Ma vie de parisienne… en vacances – 94 -Gaudi et tournesols

DSC_0074Oh que je suis moche-moche, aujourd’hui!  Le rhume est en train de m’avoir!  J’ai dormi comme une buche (malgré un étrange incident araignéesque chez Constance à 3h du matin) et je me suis levée par super top 12h plus tard.   Et ça a dû prendre au moins 2h pour que j’émerge vraiment.  En fait, le temps que les Advil fassent effet.   Je me suis installée au soleil, devant la mer, avec espoir de lire un peu, mais je n’ai finalement que regardé ma liseuse en discutant avec Fab.  Ah oui, j’ai aussi discuté avec l’application d’espagnol que j’ai finalement réussi à télécharger après 3 jours d’essais infructueux.  Un jour, je vaincrai cette langue!  Je comprends de mieux en mieux, je peux lire des pages wikipedia et comprendre 75%… mais c’est pas gagné.

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(Ça c’est Charles.  Le blanc, c’est le matelas de Charles.  Le vert, c’est mon lit.  J’ai donc ça qui causait un mini-tremblement de terre, ce matin!)

 

Comme les horaires sont étranges par ici, nous attendons « l’après-midi » espagnol pour partir à Comillas, où il y a une maison construite par Gaudi.  Juste pour ça, ça vaut le déplacement.  Ceci dit,  après avoir mangé du lapin et des pâtes aux champignons, on avait besoin de temps pour digérer un peu.  J’ai rarement vu autant de bouffe!

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(C’est plus fort que moi chaque fois que je passe à San Vicente… il FAUT que je prenne cette vue en photo!!)

Comillas est un petit village côtier près de San Vicente, où Alphonse XII avait coutume de séjourner.   Au 19e siècle les marquis de Comillas ont fait fortune à Cuba et sont revenus pour faire construire un palais au beau milieu d’un parc énorme, le palais de Sobrellano, que je retournerai visiter un autre jour parce que bon, une visite par jour de truc culturels, ça suffit largement pour Constance et Charles qui en avaient un peu marre de ma visite de fond en comble de la maison de Gaudi.

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Cette maison a d’ailleurs été commandée par le marquis de Comillas vers la fin du 19e.  Gaudi tenait toujours compte des goûts et du style de vie des gens qui allaient habiter les maisons qu’il construisait et du coup, l’amour de la musique, des plantes exotique et la vie de célibataire du marquis a été prise en ligne de compte.   Il s’agit d’un pavillon assez conservateur (pour Gaudi), construit avant le parc Guell.  En fait, les murs sont presque droits.  Presque.  L’extérieur se caractérise par des matériaux très variés mais surtout un côté un peu musulman et une haute tour qui a l’air d’une certaine partie de l’anatomie masculine.  Il y a des tournesols partout ainsi que des balcons en fer forgé extérieurs, qui donnent l’impression de s’asseoir dans le vide.

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À l’intérieur, beaucoup d’attention aux détails.  Les plafonds sont tous différents, les cheminées en céramique font partie du décor, la salle de douche est grande et magnifique et j’ai eu un coup de cœur pour les fenêtres à contrepoids qui font de la musique.   C’est assez extraordinaire.

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L’extérieur est aussi particulier avec le portail à colonnes, la grotte artificielle où Charles jouait à la cachette et le jardin avec des bancs.  Il paraît que Gaudi aimait tellement son œuvre qu’une statue de lui la regardant est installée sur le banc.

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On part ensuite se balader dans la ville pour tenter de trouver des boutiques pour Constance (raté, au cas où ça vous intéresse) et on se balade dans les rues bordées de jolies maisons à plusieurs étages, souvent bien fleuries.  Sur la place de la Constitution, on voit l’église San Cristobal, patron des pêcheurs, commencée au 17e et bâtie pendant 100 par les habitants du village, qui ne voulaient plus de l’ancienne église.  Pendant que les autres se baladent dans les boutiques, je décide de la visiter et là, j’avoue que je suis foutument contente de ne pas avoir eu de public.

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Parce que bon, je voulais prendre des photos, et je n’ai pas remarqué qu’il y avait, entre les bancs, des machins pour s’agenouiller.  Je me suis donc ÉTALÉE mais ÉTALÉE!  Ma jupe a trouvé le moyen de se prendre dans un banc et je me suis ramassée aplatie sur le ventre avec la jupe remontée jusqu’en dessous des bras.  La classe, je vous dis.

 

La réaction de Fab quand je le lui ai annoncé?  « Il y avait un prêtre pour te voir, au moins?? »

On ne la changera pas hein!

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On continue la balade jusqu’au bord de mer, où il y a une très très belle plage, mais aussi pas très grande.  Au loin, on voit le port et tout autour, de très beaux pavillons avec des piscines et des gens qui se font bronzer.   Très bel endroit.  On revient par le cimetière, bâti sur une ancienne église, dominé par l’ange exterminateur de Llimona Bruguera.  Le fronton est aussi très particulier.

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On voit aussi le monument au marquis de Comillas et le parc qui l’entoure, où se trouve une étrange maison en plein milieu de nulle part.  J’avoue avoir un peu la flemme de fouiner pour savoir ce que c’est!  L’université a aussi un pavillon assez impressionnant qu’on voyait au loin.

DSC_0121DSC_0116Le cimetière est quant à lui en hauteur et dominé par un ange victorieux, d’un sculpteur célèbre dans le coin.  J’aurais bien aimé le visiter un peu plus!

Bref, une bien jolie petite ville!

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On revient pour les ribs du souper, où je peux assister à une conversation hilarante autour d’une bouteille de vin que Claire et Lucie avaient de la difficulté à ouvrir (« Des fois, ça rentre bien mais ça reste pris » « C’est le sortir qui est plus compliqué » « C’est bien quand c’est bien appuyé sur le bord » « Vas-y par petits coups, c’est mieux ».   Le tout devant leur mère et moi qui n’osait pas rire because leur mère, justement!

 

La partie de Rami habituelle est fort hilarante (et toujours aussi sérieuse), avec un terrible gage : celui qui perd va à la messe!  Claire défie les statistiques et est fort mal partie, ayant posé deux fois en 12 parties.  Nous, si elle va à la messe demain, on va regarder ça, pour la voir débaucher le curé!  Ou trouver l’amour de sa vie chez les catholiques d’Espagne!  En tout cas, à regarder ces parties de Rami, j’accumule du dossier!  J’aurai de quoi faire chanter tout le monde, et longtemps, en plus!

 

Ceci dit, c’est l’heure d’aller me coucher.

Si je veux survivre à the rhume de la mort qui tue et au moins lire un peu demain.

Ce qui n’est pas gagné!

 

À bientôt!

2 Commentaires

  1. Très originale cette maison !

    1. gaudi, c’est toujours super particulier!

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