Ma vie parisienne – 23 – Magret et cocktails

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Jeudi, j’ai laissé mes parents partir seuls à la découverte de Montmartre, où ils ont remarché sur les pas de leur voyage de noces, en mangeant à la même terrasse et en se baladant aux mêmes endroits   Du coup, je me suis mise en mode traînasse (Yep, chez Fab, il y a une chougasse (copyright Jean-François) et une traînasse.  Tout. Va. Bien.) en attendant midi pour aller déjeuner avec Chantal, une amie de Fabienne dont j’avais pas mal entendu parler.   Les minutes avant de partir ont donné lieu à un « trip à quatre » version digitale (gnak gnak gnak… libres à vous de vous imaginer ce que vous voulez… vous ne devinerez jamais la teneur du truc…) mais c’était hilarant.

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On a donc pris nos papattes et avons marché, toujours mortes de rire, vers la petite rue du trésor, qui croise la rue Vieille du temple, dans le marais.  C’est une super jolie rue, avec des immeubles en pierre, des arbres et tout plein de fleurs.  On avait RV au resto « Le trésor » et myyyy god que c’était bon.  Il a fallu que je me force un peu pour manger le gras avec le magret de canard, mais une fois tenté, c’était un orgasme gustatif.  Rien de moins.   Ajoutons à ça une conversation ma foi… spicy et c’était la formule parfaite pour un  agréable moment, souvent très drôle!  Je vous épargne les sujets.  Des fois qu’il y en aurait des prudes dans la gang!

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(Fab avait une pomme-XXX… mais elle était de l’autre côté.  Même la bouffe était dans le thème!)

Ah oui!  Paraît qu’on était près d’un ex-footballeur connu, aux cheveux longs, qui a parlé de son amour pour la sueur tout au long du repas.  Okaaaaaay!

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Ensuite, j’ai pris une petite mini-course jusqu’à Hôtel de ville pour arriver essoufflée, rouge comme une tomate… et 15 minutes en avance!!  Welcome to my life… et ma difficulté à évaluer les distances.  J’avais pris une balade dans le marais, avec Paris Côté Jardin, qui m’avait été recommandé par Aifelle.  On était 5, à cause de la pluie présagée, mais tous des parisiens, et tous des gens qui avaient des cartes d’abonnement.

 

En effet, Bruno, le guide, ne programme ses marches que très rarement (une fois par plusieurs années, et il les fait toute la fin de semaine) et voit une très petite partie de quartier à la fois.   C’est très très riche historiquement, nous marchons peu, mais c’est une véritable leçon d’histoire qui passe super bien, en raison du contexte et des éléments architecturaux qui sont montrés.  Il faut s’attendre à en apprendre beaucoup, beaucoup, sur les divers bâtiments qui ont déjà été dans le quartier.  On arrête à chaque maison.

 

Moi, j’ai adoré.  Mais je ne conseillerais pas aux touristes qui veulent faire un tour global.  Ce n’est pas fait pour ça.

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Le secteur d’aujourd’hui était les rues à l’est et un peu au nord de l’hôtel de ville.  Un secteur très riche en histoire, car il semblerait qu’il ait été occupé depuis les mérovingiens, qui avaient construit des buttes pour éviter d’être inondés dans les crues.  On est quand même dans le marais, hein!  Devant l’hôtel de ville, il y a eu la place de Grève et il paraît qu’une église était aussi construite à l’emplacement de l’actuel hôtel de ville (Église St-Jean de Grève).  En fait, il y avait énormément d’établissements religieux… et de cimetières dans le coin.  Je n’ai pas retenu tous les noms, mais j’ai quand même le plan en tête… ce qui aide.  Il y a entre autres une magnifique image (qui est au musée Carnavalet) qui représente la démolition de cette église, avec vue sur St-Gervais-Saint-Prothais, qui est encore là, elle, avec son orme sur le parvis, où l’on réglait autrefois les créances.   Sur l’ancien cimetière de cette église se dresse un très bel hôtel, avec à peu près la même forme.  C’est génial de voir renaître l’ancien Paris, comme ça.


DSC_0365DSC_0367Remarquez l’orme sur les balcons… c’est pour représenter celui de l’église.

 

Autre caractéristique du coin, comme c’était le coin des cimetières, on a retrouvé plusieurs, plusieurs tombes, soit en dur, soit en plâtre, lorsque des parkings ont été creusés.  Il y a d’ailleurs des vestiges dans le dit parking.  Je me demandais bien ce qu’on allait faire là.

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Malheureusement, les fouilles place Baudoyer ont été faites rapido (imaginez, un parking, il faut que ça se construise hein… et vite!) et ils ont eu une deadline très rapide, après procès.  Il paraît qu’un film existe sur ces fouilles, avec des scènes folles où les gens essayaient de sortir de magnifiques sarcophages en plâtre sous une pluie torrentielle… et où ceux-ci, gorgés d’eau, s’effondraient.  Mais c’est fou que des trucs en plâtre aussi vieux soient encore entiers de nos jours!

 

La randonnée a été ponctuée d’anecdotes architecturales et historiques.  Comme il pleuvait, les photos sont super laides.  Et je ne vais pas vous résumer 4 heures de visite ici, rassurez-vous.  Mais il en existe, des belles choses, et des trucs particuliers, dans Paris!   Les deux rangées de lucarnes, les frontons magnifiques et d’époque, de superbes macarons… bref, il faut bien ouvrir l’oeil… ou avoir quelqu’un qui nous fait voir le tout.

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Détail de la porte de l’un des bâtiments annexes de l’hôtel de ville. DSC_0371

Mosaïque représentant l’arbre de vie.
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Mur végétalisé de Patrick Blanc, au-dessus d’un Street Art de Monsieur Chat, qui masque la porte d’un entrepôt du Bazar de l’hôtel de ville.  En fait BHV est partout dans ce quartier.  Mais vraiment partout!DSC_0393

Il pleuvait… et c’était joli!DSC_0396

Arbres en fleurs, réverbère et vieux bâtiment.  Combinaison à laquelle je ne peux résister!DSC_0408

Bâtiment avec un coin arrondi.  Particulier…DSC_0409

Bâtiment le plus chargé de la visite… oh boy… yen a de la décoration là-dessus!  C’est fou, fou, fou!DSC_0411

En enlevant un mur, on a découvert ce très ancien coin de building (mon vocabulaire architectural fait terriblement pitié, je pense), conservé parce que bien caché.  DSC_0421 DSC_0417

On a aussi pu visiter plusieurs cours intérieures, dont celle de la Mairie du 4e, où ont été plantés des arbres fruitiers.  Cerises, poires…  par contre, il paraît qu’il faut se lever de bonne heure pour pouvoir en manger!!

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Monument aux morts pour plusieurs guerres à la fois.  Ben quoi… faut profiter du truc!DSC_0363

Comme il y avait un mariage, on a pu voir l’escalier d’honneur.

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Cour intérieure, où on voit très bien la différence entre les deux bâtiments qui la bordent.  Brique d’un côté et pierre de l’autre.
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Minuscule escalier, à double ou quadruple machin au milieu!  Il faut être habile!DSC_0395

DSC_0394 Cour intérieure transformée en boutique, avec des plantes et un café.  C’est chou!DSC_0414

Mini jardin à la française dans une cour intérieure.  Étonnant de le trouver là!!

Il y avait plein d’autres cours, avec les anciennes queues de cochon et les poutres apparentes, mais en photo, ça ne donne rien du tout.  Du coup, je vous épargne ça.

 

Le guide nous a aussi beaucoup parlé des anciennes rues.  Rue de la Tixeranderie, maintenant rue de Rivoli, où se trouvait l’hôtel de la reine blanche et près duquel on trouvait un hôtel au  nom bizarre mais que j’ai oublié… me semble qu’il y avait « pet » dedans… ouais, je sais.. moi et ma mémoire!

 

Ceci dit, il existait aussi une « rue où Dieu fut bouilli », voire même une maison où Dieu fut bouilli.  Bizarre de nom pour une bizarre d’histoire, qui se situe rue des Archives, à l’église des Billettes.   On y trouve d’ailleurs le plus ancien cloître de Paris, qui date de 1350.  La drôle d’histoire?  Elle se déroule au 13e, sous le règne de Philippe Le Bel. Une dame avait mis ses vêtements en gage chez un juif, Jonathas.  Ah oui… on est au 13e.  Les juifs sont considérés comme des gros méchants.  Du coup, ne pas vous surprendre de la teneur de l’histoire hein…  Il demande à la dame, en retour, une hostie.  La dame, qui veut son linge, cache une hostie dans sa bouche et l’apporte à Jonathas, qui s’empresse de la poignarder à coup de couteau… et voilà l’hostie qui se met à saigner… à saigner.  Jonathas, apeuré, la jette dans l’eau bouillante… et fut arrêté, en raison des cris d’une dame qui avait tout vu.  De là le nom de la rue!

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Il y avait une expo très particulière… des photos avec des personnages en collage par-dessus.  J’ai beaucoup aimé. DSC_0400 DSC_0399

Détails du plafond… ceux qui n’ont pas été détruits.  Des fleurs et des anges…

 

Le guide s’y connaît aussi en Street Art, où il nous montre à peu près tout ce qui se fait dans le quartier.  Le diamantaire, celui qui fait des petits monstres, la femme qui pleure des larmes de sang…

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Ok, la dernière n’est pas du street art… mais il y a quand même un BHV dédié à la mode animale… c’est pas rien, je dis!

 

Bien entendu, il y avait beaucoup plus que ça… mais je ne vais pas vous montrer toutes les photos et vous ajouter qui a vécu là, en vous parlant des réfections diverses et variées… ce serait mettons… plate!

 

Fin de la marche, début de la trotte vers Opéra, où j’avais rendez-vous avec Fabienne et Véronique, pour des cocktails en Happy Hour (api-a-wer, comme on dit ici).   J’en ai profité pour visiter la galerie Vivienne et la Galerie Choiseul, ainsi que des ruelles que je n’avais jamais vues avant… sous un ciel super sombre mais un peu magnifique quand même.

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Bien installées en face du Printemps, on a descendu des mojitos (ou des monaco pour certaines), on a jasé mecs, théâtre… et vie quoi!  Ben oui, on est jamais trop vieilles pour refaire le monde!!

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Remarquez, on a une alcoolo (ou une ponctuelle, c’est au choix) parmi nous!

 

Retour « droit devant », en photographiant à qui mieux mieux tous les bâtiments de Paris (et pas que moi… la parisienne est aussi pire!) où on se prend du pain, du fromage et du vin (ouais, on est filles fort simples, nous) pour manger.

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Elle n’est pas mal, quand même, notre vie!!

 

A bientôt!

Ma vie parisienne – 22 – Passages couverts et Georges Brassens

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Ce mercredi, c’était la première journée complète à Paris des parents.   Vous pouvez vous imaginer qu’ils voulaient revoir la ville de façon générale et que maman avait un programme assez complet en tête.  En fait, malgré les 29000 pas dans la journée, nous n’avons pas réussi à tout faire.  Meet my mother!

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Départ un peu tardif, because décalage horaire.  Maman trépignait dans l’entrée, en sautillant joyeusement à l’idée de toutes les aventures qui l’attendaient.  J’imagine que vous pouvez facilement imaginer le truc, n’est-ce pas!  La météo annonce… de la pluie.  Comme toute la semaine.   Mais on part quand même à pieds, question de profiter des moments où il ne pleut pas.  Ciel typiquement parisien par contre.  Blanc laiteux, avec des nuages noirs qui font coucou.  Maman a mis 3 gilets et un manteau.  On était pas rendus à Bastille qu’elle demandait à papa d’en porter un!

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On part par Bastille et papa veut longer les quais, comme ils l’ont fait durant leur voyage de noces, il y a 44 ans.  J’adore les quais de Paris.  En fait, moi, je traverserais et retraverserais sur chaque pont, ce qui n’est pas idéal, question distance, n’est-ce pas!   J’aime passe et repasser à travers Paris.  J’aime découvrir de nouveaux ornements, de nouveaux trucs insolites.  Tout me plaît dans ce genre de balades.

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Nous sommes donc allés dire bonjour à Notre-Dame (il faut toujours que j’emmène les gens dire bonjour à Notre-Dame… c’est une tradition chez moi).  On traverse donc l’île de la cité, en regardant chaque petit détail.  C’est tellement beau… et on comprend pourquoi c’est si touristique, en fait.   Les pickpockets aussi le comprennent… et ils sont gossants!

 

DSC_0365 L’arnaque du jour?  Une pétition pour les « deaf and dumb »… des jeunes qui faisaient semblant d’être sourds, qui ne comprenaient pas les signes et parlaient entre eux quand on était plus loin  Disons que le téléphone de papa, visible dans sa poche, était un attrait de taille.   Deux groupes différents qui l’ont limite attaqué.  Il a fallu qu’ils tentent de s’approcher du téléphone pour qu’il lâche un CALISSE retentissant et qu’ils lui foutent enfin la paix.  Ceci dit, il ne met plus son téléphone dans sa poche :))DSC_0369

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Nous finissons donc la balade en passant près de la conciergerie, où nous avons pu voir la plus vieille horloge de Paris, édifiée par Jean le Bon, entre 1350 et 1353.  Entendons-nous qu’avec les couleurs qu’elle a, elle a dû être restaurée.   Plusieurs fois.   Mais c’est un détail!  C’est vieuuuuux!!!  Petit détour par le square du Vert Galant où ma mère voulait absolument aller manger.   J’adore ce coin de Paris.  On a une superbe vue sur les deux rives.  Bref, c’est beau!

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Traversée sur le pont neuf, où maman cherche les « 385 macarons grimaçants »… sur les lampadaires.  C’est quand elle nous a fait remarquer qu’ils ne grimaçaient pas fort qu’on lui a – gentiment – indiqué que les lampadaires n’étaient probablement pas là au 17e!  Juste une intuition comme ça.

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On fait une petite trempette dans les cours du Louvre (je vous dis, on dit bonjour à tous les monuments de Paris!), pour ensuite aller manger aux Tuileries.  On voulait attraper un truc en passant rapido mais papa avait envie de s’asseoir et, surtout d’un café.  Finalement, il a pris une bière.  Avec du sel.  Beaucoup de sel.  Nous, nous avons dégusté des crêpes (délicieuse dans mon cas, avec tout plein de crème glacée), aux tuileries, devant le lac.  Ya pire, je sais.

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Puis, c’est la course folle.  En effet, nous avions rendez-vous avec un guide à 14h30, métro Étienne-Marcel.  Nous avons donc joyeusement trottiné/joggé jusqu’à la station de métro.  Et là, personne.  Pas de guide.  Bon, il était 14h31.  Mais quand même.   J’appelle donc la guide, pas de réponse… on est un peu déprimés.  Puis, ô miracle, une porte s’ouvre, et un autre guide est là, qui fait le même genre de visite.   Comme nous avons tout fait pour trouver la première, nous ne nous sentons pas troooop coupables.  Mais un peu quand même…

 

La visite, ce sont les passages couverts.  Finalement, ce ne sont pas ceux que nous avions « spotté » dans nos recherches.  Ça a aussi été une visite « quartiers chauds » et « filles de joie » de Paris.  Mais ce fut également fort intéressant.

 

Début de la visite à l’Église St-Eustache.  Vous savez, l’église avec une grosse tête en avant.  Nous avons pu en faire le tour rapido, et ainsi voir les armoiries des bateliers ainsi que des bouchers dans les vitraux, presque à l’entrée.  Bon, ok.   Je ne suis plus du tout certaine que ce sont les bouchers.  Mais ça fait quand même spécial dans une église.

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Nous avons aussi pu voir le tombeau de Colbert (il paraitrait que son bassin y est encore… allez savoir pourquoi ça et pas le reste!) ainsi qu’une fresque en hommage aux halles centrales, qui se trouvait juste devant l’église.   Comme je viens de lire Le Ventre de Paris, vous pouvez vous imagines que ça me parle, ce genre de choses.   Il reste d’ailleurs l’un des bâtiments des halles.  À Nancy.  Question de copinage, faut croire!DSC_0416 DSC_0419

On se dirige ensuite dans le coin de la rue Montorgueil.   Cette rue super cute comporte plusieurs boutiques à haut intérêt historique.  Que ce soit en raison de la conservation de la forme d’origine de la boutique (étroite de façade, longue en arrière), des enseignes ou des personnes célèbres qui y ont été, il y a presque toujours un petit quelque chose de spécial.

 

Ah oui.  J’ai besoin de précise qu’il pleuvait??

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Ce qu’il y a de cool avec un guide, c’est qu’il nous fait entrer partout.  Boutiques, restos, portes fermées… bref, on peut mettre notre petit nez senteux tout à fait partout.   Comme dans cet ancien passage couvert qui sert maintenant d’entrepôt. DSC_0429 DSC_0434

C’Est donc le passage de la reine de Hongrie.  Entendons-nous, la vraie reine n’a pas grand chose à voir là-dedans.  IL s’agit plutôt d’une poissonnière, qui ressemblait, selon la reine, à la reine de Hongrie.  Du coup, la dame s’est prise au jeu, est devenue assez royaliste, malgré ses origines.  Assez pour se faire couper la tête à la révolution.  C’est se qui s’appelle une idée qui monte à la tête!

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On entre aussi à l’Escargot Montorgueil, resto qui a l’air délicieux (ça sentait ma foi fort bon), et qui comporte plein de particularités architecturales, dont un petit salon en hauteur. Sooooo romantic!  L’escalier est ma foi maginifique.  Et maman a dans l’idée d’aller y manger.  Ce qui me fait dire qu’on risque d’y revenir!

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J’ai pris cette photo pour une raison… mais je n’ai AUCUN souvenir du comment du pourquoi.  Probablement que le guide avait dit un truc intéressant à ce propos!DSC_0451

Puis, petit stop pâtisserie Stohrer.  Il paraît que c’était le fournisseur attitré d’une reine de France.  Le décor a d’ailleurs gardé un aspect très royal.  Et si je m’étais écoutée, j’aurais dévalisé le magasin!DSC_0449 DSC_0448 DSC_0447

Au rocher de Cancale, c’est spécialité huitres.  On raconte que Balzac y traînait.  Du moins, ses personnages y traînent.  Clin d’oeil littéraire, ici!

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Super enseigne hein.  Pas duuuu tout colonialiste!

Première entrée dans une cour.  Honte à moi, je ne sais plus du tout c’est la cour de quoi.  Mais bon, j’adoooore entrer un peu partout  J’ai l’impression d’être dans un Paris interdit, et ça me fait tripper.  Je me sens limite exploratrice!

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Et hop, un passage couvert.  Et un beau, cette fois.   Si je me rappelais son nom, ce serait encore mieux hein!  Des fois, je me fatigue toute seule.

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Deuxième passage, qu’ils ont tenté de restaurer le plus « pareil qu’avant » possible.  Ce qui fait que l’horloge ne donne la bonne heure que 2 fois par jour… mais c’est un détail n’est-ce pas.  C’est fou de pense que c’était des endroits extérieurs avant!

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Puis, des passages étroits.. mais pas couverts.  On a aussi vu le passage avec façade égyptienne, là… le plus grand de Paris, selon notre guide.  Mais bizarrement, les photos semblent être dans les limbes de mon appareil!

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Ca fait ma foi fort médiéval, toute cette étroitesse, avec la gouttière au milieu… et NON, je ne lis pas trop de romance pour utiiser l’expression « oh, comme elle est étroite »!!!  Ceci dit, si ce passage était un roman, il serait plutôt policier, étant donné le nombre de crimes qui y ont eu lieu. 
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Nous voici donc maintenant à l’emplacement de la fameuse cour des miracles.  Tous ceux qui ont lu Angélique (ou écouté Notre-Dame-de-Paris) savent de quoi il en retourne hein.  Ceci dit, c’est à cet endroit où Nicolas et Angélique ont eu du plaisir.  Des fois.  Juste des fois!DSC_0483 DSC_0481Ceci dit, il n’en reste rien, mais alors là, plus rien.  Il faut entrer dans un édifice rond, moderne et pas très beau pour voir la plaque qui commémore le lieu.

 

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Ah, mais le voilà, le fameux passage en triangle!  Il est en rénos actuellement, mais la verrière va être refaite.  Autrefois, c’était des textiles, mais il en reste malheureusement très peu.  En fait, cet endroit a un net besoin d’être relooké… et réhabité!

 

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On a aussi pu faire la visite des « spots de dames de compagnie ».  Après l’hôtel de la du Barry, on a eu droit à la visite guidée des dames de ce quartier, qui y sont certainement depuis… 40-50 ans.  Oui, voilà.  Des fois, ça surprend.  Ceci dit, notre guide les connaît toutes par leur prénoms, connaît leurs endroits de prédilection… et on ne veut pas en savoir davantage, en fait.  Ces dames sont, je l’avoue, fort jasantes, surtout quand il pleut et qu’elles attendent les clients qui ne viennent pas, dans tous les sens du terme!

 

Après un petit réchaud-chez-fabienne, le temps de changer de chaussures (maman avait l’air d’être en wet suit) et nous voilà repartis vers St-Germain des prés, où nous avions réservé un spectacle pour 20h30.  Comme on ne se décide pas pour « où va-t-on aller manger », on finit par devoir prendre un bar… où ils peuvent nous servir en 20 minutes.  Su-per.

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Ceci dit, le croque-quelque-chose était excellent.  Je pense que j’avais faim.

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La soirée, c’était Brassens, version Jazz.  Et c’était géééénial.  D’abord, j’aime beaucoup Brassens, ce qui faisait que les chansons, je les connaissais toutes, et que j’étais en mesure d’apprécier les arrangements jazzés et les variations sur le thème.  Bon, ok, je chante « Les copains d’abord » depuis ce moment=là, mais c’est un mini-détail.

 

Le spectacle, théâtre de Nesle, était dans une vraie cave à St-Germain, sombre et un peu humide… juste le contexte, c’était excellent.  Et la chanteuse avait une très belle voix, pas du tout forcée… bref, ça m’a plu!

Magnifique soirée!

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Au retour, nous avons été dégoûtées de constater qu’il nous était impossible de regarder Les reines du shopping pour cause de box qui déconne… franchement, c’est in-zus-te.  Vraiment trop injuste!

 

Bon, c’est interminable, mais en plus, j’ai passé vite sur tout plein de trucs… et j’ai oublié vraiment la moitié de la visite.  Moi et mon petit cerveau!

 

A bientôt!

 

Ma vie parisienne – 21 – Débarquement parental et Victor Hugo

DSC_0331Aujourd’hui, l’événement principal du jour était l’arrivée de mes parents à Paris.  En fait, on va passer les deux prochains moins à faire un tour de France, version maman-Denise et la première semaine sera consacrée à Paris.  Après avoir mollement pioché dans le frigo pour manger quelque chose qui ressemble vaguement à un petit déjeuner, nous avons donc pris nos papattes pour aller les récupérer gare du Nord.   Dans ma tête les indications étaient super claires et précises… mais bizarrement, dans les faits, on est toujours plus clairs dans notre tête qu’en réalité, n’est-ce pas.  Toujours est-il que nous avons trouvé le moyen de nous chercher dans 12 m carrés, alors que, bizarrement, on était pratiquement au même endroit.  Étonnant, non?

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Voyager avec ma mère, c’est toujours génial parce qu’elle s’émerveille devant tout.  Oh, le plancher en chevrons!  Oh, regarde, les moulures sur les plafonds!  Oh, que c’est différent, les cuisines!  Et regarde, c’est la même bouche de métro qu’à Square Victoria!  Et il y a du lilas!  Bref, on revoit tout avec des yeux différents.  Et ça c’est chouette.  Je pense qu’elle a pris toutes les maisons en photo.

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On mange rapido au Préau, tout près de Bastille, où on hésite entre saumon et blanquette de veau… devinez ce que j’ai pris!  J’aime beaucoup ce resto, avec ses produits frais,  ses bandes dessinées et son tableau noir.    Ensuite, go, malgré la pluie, pour une balade place des Vosges pour aller visiter le musée Victor Hugo, où je n’avais étrangement jamais mis les pieds.

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En fait, juste l’idée d’entrer dans l’une des maisons de la place des Vosges me suffisait.   Bien entendu, l’intérieur n’est pas identique à ce qu’il était à l’époque d’Hugo, mais la visite nous permet un bon aperçu de sa vie ainsi que de sa descendance, qui avait un net penchant pour les arts.   Il a habité cette maison de 1832 à 1848, avant sa période d’exil dans les îles anglo-normandes, because Napoléon III.  Il y a mené une vie mondaine et reçu plusieurs écrivains majeurs de l’époque, tout en multipliant les maîtresses, dont Juliette Drouet, la plus célèbre (alors que sa femme s’envoyait en l’air avec Sainte-Beuve… mais bon, je confonds peut-être les époques de leur vie… ne pas taper).   La maison comporte plusieurs tableaux et oeuvres de la famille Hugo, ainsi qu’une reproduction partielle de son décor, qu’il n’aimait pas duuuu tout chargé!

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Remarquez comme Hugo cache des lettres dans ses dessins… pour lui, les lettres se cachent dans la nature.  DSC_0381DSC_0361

Il y a également plusieurs curiosités, comme une table comportant les encriers de quatre écrivains (j’ai oublié lesquels.. mais il y avait George Sand dans le tas) qu’Hugo a rachetée parce qu’elle ne trouvait pas preneur.

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On y trouve aussi l’écritoire de Victor Hugo, ainsi que plusieurs lettres de sa main.  À noter qu’il est très haut car il écrivait debout… et qu’il faisait 1m80.   Si le lit est tout petit, c’est qu’il dormait assis, comme plusieurs personnes à l’époque.  Ben quoi, se coucher, c’est pour les morts!  Les deux photos qui suivent sont celles du fameux portait qu’on voit partout, ainsi que celle du buste de Hugo sculpté par Rodin, représenté avec le poids du monde sur ses épaules, on dirait.

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Le lit est bel et bien le lit de mort de Victor Hugo (il y a d’ailleurs un portrait le représentant dans ce lit dans le musée).  Il est mort rue Victor Hugo (ô coïncidence… ou pas) et a été enterré au Panthéon, malgré son souhait d’avoir un enterrement « de pauvre ».  Il l’a eu… pendant un coin de rue.

 

Ceci dit, Hauteville House, à Guernsay a l’air magnifique.  Je ne dirais pas non pour la visiter!

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Les deux oeuvres ci-haut sont de Victor Hugo.  C’est qu’en plus d’être écrivain, poète et homme politique, il était également peintre.  Il avait tous les talents

 

Le premier étage est consacré à la descendance de Victor Hugo.  Il a eu 5 enfants mais un seul de ses fils, Charles, a eu une descendance en George et Jeanne, les deux enfants qui ont été élevés par Victor Hugo à la mort de leurs parents.  Toutefois, sa femme peignait, ainsi que plusieurs de ses enfants et petits enfants.  Sa fille, Adèle, écrivait de la musique, mais a fini sa vie en hôpital psychiatrique.

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On est rentrés en passant devant les anciens locaux de Charlie Hebdo, ce qui fait toujours frémir, même plus d’un an après.   Impossible de ne pas réagir en passant devant l’endroit.

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Nous avons donc fini la soirée en fêtant leur arrivée au champagne, en prenant l’apéro, juste avant de manger des galettes jambon-fromage. Après papa-s’endort-au-musée, nous avons eu droit à maman-s’endort-presque-à-table-et-s’endort-complètement-devant-les-reines-du-shopping.  Tssssss!!!  Tout se perd!

 

Ceci dit, elle a bien planifié la journée de demain!  Je sens qu’on va trotter!

À bientôt!

Ma vie parisienne – 20 – Flemme et clairette de die

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Comment on dit?

I’m too old for this shit?  C’est dur d’être trop vieille pour le champagne, hein!  Mais on a fêté un peu fort hier et ce matin, j’étais limite comateuse sur le divan de Fabienne.  Assez pour ne rien entendre quand Fabienne s’est levée ce matin, je n’ai rien de rien de rien entendu.  C’est ma foi fort parlant, n’est-ce pas!

 

En fait, je prends des forces pour l’arrivée des parents demain.  Connaissant ma mère, on va avoir tout un programme prévu.  A l’heure qu’il est, elle attend à l’aéroport de Montréal en préparant une série de visites possibles pour sa semaine à Paris.  Du coup, il fallait bien que je relaxe un peu en attendant, hein!.  En fait, ça me donne une raison pour ne faire que 1000 pas dans une journée, pour aller faire des courses, à 100m de la maison!  Ceci dit, je suis en train de prendre racine sur le balcon de Fab, ce qui n’a rien de désagréable, ceci dit.  Jolie vue parisienne, bruit de l’eau de la fontaine, petit vent frais… c’est un peu le bonheur, avec mon ordi, mon thé et mon bouquin.

 

Se mettre en mode « grande respiration et profiter du moment »…

 

Soirée hyper glamour, as usual, avec Fab et Jeff, qui sont pas-sion-nés par Le Bachelor alors que moi, je ne démêle personne… mais bon, c’est over drôle.  En ce moment-même, ils sont encore en pleine exploration des possibilités de Boomrang et à développer l’art d’avoir l’air épileptiques sur l’écran.   Ceci dit, c’est hilarant.  On fait un méchant trio!

 

Le clou de notre journée?  J’ai goûté à la Clairette de die.  Et la vilaine bouteille ne voulait pas s’ouvrir.  Il a fallu prendre les grands moyens.

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Et rappelez-vous de ces mots… ils iront loin.

 

  • L’alcool, ça filtre les contours de ma vie (Fab)
  • Ouais, l’alcool, c’est un filtre instagram (Jeff)

 

A bientôt!

Péché brûlant – Les nuits tentatrices – 2 – Emma Foster

Péché brûlantJ’ai attendu Paris pour lire ce roman en commentant à mesure avec l’auteur.  Ceci dit, ce n’est pas tout à fait ce qui s’est passé car je l’ai commencé en pensant en lire quelques pages à Strasbourg… pour le finir presque dans la foulée.   Il faut dire que j’en ai pas mal entendu parler, de ces personnages.  Du coup, je voulais savoir ce qui allait leur arriver.

 

Ce deuxième tome, c’est celui de l’expiation.  Il est différent du premier, Péché exquis, mais est selon moi plus abouti, autant au plan de la forme que du fond.  Je suis et j’ai toujours été fan de la plume de l’auteur, c’est bien connu, mais les passages du journal d’Eve sont magnifiques, le texte est bourré de références et le cheminement des personnages est toujours cohérent.

 

La psychologie des personnages est d’ailleurs la force de cette histoire.  Le sexe et le BDSM ne sont jamais plaqués et sont là pour une raison précise, qui cadre avec l’histoire et le développement d’Adam ou d’Eve.  Celle-ci a perdu la lueur d’espoir qu’elle croyait avoir découverte et Adam tente de mieux comprendre ses penchants, ainsi que ses sentiments pour la jeune artiste qui l’obsède toujours autant.

 

Ce roman, c’est celui d’une femme dont la souffrance ne peut s’exprimer en mots et qui ne peut se pardonner d’être encore en vie.   L’auteur laisse suffisamment d’indices pour nous laisser deviner ce qui a pu lui arriver et – ô joie – elle règle assez rapidement le seul élément qui m’avait semblé un peu moins bien trouvé dans le premier tome.   Entendons-nous, c’est pour public averti.  Il y a moins de scènes hot que dans le premier tome mais celles-ci sont à chaque fois un point tournant de l’histoire  De plus, Eve va jusqu’au bout du bout, ce qui donne droit à des scènes qui nous font frémir.

 

Certains diront que je ne suis pas objective.  Peut-être.  Emma Foster, c’est mon amie, je ne ferai pas semblant.  Toutefois, pendant la lecture, je me suis surprise à m’étonner à plusieurs reprises et à me dire « wow, elle a vraiment écrit ça! », en étant particulièrement fière d’elle!  Ça doit être un signe, hein!

Ma vie parisienne – 19 – Labyrinthe et cadeaux de la nature

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Un autre jour ensoleillé sur Paris… on en profite car paraît-il que ça ne va pas durer.   Vivons pleinement le moment présent!

 

C’était ma deuxième visite au marché Richard Lenoir, avec, cette fois, du soleil.  Je trouve ça toujours aussi dépaysant de voir toutes ces structures se monter et se démonter deux fois par semaine pour accueillir producteurs de toutes sortes.  Du miel aux légumes bio en passant par le champagne… il y a de tout!

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Il y a aussi d’autres visiteurs au marché… les pigeons.  Yep.  Et ces pigeons-ci semblent vouloir à tout prix approcher mon auteure-de-romances-à-succès d’amie.  Quand ceux-ci ont réalisé qu’ils ne pourraient l’orner de leur plumes ou encore lui picorer les orteils, ils ont décidé de la décorer autrement.  Ce qui nous a valu un gros fou rire (pour moi et Fab) et une Constance qui ne voulait plus approcher sa mère dans sa robe bleue tendance m… de pigeon!  Et c’est sans parler des bras, des cheveux et des chaussures!  Je vous le dis, elle les attire tous!

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Pendant l’après-midi, nous avons décidé de profiter du beau temps.  Du moins pour certains d’entre nous, vu que Fab est allée avec Charles voir des animaux empaillés… vous pouvez imaginer que j’ai passé mon tour!   Avant, par contre, nous avons, fait ch… Jean-François de notre mieux en exigeant une photo devant chaque fleur et chaque arbre et en nous selfisant au maximum.  Comme on était au jardin des plantes… il y avait du choix! Malheureusement, vous n’avez pas beaucoup de ces photos car il y a souvent les cocos de Fab dessus… et on ne va quand même pas les exposer sur les internets, hein!

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Vous remarquerez ici que chaque bout de pelouse de Paris est occupé quand il fait beau… mais bien TOUS les bouts de pelouse.  Et comme dirait Miss C, invasion de brout brout sur la photo!!

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Je suis donc partie avec miss C., avec qui je suis allée explorer le jardin des plantes, tout en allant déranger Jeff, artiste au travail.  D’ailleurs, je vais certainement lui acheter un truc d’ici la fin de mon périple, pour aller dans mon mur d’originaux dans mon salon.

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Je ne vous montre pas les séance de miss C, style shooting… mais c’est un fort bel endroit, ce Jardin des plantes!

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Puis, nous avons trouvé un labyrinthe.  Pour enfants.  Avec des passages dans les buissons.  Bien entendu, nous avons décidé d’y aller hein.  Mais une petite parisienne qui en veut à la nature et qui ne veut rien toucher dans les buissons, je vous jure, ça vaut son pesant d’or.   Et une québécoise en robe Cocklush et sandales aussi…  Une branche a donc tenté de kidnapper mes lunettes et a décoiffé miss C, tandis que mère Nature a semblé vouloir montrer mes charmes à la terre entière, vu qu’un pan (arrière, sinon ce ne serait pas drôle) est resté coincé dans les airs à l’entrée d’un tunnel-d’exploratrice, dévoilant ainsi mon – magnifique – postérieur dans son boxer en dentelle.  Su-per.   Probablement que mon sein gauche était jaloux de cette sublime mise en valeur, car il a bien gentiment fait un coucou hors de la robe, sur laquelle j’avais marché.  Encore plus super… mais sans témoin, cette fois.  On n’entre qu’un à la fois dans ce genre de tunnel!

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La visite fut malencontreusement interrompue par l’arrivée inopinée d’une mi-nus-cule petite araignée (bon, j’en connais une qui dirait autre chose) sur les lunettes de Miss C.  Elle a hurlé.  Et lancé les lunettes au loin.  Par la suite, plus question qu’elle ne s’approche de quoi que ce soit qui ressemble de près ou de loin à la Nature… et si elle avait pu, elle se serait lavée dans l’abreuvoir!  Mettons qu’elle ne la trouvait pas drôle pantoute pantoute!!  Moi, si.. mais je n’allais pas lui dire hein… ça aurait été bien malvenu!

 

Fin de soirée au champagne, moitié en discutant, moitié en faisant le puzzle avec Charles (yep… puzzle et champagne… on est folles de même, nous!).  Bon, avouons-le.  Peut-être un peu trop de champagne, étant donné le degré de floutitude de la fin de la soirée!!

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Et je vous informe que cette photo était la meilleure de la série!

 

A bientôt!

 

Ma vie parisienne – 18 – Entre bateau et insolititude!

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Dernier billet strasbourgeois!  Le pire, c’est que j’ai l’impression de toujours remettre les mêmes photos!  Mais bon, pas grave… je me dis que vous ne devez pas vous taper tous mes billets alors ça va aller comme ça!

 

Ce matin, direction boulangerie avec Carine pour le petit déjeuner.  Mais bon, deux gourmandes ensemble… ça donne un truc comme ça…

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… pour trois personnes!    Comme la boulangerie était réputée pour son kougelhopf, vous pouvez vous imaginer que nous nous sommes régalés.   Ben quoi… je n’allais pas quitter Strasbourg sans goûter!  Ça aurait été un sacrilège!  Par contre, nous ne sommes pas parvenue à un accord pour savoir si le gâteau au fromage était lourde du genre cheesecake américain ou légère du genre tarte au fromage blanc… va falloir y retourner, pour y regoûter et savoir!

 

Ensuite, ce fut l’heure de jouer aux aventuriers, à la recherche des statues perdues!  Avec un coco de 3 ans et quart, il faut ruser un peu pour faire durer les balades.   Direction barrage Vauban, pour admirer la vue.

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Et dans le barrage, l’hallu totale.  Des statues et des copies un peu en pagailles, emprisonnées dans des compartiments.  C’était Doctor Who revival!!

Don’t blink!!

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Par contre, le panorama en vaut la peine!  Une fort jolie vue sur la petite France.  Ce quartier est vraiment magique.  C’est fou quand même, quand on pense à son histoire!

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(Une académie de la bière… fallait quand même prendre ça en photo!!)

Imaginez-vous que j’avais lu quelque part que le samedi, c’était marché aux livres.  Comment résister à un marché aux livres hein?  Moi, je ne peux pas!  Bon, je n’ai rien acheté (pensée émue pour ma valise), surtout que je venais de craquer fort fort fort pour une paire de chaussures mag-ni-faïques (mais qui déplairaient au plus haut point  à la prêtresse Christina), bleues et noires, pas pratiques pour un sous, mais trop coup-de-coeuresque pour être laissées là.  Ceci dit, je devais avoir les pieds enflés quand je les ai essayées, parce que là, maintenant, je vais devoir me mettre à la course aux semelles pour pouvoir les porter.  J’envisage aussi de coller mes pieds avec de la Crazy Glue afin qu’elles ne me sortent pas des pieds…  Bref, welcome to my life!DSC_0400DSC_0356DSC_0358DSC_0359DSC_0360

 

Puis, le moment tant attendu du voyage (du moins pour le petit creton), la balade en bateau, qu’il avait fallu aller réserver de bon matin pour pouvoir avoir des places pas trop tard.   Entendons-nous, ce sont d’énormes bateaux à ciel ouvert, avec tout plein de monde dedans, dont certains qui semblent utiliser cette occasion pour muscler leurs bras en tenant leur énoooorme appareil à bout de bras pour filmer tout, tout, tout!  Il vont tellement réécouter ça, d’abord!   Nous, on a mangé nos énormes bretzels au grand soleil, en écoutant l’histoire des bâtiments qui nous entouraient.  Nous avons aussi pu comprendre l’histoire de la nouvelle (et riche) ville, érigée par les allemands à la gloire du Reich et visiter le quartier Européen, que nous n’avions pas encore vu.   Les architectes ont bien bossé, pour ces maisons rococo!

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Il va sans dire que ces cygnes étaient juste un peu trop amicaux pour nous!!!

 

La suite de l’après-midi fut occupée par la visite « Strasbourg insolite », qui attire autant les strasbourgeois que les touristes.  Nous avons eu une guide hyper intéressante, qui a su habilement mêler histoire, architecture et éléments insolites.  Elle a un background en histoire de l’art et je crois qu’elle propose d’autres balades.  Just sayin’!

 

Strasbourg, c’est une ville où les siècles se côtoient dans une même rue, parfois dans un même bâtiment.  C’est une ville aux noms de rue très évocateurs et très simples à la fois.  C’est aussi une ville aux multiples enseignes, aux fenêtres particulières et aux sculptures qu’il faut un peu s’arrêter pour regarder.  Ce tour nous a donc permis de prendre ce temps-là, ce qui était fort agréable.

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Départ à la cathédrale, avec sa façade richement sculptée.  Scènes bibliques, animaux… il y en a pour tous les goûts.  Ceci dit, la star est sans doute cette cigogne, emblème régional et très peu rencontré ailleurs sur les églises.   C’était un jeu de « où est Charlie » pour la trouver!

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Ensuite, le haut de la porte principale, qui date encore de l’époque médiévale.  Vous voyez la rangée du bas (qui est en fait le troisième rang à partir du bas… mais bon…)?  Vous pouvez donc tenter d’y trouver un pendu, un garçon qui se touche le zizi, ainsi qu’un trou de c…   Oui oui.  La légende veut qu’un évêque mal aimé ait eu droit à cette sculpture pour qu’il doive passer sous le dit trou de c… à chaque entrée dans la cathédrale!    Le tout, sur le tympan de la porte principale, rien de moins!!

 

De plus, pour éviter la destruction du clocher à la révolution, on lui a mis.. un bonnet rouge!  Ben quoi, un seul clocher, un truc religieux… anti-égalitaire, vous pouvez vous imaginer!

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La prochaine anecdote est une joie pour deux amatrices de gargouilles!  Vous voyez celle de droite?  N’a-t-elle pas un drôle de truc sur la tête?  Est-ce que ça ne daterait pas plutôt du 18e?  Sur une église gothique?  Hmmm… charmante blagounette (ou revanche) d’architecte, faut croire!

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Représentation de l’Amérique… plumes d’indiens et faciès négroïde… ya de quoi se questionner!

La balade s’est poursuivie avec la découverte d’un petit jardin d’aspect médiéval, ainsi que d’une maison reconstruite pièce sur pièce pour agrandir le musée de l’oeuvre Notre-Dame.  Nous avons aussi pu avoir dessouvenirs du Stasbourg d’époque, en observant les fenêtres et les enseignes.    Plusieurs places datent de la 2e guerre mondiale…. because obus.  Of course!

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L’histoire de cette poulaine est particulièrement réjouissante.  Il semblerait donc qu’un roi à a réputation de fêtard (je ne sais plus lequel… me semble qu’il était Allemand), ait été emporté  pour festoyer en chemise de nuit par 4 jolies dames, et qu’il en ait perdu une pantoufle.  Du coup, en pleine nuit, ils seraient allés cogner chez ce cordonnier, qui lui a fait des chaussures, à la lueur de la chandelle.  Le roi, ravi, lui aurait offert cette poulaine-girouette.   Légende?   Réalité?  Who knows.  (Enfin, oui, on sait… mais je préfère laisser planer le mystère!)

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Après quelques histoires horribles impliquant tortures et plongée dans les égouts (pour les pires vous savez… infanticides, patricides… et les femmes adultères), la visite s’est terminée dans le quartier de la petite France, où nous avons dégusté des macarons pour ensuite se diriger vers le palais Rohan pour visiter le musée des arts décoratifs.

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J’avais ça en tête, voyez-vous.  Palais Rohan, ferrets de la reine, Dumas… il y aurait eu une expo sur les différentes variétés de b… que j’aurais quand même voulu entrer dedans!

 

C’est donc dans un décor trèèèèès sobre et trèèèèèèès peu chargé que nous avons déambulé.  C’est mois grand que Versailles, mais ça en a des airs, sérieusement.   Le palais Rohan était au départ un palais abbatial.   Abbés qui n’avait vraisemblablement pas fait voeu de pauvreté!  Mais bon, nous avons pu valser dans la salle de bal, en se faisant nous-mêmes notre musique.   La classe!

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Tous les goûts (comme ceux pour ces potiches), sont dans la nature, mais quand même, la bibliothèque n’est pas mal du tout!

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Ensuite, c’était l’heure des faïences.  Et oh my god…  Hannong et moi, on n’aurait pas été copains.  J’ai eu des idées du « Bishop bird’s stump » tout le long de ma visite (Connie Willis, Sans parler du chien, horreur victorienne… vous voyez le genre).  Ceci dit, on est encore au 18e, et ils sont déjà pas pires pantoute pour faïencer de drôles de trucs!

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Décidément, il y a un truc avec les bouches grandes ouvertes à Strasbourg…DSC_0450Je suis inculte… je n’achèterais rien de tout ça dans une brocante, genre!!

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Pensée émue pour Escargolio!!DSC_0452

Bols à terrines… moi, une tête de sanglier-mort sur la table… plus ou moins!!DSC_0454

Cariatides mi-femmes, mi-poisson pour soutenir ce bol… on jurerait qu’elles vont nous attaquer!!

 

La section horlogerie était passionnante, et elle comporte entre autre l’un des plus vieux automates (le coq).  J’adore ce genre de trucs.  C’est fascinant!

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Finalement, les jouets.  La section était fermée mais comme la dame était très gentille (et pas avare d’explications), elle nous a laissées y monter.  Les jouets anciens, je ne résiste pas!  Avions (wink, Jasmin!), trains, voitures et trucs vaguement steampunk-avant-l’heure… il y avait de tout!  Mais pour mon jouet préféré, j’hésite entre la dame mécanique qui chasse des rats à coups de balais, et l’homme en voiture qui a… un truc dans la bouche.  Et vous, votre choix?

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L’anecdote de Karine-la-gaffe?  Imaginez-vous que je l’ai jouée Warrior en essayant de passer par-dessus une barrière rouge de quoi… un gros 20 cm… et que je me suis pris le pied dedans… et que j’ai fait un boucan du tonnerre… et que j’ai failli atterrir la face dans une chaise alsacienne hors de prix…  So, so me.  Par la suite, Carine a sagement déplacé la corde de velours… sage femme!

 

Nous avons donc terminé la journée par un délicieux coke diet, sur la terrasse d’un resto-bateau, face à l’Ill, avec Carine et Sherley.  Ya pire, comme vie!

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Repas à l’appart… et TGV pour Paris.

Le retour fut… animé, disons!  Dans mon wagon (yep, les familles voyagent en première, faut croire), il y avait 3 couples de parents et leurs 9 enfants, qui s’étaient donné pour mission de mettre de l’ambiance dans la cabane.  Concours de danse, jeux qui impliquaient de hurler la réponse le plus fort possible, tir au poignet couchés dans le couloir…  Je passerai rapidement sur le concours de rots post-Mc-Donald’s…  Vous pouvez sans problème vous l’imaginer!  La morale de cette histoire?  Ne prenez pas le train avec moi!

 

Ceci dit, le retour chez Fab fut égayé par une fantastique découverte, l’application « Boomrang », qui permet de créer des gifs complètement stupides en une demi-seconde.  Vous ne pouvez même pas vous imaginer le nombre de conneries que nous avons faites sur ce canapé avec Fab et Jeff (défense de mal penser, ici).  Sans même boire quoi que ce soit!!!  Oui oui, même nous, on peut!

 

A demain!

les prochains billets seront plus calmes… et moins longs!

Promis promis!

Ma vie parisienne – 17 – Déversoirs et baeckheoffe

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Deuxième jour à Strasbourg, deuxième jour de grand soleil… et de monde!  C’était un peu fou!  On voulait aller en bateau mais dès 14h, tout était plein pour la journée.  Choupinou ayant déjà été de meilleure humeur, nous avons passé une bonne partie de la journée à nous balader Carine et moi alors que Miguel – cet excellent homme – surveillait la sieste de son petit minou, en compagnie de son ordinateur.    C’est dur nos vies, hein!

 

Toujours est-il que nous avons décidé de tester des boulangeries avec des croissants aux amandes, des baguettes, des pains au chocolat… mais pas de kugelhopf, parce qu’ils ne les font que sur demande.   Déception!   Toujours est-il que tout était dé-li-cieux… et que nous nous sommes bourrés la fraise.  En fait, tout le séjour a été sous le signe de la bouffe… et pas de la bouffe qui fait maigrir!

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Ce sont… des nougats.  Les plus énormes nougats de la terre.  Je pensais que c’était du fromage!!DSC_0161 DSC_0173 DSC_0174 DSC_0177 DSC_0175

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La suite fut « longeons l’Ill en cherchant des canards », jusqu’à la Petite France, en trippant sur chaque pont, sur chaque vieille maison, en s’extasiant sur les poutres visibles, toutes les enseignes insolites, tout en discutant de la paix dans le monde et en refaisant la philo.  As usual.  Nous sommes arrêtées visiter une église anglicane-dont-j’ai oublié-le-nom, très différente et beaucoup plus sobre que la cathédrale, pour enfin nous arrêter devant toutes les boutiques et aboutir à la dite cathédrale.   Le but du périple?  Monter le taaaaas de marches qui nous mèneront jusqu’à la plate-forme d’où nous pourrons voir la ville dans toute sa splendeur.   Et pas de déception hein!  Non seulement nous travaillons nos quads, mais la vue en vaut le coup!

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Et là, on commence à monter…

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Et à monter…DSC_0203 DSC_0205 DSC_0206 DSC_0212 DSC_0217 DSC_0222 DSC_0226

Elles sont mignonnes, non, ces petites gargouilles qui ricanent??

 

Après un lunch sur le pouce, on se dirige vers le musée alsacien, où nous pourrons en découvrir un peu plus sur la culture alsacienne.  Bon.  L’endroit est juste génial, dans un ensemble de maisons typiquement alsaciennes où nous pourrons découvrir l’histoire, les traditions ainsi que la culture du coin.

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Non seulement nous avons pu découvrir à quoi ressemblait une maison alsacienne typique, mais nous avons aussi compris que le look « Mary Poppins » était fort prisé et que « Tinder », version vêtements, était full à la mode en Alsace.   En effet, une jupe rouge signifiait « fille catholique bonne à marier » tandis que le bleu et le vert était réservé aux protestantes.  Noir?  Mariée.  Don’t even try.  Vous pouvez imaginer le fou rire avec Carine!  Sans parler des coiffes énormes!

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Nous avons aussi pu vérifier que Miss Havisham existait vraiment (du moins, dans ce musée).  Seconde crise de fou rire… qui fut suivie de plusieurs autres quand nous avons vu les dégorgeoirs… et les jeux de balle!  Vous pouvez même pas imaginer le nombre de photos que j’ai pu envoyer à mes potes!   Ni le nombre d’idées ridicules d’utilisations alternatives!  Mais bon, j’ai l’esprit mal tourné, c’est bien connu.

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DSC_0282Ceci dit, les maisons de poupées sont gé-ni-a-les.  J’en aurais voulu une pareille, était petite, pour tout organiser (ça a bien changé depuis hein.. le rangement et moi, ça fait 2… mais je ne jouais pas, quand j’étais enfant… je faisais la designer d’intérieur, version maisons de poupées!)

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Après une autre chasse aux bébé-canards, direction resto Le Dauphin, près de la cathédrale, avec l’intention de goûter tout, tout, tout!  Comme Fabienne et Bertrand m’avaient fortement conseillé le baeckehoffe, j’ai écouté, et j’ai pris ça… pour voir arriver une ÉNORME casserole de plat cuisiné trop bon, ayant cuit plusieurs heures.  Miguel, quand à lui, a fait ce que je n’ai pas osé faire, et a pris la dégustation.  Choucroute, baeckehoffe et jarret gratiné au Ribeaupierre.   En fait, on aurait pu tous manger dans son plat uniquement, qu’il nous a gentiment fait goûter.  Tout était dé-li-cieux.   Et l’orgasme gustatif est venu avec le kougelhopf en pain perdu, avec glace et fruits.  Oh my…. je pense que je vais faire comme Carine et fantasmer jusqu’à ma prochaine visite à Strasbourg!

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Dernière petite balade dans Strasbourg-by-night…  et retour à l’appart, en se disant qu’on ne peut absolument RIEN avaler de plus!  Mais quelle belle soirée!!

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A bientôt, pour une dernière journée Strasbourgeoise!

 

 

Ma vie parisienne – 16 – Strasbourg et vin d’Alsace

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Ce jeudi – oui, je sais, je suis en retard dans mes billets – c’était lever aux aurores (parce que, of course, mes bagages n’étaient pas finis) pour être dans le train à 8h, direction Strasbourg, pour retrouver Sweetie-Carine, son choupinou et son copain.     Rien de spécial de prévu sinon se balader et rattraper de loooongs mois de papotages en retard.  C’est qu’on ne se voit pas souvent!

 

L’épopée « train » a été assez soft cette fois.  Seulement un détour d’une heure pour cause d’un mort  sur les voies (rien de moins) et la compagnie d’un couple, sur le banc en face, qui se minouchait bien couché sur le banc, les pieds dans la vitre.  Ca scrappe un peu le point de vue, je trouve.   J’en ai profité pour lire un peu et terminer « Archer’s voice » de Mia Sheridan, que tout le monde a adoré mais que j’ai trouvé juste moyen et cousu de fil blanc.  Mais bon, ça, c’est moi.

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Ceci dit, j’ai fini par arriver, aller à l’office du tourisme, acheter la Strasbourg pass pour pouvoir faire toutes les visites que je veux (sérieux, ça vaut le coup si vous voulez faire le bateau) et direction centre-ville pour manger un peu avant la visite guidée de 15h.

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Après un tel voyage, j’avais besoin d’un peu de réconfort et j’ai arpenté les petites rues, direction cathédrale, avec la ferme intention de manger dans le resto le plus touristique qui soit, mais avec vue sur la place et l’impression d’être encore plus en vacances.   Et là, au détour d’une rue, l’apparition, l’illumination.  La cathédrale qui te tombe dessus, comme ça, immense et rose, presque trop grande pour être réelle, avec sa façade gothique pleine de flèches et de sculptures.   Sérieux, j’ai presque perdu le souffle tellement c’est grandiose.   Le tout sur une place entourée de maisons à colombages, souvent très ornées.  Un peu fou, en fait!

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Et là, – ô sacrilège – je commande un verre de vin… rouge!  Écoutez, je ne sais pas, moi hein!  Le serveur, limite insulté, me dit que non, qu’il refuse, et qu’il FAUT que je boive du blanc d’Alsace, et le voilà qui m’amène trois petits verres de blanc de la région, pour que je puisse choisir.   Je n’en demandais pas tant.  J’ai – bien – goûté les trois (jusqu’à la dernière goutte, en fait), avant de choisir mon préféré (dont je ne saurais prononcer le nom) et de le déguster avec un énooooorme burger.  En fait, j’avais super faim et j’aurais mangé n’importe quoi hein.   Mais bon, en ce moment précis, avec mes lunettes de soleil, ma coupette  (chez nous, on dit une coupe de vin… du coup, je dis une coupette, na!) et la vue imprenable sur la cathédrale, je me suis dit que la vie était fort belle (et que nous étions comme elle) (citation piquée à Fab).

 

J’ai ensuite continué ma tradition, celle de la visite guidée à pieds.  J’adore ces trucs, je ne m’en lasse jamais.  Du coup, avec celle-ci, on visitait la cathédrale et on faisait un rapide tour d’horizon pour connaître Strasbourg et son histoire.  C’est à l’office du tourisme, c’est pas super cher et sérieux, ça vaut le coup pour avoir une bonne idée de la disposition de lieux et de ce qu’il y a à faire.

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(Sorry pour les photos floues…  Fabienne déteint sur moi!)

On a donc commencé par la cathédrale, ce batiment millénaire dont on voit le flèche un peu partout dans la ville.  Ancienne cathédrale romane (on s’entend qu’il ne reste qu’une partie du transept qui ait l’air un tant soit peu roman, elle en garde les dimensions, étant plus large que les cathédrales gothiques habituelles.   Elle devait aussi avoir deux tours au départ, mais comme le tout s’est fait sur plus de 200 ans, il y a eu… des changements au programme.  D’abord, les guerres qui ont pris beaucoup de sous, puis le fait que l’ajout du beffroi entre les deux tours ait alourdi la structure… bref, il n’y a qu’un clocher, ce qui lui donne une forme très caractéristique.  Et comme les vitraux ont été cachés, ce sont presque tous les originaux du 13e… ouf!!

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À l’intérieur, il y a tout plein de particularités et de petites sculptures cachées.  Bon, des fois, la réalité ne correspond pas à la légende, mais on s’en fiche hein!  On raconte donc que l’architecte a sculpté son portrait pour bien surveiller que la magnifique colonne qui se trouve près de l’horloge astronomique, qui avait ses détracteurs.  De même, dans la chaire, on trouve un petit chien sculpté, qui aurait appartenu à un évêque dont le chien dormait toujours à ses pieds pendant le sermon, et qui lui serait de sonnette d’alarme quand il parlait trop.  J’adore ce genre d’anecdotes!

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Il paraîtrait aussi que l’orgue comportait des automates… qui faisaient un peu n’importe quoi, au grand plaisir du curé!

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Et puis, l’horloge astronomique du 16e (réparée par la suite) constitue l’attraction principale.  Tous les quarts d’heure, l’un des âges de la vie passe devant la mort et les automates se mettent en action.  C’est quand même assez incroyable de voir tous ces cadrans, tous ces mécanismes.  Dans le temps, tout était calculé à la mitaine.  Pas étonnant qu’on ait représenté le concepteur l’air à moitié mort sur l’horloge!

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J’ai ensuite pu me faufiler dans la maison Kammerzell, avec ses façades richement sculpté de bois foncé.  On y trouve les 4 saisons ainsi que plusieurs représentations différentes.   Il devait avoir des sous, cet homme, pour faire faire tout ça!  Un peu partout, il y a des premiers étages d’époque, mais souvent les étages supérieurs ont été refaits.   C’est particulier de voir ces toits hauts et percés de fenêtres, qui servaient à stocker le grain, because nappe phréatique trop proche du sol.

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Puis, on se dirige vers la petite France, quartier touristique par excellence, mais n’ayant pas toujours eu le statut de quartier huppé.  En fait, le quartier a débuté… en quarantaine pour les syphilitiques.   Yep, à ce moment, il semblerait que Strasbourg était allemande (elle s’est un peu baladée entre les deux pays, cette ville) et que la syphilis était appelée la maladie de « la petite française ».  De là le nom du quartier, qui était très peu recommandé jusque dans les années 60.  Ceci dit, c’est maintenant merveilleux, avec ses canaux qui passent partout et ses maisons pleines d’encorbellements, ce qui permettait de gagner de l’espace… et sauver des taxes.   Magnifique!

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Après la balade, il était temps d’aller retrouver Carine and family, qui avaient loué un appart rue des Bateliers, au dernier étage d’une maison typiquement alsacienne… et vue magnifique sur la cathédrale.  Nous avons aussi retrouvé Sherley, l’une de leurs amies qui fait de magnifiques illustrations.  Nous nous sommes donc baladés sur le bord de l’Ill, en cherchant les canards pour le petit coco et en mangeant des glaces maisons dans des tasses trop mignonnes.    Très très agréable comme soirée, qui a fini par une ÉNORME flammekueche, une tarte flambée typique de la région.  Bon, ceci dit, ça ressemble à de la pizza, mais quand c’est typique, ça me plaît!

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Et quel plaisir de revoir Carine!  Bref, première journée strasbourgeoise géniale… et vous verrez, ça a continué dans le même genre. DSC_0144

 

A bientôt!

 

Ma vie parisienne – 15 – Balcon et champagne

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Ce mercredi, c’était l’une de ces journées où j’avais tout plein de projets, genre, monter la tour Eiffel à pieds, ou aller dire bonjour à l’opéra.  Oui, une journée où je voyais grand, vous savez.  Une journée où j’avais le goût de profiter du beau temps, du soleil, et tout.  Toutefois, j’avais compté sans une variable de taille : ma propre force d’inertie… et l’appel du balcon.   C’est que Fabienne a un super balcon en long (même si selon Jean-François, il manque un mètre de largeur… et un transat et que selon Fab, le plancher est vraiment, mais alors vraiment trop bas) avec vue sur arbres et immeubles Hausmaniens dont je ne me lasse pas.

 

Ma seule sortie fut donc… pour aller acheter une bouilloire.  Parce que faire le thé dans une casserole, avec moi aux commandes, faut quand même être daring!  Ceci dit, depuis que Fab m’a fait remarquer que verser l’eau dans le lavabo au lieu d’au-dessus du vide, c’était un peu plus wise, ça allait un peu mieux… mais bon.  Ca aura eu le point positif de me faire marcher jusqu’à République!

 

Journée lecture, donc.  Au soleil.  Avec les lunettes et tout.  Ma vision du bonheur.  Et c’est quand on réalise qu’on est à Paris et qu’on a le temps de passer une journée à ne rien faire sans se dire « je perds du temps » qu’on commence vraiment à croire qu’on est ici pour y vivre, au moins pendant un petit moment.  Happiness.

 

Bon, ceci dit, certains se sont plaints de l’abondance de photos de feignasses sur le balcon pendant qu’eux, devaient travailler.  Mais je ne dénoncerai personne!

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En soirée, visite du célèbre auteur de romances Mark Moritz, qui est arrivé avec le champagne, pour ne pas me faire dire qu’en France, on est radins sur les bubulles.  C’était un fort bon champagne, en plus.   Et toutes ces bulles, ça me fait me sentir sooooo décadente!  J’adore.  Du champagne, de la conversation… que demander de plus!

 

A bientôt!