The Cinderella Society – Kay Cassidy

Cinderella-society.jpgPrésentation de l’éditeur

« Jess Parker, 16 ans, a toujours survécu en étant invisible.  Alors quand elle reçoit une invitation pour rejoindre la Cinderella Society, un club secret composé des filles les plus populaires de l’école, c’est comme un conte de fées.  Prise dans un tourbillon de makeovers, attirant l’attention d’un prince charmant, Jess se sent finalement dans le coup.

 

Mais quand les « Wickeds » – menées par l’ennemie jurée de Jess – commencent à viser des jeunes filles innocentes, Jess apprend qu’être une « Cindy », c’est plus qu’être jolie et populaire. 

 

La sororité a besoin de Jess pour une mission très importante et elle doit prendre une décision.  Est-ce que cette vie glamour et secrète est réellement ce qu’elle désire, ou prendra-t-elle le risque de combler les attentes de la Société? »

 

Commentaire

Commençons tout de suite par la vérité toute crue, je n’ai pas aimé ce roman.  J’avais lu des billets enthousiaste sur la blogosphère anglo et il y avait Cinderella dans le titre alors je n’ai pas résisté.  J’avais lu que c’était tout à propos du Girl Power et tout ça.  Et bien moi, j’ai été royalement, mais alors là royalement énervée.  Pour moi, c’est davantage un livre de psycho-pop style « self help » pour jeune filles, déguisé en roman.  Et je n’aime pas ce genre. Voilà.

 

Donc forcément, je spoile un peu hein… sorry…

 

Parce que là où ils voient du « Girl power », je vois du « goody goody » et de la « morale à cinq cents ».  Ok, disons que le dernier quart du roman, qui ouvre sur autre chose, sauve un peuuuu la donne, mais quand même.  C’est tout à faire le genre de chose qui m’énerve.  Jess, d’abord, est la bonne petite victime au départ.  Pas laide mais pas jolie, timide, n’ose pas répliquer quand elle se fait agresser, tout le monde n’est pas gentil avec elle, elle a une confiance en elle à zéro et quart.   Elle aime la bienfaisance, elle aime aider, elle est super gentille, a plein de bonnes intentions.  Mais la bitch de l’école lui en veut parce qu’elle a pris sa place dans l’équipe de cheerleaders.  Alors elle lui fait les coups les moins inspirés de la terre, on a du mal à croire que ce soit une evil mastermind, vraiment.  Crier dans un party piscine qu’il va falloir la laver parce que Jess est tombée dans l’eau… pour nettoyer des MTS… really?

 

Et là, entrée en scène de la fée marraine.  Parce que, dans cette ville, les filles les pus jolies et les plus populaires sont aussi super gentilles, altruistes, et membre de la Cinderella Society, société qui se veut très Girl Power et qui a comme mission de protéger les Reggies (pour « regulars »… les non-élus, quoi), contre les « Wickeds », les vilaines filles de service.  Et il faut aussi avoir de la confiance en soi.  Ce qui commence par un makeover hors de prix, sinon ce ne serait pas drôle, une visite chez le coiffeur et une séance de magasinage pour trouver son « personnal signature style ».  Bien entendu.   Et là, on se fait remarquer, et là, la vie change.  Et là, on passe de pas de confiance du tout à « je suis sûre de moi et je réplique », en quoi… 3 semaines?  Ok, j’exagère, je ne sais pas du tout…  mais avant la fin de l’été, en tout cas.  Bon, il y a un mini screw up, qui implique trop de maquillage et une mini-jupe (of course, c’est une grave erreur, c’est un signe que Jess ne se respecte pas, bien entendu, ce n’est pas « elle ») mais quand même. 

 

Tout m’a énervée.  Jess et son côté « je suis trop une bonne personne », la société en général, la façon d’y parvenir, le message « tout le monde peut faire de grandes choses » parce que bien entendu, les membres élevés de la société sont tous riches, en vue, et tout.  Et on recrute surtout les enfants de riches.  Sauf Jess.  J’ai détesté les leçons de morale l’une à la suite de l’autre, les « crois en toi ».  L’auteur tente de désamorcer le côté élitiste de la chose par des petites phrases ici et là, mais pour moi, ça n’a pas fonctionné, pas du tout.  Ok, elle précise que la force est dans les Reggies, il faut qu’ils réagissent, mais d’un autre côté, ils ont besoin d’être protégés par les Cindys, tellement bonnes et gentilles.  Ben oui.  Of course, pour avoir confiance, il faut avoir une coupe de cheveux à 200$.   Bien entendu, toute les filles belles et populaires dans les écoles secondaires font des pyjamas partys sans alcool et discutent d’oeuvres de bienfaisance et ont comme but de faire le bien.  Et là, je ne généralise pas dans l’autre sens, c’est possible et ça existe, j’en suis consciente.  Mais de la façon dont c’est présenté dans le livre, j’ai trouvé ça tellement « too much », que j’ai tout de suite cessé d’y croire. 

 

Bon, j’ai quand même terminé le livre, n’est-ce pas.  Je voulais voir où ça allait aller.  Certains éléments m’ont plu, je comprends pourquoi ça plaira aux ados, qui veulent vraiment que les Cinderellas aient tous les Charming, parce qu’à la fin, ils choisissent les gentilles.  Et la relation avec Ryan?  Non mais pourquoi elle l’aime?  Elle aime quoi?  Et ces filles qui lui disent qu’elle est bien, qu’elle vaut la peine et tout, qui l’acceptent comme l’une des leurs sans se poser de question… Elles ne lui ont jamais parlé!  Elle n’en savent absolument rien, rien du tout.  Et elles lui shootent tout ça, comme ça.  Voyons donc…  Ca me fait me questionner sur leur profondeur, également.  Pfff…

 

Vers les 3/4 du roman, certaines ouvertures sont intéressantes, j’ai aimé que Jess questionne un peu les Cindys.  Mais ces ados trop matures et toujours zen?  Non, je n’y ai pas cru.  Oui, je conçois que c’est une métaphore, on le dit d’ailleurs clairement.  Je vois pourquoi c’est fait, je vois comment… mais ça a juste réussi à m’énerver et à me taper sur les nerfs, même si je voyais tout ça.  Je vous le jure, je n’étais même plus capable de lire le mot « Cindy » à la fin du roman.  Remplie de mauvaise foi, direz-vous?  Oui.  J’assume. 

 

Il y aura une suite, vu qu’on ne répond pas à toutes les questions, même si on voit venir de très loin, tout comme les révélations finales.  Je ne la lirai pas.  Surpris?

 

Pour tempérer mon énervenent, vu que je n’étais pas duuu tout le public cible, voici des billets très positifs sur la blogo anglaise.  Ici, ici et ici.  Et The Story Siren l’a classé comme l’un des livres les plus « underrated » à son avis.  C’est ce qui m’avait donné envie de le lire au départ.

10 Commentaires

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  1. À mon très humble avis, je te trouve bien légère dans tes lectures en ce moment…trop de danses, trop de sports, trop de… ché-tu moé! ;=)))

     

    Le Papou (surpris)

    1. Le Papou: Mais vous avez raison, et vous n’avez pas fini ;))  En fait, je suis épuisée avec la rentrée de mes petits cretons à l’école, les changements chaque jour au boulot, les heures de fous, les shows de danse et la patrouille de ski.  Du coup, je suis dans le léger-léger… mais je devrais quand même lire du sérieux dans pas long!

  2. Fuyons, mes soeurs, fuyons !! (rien que la couverture me faisait partir à grands pas, tu sais…)

    1. Anne: Moi, je n’ai pas du tout aimé hein… mais alors là, vraiment pas. 

  3. Je recherche des lectures légères en ce moment moi aussi, mais pas à ce point ! C’est quoi des cretons ? Si tu me dis que ce sont tes enfants, je tombe à la renverse ! je ne savais pas que tu en avais !!! Mais bon, « cretons » peut-être : … je cherche… tes voisins ? Tu t’occupes de tes petits voisins ?

    1. Syl: Naaaa, mes cretons ne sont pas mes enfants, tu as raison, je n’ai pas d’enfants à moi, même si j’ai largement l’âge d’en avoir.  Mes « cretons », ce sont les enfants à mon boulot, en fait.  Tu savais que je travaillais avec des enfants, je pense ;))  Et quand je parle de mes petites bestioles, ce sont mes neveux.  Oui, j’ai de drôles de noms doux! ;))

  4. A priori, ce roman avait tout pour me plaire. Oui, même la couverture. J’assume. 😀 Mais ton avis me refroidi énormément. Et comme on aurait tendance à avoir les mêmes goûts sur ce genre de lecture, je passe mon tour sans hésitation.

    1. Fée Bourbonnaise: Il avait tout pour me plaire aussi… mais bon, trop de bons sentiments, dans mon cas, ça m’énerve.  Et royalement à part de ça!

  5. Je sens que c’est le genre de livre qui m’énerve!

    1. Edelwe: Je me sens un peu seule, en fait, vu que presque toute la blogo anglaise à aimé… mais my god que j’ai été énervée.  Mais alors là, vraiment.

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