C’est toi ma maman – Alison Bechdel

c'est toi ma mamanDe la même auteure, j’avais lu et bien aimé Fun home.  J’étais d’ailleurs bien la seule, d’après les commentaires.   J’ai enchaîné très rapidement avec la suite du diptyque mais je dois avouer que cette fois, j’ai été souvent larguée et parfois même un peu outrée par l’égocentrisme du truc.  Bon, il faut dire que c’est fortement orienté psychanalyse et que j’ai souvent du mal avec les théories psychanalytiques.  Moi, le côté « tout est la faute à ta maman » me tape.  Of course, je ne généralise pas duuuu tout hein!  Pas d’over simplification ici.  Jamais je n’oserais!

 

Bref, après avoir parlé de son père, Alison Bechdel parle ici de sa mère.  Et elle ne la manque pas.  En ce sens que bon, oui, sa mère n’est pas parfaite, loin de là… mais entendons-nous qu’on a vu pire.  Mais c’est de sa faute paaaareil!  Probablement que cette écriture a été très thérapeutique pour l’auteur mais parfois à la limite du règlement de compte.  Mais ça, c’est moi.

 

On retrouve le même type d’illustration que dans Fun Home, mais avec une autre couleur.   On y traite oui de la famille, mais aussi de la psychothérapie, qui est omniprésente dans la vie de l’auteur.  C’est une méta-BD, en fait.  On y parle de son écriture, de la réaction de la famille face à son premier tome.  Et encore une fois, le tout est très intellectualisé et met en parallèle des romans de Virginia Woolf avec sa propre vie.  Jusque là, ça va.  Mais on théorise aussi énormément sur la psychanalyse, principalement sur les écrits de Donald Winnicott, psychanalyste du début du 20e siècle.  C’est ardu et dans mon cas, assez rébarbatif.    En gros, ça m’a donné envie de lire tout Woolf… mais pas du tout de faire une analyse.

 

C’est très très égocentré.  Les chapitres s’ouvrent sur des rêves de l’auteur, qui sont analysés.  Tout est interprété, sur-interprété… bref, ça m’a lassée.  Toutefois, j’ai quand même reconnu le comportement de plusieurs personnes en analyse.  C’est sans doute fait pour ça.

 

Déception, donc.  Dommage, j’avais bien aimé le premier.

C’est chez Yaneck cette semaine!

BD-de-la-semaine

Coco Caramel (Coeur Coco) – Les filles au chocolat #4 – Cathy Cassidy

Coco CaramelCoeur cocoJe dois l’avouer, ce tome est celui qui me tentait le moins dans la série et ce malgré les avis dithyrambiques.  Il est consacré à la plus jeune soeur Tanberry, Coco.  Coco a 12 ans et elle veut sauver tous les animaux du monde entier (bon, vous voyez déjà venir une partie du problème hein… j’aime les animaux… mais de loin.  Sauf les chats.  Mais ils me rendent allergique. Du coup, rien n’est gagné!).  C’est aussi probablement la seule des soeurs Tanberry qui agit vraiment comme une fillette de 12 ans et du coup, cette fois, c’était VRAIMENT jeunesse…  J’aurais probablement adoré à 12 ans mais là, franchement, je n’y ai pas trouvé mon compte et malgré tous mes efforts, je ne suis pas parvenue à m’intéresser à l’histoire et aux personnages.

Coco veut sauver le monde, un cupcake à la fois.  Elle rêve et croit que tout est possible.  Un peu tomboy, elle est tombée amoureuse de Caramel, un poney de l’école d’équitation qu’elle fréquente.  Toutefois, il n’est pas facile et quand il sera vendu, elle sera horrifiée de la façon dont son nouveau propriétaire le traite.   Va donc s’amorcer une opération sauvetage complètement folle où elle sera aidée par LE garçon qui lui tape sur les nerfs à l’école, Lawrie (qui s’appelle Stevie en français, je crois).

 

Objectivement, c’est un roman bien monté, bien fait, qui aborde des problématiques importantes et dont il faut traiter.  Toutefois, ce coup-ci, j’aurais préféré qu’on passe plus de temps sur l’un des sujets en arrière-plan plutôt que sur les chevaux.  En plus, je dois avouer que Lawrie est un personnage très intéressant,en colère contre la vie, et que la relation qui s’établit entre lui et Coco est touchante.  C’est que Coco a une façon bien à elle de tenter de l’apprivoiser!

 

Donc voilà.  Je suis certaine que ça va beaucoup plaire aux jeunes (notamment aux élèves-à-mon-amie-Michèle), c’est bien fait, mais j’ai trouvé ça long par moments… et le thème n’était pas vraiment pour moi.

 

Je vous envoie donc chez Jess (pour qui c’est le meilleur), Tartinneauxpommes, Margaux et Muti.

La grâce des brigands – Véronique Ovaldé

la grâce des brigandsJ’ai choisi cet audiobook pour le titre.  Non mais il est joli, n’est-ce pas, ce titre?  En plus, on m’avait promis du réalisme magique.   Je me suis donc lancée… et si les thèmes avaient tout pour me plaire, je dois avouer que j’ai bien aimé, sans plus.  Serait-ce parce que je n’ai pas trouvé le réalisme magique tant attendu?  Ou alors parce que les thèmes m’ont parfois semblé un peu trop effleurés?

 

(Et en écrivant ceci, je réalise que je l’ai DÉJÀ écrit, ce billet… mais qu’il est totalement introuvable dans l’admin.  Les mystères des Internets, comme dirait quelqu’un que je connais).

 

Ce livre s’ouvre donc à Los Angeles, sur Maria Cristina Väätonen, écrivain, en brouille avec sa famille depuis plusieurs années.  J’ai au départ apprécié le « je » extérieur du biographe qui nous raconte cette histoire, celle d’une femme qui tente de survivre malgré son passé, où pèse l’ombre de sa mère.   Quand la dite mère, qui refuse de lui parler depuis 10 ans, l’appelle pour la sommer de venir chercher le petit Peeleete (oui, avec cette orthographe), le fils de sa soeur Meena, étrangement, elle va y aller.  Et sa vie va changer.

 

C’est donc l’histoire de l’évolution d’un personnage, Maria Cristina, arrivée de son nord canadien natal à Los Angeles dans les années 70.  Elle y rencontrera son mentor, Rafael Claramunt, « grand » auteur qui rêve du Nobel et elle deviendra écrivaine.   Je crois que la relation entre les deux, avec ses zones d’ombre et ses côtés malsains est ce que j’ai préféré explorer dans tout le roman.   J’ai aussi aimé les prises de conscience et de décisions de Maria Cristina.  Mais de loin.  De l’extérieur.  Comme si je n’étais pas concernée, et c’est toujours bien dommage quand on lit un roman.

 

Ceci dit, la plume n’est pas mal, quoiqu’un peu tarabiscotée par moments.  J’aime les parenthèses, que voulez-vous!   Un roman lu avec plaisir, mais dont, je le crains, il ne me restera pas grand chose. J’ai par contre vu sur Goodreads qu’il avait beaucoup plu.  Ne vous fiez donc pas à mon seul avis… et ne vous gênez pas pour me donner les liens de vos billets!  Ca va me faire plaisir de les ajouter.  Call me paresseuse, ce soir.

Les lézards verts contre les rectangles rouges – Steve Antony

lézards rectanglesQuel étrange album…  J’ai tenté de l’utiliser, il a beaucoup plu… mais il a suscité tellement de réactions diverses et variées que je me questionne à savoir quelle était l’intention de l’auteur.  Si le but était de susciter la discussion, ça a été réussi.  En effet, les cocos ne s’entendent pas à savoir si ça finit bien ou mal.  Certains ont plus d’anticipation que d’autres… Anyway…

 

Ce sont donc des lézards (beaucoup de lézards) qui se battent contre des rectangles (beaucoup de rectangles).  Ils ne savent pas trop pourquoi, mais quelle importance?  Comment cette bataille va-t-elle finir?

 

Les cocos adorent les scènes de bataille et moi, je m’en sers pour travailler la description (pour voir ce qu’il ne faut PAS décrire, je vous réfère à ma vidéo, à 18 minutes 48 (pas de commentaire sur la durée de la vidéo… c’est éternel… et J’AI COUPÉ!)  j’étais découragée moi-même!).  Quant à la fin, je l’ai beaucoup aimée, j’ai fait un ooooooh d’appréciation quand je l’ai vue… mais certains cocos l’ont vraiment interprétée autrement.   Ca va de « Là, ils vont s’entendre et la guerre est finie » à des pleurs qui disaient « ooooh mais je prenais pour les rectangles, moi! ».  Discussions fort intéressantes!  Mais surprenantes pour moi.  La preuve que nos cocos pensent réellement… et ça, ça me plaît!

 

À découvrir!

Crimes à la bibliothèque – dirigé par Richard Migneault

crimes à la bibliothèqueJ’avais aimé découvrir de nouveaux auteurs avec « Crimes à la librairie » et du coup, je n’ai pas hésité à lire ce second recueil.  Si vous me lisez depuis un moment, vous savez que je suis toujours un peu « picky » avec les nouvelles.  Je n’aime vraiment pas tout.  Et c’est ce qui ressort de cette lecture.  J’ai beaucoup aimé certaines nouvelles mais je me suis vraiment demandé où certaines autres tentaient de nous emmener.  Inégal.  Mais avouons-le, ce que je préfère, ce sont les petites bios des auteurs suite à chaque nouvelle, qui me donnent toujours envie de lire autre chose de l’auteur en question et de faire de nouvelles découvertes.  Ne serait-ce que pour ça, je vais continuer à lire ce type de recueil, s’il y en a d’autres.

 

Le thème imposé, crime à la bibliothèque, rime bien entendu avec nouvelle policière.  C’est par contre assez génial de voir toutes les interprétations et les cadres que le dit thème a engendrés.   De Venise à la Grande bibliothèque, en passant par les maisons privées et le moyen orient, c’est un plaisir d’entrer dans tous ces lieux pleins de livres.

 

Je ne vous parlerai pas de chaque nouvelle individuellement car je serais bien incapable de parler de chacune, surtout celles qui m’ont moins plu.  Je leur reproche surtout des facilités et des coïncidences un peu trop « coïncidentesques » (ouais…  mon vocabulaire fait dur ce soir… ce n’est pas pour rien que je ne suis pas écrivaine hein!).   J’avoue avoir eu un peu peur au début du recueil mais j’ai finalement trouvé mon compte avec, par exemple, la nouvelle de Anna Raymonde Gazaille qui nous fait entendre la voix d’une jeune fille enlevée par le Seigneur-Commandant et sa troupe dans un pays lointain.   Hervé Gagnon m’a encore une fois rejointe avec sa nouvelle historique qui nous entraîne chez les Sulpiciens.  J’ai aussi aimé la plume de Maureen Martineau avec son histoire de bibliothécaire qui lance son roman.  J’ai été surprise et étonnée par la nouvelle de David Bélanger qui joue avec l’histoire et François Barcelo m’a fait rire.

 

À lire pour découvrir de nouvelles plumes ou encore découvrir des auteurs connus, dans un autre style.  J’ai un tout petit peu mieux aimé le premier tome… mais bon!

 

 

Blogodramas… La compilation, en 8 ans et quelque de blog!

Suite à un blogodrama venu à mes oreilles (ou mes yeux) récemment, je me suis amusée, avec une copine, à me souvenir des folleries que j’ai pu lire sur le blog depuis ses débuts.   Il faut dire que je suis un peu out of it depuis plusieurs années et que je me tiens loin de tout ça… mais je me suis dit que je pourrais vous faire profiter de toutes ces merveilles de gentillesse et d’intelligence!  Vous en sortirez édifiés!

 

Donc, en 8 ans, on m’a dit…

  • Que je devrais avoir honte de voler des jobs aux journalistes et aux gens qui ont un bac en littérature en OSANT parler de livres sur internet.
  • Que je devrais payer une cotisation, sinon ce n’est pas juste pour les VRAIS chroniqueurs culturels.
  • Que mon cerveau devait avoir arrêté de se développer à 8 ans pour ne pas avoir compris l’intention cachée de l’auteur dans le roman que j’avais lu… et trouvé sans intérêt.
  • Que j’étais élitiste, et que j’avais un balai dans le c… vu que je lisais des classiques.
  • Que je ne comprenais rien à ce que je lisais, anyway, et que je disais aimer tel roman juste parce que ça faisait « bien ».  Suivi d’une leçon condescendante et pédante sur la VRAIE signification (chrétienne) de tout Shakespeare.
  • Que je devais avoir été payée par l’auteur X (dont j,avais aimé le roman) pour lui donner une bonne critique et pour descendre l’auteur Y (son ennemi juré).
  • Que j’étais une pute-à-éditeurs, et que je devais coucher pour recevoir autant de SPs.
  • Que j’étais une fille et que, de toute façon, mon opinion importait peu (à l’auteur qui m’insultait depuis 4 mails) vu qu’il s’adressait à un public masculin, moins « sensible ».
  • Que j’étais mal-baisée, pour avoir eu une overdose de scènes de cul dans un roman (qui n’étais pas un roman érotique) et que ça n’apportait rien à l’histoire.
  • Que vu que je n’avais pas aimé le roman et que, donc, je ne lui avais pas fait de bonne pub, il allait m’envoyer la facture (et je l’ai reçue).
  • Que j’étais une bitch qui n’encourageait pas les jeunes-blogueuses-enthousiastes en ne commentant que chez mes copines (dans mon temps dans le top 5 du classement dont je ne souviens plus du nom…)  Un chef de clique, quoi.
  • Que j’avais besoin de cours de lecture (avec publicité à l’appui)
  • Que j’étais une auteure manquée et que c’est pour ça que je descendais TOUT LE MONDE (moi, qui suis quand même bon public… et qui ne veut pas du tout écrire à part de façon thérapeutique!)
  • Que j’étais une grosse raciste (parce que j’avais aimé GWTW…
  • Que je voulais juste mon moment de gloire et que j’étais une grosse égocentrique (Bon, un peu vrai hein… j’aime parler de mes niaiseiries… mais moment de gloire, pas vraiment!)
  • Que je trahissais ma langue et ma culture en lisant en anglais.

 

J’ai aussi reçu des livres en SP avec facture qui l’accompagnait… choix de payer la facture ou de renvoyer le livre (une coche j’ai pétée… et ils ne m’ont plus jamais contactée).   J’ai été menacée de poursuites pour atteinte à la réputation par un auteur dont je n’avais pas aimé le roman.  On m’a demandé de retirer des billets, on m’a envoyé des « versions corrigées » de billets, pour qu’ils soient plus « en accord avec la réelle valeur du roman ».   On m’a fait trois déclarations d’amour. Je me suis fait demander de faire des devoirs, des dissertations.  Un prof m’a déjà demandé de discuter avec elle d’un roman car elle n’était pas certaine de le comprendre et qu’elle devait l’enseigner.  J’ai reçu des mails en 37 exemplaires pour que je lise ce roman, non encore publié mais trop génial pour être compris par les maisons d’éditions.  On m’a demandé de demander à une maison d’édition que je connaissais de publier un roman (comme si j’avais une influence)… Bref, j’en ai vu, des choses.

 

Surtout dans le temps où il y avait moins de blogs et où j’étais dans le fameux top du classement dont j’ai oublié le nom…  On aurait dit qu’ils tombaient sur moi… parce que je pense que je bats des records, hein!

 

Mais en 8 ans de blog, on m’a aussi dit…

  • Que j’avais redonné le goût de lire à des gens
  • Que j’avais fait découvrir des nouveaux livres, genres, à certaines personnes.
  • Que mon blog était une super référence pour les albums pour enfants.
  • Que j’étais une bonne raconteuse et que je faisais rire les gens quand, des fois, ça allait moins bien.

 

J’ai rencontré des gens géniaux.  Des vrais amis.  Des contacts « blogs » que j’apprécie énormément.  Je vis des salons fantastiques.  Et j’ai toujours encore plus le goût de lire .  Et d’en jaser.

 

La liste est moins longue… mais sérieux, elle vaut tout le reste, non?

Et juste pour ça, ça me permet de regarder les blogo-dramas… et d’en rire!

Sage je suis devenue!

 

Et vous, vos pires conneries, ça a été quoi??  Et ce qui vous tient?

A game of Thromes – The graphic novel – Vol 1 – Martin/Abraham/Patterson

A game of thrones 1

Ce volume faisait partie du cadeau de Noël de mon bébé-frère.  Oui, Bébé-Frère a du goût.  Du moins, il a mon goût.  Pour ce genre de choses!!  Lui et moi adorons échafauder des théories, comparer les interprétations et psychanalyser les personnages.  Bref, A game of Thrones, c’est notre truc.  Du coup, son cadeau m’a fait particulièrement plaisir.

 

C’est une adaptation ma foi fort fidèle au roman.  On sent que l’équipe a fait des recherches fort poussées pour coller au mieux avec l’univers rêvé par George R. R. Martin et pour interpréter visuellement les éléments clé du roman.  Les arrières plans sont particulièrement soignés et j’ai retrouvé l’atmosphère que j’aime tant dans GoT.   Une certaine planche, avec Tyrion et son ombre, m’a beaucoup impressionnée.  Les plans sont variés, j’ai adoré la vue de King’s Landing, Bran sur les toits…  Presque tout du dessin m’a plu.  Tout, sauf les personnages.

 

En fait, je ne les démêle pas visuellement.  Je sais qui est qui parce que je connais bien l’histoire mais sérieux, sans ça, j’aurais été complètement perdue.   Je trouve que tous les hommes se ressemblent et les femmes presque toutes faites sur le même modèle « comic book » (genre… seins d’une parfaite rondeur et pas d’organes internes).  Ça ne me dérange pas dans un truc de super-héros.. mais ici… ça l’a fait juste moyen avec moi.  Ceci dit, les expressions faciales des personnages sont plutôt réussies et l’illustrateur fait  bien passer les émotions.  C’est toujours ça de pris.

 

Bien entendu, ce n’est que la trame principale.   Bien entendu, il manque une partie de la richesse et de la densité de l’univers et du roman.  Bien entendu, ça va à toute vitesse, la notion de temps est plus ou moins facile à cerner.  Aurais-je bien compris tous les tenants et aboutissants avec juste cette BD?  J’en doute.  Du moins, il m’aurait manqué le côté « épique ».   Toutefois, j’aime beaucoup comment les flashbacks et les backstories sont illustrés… et j’aime toujours les making of de BD.  C’est en les lisant avec le temps que j’ai commencé à apprécier davantage les détails des illustrations.    Et du détail, il y en a, croyez-moi.  On sent que la matière première a été vraiment potassée pour en arriver à ce résultat!

 

Et bon… c’est Game of Thrones.  Bien entendu que je vais continuer.  Sait-on jamais, je finirai peut-être par les distinguer, ces foutus personnages!

 

C’était donc ma BD de la semaine.  Passez donc chez Noukette voir les autres participations!

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November 9 – Colleen Hoover

November 9Je n’ai pas tout lu de Colleen Hoover mais ma première expérience, avec Maybe Someday, m’avait quand même plu.  Du coup, quand j’ai eu l’occasion de lire le dernier opus, je n’ai pas hésité.  Pourtant, pourtant…

 

J’ai levé les yeux aux ciel.  Je me suis ennuyée.  Et bref, je n’ai pas aimé.   En fait, trop de drama tue le drama.  C’est tellement, tellement too much.  Et répétitif.  J’aurais secoué les personnages, surtout la jeune fille, Fallon.  La plume est bien, le personnage masculin bien aussi… mais arghhhh!  Bref, déception, vu que j’en attendais quand même beaucoup.

 

Un 9 novembre, jour funeste d’entre tous pour Fallon car il s’agit de l’anniversaire d’un triste événement, elle rencontre Ben, dans des circonstances particulières que je ne vous dévoilerai pas parce que c’est ce que j’ai préféré dans tout le roman.   Tout de suite, il y a une connexion.  Elle est une aspirante actrice.  Il est aspirant écrivain.  Et elle part à l’autre bout du pays le lendemain.  Ils décident donc de se voir tous les 9 novembre et décident que Ben va écrire un roman là-dessus.  Ben quoi!  Une folle de romance et un aspirant auteur… ça donne des choses étranges.

 

Of course, ils vont se  prendre au jeu.  Il va y avoir des références aux grandes lectrices que nous sommes.  Mais l’accumulation de drames, de sombres passés, de twists prévisibles et de malheurs a eu raison de moi.    Le fait que j’avais tout vu venir à 100 km n’a peut-être pas aidé.   Et les réactions impulsives et parfois incompréhensibles… pourquoi tout gâcher?

 

Définitivement le roman de l’auteur que j’ai le moins aimé à date.

Cherche et trouve – Une journée avec Théo – Nancy Delvaux

Une journée avec ThéoJe ne parle plus systématiquement de « ces livres pour mon travail« … mais celui-là est super mignon et super facile à utiliser avec les cocos, vu que c’est fort ancré dans leur quotidien et que les cherche et trouve, ça « pogne » toujours avec les petits!

 

D’abord, notons que c’est bien collé sur le quotidien des petits et sur leur routine; la journée de maternelle ou de garderie.  On y retrouve donc plusieurs scènes typiques : le bricolage, la récré, l’éducation physique… Leur journée normale, quoi!  Les pages se déplient, les images sont mignonnes comme tout et le côté « cherche et trouve » est aussi bien fait car il n’est pas non plus limité à « trouve le… ».  On peut y travailler la négation, le dénombrement, les inférences, dans des contextes bien connus des enfants.  Les images sont mignonnes et suscitent tout plein de commentaires de la part des cocos qui voient – croyez-moi – tout ce que VOUS vous n’aviez pas vu.

 

Dans mon bureau, je l’ai utilisé pour travailler la description, les phrases simples, la description, la résolution de problèmes simples bien fréquents dans la vie de nos petits cocos.   Les illustrations sont mignonnes et regorgent de détails qui font « jaser » les enfants et qui les amène à faire des liens avec leur quotidien.  Bref, j’adore.

 

Notons aussi que chaque page propose une petite inférence à partir du texte et de l’illustration.  Et ça, l’orthophoniste adore.  Croyez-moi, je vais fouiner pour voir si je ne trouverais pas d’autres albums du même genre.  Super pratique!

Bilan lecture – Janvier 2016 – Partie 2

Bon, j’ai fini par m’habiller!  Du coup, j’ai pu tourner ma vidéo.  Ce qui ne veut pas dire que ça a été de tout repos.  Entre mes déblatérations (je filais bavarde, faut croire) et mes problèmes de cheveux (statique, quand tu nous tiens), j’ai dû monter pendant une demi-éternité!

 

Ah oui, question!  Quand vous écouter sur une tablette, est-ce que vous voyez mes commentaires écrits?  Des fois je les vois, des fois je ne les vois pas…

 

Bref, ces deux dernières semaines, j’ai lu..

  1. La vie rêvée d’Ernerto G. – Jean-Michel Guenassia – L’histoire d’un siècle à travers la vie d’un homme
  2. Les maisons – Fanny Britt – Un beau roman québécois.  Peut-on vivre les rêves de nos 20 ans à 37?
  3. Une vraie famille – Valentin Musso – J’avais tout deviné.  As usual.  Du coup, demi-teinte.
  4. La Prisonnière – Proust – Des hauts et des bas… mais quelle plume!  Je ne reprendrai pas le rambling de la vidéo ici!

 

En BD…

  1. Amulet, tomes 1-2 – Kazu Kabuishi – Une BD fantastique d’aventures jeunesse… j’aime!
  2. Fun Home – Alison Bechdel – BD autobiographique… l’histoire du père.  J’ai aimé… mais je suis un peu la seule, d’après les commentaires du billet!
  3. C’est toi ma maman – Alison Bechdel – Deuxième partie du dyptique.  Plus ardu, moins aimé.  La psychanalyse et moi…

 

Albums

  1. Bonne St-Valentin Grognonstein – Samantha Berger – Cute, comme toujours!  J’aime bien Grognonstein!
  2. Les lézards verts contre les rectangles rouges – Beaucoup de lézards… et beaucoup de rectangles.  Drôle!
  3. Le puits de l’espoir – Eric Walters – Pas vraiment mon genre.. .mais une histoire vraie à connaître.

 

Donc voilà.  Prochain bilan… je ne sais trop quand.  Les prochaines semaines seront occupées et je me demande bien quand je vais avoir le temps de lire!  Mais bon!

 

See you!