous propose. 

Sur le billet d’ouverture du challenge (qui sera publié samedi matin), il y aura un Mr. Linky (si je réussis à le patenter) qui vous permettra de laisser vos liens vers votre billet de suivi RAT.  Comme ça, ça permettra aux cheerleaders (horrifiques ou pas) et aux gens qui n’ont pas FB de trouver facilement les blogs des participants.

 

On me tourmente pour que je fasse mes suivis de RAT en vidéo… c’est pas gagné.  Je vais avoir l’air d’un super épouvantail décoiffé!  Bref, vous faites ça comme vous voulez!

 

À samedi!

J’ai déjà hâte!

 

Vous avez prévu lire quoi??

Fées du monde – Mellie Theïs/Sandrine Gestin

Fees-du-monde.jpgIl était une fois un salon du livre où j’avais craqué pour « Danseuses du monde », en grand format.  J’ai souvent un petit parti pris pour les livres édités chez Auzou, pour la beauté de l’objet-livre et la diversité des thèmes abordés.   Imaginez ma joie quand j’ai réalisé qu’il y avait maintenant un format poche de ces magnifiques albums.  Bon, des poches pour une grande poche.  Mais quand même, ils sont fort abordables pour la qualité de ce qui nous est proposé, à condition d’avoir de bons yeux!

 

J’ai donc craqué pour « Fées du monde ». 

 

Ce sont 14 doubles (ou triples) pages, chacune traitant d’une fée vivant dans le folklore ou encore dans les contes.   Nous rencontrons les Muses, inspirant les artistes depuis la nuit des temps, les Parques, qui tissent le destin des hommes,  la Lorelei, pleurant sur son rocher l’harmonie passée et menant les marins à leur perte, Viviane, la fée devenue dame du Lac ou encore Morgane, fée vengeresse.

 

Les images sont magnifiques, souvent oniriques et comportent des références à la légende originale.   Nous sommes dans un univers féérique et ça se sent dans toutes les illustrations. 

 

Les textes permettent quant à eux aux enfants de comprendre d’où viennent ces fées qui bercent leur enfance.  On y apprend leurs origines, leurs évolutions, leurs représentations.   Les phrases sont simples mais on expose les jeunes au vocabulaire des contes de fées, aux adjectifs nombreux et particuliers à cet univers.  Bien entendu, le tout est simplifié (par exemple, Clochette était beaucoup moins sympa dans le roman de Barrie que ce qui est décrit ici), mais il y a de multiples portes ouvertes aux discussions et à l’élargissement de la culture par les contes.  Impossible en effet après avoir lu cet album de ne pas avoir envie de connaître l’histoire ces chevaliers et de ce roi, qui se réunissaient autour d’une table ronde. 

 

Un magnifique album donc. 

Charmée je suis.

Le Museum – Marie-Anne Legault

Le-Museum.jpgQuelle étrange et déroutante aventure que la lecture de ce roman au goût de fin du monde.   En effet, sans trop que l’on comprenne pourquoi, un épais brouillard a envahi la terre.   La narratrice, spécialiste de l’histoire des civilisations (ou plutôt de l’effondrement des civilisations) assiste donc à la fin de son propre monde.   Mais un jour, une éclaircie dans la brume.  Un mendiant.  Qui lui remet une pièce ancienne.  Puis, un homme-sandwich.  Elle ne sait pas trop où elle va, mais elle sait qu’elle doit aller quelque part.  Vers le Museum.  

 

C’est dans un univers onirique que nous sommes transportés, par le biais du dernier tram.  Une roue qui tourne, des retour en arrière mais surtout des rencontres fantasmagoriques qui nous rappellent un peu celle d’Alice quand elle est au pays des merveilles.  Il y a une Gamine qui joue de la flûte, un Aiguilleur qui aiguille des trains qui ne passent jamais, un Souffleur, un Devin… ou un Grand Prêtre…  Des mots sans queue ni tête, qui reviennent encore et encore.  Un sens qui nous échappe, qui échappe à notre narratrice.  Et, graduellement, on comprend, et tout prend son sens.  Ou son absence de sens. 

 

Tout de suite, on note l’absence de « je ».  Comme ces notes que l’on prend dans les dossiers, quand on documente.  Des bribes, des bulles d’événements, tous plus étranges les uns que les autres. Le tout dans une langue travaillée et riche dont j’ai apprécié lire des extraits à voix haute pour pouvoir en entendre les sonorités et le rythme. 

 

Il est certe bien déconcertant d’avancer ainsi dans le brouillard, sans savoir où l’auteur nous emmène.  Sans savoir si même on ira quelque part.    Ça ne plaira pas à tout le monde mais cette façon de faire correspond tout à fait au propos du roman.  Et quand, doucement, nous croyons trouver un semblant de sens à toutes ces rencontres, ça devient de plus en plus poignant. 

 

Je n’en dirai pas plus.  Un roman à expérimenter, le premier pour l’auteur, que je me ferai un plaisir de suivre.  Sa plume m’a définitivement charmée.

A Clash of Kings (Le trône de fer – Intégrale 2) George R. R. Martin

A-clash-of-kings.jpgCommençons en beauté ce mois américain avec le deuxième tome de la saga « A game of thrones ».  Bon, en fait, je l’ai lu en août.  Je n’ai pas vraiment pu attendre après le tome 1 mais les mystères de l’ordre de publication de mon blog ont fini d’étonner qui que ce soit, je pense!

 

Il est ma foi assez difficile de parler de ce tome 2 sans spoiler.  En effet, George R. R. Martin est un terrible sadique qui aime en faire baver à ses personnages… et juste dire qui est encore envie, c’est parfois en dire trop.  Donc, avant de passer aux détails, je dirai que ce tome est celui de l’attente et des préparatifs pour moi.  Il se passe énormément de choses, il y a beaucoup de batailles, de petites victoires mais peu de grands gagnants et surtout beaucoup de perdants et de souffrances.  Mais la trame principale avance ma foi assez peu.  Malgré l’action. Le surnaturel est un peu plus présent, mais quand même pas généralisé dans le monde.  Toutefois, on sent qu’il va prendre encore de l’importance.  Du moins, on croit le sentir.  Et malgré le fait qu’à l’exception de quelques longueurs au milieu du roman, on ne s’ennuie pas une minute. 

 

À PARTIR DE MAINTENANT, SPOILERS SUR LE TOME 1

 

Deux nouveaux « Point of vue characters » dans ce tome.  Devos, fidèle chevalier de Stannis Baratheon et Theon Greyjoy, pupille des Stark et ami de Robb Stark.   Inutile de préciser que le roman porte très bien son nom.  Kings au pluriel.  C’est que des rois, il en pleut.   Tout le monde a décidé de se déclarer roi, en fait.   The one and only, of course.  Sinon ce ne serait pas drôle.   C’est donc la guerre.  Ou les guerres.  Bref, rien ne va plus.

 

Plusieurs sites, donc, et plusieurs sous-histoires.  On nous balade donc joyeusement un peu partout, entre les divers personnages qui n’en finissent plus de se séparer sans jamais réussir à se rattraper. Et à tous les « au revoir », on ne peut s’empêcher de se demander si c’est un adieu, en fait.  Il y a donc l’histoire sur le Mur et au Nord du Mur, avec Jon et la Night Watch.  Où ça brasse, bien entendu.  Il y a tout ce qui se passe à King’s Landing, avec Joffrey, Cersei, Tyrion, Sansa et compagnie.  Il y a Robb et son armée.  Il y a Bran à Winterfell.  Il y a Theon qui retourne vers les siens, Stannis qui tente de faire la guerre de son côté.  Et au loin, il y a Tywin Lannister qui semble tirer toutes les ficelles, même si, en fait, on ne sait pas trop ce qu’il trame.   Ah oui, il y a Arya, aussi, qui tente désespérément de rejoindre son chez elle, déguisée en garçon.  Sans oublier Daenerys, de l’autre côté de la mer, avec ses dragons et son chevalier servant.   Inutile de préciser que même avec 970 pages, on ne peut pas faire avancer tant que ça TOUTES ces histoires. 

 

J’aime toujours autant ces personnages, qui nous réservent toujours quelques surprises au détour.  Il y a des grands méchants, des grands fous aussi.  D’autres qui sont juste pas très wise, gâtés et cruels (devinez de qui je parle). Mais il y a surtout des gens qui ont eu le passé et le background qu’ils ont eu et qui ont fait d’eux des entités complexes, pas tout d’une pièce.  Ils sont souvent en conflit avec eux-mêmes, souvent déchirés entre deux aspects de leur personnalité ou encore entre leur coeur et leur raison.  C’est sans doute pour ça qu’il est souvent difficile de prévoir ce qu’il vont faire ensuite.  Et qu’eux-mêmes ne le savent souvent pas vraiment. 

 

Il y a des épisodes d’une grande cruauté, d’autres d’une intensité incroyable (la scène avec Jaime est géniale… j’adore ce personnage, malgré ce qu’il est), beaucoup d’incertitudes, des grands revirements, des trahisons aussi.  Bref, un gros mélange pour tout ce petit monde qui tente de se faire un chemin dans ce monde qui s’effondre.   J’ai beaucoup aimé certaines relations, certains personnages (Sandor Clegane, Jaqen H’ghar) un peu mystérieux malgré tout.  En plus de ceux que j’aimais déjà bien. 

 

Très peu de réponses dans ce deuxième tome.  Mais beaucoup de nouvelles questions, par contre.  Une série passionnante et enlevante.  La suite bientôt!  Mais pas tout de suite si je veux publier un peu pendant ce mois américain!