The 100 years of Lenni and Margot

Pour le Cold Winter Challenge, je cherchais un feel good pour l’une des catégories. Comme je n’avais strictement rien du genre dans ma pile qui me tentait, j’ai épluché quelques listes et je suis tombée sur celui-ci. Sans bien lire le thème, of course parce que les malades en phase terminale et moi, ce n’est généralement pas un bon mix! Mais j’avais commencé, donc j’ai lu.

De quoi ça parle

Glasgow, année 2014, aile des patients en phase terminale. Lenni Petterssen a 17 ans et elle sait qu’elle n’en sortira pas. Entre ses questions existentielles et son caractère bien trempé, elle n’en fait qu’à sa tête et n’a absolument pas abandonné l’idée de vivre encore. À un cours d’art, elle rencontrera Margot, une dame de 83 ans en pyjama violet et elles réalisent qu’à elles-deux, elles totalisent 100 ans. Elles vont donc dessiner ces cent ans, cent tableaux qui illustreront les points charnière de leurs vies et qui leur permettront de partager leurs histoires.

Mon avis

On va s’entendre, c’est fait pour faire pleurer. Ai-je versé une larmounette? Of course. Il suffit de mettre en scène des personnes âgées et je deviens une petite chose sensible. Nous avons donc ici une histoire d’amitié intergénérationnelle, une famille choisie et une belle amitié, le tout dans les couloirs d’un hôpital. Si vous aimez ce genre d’histoire, c’est bien fait, les personnages sont attachants et on peut s’identifier à l’histoire de Margot, ayant vécu la guerre, la maternité, l’amour… mais n’ayant pas toujours osé autant qu’elle l’aurait souhaité. On se balade entre passé et présent alors que les deux femmes « voyagent » à travers leurs histoires, tandis qu’elles ne peuvent quitter l’hôpital, avec ses règles, ses routines et ses interdits. Lenni a tendance à se ficher un peu des règles et en fait voir de toutes les couleurs aux infirmières et même au Père Arthur, à qui elle pose des questions dont il ne connaît pas les réponses. Ses réparties souvent impertinentes m’ont bien fait rire.

Ceci dit, j’ai eu du mal à entrer dans l’histoire et ce ne sont que les 50 dernières pages qui m’ont vraiment touchée. Au départ, j’ai un peu soupiré en me disant: « Bon, encore une histoire pour faire brailler les foules ». Je n’aime pas me sentir manipulée et au départ, c’est un peu l’impression que j’ai eue. Tout ce que je me disais, c’est « mais comment tous ces gens peuvent-ils rester hospit’ si LONGTEMPS?!? On revoit tous les mêmes personnages pendant 4-5- mois… comment c’est possible? Et les parents? WTF?? Toutefois, j’ai été émue par les 60 dernières pages et j’ai aimé l’idée derrière le récit : il n’est jamais trop tard, peu importe le temps qui reste, peu importe les limites que la vie nous impose. Le tout sans le verbaliser clairement. J’ai aimé que ces mois d’hôpital aient eu des moments de lumière.

Je ne m’attendais à rien, j’ai fini par verser quelques larmes… donc, pas mal! Ceci dit, je ne comprends pas que ce roman n’ait pas encore été traduit car il a selon moi un gros potentiel de vente!

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