Ma vie parisienne – 8 – Halles et quintes de toux

DSC_0019Cette huitième journée parisienne a été encore une fois peu chargée, mais il en faut, n’est-ce pas!  Je commence à devenir pro du chemin « chez Fabienne »/centre de Paris.   Après une course-poursuite dans un Franprix (toi, tu vas au coca, toi, tu vas aux yaourts et moi, au pain et au vin.  Hop, hop, hop!) pour cause de retard (of course.  Le contraire aurait été étonnant) avant qu’Anne, une copine de Fabienne, vienne manger.  Bon, nous l’avons croisée à l’épicerie du coup, c’était un peu inutile, mais fort drôle, ce jogging matinal!

 

Après un dîner fort agréable avec Anne et Jean-François-the-chougasse’s-chouchou, qui est bel et bien en vie.  Ben quoi, il y avait presque 24h que je ne l’avais pas vu.  J’étais limite inquiète, en fait.  À la veille de lancer l’avis de recherche!

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La suite de l’après-midi a été balade entre deux averses (de neige paraît-il… mais je n’ai pas vu le bout du nez d’un seul flocon), pour se rendre aux Halles avec une Constance ravie qui est vraiment, la reine du shopping.   Elle adore tout et gambade joyeusement d’un vêtement à l’autre, tous trop beaux!  C’est adorable, et ça fait plaisir de l’amener, tout cet enthousiasme.  En plus, tout lui va.  Bref, c’était un très bel après-midi.  Juste la balade, de toute façon, ça vaut le coup.  J’adore marcher dans Paris, prendre des photos et me la jouer touriste.  Prendre des photos, on dirait que ça me fait voir la vie plus belle et que ça fait ressortir les jolis espaces.

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Le but avoué de cette sortie?  Trouver un petit cadeau pour Charles, qui a aujourd’hui un gros 11 ans et qu’on fête ce soir.  L’autre objectif??  Marcher un peu, pour faire passer la bouffe (et le vin rouge.  Mais bon, c’est un détail.  Un détaillounet).  Nous avons donc regardé TOUS les morceaux du Zara, de New Look et de Bershka, ceci après avoir vérifié toutes les teintes de vernis à ongles du Sephora (avec une discussion sur les zombies de Walking Dead en arrière plan).   Dommage que je n’en mette plus, hein.  Sinon j’aurais viré folle au Kiko.

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En toute tranquillité, dites-vous?  Et ben non.  Parce que savez-vous quoi??  Imaginez-vous que dans les boutiques de Paris, ils mettent… du parfum.  Beaucoup de parfum.  Et moi et le parfum, ça fait quoi, vous pensez?  Des allergies!  Mais pas des allergies normales, là… des allergies SPECTACULAIRES!  Je me suis donc retrouvée complètement étouffée, les yeux qui pleurent et tout le kit, en pleine file d’attente, ou les madames  ont fait un méga vide autour de moi.  On pourrait dire que c’est sympa de me laisser respirer mais en fait, je ne pense pas du tout que c’était ça le but du truc, à voir leurs airs paniqués!  Toujours est-il que c’était fascinant de glamouritude.

 

Là, vous vous dites, c’est bon, elle a fait sa gaffe du jour, hein!  Et non!  En plus d’avoir fait chercher mon téléphone à toute la maisonnée (alors qu’il fait dans la poche de la veste que je portais), j’ai trouvé le moyen d’oublier mes lunettes dans la cabine d’essayage (quand j’ai essayé le PIRE morceau de linge de la terre entière… un chandail que je pensais lousse et fluide mais qui était un gilet-bedaine avec un genre de frison qui allait horizontalement sur mes seins… j,avais l’air d’avoir un perchoir à oiseaux sur la poitrine… la classe!) et que j’ai eu la peur de ma vie de ne jamais les retrouver  Ca aurait été pas fort pas fort, mettons, à une semaine du début du voyage!

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Souper super-burgers, suivi de dessert-crêpes où Constance a pu exercer son talent artistique.  C’était comme jouer à « que voyez-vous dans les nuages »… version crêpière!

 

Nous avons donc fini la soirée à prendre des photos débiles sur l’appli photo booth du mac book (na, ne demandez même pas… vous n’en verrez aucune… ces photos « variations sur un thème » sont horribles, et hilarantes.  On a ri comme des débiles.  Et Charles était content de ses cadeaux et jouait à l’incruste sur les photos… on aurait dit le fantôme de Ghostbusters qui apparaissait de temps en temps, comme sorti de nulle part!  Bref, c’était cool!

 

Et demain, on reprend les balades.  S’il ne pleut pas trop, of course!

A bientôt!

 

 

 

 

Ma vie parisienne – 7 – Starbucks et Pyramides

DSC_0029Aujourd’hui, c’était petite journée un peu plus relax, question de survivre!  Nous avons donc pris la direction le Louvre avec Constance et Charles, les deux adorables bestioles  de Fabienne.   Oui, je sais, ça fait genre.  Moi, je suis allée au Louvre, petite journée normale…  Mais bon, ce fut quand même mon programme du jour.

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Départ à pieds, pour faire changement.  On part par la place des Vosges (j’adore cet endroit… ça a un côté terriblement glamour.. et il FAUT que je visite la maison de Victor Hugo.  Mais quand même, cette statue… je ris à chaque fois) et on se dirige vers le Louvre, via la fameuse Canopé dont tout le monde parle, question de voir si elle est jaune-vert, jaune-pisse ou blanc beige.  Finalement… ça varie selon l’éclairage selon moi, mais je ne déteste pas.  Hâte de voir ce que ça va donner avec es jardins mais ce mélange d’ancien et de moderne, c’est pas mal, je trouve!  Après avoir observé la fascination des enfants devant la boutique Lego (je VEUX une cathédrale en legos… et ce dragon… oui, je sais, il m’en faut peu).

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Mais avant d’y arriver, petit arrêt aux Archives Nationales.  Ben oui, j’ai vu une porte ouverte, avec une cour dedans.  Je ne peux pas résister aux portes ouvertes.  On dirait qu’il y a un aimant à l’intérieur qui fait qu’il faut que j’entre.  Et cette cour-là est super jolie, avec des jardins, des bancs, des fleurs-roses (dès que c’est rose, j’aime).  On a même trouvé un petit pont avec une rivière.  Bref, c’est joli comme tout.

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Et puis, le Louvre (j’ai ma ca-carte, je vais pouvoir y retourner à loisir).  C’est immense et à chaque fois, je ne peux m’empêcher de m’imaginer la vie autrefois dans ces murs.  Avec Constance, on s’est tapé des délires de voyages dans le temps inopinés, avec un décor grandiose et des robes à tomber.  Par contre, des hommes en talons hauts, pas certaine hein!

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Bref, après nos fantasmes Outlanderiens, direction les antiquités égyptiennes où Charles – qui connaît cette section du musée par coeur – fait un excellent guide et nous a fait une visite commentée du tonnerre, avec anecdotes parfois étonnantes.   Je suis toujours impressionnée par la délicatesse des sculptures des bijoux faits à la mais à cette époque, avec une fascination particulière pour tout ce qui est scarabée.   Et ces sarcophages emboîtés les uns dans les autres… et l’allée des Sphinx… bref, j’ai adoré cette visite.   J’avais fait l’Égypte en Angleterre mais jamais au Louvre.  Du coup, c’était bien.

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Ensuite, par le mots Darth Vador attirés, nous avons fait l’expo sur les mythes fondateurs, de Hercule à Darth Vador, qui aurait pu être appelée Hercule et Darth Vador parce qu’entre les deux, c’était assez pauvre en contenu.  J’ai peur d’en avoir manqué un bout, en fait.  Je cherche encore le reste de l’expo.  Mais s’asseoir deux minutes pour regarder Anakin se battre…  j’avoue que c’était bienvenu.

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Vingt minutes (et 6 demandes d’indications) plus tard, nous trouvons la sortie (yep, nous avons transformé notre visite du Louvre en Escape Game.  Et on a failli perdre) pour nous mettre à la chasse au Starbucks (plus pour le wi-fi que pour le café dans mon cas).  J’ai dû retenir Constance à deux mains pour l’empêcher d’entrer dans toutes les boutiques pour acheter des sacs et des baskets trop beaux (la prochaine fois, je lui mets une laisse, je pense) mais à mon arrivée m’attendait, devinez quoi?  Ma carte SIM!  Oh boy!  Je vais avoir du réseau et pouvoir instagrammer tout ce que je veux.  Craignez, craignez!  J’ai aussi un numéro français donc pour les textos, ça va aussi aller.  Je vous donnerai le numéro en privé, si vous le voulez!

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Et voilà cette petite journée cool.  En soirée, Fabienne m’a fait écouter Les reines du shopping et j’ai été hyp-no-ti-sée par tous ces « sublayme » et ces « magnifayke ».  Je sais maintenant que plein de trucs sont « pas modernes » mais je serais bien embêtée de dire en quoi!  Et je parie qu’elle hurlerait devant mes boucles d’oreilles en Olaf!  Ceci dit, c’est addictif, ce truc.  Watchez ben ça, je vais devenir accro des téléréalités françaises.  Amis du bon goût, bonsoir!

 

Alles hop!  Je vais voir si mes photos ont fini par uploader… sinon, je poste ça demain!à

Bonne  soirée!

Ma vie parisienne – 6 – Farniente, kusmi tea, et café froid

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Vous savez, après quelques jours de folle vie, il faut s’arrêter un peu?

Dans mon cas, ça a été aujourd’hui.  En plus, je n’ai bu que 2L de coca depuis une semaine… je pense que j’étais en manque de caféine!  Toujours est-il que j’ai bravé la police de la mode parisienne et qu’après m’être péniblement tirée du lit, avec un look hybride entre un épouvantail échevelé et le schtroumpf paresseux, je suis sortie au marché… en pyjama.

 

Je voulais voir les marchés français et NO WAY que je m’habille.   C’est donc avec un gros chandail de Hogwart et un bas de pyjama que j’ai bravé le Paris-froid-venteux-et-humide pour aller au marché Bastille tout près de chez Fab.   Et là, c’est fou, fou, fou!  Moi qui vient de lire « Le ventre de Paris », même si on est loin des Halles, quand même, c’est loin de notre culture de voir les marchands de fleurs, les agriculteurs qui hèlent les passants et les bouchers qui crient à tue tête : « Elle est bonne la rillette! » et ce en plein Paris.  Pour moi, c’est un peu psychédélique.  Bon, il pleuvait alors les photos sont pouiches, mais j’en reprendrai d’autres!

 

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Le reste de la journée?   Ca a été bataille avec WordPress qui ne veut pas tourner mes photos, ni les héberger, la plupart du temps.  Vous avez une solution, vous??  Le tout avec Le bachelor en fonds sonore, agrémenté des commentaires soooo passionnante de miss chougasse et de son chouchou, qui sont à eux deux tout un spectacle, voire même un poème.   Je sens que ce canapé va en entendre de belles au cours des prochains mois!

 

Alors sur ce, je retourne à mon thé (avec de l’eau bouillie sur le feu, parce que la bouilloire est disparue dans un espace-temps parallèle) et je vais continuer de me moquer de Fab, qui boit du café… froid.  Avec passion, à part ça.   De plus, observer Constance, la fille de Fab) regarder Walking Dead, c’est un méchant show.  Je pourrais vous vendre des billets!

 

Prévoyez une semaine moins mouvementée… il va pleuvoir et si je veux survivre, va falloir que je prenne un rythme mettons… moins endiablé!  Je dois être reposée pour l’arrivée de Miss Maman (et Mr Dad), qui va sans doute m’épuiser dans notre futur tour de France.

 

À demain!

Ma vie parisienne – 5 – Un samedi en ville

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Avouons-le, après la folle soirée de vendredi, mon samedi matin a été plutôt relax.  J’ai quand même envisagé d’aller à la séance de signature de Fabienne en pyjama.  Ce que la police de la mode m’a vivement déconseillé, main sur le coeur et yeux exorbités.

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Toujours est-il qu’après une balade jusqu’à la gare de Lyon (qui est vraiment super jolie) pour récupérer Cécile Chomin, qui arrivait tirée à quatre épingles de son Sud, avec de folles histoires de châteaux portugais et de champagne à volonté à nous raconter.   Petit lunch dans un café-pour-touristes où j’ai mangé du confit de canard (c’est bon, le confit de canard) et ensuite go chez Gibert Jeune pour séance de dédicaces avec le fort fidèle Maurice (le phoque) où nous avons pu revoir plusieurs personnes rencontrées  au salon du roman féminin et commenter tous les livres que nous voyions avec Mélanie, une copine de Fabienne, et Myriam, de Un jour, un livre.  On est sorties les mains vides (on est des warriors) mais j’ai envie de lire la moitié de ma pile là, maintenant, après ses conseils et recommandations.

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Un Starbucks et bien du placotage plus tard, rebalade à St-Michel pour pouvoir rejoindre Fabienne, Jeff et Mélanie (qui fêtait son agreg) dans au café des Deux Palais, tout de verreries décoré, et un serveur qui fait son comique en tentant d’imiter mon accent (avec un succès tout relatif, d’ailleurs).  Un petit verre de blanc (pour pouvoir utiliser les toilettes) et j’ai pu apprendre qu’ici, une coupe de vin, c’est over-exotique et que ça fait rire les gens aux larmes.  C’est qu’une coupe, c’est pour le champagne, voyez-vous?  Bref, avec ce voyage, nous avons des conversations sémantiques fas-ci-nan-tes!

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Ensuite, on était invitées à souper chez Abeine.  En fait, Fabienne était invitée et elle me traîne partout, hein!  Mais c’était fort sympathique comme soirée, la bouffe était su-per bonne malgré mon état de fatigue assez effarante (mais moins que Fab, qui a failli s’endormir dans la purée de pommes de terres aux truffes).  J’ai alors eu droit à des conversations – selon Fabienne – totalement parisiennes, avec, entre autres, la couleur de la Canopée comme sujet de conversation (on hésite entre jaune-pisse, jaune-vert et jaune pierre de taille parisienne.  Vous pouvez imaginer que j’ai apporté des éléments essentiels à la conversation!  Ceci dit, la conversation était super intéressante, j’ai découvert un talent é-bloui-i-ssant d’imitatrice de Dalida chez Abeline et un goût commun pour la musique qui évoque des sentiments pour le moins contradictoires chez la majorité de la population.  Par contre, je ne pense pas que je vais aller voir Anne Frank, le musical!

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Le plafond est hallucinant dans cet appart.  Et la vue, la vue!  Bon, il ne faut pas confondre la lune et le lampadaire dans la vitre (je ne balancerai pas QUI a fait ça) et ne pas faire comme moi et reprendre du dessert (ce truc était dé-li-cieux).  On avait affaire à une cuisinière hors-pair, ici!  Bizarrement, après vin rouge et champagne, les conversations sont un peu moins sérieuse (indice?  C’est bleu, c’est grand, et ça va sur un mur).   Ceci dit, la police de la mode a trouvé son ambassadrice numéro 2, qui m’a expliqué que Desigual, c’était juste pas possible.  Si ça continue comme ça, elle vont tenter de me faire jeter toute ma garde-robe, ce qu’ils ne réussiront pas vu que j’adoooore mes jupettes, bon-e!

 

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Et, ne vous demandez pas quelle mouche m’a piquée, mais j’ai décidé d’aller danser en boîte (moi j’aurais dis dans un club ou un bar mais on est à Paris, et à Paris, on dit « en boîte ».  On fêtait l’anniversaire de Tamara (ou police-de-la-mode-numéro-1) (mais elle peut se le permettre, elle a l’air d’une carte de mode) qui avait (elle aussi 24 ans), en buvant un « rhum et quelque chose » au son d’une musique house-techno (je ne sais trop) au rythme étonnamment régulier.  Limite qu’on aurait pu s’endormir.  D’ailleurs, ce qui frappe dans les boites, c’est que la boisson la plus populaire c’est… le Red Bull.  Trois frigos pleins.  Rien de moins!

 

Et comme c’était soirée animale (ils en ont de ces thématiques…), nous avons pu contempler une fille avec un manteau de fourrure (déguisée en lapin??), une autre avec un top en plumes, sans compter le mec en doudoune.  Plumes d’oies?  Bref, je ne vous dirai pas comment je fittais dans le thème!

 

Bref, une autre journée ma foi occupée… mais je sens qu’il va falloir que je me calme un peu, sous peine de m’effondrer en pleine rue!

 

A demain!

 

 

 

 

 

Ma vie parisienne – 4 – Ou comment vivre deux jours en un!

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Désolée pour le petit retard.   Hier, quand je suis rentrée, à presque 3h du matin, j’aurais été légèrement incohérente, je crois.  Juste légèrement.  C’est qu’on est rentrées sur le pilote automatique, avec une Fabienne et un Jean-François qui en étaient aux discussions philosophico-psychologiques et 3h du matin, et qui s’y adonnaient avec une intensité passionnante.  Assez pour qu’ils ne réalisent pas que je suis rentrée en pleine face dans un panneau de signalisation.  Mais bon, passons!

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Ce quatrième jour a débuté tôt (vers 9h.  Dans mon état c’est TÔT.  Croyez-moi) pour un petit déjeuner (yep, j’adopte le vocabulaire) avec Mylène (des Lectures de Mylène) à l’Industrie, la cantine de Fabienne où elle a écrit bien des scènes olé olé et des déclarations d’amour enflammées.   Bien entendu, on a ri.  Bien entendu, on a potiné.  Et ensuite, on a abandonné Fabienne à ses confitures montalbanaises et on est parties trotter et jouer les touristes pour aller dire bonjour à Notre-Dame, ce que je n’avais pas encore fait.

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Et savez-vous quoi?  C’est beau, Paris.  Je ne me lasse pas de Paris.  Et Fabienne habite dans un coin qui nous permet de tout faire à pieds et d’admirer, à chaque fois, de nouveaux détails, de nouvelles portes (et se faufiler pour voir les cours quand elles ouvrent) et de nouveaux détails étranges.  Cette fois-ci, nous avons traîné nos soooo glamourous bottes Place des Vosges, à l’hôtel de Sully, au village St-Paul et sur l’ïle St-Louis.

DSC_0023J’adore passer les ponts de Paris.  Au milieu, j’ai toujours l’impression d’être là, vraiment, et de vivre Paris, les cheveux au vent et là, je m’imagine toutes les années, et toutes les personnes qui ont passé là au cours des siècles… et on dirait que j’ai limite l’impression d’en faire partie.

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C’était ma déclaration d’amour aux ponts!  Je me sens soooo poète, ce matin!  Bon, ok, ce midi.  MAis je suis levée depuis moins d’une heure, donc c’est le matin!

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Et ce fut le salut à Notre-Dame.  Notre-Dame, c’est le premier endroit de Paris où j’ai vraiment posé le pied quand j’avais 16 ans et que j’y suis venue pour la première fois.  Le premier moment où je me suis vraiment sentie de l’autre côté de l’océan.  Du coup, ça compte, ça, et Notre-Dame reste un lieu spécial.  Nous y sommes arrivées juste quand Quasimodo sonnait les cloches et avons pu la voir à travers les cerisiers (du moins, je pense que ce sont des cerisiers) en fleur et les arbres qui se réveillent au printemps.  Notre-Dame est ma-gni-fique.  Et j’ai pris des photos de Gargouilles pour Éléonore Fernaye.  Qui sait, ça va peut-être l’inspirer pour écrire la suite!

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Par la suite Mylène m’a fait découvrir son resto-traditionnel-quand-elle-vient-à-Paris, le Paradis du Fruit, avec vue sur Notre-Dame, mesdames et messieurs.  Et là, il y a des jus-smoothies à tomber.  Maman Denise, il faut que je t’amène là, tu vas a-do-rer!  Et c’est pas super cher, en plus.  Et il y a des lampes en forme de fruits.   J’adore ce genre de trucs!    Bref, c’était chouette.

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Ensuite, nous avons traîné nos papattes vers le cimetière du Père Lachaise pour aller saluer Balzac, Chopin et Oscar Wilde.  Et savez-vous quoi?  C’est VRAI qu’il y a des nounounes qui se beurrent la bouche de rouge à lèvres pour embrasser la tombe de Wilde!  On l’a vu de nos yeux vu!  Surtout quand on sait ce que Wilde aurait pensé du truc… c’est heu… ironique, comme on dit!!  Je n’ose même pas songer aux aphorismes que ça lui aurait inspiré!

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Après avoir dit au revoir à Mylène, c’est l’heure de l’apéro avec Mo et Tamara, pour l’anniversaire de ces deux dernières.  Un gros 26 ans.  Toutes les deux.   Ben quoi, dans nos coeurs, on a l’âge qu’on veut!  Il fallait bien fêter ça.  Du coup, ce fut cocktals au Lèche-Vin, un petit bar du 11e, décoré avec des photos de saints divers et variés.  Very holy.  Jusqu’à ce qu’on boive un cocktail et qu’on soit soudain beaucoup plus joyeuses… ou qu’on aille à la toilette!  Là, c’est very oh boy!!

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Je me suis donc frappée de plein fouet à la police de la mode.  Yep.   Il semblerait qu’on ne s’habille pas comme on veut à Paris.  Donc, selon la dite police, les leggins, c’est le MAL.  Sauf que moi, les leggins, c’est ma vie!   Du coup, je n’ai carrément plus rien à me mettre.  C’est over-over triste, n’est-ce pas!  On va devoir soit avoir l’air simp’, soit faire du shopping!

 

Par je ne sais quel miracle, j’ai survécu jusqu’à 22h45, mais JE L’AI FAIT!  Il y a dû y avoir une intraveineuse de café à mon insu, mais nous avons donc débarqué avec Jean-François à son rendez-vous obligé du vendredi, soit le Tango, où j’ai mis les pieds pour a 2e fois de ma vie.  Le tango, c’est une boîte gay où on danse… des danses de salon!  Je me suis donc retrouvée à danser le madison sur des rythmes endiablés (en plein Paris, je vous le rappelle).  Il y a eu aussi un vague, très vague épisode de valse-tamponneuse avec Fabienne, sans parler de la cha cha à obstacles… mais c’est une autre histoire, n’est-ce pas!

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Sortie de là à 2 heures 30 du matin, mes pieds me font bien sentir qu’il va falloir que je me calme un peu… mais c’est pas vendredi que ça va s’arranger!

 

Mais je vous raconte plus tard!

Une cachette pour les bobettes – Andrée Poulin/Boum

cachette pour les bobettesCette collection de chez Druide, je l’aime d’amour.  En effet, ce n’est pas tous les jours que les albums demandent aux enfants de réfléchir, de lire entre les lignes.  Et c’est ce qui arrive encore une fois dans cette histoire où les images sont aussi importantes que le texte.  En effet, les petits et grands lecteurs y trouvent ce qui leur manque pour compléter l’histoire de Jacob, qui nous est ici racontée sous 4 points de vue différents. Et ça aussi, c’est chouette!

 

La mise en situation, donc.  Jacob arrive un matin à l’école et – ô horreur – il découvre une paire de bobettes (propres, rassurez-vous), dans la jambe de son pantalon.  Honte suprême au primaire, n’est-ce pas!  La journée commence bien mal.  Il faut vite les cacher.

 

C’est ainsi que commence l’album, et nous découvrirons cette même journée sous l’oeil de trois autres personnages dont nous découvrirons les rôles au fur et à mesure.   En plus des inférences et des hypothèses que les enfants peuvent créer au fur et à mesure, on a ici droit à un texte qui expose les différentes perspectives, les différentes visions d’un même événement.   C’est idéal pour travailler les différents points de vue et les différentes façon d’analyser un schéma narratif.  En effet, dépendant d’où on se place, l’histoire ne finit pas de la même manière, n’est-ce pas?  Je ne pense pas que le grand méchant loup trouverait que l’histoire finit bien!

 

Bref, un autre album fort réussi dans cette collection, que je recommande vivement!

Ma vie parisienne – 3 – Romances et champagne

DSC_0001Et une autre journée sous le thème de la romance (oui, même le lever de soleil était rose bonbon.  Et oui, je sais que la romance n’est pas rose bonbon.  Ça fait 2 jours que j’assiste à des conférences… je sais!)  Moi qui en lit assez peu, je me sentais un peu intruse, à demander à Miss Karen du boudoir écarlate : « Bon… dis-moi ce qui est bien! ».  Mais cette bulle de folie a un peu déteint sur moi et je sens que je vais VRAIMENT lire ce que j’ai pris au festival.  Ce qui n’est pas gagné vu mon futur horaire!  Mais bref!

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Savez-vous quoi?  J’aime Paris.  Je ne suis pas encore allée saluer Notre-Dame.  quand même.  C’est un peu ma tradition hein!  Mais je commence à avoir une affection particulière pour le Marais, où nous nous baladons depuis que je suis arrivée.  J’aime bien ces rues étroites (en fait, je prends des photos floues chaque rue, ce qui nous fait manquer des lumières, au grand désespoir de Fabienne, surtout quand – pour faire changement, on est en regard) et je passe mon temps à tenter de me faufiler dans les cours d’hôtels particuliers.  Au fait, il s’en fait, des visites de cours d’hôtels particuliers?  Je veux faire une visite guidée du marais et d’hôtels particuliers.

 

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Bref, cette journée a été, pour une raison inconnue de moi-même, complètement é-pui-san-te.  À la fin, j’ai failli m’endormir le nez dans mon livre, dans un escalier.  Ça aurait été d’un chic fou!!   Mais entre deux conférences (je sais maintenant ce que les lectrices aiment dans les scènes de cul… et je VEUX lire une scène traduite mot à mot de l’anglais au français, avec le comparatif « bien traduit » à côté.  Ça va être hi-la-rant, avec les « putain » et les « salope » aux trois mots!  (Oh, salope, tu as vraiment mouillé pour moi, ma putain de grosse bite va te pilonner, putain de putain de putain.. ).

 

Mais je m’égare.

 

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Nous avons donc joué les pétards et j’ai pu constater de quoi pouvaient jaser ces prolifiques auteurs de romance entre elles!  Entre les nains de jardin, les scènes de cul et les dialogues à mourir de rire… ça valait le coup!  C’est qu’elles sont sympathiques, ces filles!  Gros, gros, gros fous rires!  J’ai pu apprendre à Emily Blaine, Eleonore Fernaye et Penny Watson Webb comment on parle du hockey.  Entre rondelle et crosse, aux mangeux de rondelles en passant par « snapper la rondelle »… bref, c’était de toute beauté.  Et miss Fabienne s’est fait un plaisir de raconter la frousse d’elle et de Stéphanie quand j’avais répondu à « qu’est-ce que tu bois le matin? », la magnifique réponse suivante : de la liqueur!  Ben oui! Elle m’a fait passer par une grosse alcoolo!  Vilaine fille!

 

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Après une pause terrasse au grand soleil, j’étais un peu étourdie après un verre de vin… et je n’ai bien entendu pas vu la pancarte qui disait « liquide seulement »!  Et comme Fab était partie… il a fallu que je fasse les beaux yeux au monsieur pour qu’il me laisse partir trois coins de rue plus loin à la recherche de sous, sans laisser rien de compromettant.  J’ai utilisé mon décolleté… mais bon, quand y faut, y faut hein!

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Après, séance de signature de Angie (3h non stop, file jusqu’à l porte… faut croire que Maurice le fuck est ma foi fort populaire!), retour à a maison (du moins, ma maison pour les 6 prochains mois) où tout ce nous avons encore l’énergie de faire, c’est de déboucher de champagne et de pitcher une pizz dans le four!

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Cheers! :)))

Ce livre n’est pas le bon! – Richard Byrne

Ce livre n'est pas le bonC’est définitivement un bon mois pour l’envoi Scholastic de mai!  Je ne sais pas si vous vous souvenez, mais je vous ai déjà parlé de Ce livre a mangé mon chien!, du même auteur il y a un moment déjà.  Un livre qui mangeait des personnages, c’était complètement décalé, très drôle et très intéressant à exploiter.

 

Cet album aussi joue avec les frontières car imaginez-vous que nos deux petits personnages, qui se baladaient tranquillement d’une page à l’autre, sont poussés hors du livre… par le chien de Bella qui leur tombe dessus.  Du coup, ils vont se retrouver ailleurs… et tenter de revenir dans leur livre à eux!

 

Ici, on explore les différents types de livres et d’albums.  Albums de contes, d’apprentissage, d’exercices, d’autocollants ou de bandes dessinées… c’est super agréable de discuter avec les enfants pour voir s’ils connaissent ce type de livres et d’en trouver des exemples.   De plus, il y a une toute petite inférence à la fin… et ça, ça me plaît!

 

Le genre d’un truc un peu déjanté, très « méta », que j’adore, quoi!

Cet auteur me plaît beaucoup beaucoup, je pense!

Ma vie parisienne – 2 – Ou comment j’ai survécu à un festival du roman féminin…

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… et même que je vais y retourner demain tellement c’était chouette!

 

Bon, entendons-nous, ce matin, c’était dur.  J’avais l’air tout droit sortie d’un film d’horreur et Fabienne a dû  me brasser un peu pour me sortir du lit à temps pour sa séance de lecture…   J’avoue aussi avoir bien du mal à me souvenir de ce que j’ai lu hier avant de me coucher… mais bon, passons.  C’est quand j’ai vu le grand soleil et que j’ai réalisé que je pouvais me mettre en sandales que, bizarrement, je me suis recrinquée un peu.   J’ai pensé au mètre de neige qui est encore sur mon terrain et je me suis dit que, finalement, c’était pas mal.

 

Une petit demi-heure de marche et nous voilà dans un univers un peu à part, où une bande de lectrices passionnées qui trippent sur la romance, les romans érotiques et tout et tout.  Sérieux, c’est super bien organisé.  Une rencontre à l’américaine, avec des goodies, des livres en cadeau, tout plein d’auteurs françaises et américaines, en plein 3e arrondissement.

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The AngélaShow comme dirait Emily Blaine!

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Miss Angéla Morelli a donc commencé à faire la lecture de deux de mes scènes préférées de « L’amour est dans le foin » ainsi qu’un extrait du futur « Péché brûlant » (sous le pseudonyme d’Emma Foster).  Puis, moi, j’ai réalisé que si je ne mangeais pas, j’allais m’ef-fon-drer.   Du coup, déjeuner (yep, je prends les expressions française) avec miss Éléonore Fernaye, où j’ai eu droit à l’orchidée dans mon assiette de pâtes.   Mais sérieux, il nous manquait un truc.  Un truc ca-pi-tal.    Indispensable.  Éléonore a donc affronté les rues parisiennes sur ses magnifiques chaussures bleues à talons hauts pour trouver…

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… vous devinez?

 

DU COCA LIGHT!!! (yep, ici, c’est pas du pepsi diet, mais du coca light.  Faut m’habituer, je sens que ça vaut le coup de faire l’effort!)  Victoire!!!

Ceci dit, Eleonore a trouvé le moyen de flasher sa petite culotte (merci le vent), alors que moi, j’ai pu constater les effets des coups de vent sur une blouse paysanne bien large.    De toute beauté.  Au sens propre hein!  Ils ont eu de la chance, ces passants!

 

Et j’ai trouvé quelqu’un d’autre qui boit du coca au lever le matin.  DANS MES BRAS, que je dis!!!

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Après un thé marocain en terrasse, c’était l’heure de THE event de la journée.  Vous connaissez mon amour pour Angélique, marquise des Anges non?    Ou encore l’épopée de Fabienne et de moi alors que nous cherchions l’hôtel particulier de Joffrey de Peyrac aux petites heures du matin?  Bref, Anne Golon, âgée de 94 ans, toute sa tête, était présente et était là pour nous parler d’Angélique.  Sujet dont nous ne lassons pas.  Ça a commencé tout en émotion avec la déclaration d’amour de Fabienne à Angélique (et à Anne Golon) où elle a fini en larmes (si, si, vous avez bien lu!) et où elle a fait pleurer la moitié de la foule.  De toute beauté, comme on dit!

 

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Mais bon.  J’ai pu lui parler, prendre des photos, lui raconter nos délires et entendre parler d’Angélique, de Joffrey et de Philippe.  Que demander de mieux, hein!  C’était é-mou-vant!  Bref, là, on est le soir, on boit du rouge avec des frites de patates douces et on s’extasie encore…en écoutant l’émission la plus conne du monde entier… une télé réalité où des mariées se bitchent entre elles pour savoir qui aura le voyage de noces à la fin.  Genre, un souper presque parfait, version mariées.  Et j’avoue que certains trucs sont é-pi-ques, entre a robe orange et les jeux d’enfant d’école.   Le pauvre Jean-François, qui a eu l’idée étrange de venir nous trouver (pourtant, il savait dans quoi il s’embarquait)   Bref, on décompresse, on regarde la pleine lune sur les toits… et Fab geeke, tandis que Jean-François lui répète « arrête de geeker » aux 8 secondes et quart!

 

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Bon… je me relis et je réalise que je suis pas-sion-nan-te!!

Mais je me suis donné comme défi de bloguer tous les jours alors… too bad!

See ya!

680 bonnes adresses autour du métro – Louis-Philippe Messier/Véronique Harvey

680Entendons-nous, ce genre d’ouvrage, c’est tout ce que j’aime.   En effet, autant j’aime les expos, les musées et les monuments, autant j’aime découvrir des endroits atypiques, de la bonne bouffe et des petits bouts d’histoires qui s’incrustent dans notre quotidien à notre insu.

 

Et me balader dans les rues des villes, c’est ma passion.  J’épuise tout le monde avec ce genre d’activités (j’invite d’ailleurs à témoigner!).   Du coup, découvrir Montréal de bouche de métro en bouche de métro, c’est juste génial pour une fille comme moi.   Pas étonnant que je l’aie lu d’une couverture à l’autre, n’est-ce pas!  Et je suis presque déçue de partir pour quelques mois pour ne pas pouvoir tout explorer.  Mais je refile le bouquin à ma mère qui elle (sans doute AUCUN) va le faire.  Avec minutie.

 

Chaque station est introduite par quelques commentaires généraux où on peut apprendre, entre autres, qu’il n’y a RIEN autour de la station Jolicoeur et que c’est autour de la station Charlevoix qu’arrivaient les filles du Roy.  Par la suite, quelques commerces/attractions ont été sélectionnées.  Un conseil, ne pas lire quand on a faim ou envie d’une bonne bière, parce que vous allez saliver!  C’est que ça donne envie de découvrir, ces courts paragraphes.  On y parle de l’endroit de façon personnalisée, mais on y raconte aussi des anecdotes et, quant ça s’y prête, on y apprend l’histoire du bâtiment.

 

Du coup, j’ai passé un temps fou sur le net à aller m’informer davantage.  Ces clins d’oeil, ça donne envie de savoir!  Confiseries, micro-brasseries, restos, cafés, terrasses, bâtiments et légendes sont au rendez-vous.   Intéressant quand on visite Montréal… et même quand on y habite, je crois!