Mais je t’aime déjà – Jory John / Benji Davies

Tiens, tiens… un autre album au sujet duquel je suis un peu mitigée.  Pourquoi en parler, direz-vous?  Je vais être franche : pour me souvenir que j’ai plus ou moins aimé.  On dirait que quand j’écris un billet, ma mémoire est moins paresseuse!

 

D’abord, disclaimer. Il paraît que cet album est le second d’une série et que nous avions déjà rencontré Ours et Canard dans « Good Night Already » (désolée, je ne connais pas le titre en français).   Autre disclaimer.  Les enfants adorent.  Ça les fait mourir de rire.  J’ai dû le lire 6 fois à ma nièce, qui m’a dit qu’elle était le Canard et que moi, j’étais l’Ours parce que je ne voulais jamais jouer à la famille avec elle!  Gentille petite terreur va!

 

Résumons l’histoire!  Canard veut être copain avec Ours.  Ours, lui, préfère être tout seul, se reposer, lire.  Mais Canard n’a pas dit son dernier mot.  Il veut qu’Ours l’aime!  Et il va tout faire pour.  Surtout tout ce qui énerve Ours!

 

Les illustrations sont mignonnes (j’aie la bouille d’Ours), colorées et elle plaisent.  Canard est épuisant juste à le regarder aller, ce qui fait rigoler les cocos.  Pourquoi suis-je mitigée, alors?  Parce que je suis une grosse vilaine adulte, voilà!  J’aurais aimé une histoire qui parle du fait qu’on peut être très différent et amis quand même.  Qu’aimer, ça ne veut pas dire obtenir toute l’attention de l’autre. J’aurais aimé que les deux y trouvent leur compte.  Mais voilà, ce n’est pas nécessairement le cas. Je trouve que cet album a comme message qu’il faut tout endurer, même ce qui nous énerve.  Et le Canard est tellement antipragmatique et ne voit tellement pas les non-dits et les signaux non-verbaux que ça m’énerve!  Il veut vraiment trop.  Et ne voit pas du tout qu’il n’est pas le bienvenu.

 

Ceci dit, les enfants aiment.

Mais je reste avec mon bémol de vilaine grande fille!

 

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée.