Ce qui nous lie – Samantha Bailly

Ce qui nous lieJ’avais choisi ce roman parce que j’en avais entendu beaucoup, beaucoup de bien.  Parfait, donc, pour un dimanche ensoleillé de septembre, sur la terrasse (et oui, je réalise qu’à la publication de ce billet, on sera 3 mois plus tard… faut que je trouve un moyen…).  Résultat?  J’ai bien aimé, j’ai surtout aimé la fin, mais j’ai eu un peu de mal avec le style, que j’ai trouvé un peu plat, et je n’ai pas embarqué dans l’histoire autant que je l’aurais voulu.

 

Ce roman est d’un genre difficile à définir, en fait.  Alice, le personnage principal, s’est soudainement vue pourvue d’un don : elle voit les liens entre les gens, liens qui prennent la forme de fils de lumière.   Ayant été blessée, elle tente au départ d’utiliser ce fameux don pour se faire justicière, pour se venger des hommes infidèles mais après un temps, elle réalise la vacuité de sa vie et décide d’y aller pour un travail plus « normal », dans une agence de chasseurs de tête.

 

Là, vous pensez romance.  Vous pensez roman fantastique.  Mais ces termes ne conviennent finalement assez peu à ce livre.   Il s’agit plutôt d’un roman-passage.  Un roman d’apprentissage où nous verrons Alice prendre conscience d’elle-même et des gens qui l’entourent, afin de pouvoir mieux repartir.   Le don est davantage une métaphore qu’un réel aspect fantastique et, étrangement, je n’ai eu aucun problème à voir cet aspect si peu exploité.  Par contre, j’aurais réellement aimé avoir davantage d’Alice avant.  La connaître avant afin de pouvoir mieux cerner ce qui l’a amenée là où elle est, de la voir parcourir les étapes et ne pas uniquement voir la dernière.  Peut-être m’y serais-je attachée davantage.

 

Ceci dit, j’ai aimé les choix qu’elle fait.  Pour elle.  J’ai aimé le côté « choisir c’est renoncer », qui est trop souvent mis de côté dans les romans où tout finit en guimauve et en bulles de bonheur rose où le héros/héroïne à tout, tout, tout.  Ce n’est qu’à la toute fin que je me suis mis à apprécier vraiment le personnage d’Alice, avec toute son humanité.  Et un petit coup de « plus » supplémentaire pour les personnages secondaires qui se sortent petit à petit de leur apparence « cliché ambulant « initiale.

 

Margaud en a fait un livre chouchou et Lectures trollesques a aussi beaucoup aimé.

Amulet 1 – Le gardien de la pierre – Kazu Kibuishi

amulet 1C’est certes avec un peu de retard que je me décide à ouvrir cette BD.  Toutefois, j’ai dû attendre le bon moment car j’ai vraiment passé une heure bien agréable en compagnie de cette histoire fantastique pour grands enfants.  En anglais, on la classe en « middle grade » car même si le rythme est resserré et rapide, ça fait peur, quand même.  Et ça traite aussi du deuil d’un parent.  Du coup, je vais quand même attendre un peu avant de le faire lire à mes neveux!

 

C’est donc l’histoire d’Emily et Navin.  Deux ans auparavant, il y a eu un terrible accident, dans lequel son père est décédé, sous les yeux de la petite fille et de sa mère.  Quand ils emménagent dans la maison familiale, vide et remplie de portes étranges, ils veulent commencer une nouvelle vie.  Sauf que dès la première nuit, la mère d’Emily est enlevée par un gros-vilain-montre-à-tentacules-dans-le-sous-sol (vous comprenez pourquoi je ne ferai pas lire ça aux neveux… des plans qu’ils ne veulent plus aller au sous-sol de leur vie!).  Et que les enfants vont devoir la secourir, avec l’aide d’une curieuse amulette, qui les guide.

 

C’est donc un vrai récit d’aventures, avec des péripéties, des créatures fantastiques et d’autres inventées par un mystérieux arrière-grand-père disparu.   Le traitement est très cinématographique, les pages se tournent toutes seules et c’est une épreuve après l’autre que les deux enfants auront à relever.  Aucun temps mort, on se retrouve dans un monde assez incroyable et Emilie, l’élue, aura des choix à faire… et devra contrôler son pouvoir.

 

Certes, on sent une grande histoire derrière la petite et ce premier tome réussit très bien à nous faire accrocher à cette histoire.  Et ça tombe bien… j’ai la suite.  Du moins, j’en ai un tome encore dans ma pile.  Que je vais lire rapido, question de ne rien oublier.     C’est donc très jeunesse… mais néanmoins très agréable à feuilleter!

La mort d’Ivan Ilitch – Tolstoï

La mort d'ivan ilitchSi on y pense bien, cette nouvelle n’était pas vraiment pour moi.  Imaginez, un roman où on nous raconte la terrible agonie d’un homme qui a une vague « douleur » au côté.  Moi, l’hypocondriaque invétérée.  Mais pourtant, pourtant…

 

Il y a quelque chose de fascinant dans ce court roman, qui raconte la mort d’un juge, Ivan Ilitch.  Plutôt satisfait de lui-même et de sa petite vie, considérant les petites bassesses du quotidien normales et acceptables,  On le suit dans sa progression, on le voit se marier (et le regretter), devenir plus important, acquérir de l’influence… jusqu’à l’arrivée de cette douleur.  Celle qui ne veut pas partir.

 

Quelle justesse dans la description des tourment de la peur de la maladie.  Je croyais m’entendre, me voir analyser chaque réaction de mon corps (quand j’avais une maladie mortelle imaginaire).  Ces sursauts d’espoir, ces déceptions, cette hypervigilence qui nous fait ignorer le monde extérieur qui ne comprend rien, lui, parce qu’il n’a pas ÇA.  Ce pourquoi moi?  Cette envie des autres qui sont si insouciants… c’est tellement, tellement ça.

 

Et parce que sa maladie à lui n’est pas imaginaire (je touche du bois, en ce moment), Tolstoï décrit à merveille le deuil, ses phrases, ses tourments.  Et que dire de son portrait des réactions des autres, pour qui il devient « un malade », exclu avant l’heure du monde des vivants.  C’est d’une justesse terrible.  Mais ce qui m’a surtout touchée, c’est cette réalisation lente d’Ivan Ilitch, qui comprend qu’il n’est pas ce qu’il croyait être pour les autres… ni pour lui-même.  Qui réalise petit à petit que cette image que les autres lui renvoient et qu’il n’aime pas… elle est peut-être véridique.

 

J’ai été touchée, agacée par les réactions de son épouse, des gens, et très émue par ce « pourquoi moi », présent et criant jusqu’à la presque fin…

 

Bref, j’aime lire Tolstoï.

Définitivement.

Les p’tites poules sur l’île de Toutégratos – Jolibois/Heinrich

P'tites poules toutégratosJ’avais déjà crié quelques fois mon amour pour « Les p’tites poules« , ces albums bourrés de références qui plaisent à la fois aux petits et aux grands. Dans celui-ci, nous retrouvons nos amis Carmen, Carmélito ainsi que toute la petite bande au bord de la mer.  Suite à un incident de poulpe (ouais… il arrive des choses étranges aux p’tites poules), les voilas dans un voyage sur une île fantasmagorique où tout est gratuit.  De là son nom.  Mais ils vont bien vite s’apercevoir qu’il faut se méfier des trucs qui semblent trop beaux pour être vrais!

 

Si ce n’est pas mon préféré-préféré, j’ai quand même beaucoup aimé cet album où nos p’tites poules d’amour se retrouvent sur une île où ils peuvent jouer et manger tant qu’ils veulent.  Of course, il y a un truc louche, personnalisé par Cagne et Cocagne, deux grosses bestioles un peu trop gentilles.   Carmélito et son poulpe collé sur le bec est hilarant et débrouillard, comme d’habitude, et il y a, comme toujours, un vrai schéma narratif et tout plein d’occasions pour conscientiser les enfants au côté « bizarre » des situations.

 

Je ne vous donne pas les références.  C’est le plus top, pour les parents, de les retrouver!  Et là, je réalise que je n’ai pas lu les 4 derniers.  C’est mal.  Très mal!

J’aime les P’tites poules!

Le complexe d’Eden Bellwether – Benjamin Wood

complexe d'eden bellwetherJ’ai choisi ce roman parce qu’on m’avait dit qu’il avait un petit quelque chose du Maître des illusions, qui est, je le dis assez souvent, l’un de mes romans préférés.   Et aussi parce qu’il est publié chez Zulma et que les romans Zulma, ils ont souvent un petit quelque chose de particulier.   Et ce fut ma foi une fort bonne pioche, car j’ai passé un excellent moment avec ce roman, qui a peut-être souffert, dans mon cas, de la comparaison avec le roman-fétiche sus-cité, mais qui, je le sens, va plaire à énormément de gens.

 

Le personnage principal Oscar, travaille dans une maison de retraite.  Par hasard, il va faire la connaissance d’Iris, jeune fille qui l’attire immédiatement et par le biais de laquelle il sera introduit dans son groupe d’amis.  Leur groupe d’amis, devrais-je plutôt dire.  Car Iris a un frère jumeau, Eden.  Musicien génial, il est certain que sa musique peut hypnotiser et guérir.   Miracle, ou folie?

 

Ce personnage à l’aura bien particulière est la figure principale du roman, le grand chef d’orchestre, celui par qui tout arrive.   Il est charismatique, mystérieux, grandiose.. il donne envie d’y croire.  Auprès de lui, toute la petite bande semble bien terne et c’est d’ailleurs mon principal reproche à ce roman; le manque de profondeur du reste du « groupe » d’amis, qui sont limite interchangeables.   Iris également, agit bien différemment de la jeune fille indépendante qui nous est décrite lors de la rencontre.  Bref, tout tourne autour d’Eden Bellwether.

 

Oscar ne lui fait pas confiance et quand, par le biais de l’un des irascibles pensionnaires de la maison de retraite, il rencontre un célèbre psychiatre ayant écrit de nombreux essais sur les personnalités narcissiques et sur l’hypnose, il va être fasciné… et voit des possibilités se profiler.   Ces deux vieux monsieurs, par contre, sont bien croqués et  pleins d’imperfections.   Vous savez comment ça me plaît!

 

Un roman à l’atmosphère lourde, palpable.  Nous avons l’impression d’avancer avec Oscar, duquel on ne sait pas grand chose, dans un labyrinthe sombre dans lequel on peut se faire surprendre à tout moment.  Et on retrouve encore une fois, cette atmosphère de « bulle nostalgique » qui m’attire tant dans les romans.  Bon, la dite bulle aurait peut-être gagné en force si elle avait été plus idyllique… mais si ça avait été le cas, ça aurait été Le maître des illusions 2 hein!

 

Parce qu’il y a quand même des ressemblances.  Un campus prestigieux, un groupe d’amis, une grande maison vide, un personnage inquiétant, instable, un narrateur un peu externe, une figure charismatique et plus âgée…  vous pouvez comprendre pourquoi on a fait une telle comparaison.  Toutefois, l’histoire prend un tour bien différent, l’écriture est ma foi fort agréable à lire et on sort de ce roman un peu assommé.   Imaginez, c’est un premier roman!

 

Une fort agréable lecture, qui aurait pu figurer dans mon top des campus novels!

Fun Home – Alison Bechdel

Fun home vfJ’ai pris ce roman graphique tout à fait par hasard à la biblio.  J’avais peut-être entendu le nom quelque part mais je n’ai aucun, mais alors aucun souvenir d’où ou de quand (si c’est chez vous… just tell me!).   Toujours est-il que le hasard a bien fait les choses car j’ai beaucoup aimé cette autobiographie.  Je pense que je suis fan des autobios en roman graphique, en fait.  Je suis rarement déçue.

 

Fun Home, c’est la maison d’enfance, certes, cette étrange demeure au style limite gothique (du moins, l’auteure le nomme ainsi) en plein milieu d’un village perdu de la campagne de l’est des États-Unis.   Le père, féru de décoration, de fleurs et de restauration d’époque, en a fait un drôle de musée où ses enfants sont parfois un peu considérés comme les meubles (et les meubles comme les enfants).

 

Mais Fun Home, c’est aussi la Funeral Home, l’entreprise familiale.  Et l’histoire qui nous est racontée est celle de la relation d’Alison Bechdel avec son père tout au long de son enfance et de son adolescence, jusqu’à ce qu’il s’enlève la vie (du moins, ils supposent) à l’âge de 44 ans.  Tout ça, on le sait assez rapidement dans le roman graphique.  C’est aussi la découverte chez Bechdel de son homosexualité et le lien que cet aveu va créer avec son père, qui avait aussi une attirance pour les hommes (encore une fois je ne spoile rien… on le sait très tôt).   C’est donc cette histoire mise en parallèle avec plusieurs oeuvres phare de la littérature (dont Proust, que je lis actuellement, ce qui a sans doute ajouté beaucoup à mon plaisir de lecture) et James Joyce (que je ne lirai pas tant j’ai peur de ce machin).

 

J’ai beaucoup aimé le dessin, assez simple comme souvent dans ce type d’ouvrage, en noir blanc et bleu.  Et l’histoire m’a aussi beaucoup plu, tant en raison de la réflexion qu’elle fait faire que des références littéraires.  Ces liens qu’on crée avec nos parents souvent tard dans la vie font écho en plusieurs d’entre nous et nous font mieux les comprendre, a posteriori, et changer la vision que l’on a d’eux.  Et c’est cette partie qui m’a vraiment plu ici.  Les différences entre les regards d’enfant et d’adulte.

 

Bref, un autre roman graphique sur la relation avec sa mère a été publié par l’auteur… et elle m’attend.

Life Unaware (Blacklistée) – Cole Gibsen

Life unawareCe sont les chaudes recommandations de Jess qui m’ont fait ouvrir ce roman jeunesse.  On dirait que ces temps-ci, je ne lis que très peu de YA…  allez comprendre pourquoi!   J’avais donc envie d’une lecture rapide.  Un roman sur l’intimidation (bullying), pourquoi pas.  Surtout si, paraît-il, il est bien.

 

Je ressors de ce roman avec l’impression d’avoir bien aimé, sans avoir vibré non plus.   La construction est intelligente, on voit les deux côtés de la médaille, les personnages ne manquent pas de profondeur… mais je pense que la fin, que j’ai trouvé sweet (et on a déjà fait exactement ce projet dans une école) mais vraiment, vraiment too much (au plan des réactions), m’a empêchée d’adhérer au roman.  Je comprends totalement le comment du pourquoi, mais ça a pour moi rendu le tout moins poignant.

 

Mais expliquons un peu ce qui se passe dans cette histoire.  Regan Flay, fille de politicienne, a été élevée dans un monde où l’apparence est le plus important.  Tout le monde doit l’aimer (il ne faudrait pas faire perdre des votes à sa mère), quitte à mentir, à intimider et à jouer les hypocrites.   Puis, un jour, son petit jeu est dévoilé.  Et voila l’intimidatrice devenue victime.  À l’école, sur les réseaux sociaux, sa vie est devenue un enfer.  Et Nolan, le frère de sa meilleure amie, qui ne cesse de filmer ses réactions et de la suivre partout.

 

Ce qui m’a plu dans ce roman, c’est qu’on traite de plusieurs aspects du sujet et qu’on ne se contente pas de traiter les victimes en pauvres petites choses mal aimées et qui n’ont rien fait du tout.  Regan était populaire.  Elle a fait du mal aux autres.  Et on pose la question qui tue : pourquoi les intimidateurs agissent-t-il ainsi?    Et la réponse qui est donnée est ma foi bien intéressante.   L’évolution de Regan, ses prises de conscience, sont aussi très bien traitées.  J’ai aimé sa conscience d’elle-même, le fait qu’elle SACHE que cette petite peste manipulatrice, ce n’est pas nécessairement elle, mais que c’est sa façon de dealer avec sa vie, son anxiété.

 

Sans avoir de coup de coeur, je conçois que ce roman puisse toucher, et il met bien en relief le fait qu’on ne sait pas ce que nos mots peuvent faire, ce que notre attitude peut créer comme réaction.  Et surtout, qu’on ne sait pas ce qui se passe dans la tête des autres.

 

À lire si le sujet vous intéresse!  En gardant en tête que l’écriture est très YA!

 

Les petites culottes – Chantal Delvaulx/Blanche Louis-Michaud

LEs petites culottesVous avez des enfants?  Vous travaillez avec des enfants?  Vous pouvez donc faciiiilement vous imaginer pour quelle raison ce titre est un réel succès auprès d’eux, n’est-ce pas!  Yep… c’est fou mais c’est ça.  Pipi, caca, bobettes… ça les fait mourir de rire.  Alors imaginez une histoire avec ce thème soooooo captivant… et un vrai schèma narratif en plus.  Le top!

 

C’est donc l’histoire de Biscotte la culotte et de Grognon le caleçon qui, en arrivant de la panier à linge, réalisent que…  ça pue!  Ils ont donc la merveilleuse idée d’aller se laver loin de cette masse de vêtements nauséabonds.  Vont-ils trouver un moyen?

 

Nous avons donc ici une histoire où nous deux petites culottes ont une mission… qui ne se découlera pas sans difficultés, comme vous pouvez vous l’imaginer.  Ils cherchent des idées, en trouvent… se se retrouvent dans la m… au sens propre comme au figuré.  Vous pouvez vous imaginer à quel point les enfants trouvent ça drôle.   Les images sont mignonnes, le thème accrocheur et l’histoire drôle et amusante pour les cocos.  Que demander de plus.  Moi, je vote pour!

 

Et dans mon bureau, mine de rien, cet album regorge de vocabulaire super pratique pour les enfants.  Disons que c’est assez proche de leur quotidien et que même la balade dehors reste dans le simple.  En plus, les mots-clés sont faciles à prononcer et les enfants peuvent nous aider à compléter certaines parties de l’histoire.  Ajoutons à ça un joli travail sur le concept propre-sale… et c’est parfait!

 

Bref, l’orthophoniste aime.  Et la matante aussi!

Bilan lecture – Janvier 2016 – Partie 1


Bon, ok.

C’est le bilan des 2 dernières semaines de décembre et de la première de janvier :))  Je suis limite sur un high dans cette vidéo.  Scaaaaary!

Je lui ai donné au moins 6 noms avant d’aller au plus simple.  Comment on dit… silly me??

 

Pas beaucoup de lectures.  J’ai commencé avec une grosse orgie de YA, pour finalement plonger dans un livre maaagnifique qui m’a donné le goût de lire seulement des trucs du genre.  Welcome in Utopia!

 

J’ai donc lu…

 

A little life – Hanya Yanagirata le coup de coeur de la mort qui tue

Sodome et Gomorrhe – Marcel Proust – Marcellou-chou… again!

All I want for Christmas – Emily Blaine – Déception pour moi, alors que tout le monde aime…

 

My life next door – Huntley Fitzpatrick – Gros bof pour moi… énervée j’ai été

The DUFF – Kody Keplinger – Bien et différent

Since you’ve been gone Morgan Matson – Beaucoup aimé.  Dans me préférés 2015 YA

Fairest – Marissa Meyer

Winter – Marissa Meyer Très bonne fin de série

 

Tiens… finalement, c’est pas 7, c’est huit.  Tant d’efforts de réflexion… pour se tromper. (Voir la vidéo pour comprendre!)

 

Et vous, qu’avez-vous lu de tout ça??

 

Winter – Chroniques Lunaires #4 – Marissa Meyer

WinterCes Chroniques lunaires m’auront définitivement beaucoup plu du début à la fin.   Et cette finale est définitivement à la hauteur, avec ce que ça implique d’action, de rebondissements et de batailles à grand déploiement.  Après Cinder (Cendrillon), Scarlet (Le petit chaperon rouge) et Cress (Razpunzel) et ce qui s’y passe… difficile de faire autrement, n’est-ce pas!

 

Pour ceux qui n’ont pas suivi, cette série reprend les contes de fées classiques et les intègre dans un univers SF incluant cyborgs, androïdes Lunaires et vaisseaux spatiaux.  Il y a certes plusieurs histoires d’amour mais aussi beaucoup d’histoires d’amitié et ceci m’a énormément plu.  Que ce ne soit pas « que » des histoires d’amour gooey.   L’utilisation des éléments-clés des contes est intelligente mais l’histoire ne se limite pas à ça.  Avouons toutefois que ce sont mes scènes préférées!

 

Bien entendu, il y a des coïncidences un peu faciles, des points un peu effleurés, il y a aussi quelques longueurs dans la bataille (836 pages, quand même) mais au final, le pari de réunir tous ces personnages et de bien ficeler le tout est réussi.   Et c’est assez rare que je suis satisfaite des finales pour le mentionner.   Winter est un personnage différent et, je l’avoue, complètement out of it.   Agaçante par moment mais attendrissante à d’autres.   J’ai été fort émue par moments, frustrée à d’autres (des fois, on a le goût de secouer les personnages tellement les décisions sont… étranges) mais l’auteur nous tient en haleine (nombreuses, nombreuses near-death experience).   J’aime toujours autant Thorne (mon personnage préféré depuis le début) qui me fait mourir de rire et la petite équipe fait assez Scooby gang pour me rappeler d’excellent souvenirs.

 

Bref, une série qui tient ses promesses… et qui vaut la peine d’être découverte.