Un cadeau du ciel – Suzanne Roy

Un cadeau du cielJe n’avais pas de livre.  Une copine avait ce roman sur sa liseuse.  Ceci explique cela, je pense.  J’ai donc lu ce roman, qui n’était clairement pas pour moi.   En fait, je n’aurais pas dû insister.  Après quelques pages, je SAVAIS que je m’en allais tout droit à la catastrophe.  Je n’adhérais ni au propos, ni au style (j’ai un mal fou avec les incises de la première personne du singulier au présent de narration.  Ça me hérisse.  Rien de moins).  Mais j’ai décidé de laisser une chance car le roman a de super bonnes notes sur Goodreads.  Finalement, la fin a encore moins bien passé que le début… bref, je n’étais simplement pas la lectrice pour ce roman.

 

Elina est un ange.  Un ange passeur.  Son job, c’est d’emmener les âmes des gens vers la lumière quand ils meurent.  Elle le fait très bien.  En se fichant totalement de la vie de ces gens qu’elle fait traverser.  Pour elle, c’est un boulot.  Puis, soudain, un médecin qui s’accroche à la vie de ses patients et qui sauve des gens qui étaient « sur sa liste » va remettre ses certitudes en question… et un jour, sans qu’elle comprenne trop pourquoi, elle se retrouve humaine… et vous devinez la suite.

 

Je sais, ça rappelle « La cité des anges » par certains côtés.   Comme je l’ai vu il y a une éternité et tout ce que je me souviens, ce sont les levers de soleils de LA et l’idée fixe de garder les yeux ouverts sur la route, je vais arrêter là les comparaisons.   Mais voilà.  Elina débarque, est complètement paumée, n’a pas vraiment de personnalité, ne sait rien de ce monde et elle découvre toutes les sensations.  Cette découverte est d’ailleurs le seul aspect qui m’ait un peu plu dans le roman.   Voir la vie avec les yeux d’un enfant, mais des réflexions d’adulte (bon…  d’adulte pas mûr mûr, mais d’adulte quand même).

 

Quant au reste, c’était du too much too fast pour moi.  J’ai eu mon premier bug quand le personnage masculin (qui est quand même médecin) raconte en détails (et visiblement sans souci pour la confidentialité) sa journée à l’urgence et les autres ont suivi.  L’amour salvateur, qui arrive à la vitesse de l’éclair, qui dépasse tout…  Ça va TELLEMENT vite, cette histoire…  on comprend le comment du pourquoi mais ça m’a empêché d’adhérer.   Je n’ai jamais compris les personnages, leur relation, je n’ai jamais réussi à cerner leur personnalité.  Ce que je sais d’eux, c’est qu’ils s’aiment, qu’Elina est pure et que Eric (le médecin) aimait son travail et n’avait pas de vie et que c’était mal.   Ajoutons à ça quelques répétitions, beaucoup de « je-t’aime-tellement-plus-que-ma-vie » et un élément divin qui revient (trop) souvent et une volonté de Dieu de donner des leçons et d’éveiller à la vie… le cocktail parfait pour que je sois rebutée.

 

Mais ça, c’est moi.    Je n’aime pas ce genre d’histoire.  Je n’y crois pas et ça cause une avalanche de « ben voyons ».   Par contre, j’ai vu plusieurs 5 étoiles, ce qui signifie que ce type de roman doit bien avoir son public.  À vous de voir!

 

(Oups… je réalise après l’écriture de mon billet que l’auteure est québécoise… vu que c’est publié chez Milady, je ne me suis pas méfiée… je suis toujours un peu mal quand je n’accroche pas du tout à un roman québécois… mais avouons-le, c’est bien le cas ici!)

10 Commentaires

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  1. Quoi, Karine ? Pas de livre ? Mais enfiiiiiin ! Ca t’apprendra 🙂 En ce qui me concerne, je me doute aussi que je n’aurais guère accroché…

    1. Non, pas de livre… je ne sais pas à quoi j’ai pensé!

  2. Hon sirop; québécois ou non; ça nous plaît ou ça nous plait pas. Personnellement je suis déjà persuadée que je ne le lirai pas car ce genre de roman  »guimauve » ne m’attire pas.

    1. En fait, j’aime la guimauve. Vraiment. Mais là, dans mon cas, ça n’a vraiment pas fonctionné. J’ai soupiré tout le long.

  3. Clairement pas pour moi non plus ! 😉 Ca va, pas trop de neige ??

    1. La neige, ça va encore. En fait, s’il y en avait plus, il ferait moins froid!

  4. Cette fois c’est sûr, tu es vaccinée contre ce genre de romans.

    1. Le pire, c’est que j’aime la romance… mais là, non. Juste non.

    • Suzanne R Pellerin sur 15/10/2017 à 20:25
    • Répondre

    Bonjour, j’ai acheté ce roman tout à fait par hasard, par une sorte de guidance ou la réponse à un appel de ma part à ma mère qui est partie depuis presque 30 ans. J’ai ressentis un grand manque de la sentir près de moi. Puis je suis allé au centre commercial, je suis passé par la librairie, et je suis tombé sur un roman québécois qui porte mon nom. Après avoir parlé à ma mère, voilà que je vois un roman qui porte mon nom. Comment serais-je arrivé à trouver ça sans que ça vienne de ma mère? Tout simplement merveilleux. C’est un roman qui nous appelle pour un motif, un besoin qu’on a en soi. Ce n’est pas pour tout le monde je crois. Ça prend un certain vécu, des expériences de vie. Mais c’est un roman très pertinent. Merci pour ce beau roman. J’ai adoré et je l’ai lu dans le week-end en ayant beaucoup de mal à le déposer sans le reprendre!!
    merci!

    Suzanne Roy
    2017-10-15
    Victo

    1. Je suis ravie qu’il ait su vous toucher. Comme quoi un roman peut avoir une portée très différente auprès de différentes personnes!

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