Pas si simple – Lucie Castel

Au moment où j’écris ces lignes, je suis hors de chez moi pour cause de travaux majeurs, il manque un mur dans la maison (et il fait 2 la nuit) un fou-furieux peut entrer n’importe quand pour m’assassiner dans mon lit, on a trouvé des fourmis dans la charpente, on a dû démolir la verrière, recommencer, ça va me coûter une fortune et demie et on ne parlera même pas du boulot.  Bref, il me fallait une romance sucrée, sweet et drôle.  On m’a conseillé celle-ci, je l’ai prise, je l’ai lue… et j’en suis sortie mitigée.   Oui, je sais, je suis difficile en romance.   De plus en plus, je pense.  Mais j’ai envie d’en lire de temps en temps… je pense que je suis romance-schizophrène.

 

Donc, je pitche un peu.  Nous sommes le 23 décembres, Scarlett et sa soeur Mélie (Thanks GWTW) sont coincées à Londres, à Heathrow.  C’est le premier Noël depuis la mort de leur père et elles s’inquiètent pour leur mère, un peu drama queen mais tout de même vulnérable.  Sauf qu’il y a la tempête du siècle et en raison d’une sombre histoire de toilettes et de sièges pour bébés, elle rencontre William, un homme beau, flegmatique, riche et sarcastique.  Anglais quoi.

 

Nous suivrons donc histoire sur quelques jours, dans un Londres un peu féérique et enneigé (quoique j’avoue qu’à nos températures actuelles, je ne m’ennuie pas du tout de la neige).   Ceux qui me connaissent vont tout de suite froncer les sourcils.  Quelques jours.  Voilà.  Ça ne peut pas me plaire.  Je n’aime pas beaucoup les histoires rapides, qui font un peu insta-love.  Voilà, pour moi, Insta-love = moins de deux semaines.   Vous devinerez que mon premier grand soupir a été : trop vite, trop vite, trop vite, surtout pour les deuils et l’évolution des sentiments.  Car il n’y a pas qu’une histoire d’amour, mais on effleure aussi le deuil, les blessures familiales, les parents toxiques.  Pour moi, cette partie a été vraiment rapide et selon moi peu crédible, surtout pour l’un des deux personnages.

 

Ceci dit, ça a bien commencé.  C’est bien rythmé, les dialogues sont souvent drôles, sarcastiques et les répliques bien envoyées.   Les premières scènes sont hilarantes (l’aventure de Choléra-le-lapin-bélier a été pour moi le highlight du roman), il y a des références chouettes et un joli brin de plume.  C’est juste un peu « too much », comme si on avait voulu un peu trop en faire question ironie.   Personne ne parle toujours comme ça.  Et Mélie, sexologue qui analyse parfaitement toutes les situations en 3 secondes sans jamais se tromper, comme si elle était devin… ça m’énerve, c’est incroyable.  Du coup, malgré l’humour, le sens de la répartie et le côté très théâtral / vaudeville, je suis passée à côté et j’en suis la première déçue.

 

Cette romance a par contre d’excellentes critiques.  Je vous envoie chez Mylène (qui a adoré), Galleane (un peu plus mitigée), Un brin de lecture, She reads a book et Clarabel.

6 Commentaires

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  1. je suis aussi déçue pour toi 🙁 mais bon la prochaine ça marchera !!

    1. On espère, on espère!

  2. C’était sans doute too much pour toi.

    1. Yep, pas mal trop! En fait, ça n’en prend pas gros pour être too much en romance contemporaine. je suis plus souple en historique ou en YA, je pnese.

  3. Je sens que je vais passer mon tour, déjà que les romances c’est pas mon truc…

    1. Il faut aimer les romances ou alors les comédies romantiques!

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