Through the looking glass (De l’autre côté du miroir) – Lewis Carroll

through-the-looking-glass.jpgPrésentaiton de l’éditeur

« Dans la maison du Miroir, tout est inversé. Alice, fascinée, s’empresse de passer de l’autre côté. S’ouvre alors à elle un monde merveilleux où les fleurs parlent, où un oeuf érudit marche sur un mur, et où, aux côtés de la Reine Blanche et de la Reine Rouge, elle devra prendre part à une partie d’échecs grandeur nature. »

 

Commentaire

J’ai enchaîné « Through the looking glass » tout de suite après Alice et je crois que, franchement, ce n’était pas l’idée du siècle.  J’aime beaucoup l’absurde mais trop d’absurde à la suite, ça ne le fait pas toujours.  Bon, c’était une relecture, je savais ce qui m’attendait mais j’ai quand même nettement moins apprécié que Alice au pays des merveilles ou que lors de ma première lecture.   En fait, c’était un peu une overdose, je crois. 

 

Alice vit donc ici une seconde aventure, à travers le miroir où tout est à l’envers, y compris le temps.  En parlant à son chat noir, Kitty, elle décide soudain d’aller explorer le pays du miroir.  Et dans ce pays, elle rencontre des pièces de jeu d’échecs vivantes, des fleurs qui parlent, Humpty Dumpty et Tweedeldum et Tweedeldee. Tous aussi cinglés les uns que les autres, bien entendu. 

 

Alice devient ici un pion blanc et doit traverser l’échiquer géant (de haut, la campagne ressemble à un échiquier!) pour devenir reine et gagner la partie.  Elle a toujours la langue aussi pendue et ne semble jamais particulièrement surprises des absurdités qui se produisent.   Chaque case du jeu est représentée par un épisode en particulier de l’aventure d’Alice.  Nous avons encore une fois ici le nonsense et l’absurdité à son meilleur.  Les jeux de mots pullulent (je ne vois vraiment pas comment ils ont pu traduire ce livre… vraiment, il me semble que plein de choses sont presque intraduisibles!)  L’auteur joue avec les coupures espace-temps sans transition et il faut parfois lire quelques lignes avant de réaliser que là, on vient de changer d’univers, mais totalement!  Une reine qui devient un mouton, c’est comme… normal!!!  Mon personnage préféré reste toujours le cavalier blanc, maladroit,  qui tombe partout et qui se promène en L! 

 

Par contre, j’ai connu un certain essouflement en milieu de lecture et j’ai parfois eu envie de sauter quelques uns des longs poèmes qui sont récités par les personnages.  Disons que le Jabberwocky du début, qi m’a pris un bon 20 minutes à traduire avec l’aide des notes de l’éditeur, m’a un peu rebutée… Pourtant je me rappelle avoir trouvé ça génial à ma première lecture.  Sauf que là, entre toutes ces poésies, j’en avais parfois un peu assez.   Une lecture moins agréable que l’autre épisode, probablement pour cause d’écoeurantite.  Pourtant, certaines phrases m’ont fait hurler de rire tellement c’était littéral et absurde!  Mais dans l’ensemble, bon… une mini-déception pour cette relecture. 

 

Je vais lire « La chasse au Snark » bientôt… mais je sens que je vais laisser passer quelques jours!!!  Sinon, ça va pas le faire!

 

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12 Commentaires

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  1. Mon préféré dans les « aventures d’alice »

     

    1. Niki: Je regrette vraiment de n’avoir pas accroché davantage…

  2. Bien triste que tu n’ai pas aimé plus que cela, car je me rappelle que lorsque j’ai découvert Alice jamais je n’aurais pu faire une overdose ! Mais j’ai ressenti la même chose que toi lorsque je lisais l’absurde de Vian. J’espère que la chasse au snrak te plaira moi j’ai bien aimé 🙂 

    1. GeishaNellie: J’aurais dû faire une pause entre les deux.  Je reconnais les aspects géniaux mais je me suis quand même un peu ennuyée…

  3. Qu’est-ce que je t’envie de savoir lire en anglais… Et ton billet m’intrigue. Caroll Lewis ne fait pas pour l’instant partie de mes priorités de lecture, mais après tout pourquoi pas ? Un peu d’absurdité ne fait jamais trop de mal.

    1. Alcapone: Je me trouve chanceuse, en effet!  J’ai toujours lu en anglais alors c’est un peu « normal » pour moi.  Si tu as le goût d’un peu (ok… de beaucoup) d’absurdité, Lewis Carroll, ça devrait fonctionner!

  4. Je note : ne pas lire les deux à la suite !

    1. Manu: Je ne le conseillerais pas, en effet!  Mais ce n’est pas tout le monde qui a vécu l’expérience de cette manière!

  5. Bon et bien c’est bon à savoir : Je n’avais pas adheré au premier (trop « Nonsense ») alors je ne pense pas que j’aimerais la suite …

    1. Eve: Je pense que c’est encore plus nonsense que le premier!!!

  6. Salut Karine:), je te comprends : lire les deux à la suite, cela allait forcément te lasser. Je ne saurais dire lequel j’ai préféré des deux volets. C’est farfelu, c’est du Lewis Carroll, en somme !

    Sans transition, je me suis permis d’ajouter un lien vers ton article dans celui que j’ai moi-même rédigé. Si cela te dit, je t’invite à passer voir cela sur mon blog et à me dire, le cas échéant, ce que tu en penses.

    Bon dimanche et à bientôt, j’espère.

     

    1. Antoni: J’irai faire un tour sur ton blog!  Tu as raison, j’aurais dû laisser un temps entre les deux livres.  Je suis certaine que j’aurais davantage apprécié le second parce que ce n’est pas un sentiment de « je n’aime pas » que j’ai eu mais plutôt un sentiment de « too much »!

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