Sous le gui – Angéla Morelli

Sous-le-gui-copie-1.jpg

Si vous me lisez un peu, je pense que vous savez que je ne suis pas très « nouvelles » (à part pour les nouvelles de Zweig mais bon, c’est un cas d’exception).  Pourtant, j’ai lu celle-ci avec avidité et un grand sourire aux lèvres, du début à la fin.   C’est ma foi une bien agréable histoire, toute pleine de cuterie.  Par contre, je me demande où ils ont bien pu pêcher cette couverture…  je cherche quand même le lien avec l’histoire!

 

Bon, disons-le tout de go, je ne vais pas prétendre être objective sur ce coup.  J’essaie de l’être, je vous le jure, et tout ce que je réussis à faire, c’est sautiller sur mon divan, mon ordinateur sur les genoux, en me disant que c’est quand même incroyable d’avoir une copine qui a une plume comme ça: drôle, piquante, agréable et bien rythmée.   C’est qu’Angéla Morelli, en fait, c’est le pseudonyme de Fashion, ex-blogueuse et amie-pour-toujours.  Objective, non.  Mais très honnête quand je vous dis que j’ai vraiment aimé.  Sinon, je n’en aurais juste pas parlé!

 

C’est donc l’histoire d’une rencontre, le début d’une histoire d’amour, à quelques jours de Noël.  Julie l’héroïne, gère ses deux enfants seule (et l’immeuble, et le ménage, et la cuisine, et les voisins).  C’est autour d’une boîte aux lettre interdite aux hippopotames qu’elle rencontre Nicolas, son nouveau voisin.   Et bon, comme c’est Noël, il va y avoir des petites lumières de Noël – genre des étincelles, mais version temps des fêtes – qui vont sortir de cette rencontre (désolée, pour la mauvaise association d’idée.  Je suis, comme l’héroïne, une totale Christmas Freak alors j’adore les métaphores christmassy).

 

C’est – trop – court, bien entendu.  On aimerait en savoir davantage sur les héros.  On aimerait inférer leurs sentiments nous-mêmes.  Mais le format demande à ce qu’il y ait davantage mots et moins de sous-entendus que nous n’aurions pas vraiment le temps d’interpréter.   Mais c’est vivant (on imagine sans problèmes les deux héros et l’immeuble), c’est frais, l’auteure se moque ouvertement de certains clichés de la romance et nous avons droit à de charmantes petites références à des comédies romantiques.  Qu’il faut connaître.  Et quand on connaît l’auteur, on retrouve aussi plein d’autres références.  Les nôtres, les siennes.  Même s’il ne manque absolument rien au récit quand nous ne les connaissons pas, disons que reconnaître ces petits plus, ça fait plaisir. 

 

Un héros swoonant (et en uniforme), une héroïne drôle, un peu hors-normes mais pas nounoune pour autant, une histoire charmante comme tout… voilà!  On a hâte au roman. 

 

Et on se prend à espérer un nouveau voisin. 

Après tout, peut-être suis-je tout aussi charmante que Julie, dans mes bas en peluche et mes t-shirts du Docteur!

 

À noter que cette nouvelle a été publiée en ebook chez Harlequin et qu’elle sortira papier à Noël, dans un recueil. 

18 Commentaires

Passer au formulaire de commentaire

  1. Hé bien! Je ne suis ni Harlequin, ni nouvelles, mais j’ai envie de l’acheter juste parce que je m’ennuie de lire Fashion!!!

    1. Grominou: Moi aussi je m’ennuie de la lire :))  Tu peux pas savoir comment!

  2. Couverture hideuse, c’est sûr!

    Sinon, ma librairie propose un roman traduit par la même Angéla (avec du jaune dans le titre)

    1. Keisha: Oui, voilà! :))  C’est tout la fait la même.  Dans un autre registre. 

    • Angéla Morelli sur 28/04/2013 à 09:16

    Chère Karine, merci pour ce billet, pour les fous rires et pour ton amitié. <3

    Grominou, c’est gentil de t’ennuyer de ma plume. 🙂

    1. Angéla Morelli:  <3 <3 <3  Miss you girl. 

  3. Un hippopotame dans une boîte aux lettres ?? C’était  »après combien de verres ? » Moi c’est plutôt les éléphants roses, ce qui, je l’admets, est beaucoup plus commun.

    Et, au fait, pourquoi les hippopotames et les éléphants sont-ils gris ?

    Le Papou

    1. Le Papou: Heu, c’est à voir.  Quelques uns! :))  Et gris… pour que ce soit moins drôle, quelle question.  Moi, à pois mauves et turquoise, je vois super bien ça.  ou à rayures.  Oups, non, ça, ce sont mes ongles.  Ratés.

  4. je suis d’accord avec toi, difficile d’être objective et en même temps je trouve que c’est vraiment bien : bien écrit, bien mis en scène, personnages attachants, une dose d’humour. Si, soyons objectives, c’est vraiment bien ! 🙂

    1. Emeraude: Je trouve aussi!  C’EST bien!

    • somaja sur 29/04/2013 à 03:42

    Quand je pense au voisin que j’ai, je me dis que la vie n’est pas juste !

    Je note ! j’ai envie de cuterie en ce moment.

    1. Somaja:  Bon, les miens de voisins sont bien gentils… mais pas duuuu tout comme ça!

  5. C’est vraiment très court ? Le format nouvelle j’ai comme toi du mal, mais je suis bien tentée. 

    1. Bladelor: Oui, très. Une vingtaine de pages, quoi…

  6. La couverture fait parfaitement nunuche… 

    au fait, toi qui ne l’es pas (nunuche), un tag t’attend ! et pas question de te défiler ! tu peux aussi répondre en vidéo ! ahahah !

    http://liliba.canalblog.com/archives/2013/04/30/27033655.html

    1. Liiba: Heu, en vidéo?? Naaaaa!  Mais je vais répondre!

  7. Au début, je me disais « qu’est-ce que cette couverture fait sur le blog de Karine ?? » mais je comprends mieux !

    Ohlala, ça donne envie que ce soit Noel juste pour le lire ! Je n’ai pas d’e-reader donc j’attendrai.

    1. Touloulou: J’avoue que 20 pages, ça se lit bien, même sur l’ordi!

Les commentaires sont désactivés.