Fairest – Chroniques Lunaires #3,5 – Marissa Meyer

FairestLe quatrième tome est sorti.  J’avais lu les trois premiers il y a un bon moment  et j’ai lu ce tome 3,5 pour me remettre un peu dedans et décider si j’avais vraiment envie de me lancer dans ce gros, gros paquet de pages qu’est « Winter » (824… rien de moins, digne d’un tome de GoT).   Résultat?  Pas transcendant mais je vais quand même lire le tome 4 parce que soudain, tous ces personnages sont revenus dans ma mémoire… et j’ai eu envie de savoir ce qui allait leur arriver.

 

Ce tome est donc une prequel à la série originale.  On nous raconte l’histoire de la reine Levana, la grande méchante de la série.  Ce récit ne nous la rachète pas, loin de là, mais nous permet un peu de comprendre comment elle est arrivée là.    La genèse d’un grand méchant, quoi.  En moins développé que l’histoire d’Anakin, mais vous voyez le genre.    Pas facile d’écrire une bonne histoire de méchant.  Ça aurait peut-être demandé un peu plus d’exploration de la personnalité, un peu plus d’ambiguité.  Plus de pages, quoi.  Mais je comprends bien que le but n’est pas ici de nous faire trop apprécier le personnage.   Du coup, je me suis quand même demandé pourquoi prendre la peine d’écrire cette histoire.  Mais bon… je vais arrêter parce que vous allez penser que je me suis ennuyée alors que ce n’est pas le cas.

 

En fait, ce court roman a su maintenir mon attention… et bien me rappeler le passé de plusieurs personnages secondaires.  Du coup, c’est parfait pour se réintégrer petit à petit dans l’histoire mais aussi pour comprendre jusqu’où Levana est prête à aller.   C’est qu’elle est… légèrement (ok, beaucoup) désaxée.  Et ça semble venir de loin.  Du coup, c’est presque triste de la voir croire ses propres illusions.   Et ça donne vraiment envie de voir comment l’histoire de Winter va se dérouler… disons qu’elle ne peut PAS bien aller.   Et, lucky me, Winter est maintenant sorti.

Since you’ve been gone – Morgan Matson

Since you've been goneOn va le dire franchement, j’ai beaucoup aimé ce roman YA.  Et ça faisait fort longtemps que je n’avais pas bien aimé un roman YA.    J’ai choisi ce roman sur la recommandation de blogs anglophones, en écumant les listes de favoris.  C’est frais, c’est cute, et ça m’a beaucoup plu.

 

C’est donc l’histoire d’Emily.  Cet été-là, elle et Sloane, sa meilleure copine, avaient prévu bien des choses mais voilà que Sloane disparaît comme ça, sans laisser de traces.  À Emily, elle ne laisse qu’une liste de choses à faire.  Parce que depuis des années, elle a toujours été « la copine de Sloane ».  Celle qui n’ose pas, celle qui a besoin d’une poussée dans le derrière pour agir et prendre sa place.  Celle qui existe à cause de Sloane, presque.

 

Du coup, quand elle disparaît, elle est désespérée, complètement perdue. Elle va donc devoir danser jusqu’au matin, embrasser un inconnu, étreindre un Jamie ou se baigner toute nue, le tout dans l’espoir de trouver des indices qui l’amèneront à Sloane.  Elle va avoir de l’aide inattendue en la personne de Frank Porter, premier de classe, petit ami de Lissa, premièrE de classe, et grand amateur d’énigmes.  Frank va donc l’aider, avec son meilleur copain ainsi qu’une nouvelle copine sortie de nulle part.

 

J’ai donc trouvé ça cute, cute, cute.  Les personnages sont attachants, imparfaits et j’ai adoré suivre leurs aventures d’un été.  J’ai aimé l’évolution des personnages, la découverte d’eux-mêmes, de ce qu’ils veulent vraiment versus ce qu’ils croyaient vouloir.   Une vraie lecture doudou, une histoire d’amitié, pleine de bons sentiments (mais pas trop).

 

Bref, j’ai beaucoup aimé!  Mignon comme tout, très sweet… parfait pour cette période de Noël.

Le véritable abominable homme des neiges – Valentina Mendicino

véritable abominable homme des neigesAu salon du livre, j’ai vu un livre rose.  Et comme j’ai un côté fille-fille, je ne résiste que rarement aux trucs rose nanane.  Rajoutez à ça des cupcakes et c’est officiel que je craque.  Et cette fois, j’ai fort bien fait de craquer!

 

C’est donc l’histoire de l’abominable homme des neiges.  Tout le monde a peur de lui, lui qui n’aime rien de plus que de préparer des cupcakes dans sa maison toute de rose décorée!   Mais notre bestiole ne va pas se laisser abattre…  et chercher des amis.  Au club des créatures incomprises, va-t-il trouver des gens qui vont l’aimer?

 

Une jolie histoire sur les différences et sur la possibilité pour tout le monde trouver des amis et des gens qui nous aiment, peu importe qui on est.   Et que sous chaque « terrible monstre » se cache une vraie personne (qui a une maman) et qui des sentiments.  C’est joli, c’est drôle (morte de rire à l’évocation des réseaux sociaux) et je craque pour les images choupinettes comme tout.

 

Sooooo cute!

Top 5 – Réalisme magique

Tiens… un vieux top 5 que je n’avais pas mis en ligne.   Du coup, vous l’avez aujourd’hui, alors que je l’ai tourné genre… fin août ou début septembre.

 

J’aime bien le réalisme magique même si j’en connais assez peu dans ce genre.  Univers réaliste, une touche de magie…   Du coup, je vais vous parler de romans que tout le monde connaît.  Je sais, c’est mal!    Et en plus ,j’étire la définition.  Et ça, c’est encore plus mal.  Mais ces romans me transportent toujours ailleurs, dans un monde à mi-chemin entre le rêve et la réalité,  alors je tenais à en parler.

 

Donc, dans ce  top, on trouve, sans ordre particulier.

 

  1. Cent ans de solitude – Gabriel Garcia Marquez (Visite extraordinaire durant 200 ans.. à Macondo, parmi les fantômes et les souvenirs)
  2. La maison aux esprits – Isabel Allende (Une famille, une fille magique aux cheveux verts, une révolution, une guerre…)
  3. Beloved – Toni Morrison (Roman coup de poing… l’esclavage comme on aurait jamais voulu le voir)
  4. L’ombre du vent – Carlos Ruiz Zafon (Un cimetière de livres, une recherche fantasmagorique)
  5. Le coeur cousu – Carole Martinez (L’Andalousie, le soleil, des femmes magiciennes, mi-roman, mi-conte

 

Et en YA, The strange and beautiful sorrows of Ava Lavender, de Leslye Walton, une saga familiale dans laquelle naît une jeune fille, avec des ailes.  C’est beau, c’est magique, bien fait… je conseille!  J’espère fortement qu’il sera traduit!

 

Et dans la vidéo, je vous en présente tout plein d’autres que j’ai aimés aussi… mais que je suis trop paresseuse pour recopier ici!

 

Et comme je le dis dans ma vidéo… j’aimerais bien connaître vos romans préférés teintés de réalisme magique!  Je suis toujours preneuse.

Joyeux Noël!

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C’est le 24 décembre et chez moi, ce soir, on fête Noël.

Du coup, je profite du moment pour vous souhaiter un merveilleux Noël et un fantastique temps des fêtes avec tous ceux que vous aimez.   Bien entendu, j’espère que vous aurez plein de belles surprises (genre… des livres?), plein de beaux moments et que vous profiterez de la période pour vous forger des souvenirs inoubliables.

 

Gros becs du Québec!  De moi et ma choupinette de nièce malcommode!

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Glenn Gould – Une vie à contretemps – Sandrine Revel

Glenn GouldUn album graphique sur Glenn Gould, quand on aime la musique et qu’on a écouté et réécouté ses Variations Goldberg, ça ne se refuse pas.  Surtout quand la couverture est aussi attrayante que celle-ci.   Du coup, c’est en écoutant – encore – les dites variations que j’ai lu cette BD à la structure éclatée et aux couleurs douces, qui ressemblent à la fois à de l’aquarelle (pour les grandes planches) et au dessin au crayon.  (Désolée, je suis ZÉRO pour vous dire quel médium est utilisé…) et au fini texturé.

 

De Glenn Gould, je connaissais les excentricités.  Sa façon de chantonner en jouant, sa fameuse chaise sur laquelle il semblait assis par terre, son attachement à son piano, sa personnalité atypique et sa disparition brusque de la scène.   Je connaissais aussi la légende du concert de Moscou mais c’était pas mal tout.  Bon, c’est quand même pas mal.  Mais par cette bande dessinée, l’auteur réussit à nous faire rencontrer le jeune Glenn, avec son talent fou, ses lubies, ses craintes par des flashbacks car dès le début, le Glenn Gould que nous découvrons vient de faire un AVC et il glisse lentement vers la mort.

 

Ce qui ressort surtout, c’est sa fascination pour la musique, sa façon de réinterpréer à chaque fois, de faire vivre une vraie expérience au mélomane.  Les planches sur ses mains sont magnifiques et font aussi référence à ses rigidités (ne pensez pas mal… je parle de rigidités comportementales… Tssssss), ses manies.  Une hypothèse est qu’il souffrait du syndrome d’Asperger, ce qui expliquerait ses rituels, sa préférence pour les animaux sur les humains et son goût de solitude.  Ce côté plus sombre, presque psychotique, qu’il tente de contrôler par des médicaments, est aussi présenté, sans pathos.

 

À découvrir, pour les jolies illustrations et pour découvrir ce génie de la musique.

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BD-de-la-semaine

Voyage au bout de la nuit – Louis-Ferdinand Céline

voyage au bout de la nuitLire Voyage au bout de la nuit, c’est une expérience.  Toute une expérience.  Et le lire dans une version illustrée par Jacques Tardi, c’est doublement une expérience.   Je ne sais pas ce que vous en pensez, mais j’ai pour ma part trouvé que la combinaison du texte et des images rendait le tout terriblement réel.  En fait, il m’a forcée à voir ce que je n’aurais pas osé imaginer, tout en faisant ressortir les aspects ironiques et parfois comiques du roman.

 

Mais par où commencer.

 

Je ne vais pas vous faire une analyse de « Voyage au bout de la nuit ».  Plusieurs l’ont fait, beaucoup mieux que ce que je pourrais vous offrir.  J’avoue avoir d’ailleurs attendu quelques jours avant d’écrire ce billet, le temps de laisser retomber la poussière, de prendre de la distance.  C’est un roman qui marque, qui frappe.  Et qui laisse des marques.  Du moins, qui en a laissé en moi.   Roman dur, certes, mais qui nous remet en pleine face certaines bassesses ordinaires auxquelles on préférerait ne pas penser.

 

Le narrateur, Ferdinand Bardamu, se retrouve embarqué sans trop l’avoir voulu dans la première guerre mondiale.  Attiré par une parade, des drapeaux, il réalise – trop tard – que ce n’est pas pour lui.  Il en sera un peu ainsi toute sa vie, en fait.  Il se laisse porter par les événements, sans jamais réussir à vraiment tirer son épingle du jeu, en jouant le jeu de la fuite et de la lâcheté.   Un roman sur la désillusion, désillusion d’un monde qui déçoit à chaque fois, que ce soit par la guerre, le capitalisme, le colonialisme ou encore simplement l’obéissance aveugle à toutes les règles et à toutes les lois.  Désillusion aussi d’un monde où les actes bons (même quand il sont juste paresseux), sont systématiquement perçus comme de la faiblesse. Et veut veut pas, ça fait réfléchir.

 

Un roman qui nous mène de l’Afrique coloniale (j’en ai presque été physiquement malade… ça et la scène du cheval à la guerre… brrrrrr) en Amérique de Ford (où les hommes sont déshumanisés), pour revenir en France et à la médecine, où le narrateur pourra côtoyer riches et pauvres.  Personne n’est épargné dans ce roman.   Aucune situation.   Tous les personnages finissent (ou commencent) par montrer un côté petit, sombre.  Les descriptions presque drôles ne servent qu’à rendre la réalisaiton encore plus frappante.

 

Un roman fort sombre, certes, mais qui contient certains passages d’une grande beauté.  Et comme c’est souvent terrible, il m’a remise en question en tant qu’humain… comment puis-je trouver ça beau?  Et je pense que c’est ce sentiment qui marquera le plus ma lecture.  Cette mise en lumière de certains côtés de moi-même.   Comme je vous dis, je n’en suis pas sortie la même.   Juste parce que je n’ai pas envie d’avoir cette vision du monde.  Jamais.  Et que je vais tenter – encore plus – d’éviter.

 

Il faut donc être bien accroché mais l’histoire est servie par un style que j’ai trouvé magistral.  Entre parlé populaire et phrases magnifiques, fortes et justes, les niveaux de langage se côtoient et s’entremêlent de façon géniale.   Vraiment, ça vaut la peine d’être lu, ne serait-ce que pour ça.     J’avais pour ma part retardé ma lecture parce que bon, Céline, comme personne, je n’adhère pas vraiment.  Voire même pas du tout.   La preuve que parfois, il est bon de séparer l’oeuvre de l’auteur.

 

Marquant.

Là où tombent les anges – Charlotte Bousquet

Là où tombent les angesNon mais un livre avec des pages bleues.  Comment résister à un livre avec des pages bleues?  Moi, en tout cas, je ne peux pas.   J’avais déjà entendu le nom de l’auteur mais je n’avais jamais rien lu d’elle.  Du coup, c’est une découverte.   Et une bonne découverte, tout de même.

 

C’est donc un roman historique.  L’un de ces bon gros romans historiques remplis de personnages fort imparfaits qui traversent une période de l’Histoire chaotique (dans ce cas, la première guerre mondiale).  Cette guerre nous sera racontée à travers les yeux des femmes, celles qui sont restées derrière, souvent à travailler pour des salaires de misère, celles qui attendent.   Entre la narration et les lettres des personnages, nous apprenons à connaître ceux-ci et nous en venons à vivre avec eux dans cette époque, à craindre pour eux.

 

C’est donc surtout  l’histoire de Solange, jeune femme de 17-18 ans (je pense) qui vient à Paris pour échapper à un père violent.  Elle vient retrouver Lili, son amie volage, qui chante dans les cabarets, qui veut mordre dans la vie et profiter de chaque moment.   Solange est tout d’abord d’une naïveté un peu déconcertante, mais elle est ouverte d’esprit, malgré sa crainte de de l’instabilité.  C’est donc sans surprise qu’elle va se retrouver mariée assez vite, avec un homme contrôlant, parfois violent, mais qui lui permet une vie agréable, dans des sphères inespérées… et la guerre va arriver.

 

Ce roman comporte de belles histoires d’amitié, des personnages bourrés de défauts, mais qui font tous un bout de chemin dans le roman.  Ils apprennent à se connaître eux-mêmes et à vivre avec ce qu’ils découvrent. Certes, certains chemins sont plus ardus que d’autres…   Un bel hommage fait aux femmes de l’époque ainsi qu’à ces hommes envoyés à la boucherie et souvent revenus changés, parfois avec la gueule cassée, méconnaissables.   Même si la guerre est en arrière plan, c’est surtout une profonde humanité qui se dégage de ce roman facile à aborder malgré tout.

 

Une atmosphère réussie, un texte qui se lit tout seul… que demande le peuple!

L’odyssée miraculeuse d’Édouard Toulaine – Kate DiCamillo

Odyssée d'edouard toulaineLors de mon passage au stand de Scholastic au salon du livre de Montréal, les deux responsables ne parvenaient pas à s’entendre sur leur préféré.  L’une était amoureuse de celui-ci, l’autre de La quête de Desperaux…  du coup, vous pouvez vous imaginer que je DEVAIS me faire ma propre idée.  Et je dois vous dire que pour battre celui-ci, il va falloir du lourd car il m’a vraiment pris par surprise, ce petit roman.  C’est EXACTEMENT un truc que j’aurais aimé étant petite.  Parfait pour les jeunes lecteurs qui sont « bons lecteurs »  et qui ont de la difficulté à trouver des romans dont les thèmes fittent avec leur âge.

 

Pour ma part, je ne m’attendais à rien.  Je l’ai ouvert à 10h le soir en m’attendant à en lire quelques pages… et je l’ai refermé les yeux dans l’eau… à la fin de l’histoire.   Yep, une grande fille comme moi, pleurer pour une histoire de lapin en porcelaine.  Mais je me suis revue petite fille… et on dirait que je me suis transportée à cette époque pour vivre cette histoire.  Du coup, ça a fonctionné parfaitement.

 

Comme toujours, Kate DiCamillo nous propose un roman de qualité, avec une plume belle et fluide, parfaitement adaptée aux jeunes lecteurs.  On sent qu’elle respecte ceux-ci.  Ils ont à faire leur travail de lecteur dans le roman.  Tout n’est pas offert sur un plateau d’argent.  Tout au long de sa vie, Edouard Toulaine, magnifique lapin de porcelaine vaniteux qui n’en a que pour lui va faire des rencontres et il va apprendre à souffrir et à aimer.  Surtout à aimer.

 

C’est une fort belle histoire, pleine de poésie, qui a un petit côté vintage qui me plaît énormément.  Bref, il va falloir que je lise La quête de Desperaux pour voir qui sort vainqueur de cette bataille de romans!

Bilan – Décembre 2015 – Partie 1

Cette vidéo a été une HORREUR à tourner.  Sérieux, c’était du grand n’importe quoi. J’ai dû m’y prendre 4 fois. Et après, bizarrement, après avoir gossé sur le montage, un ÉNORME blanc de 30 seconde est apparu comme ça, pour rien. Du coup, mes « so witty » commentaires ne fittent même plus.

Bref, la loose.
Mais comme je suis une grosse paresseuse, je ne recommence pas. Et je me demande sérieusement si je vais à nouveau m’infliger ça!

Donc, ces deux dernières semaines, j’ai lu..

Romans
– L’odyssée miraculeuse d’Edouard Toulaine – Kate DiCamillo
– Novembre 9 – Colleen Hoover
– Ma vie est entre tes mains – Suzanne Aubry
Le requiem de Terezin – Josef Bor
Le roi de Kahel – Tierno Monénembo

BD
Le rapport de Brodeck – Manu Larcenet (d’après Claudel)
– Glenn Gould – Une vie à contretemps – Sandrine Revel
– The Undertaker 1 – Meyer/Dorison
– Le maître des livres – tome 1-2 – Umiharu Shinohara

Albums
– Cherche et trouve – Une journée avec Théo – Nancy Delvaulx
– Les aventures de Beekle, l’ami imaginaire – Dan Santat
– Au lit, petit ours – Alison Edgson/Annette Rusling
– Les p’tites poules sur l’île de Toutégratos – Joliibois/Heinrich

 

Je réalise aussi que j’ai oublié de vous parler d’un album super mignon sur les lutins coquins dans ma vidéo.  Mais bon, un billet s’en vient!

 

Prochain bilan dans 2 semaines… et après ben… ON VERRA!